ארכיון יומי: 20 בנובמבר 2012


Alliance Israelite Universelle..Joseph Chetrit..Les Juifs de Taroudant, leurs metiers et leurs saints 

La communaute juive de Taroudant 

Nous ne disposons pas de documents historiques sur l'origine et revolution de la communaute juive de Taroudant et son environnement. Cependant, il ne fait aucun doute que des communautes juives rurales ou semi-rurales y existaient des le Xleme siecle au moins. La celebre qina  [=elegie] d'Abraham Ibn Ezra, qui evoque au mileu du Xlleme siecle la destruction des communautes juives au Maghreb et en Andalousie sous les Almohades, y inclut celles du Sous, dont Taroudant a ete une des plus grandes. 

 D'apres des rares chroniques et des temoignages, le sort de ces communautes rurales et semi-rurales a d'ailleurs ete lie tout le long de leur histoire jUsqu'a leur dispersion dans les annees 1962-1963 et leur emigration en Israel. A certaines epoques comme aux XVIeme – XlXeme, a differentes reprises, lors de disettes ou de troubles graves, les petites communautes de Tiout, et d'Igli, Oulad Berrhil, Oulad Hassan, Tinzert et Arazan (appelees communement Ras-l-Wad), d'Oulad Buriis ou meme d'Aqqa et Tata aux confins du Sahara, ont nourri la population de Taroudant et en ont maintenu le nombre habituel, un millier de personnes en general, alors qu'elles comptaient quant a elles de 30  a 200 membres au maximum. 

 Dans d'autres circonstances, comme au debut du XVIIeme siecle, a la suite d'une epidemie de peste, les juifs de Taroudant ont trouve refuge a Aqqa et ses environs.Taroudant et les communautes voisines ont de plus ete unies depuis le XVIeme siecle au moins par des activites kabbalistiques intenses et par la veneration commune des saints, de la famille Cohen Azogh– Le surnom Azogh semble etre origine berbere. Dans cette langue, le radical / z-w-gh– designe la qualite de rouge, rouquin, vert, vermillion –  en particulier, qui sont enterres parmi les tribus berberes des Mentaga et des Mnabha ou bien a Taroudant meme, comme le montrent bien les documents qui seront presentes ici. 

Ces differents brassages de communautes se refletent d'ailleurs dans le parler judeo-arabe de Taroudant, ou des centaines de termes berberes continuent de designer des entries de la vie quotidienne, du corps humain et de la maison. Cette hybridation ne saurait s'expliquer que par le fait qu'une partie des locuteurs au moins etait bilingue dans les siecles precedents, ceux qui etaient originaires des communautes rurales en particulier, et pratiquaient aussi bien le judeo-arabe que le (judeo-) berbere, alors qu'a Taroudant meme, les juifs n'utilisaient aux XlXeme et XXeme siecles que le judeo-arabe comme langue principale.

  1. Ces communautes de la plaine du Sous ont bien evidemment connu les aleas et les  rebondissements sociopolitiques qui ont sans cesse secoue le sud du Maroc depuis le Moyen Age jusqu'a l'etablissement du Protectorat franfais de 1912Pendant cette longue periode, c'est une instabilite chronique qui a frappe la region, a cause des luttes entre les differentes dynasties berberes ou arabes qui se sont succede, dont certaines comme les Saadiens y ont meme pris naissance au XVIeme siecle et ont adopte pendant un certain temps Taroudant comme capitale.

 D'autres luttes frequentes ont oppose le pouvoir central de Fes, de Marrakech ou de Meknes aux potentats locaux ou a des pretendants au trone, comme les maitres du Tazerwalt.

Ces communautes, avec a leur tete Taroudant, ont joui tout autant des nouvelles opportunites economiques qui ont fait prosperer les populations locales a certaines epoques plus ou moins longues, comme la culture de la canne a sucre aux XVIeme et XVIIeme siecles ou le commerce transsaharien, dont dont Taroudant etait jusqu'au debut du XXeme siecle une place importante sur la route de Marrakech, d'Essaouira (Mogador) ou d'Agadir.

 En dehors de ces activites commerciales internationales, y compris la frappe de la monnaie, les juifs du Sous ont subsiste grace au petit commerce de tissus et de denrees alimentaires, dont ils etaient souvent les distributeurs attitres, de metiers artisanaux et de colportage.

Les juifs etaient les orfevres, les ferblantiers, les matelassiers, les selliers et les cordonniers et certains proposaient leurs maigres marchandises ou leurs services dans les souks des differentes localites, en s'absentant souvent de longs mois de leurs foyers.

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Mariage juif a Mogador-fran-angl..Historique des ketoubots enluminees

 

Historique des ketoubots enluminees

Je suis probablement le dernier dépositaire d'une tradition juive millénaire qui se perd : la ketouba enluminée.

Théoriquement, le mariage juif est d'une extrême simplicité : il consiste, pour l'homme, à remettre à la femme – qui n'est pas en puissance de mari et qui y consent en l'acceptant – un objet en métal précieux en lui disant devant témoins : " Tu m'es consacrée par cet objet-ci suivant la loi de Moïse et des fils d'Israël ". 

En fait, si l'accomplissement de cette formalité suffit pour que la femme soit engagée et ne puisse être libérée que par un acte régulier de répudiation  ( guett ) il ne permet pas encore  au couple de consommer le mariage. Il y faut, suivant le code juif, d'aures formalites telles que les benedictions nuptiales et la lecture de la ketouba. Nous rappelons pour mémoire le dais nuptial et le bris d'un verre blanc.

 La ketouba est le contrat par lequel l'époux s'engage, entre autres, à remplir le devoir conjugal, à pourvoir aux besoins matériels de sa femme, à lui assurer un douaire et à lui verser, en cas de répudiation, une indemnité fixée d'avance, généralement en rapport avec le trousseau et la dot qu'elle lui apporte. D'autres devoirs peuvent y être explicitement exprimés et toutes les précisions dont auront convenu les parents de la femme (ou ses tuteurs légaux) et l'époux : obligation de ne pas emmener la femme en une autre ville ou un autre pays au-delà des mers (mis à part la " montée " en Israël qui ne peut être interdite à aucun Juif), l'obligation de ne pas prendre d'autre épouse du vivant de la femme (dans les pays où la polygamie est autorisée), le régime d'héritage, dans quelle monnaie sera payee l'indemnite de repudiation, ect.

רבי דוד ומשה- י.בן עמי ואחרים

21.135 ׳׳היה אחד שלקח אתו שתי פרות ואמר: אני אתן אחת לרב ואחת לעצמי, ואחרי שגמר את הסעודה וחזר לביתו, הוא נפטר. חכם בן עשרים ושש. ומאז אף אחד לא לוקח שום דבר לעצמו בלבד״.

22.135 ״אני אף פעם לא הלכתי לר׳ דוד ומשה. ובפעם הראשונה שהלכתי עם המשפחה ובעלי, ומרוב שמיהרנו לא המלחתי את הבשר. וכשבאתי לבשל אותו, לא רצה להתבשל בשום אופן. אחר כך אחת אמרה לי: האם המלחת את הבשר? ואז זכרתי והתחלתי לבקש סליחה מר׳ דוד ומשה׳׳.

23.135 ״אדם אחד בשם עאקנין היה בעיירה תלוואת, ליד ר׳ דוד ומשה. לבנו, אני חושב הוא נמצא בארץ, היה אוטו. הוא מוכר בגדים. אני הייתי עובד אצלו כנהג. פעם נסענו לזיארה בקדוש הזה, ר׳ דוד ומשה, והוא סיפר לי על מעשה ניסים שקרה לו. פעם, הוא סיפר, נסע באוטו שלו. היה בעיירה אימגראן, ובמקום השני בשם תארודאנת. בין אימגראן לבין תארודאנת יורד שלג בגובה של שלושה מטרים. אותו יהודי שקע בשלג עם האוטו. הנהג ניסה להתניע את האוטו אך לא היה דלק. בא אבא של עקאן ונתן לו בקבוק מלא מים שהביא

מן הקדוש. שם באוטו. האוטו נסע והוא סיפר שהוא נסע שלושה ימים עד שהגיע לעיירה

שלו״.

24.135 ״הייתי בר׳ דוד ומשה. בני זה קראתי לו שם על שם ר׳ דוד ומשה.אני לקחתי את אשתי והלכנו להשתטח על קברו של ר׳ דוד ומשה. היא חלמה שם והלכה לפקיד הנמצא היום במושב א׳. שמו מ״ד. סיפרה לו שחלמה כך וכך והוא פתר לה את החלום ומסר לה שהיא עתידה ללדת בן ולקרוא לו על שם ר׳ דוד ומשה. לקרוא לו דוד וכך היה״.

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