ארכיון יומי: 9 במרץ 2016


Les juifs de Colomb-Bechar-J.Ouliel

colomb-bechar

Certains hôtes illustres de la ville, ignorant ces événements, n'ont pas manqué de remar­quer le désordre du quartier juif :

«Colomb-Béchcir (…) est une ville de quelques ressources. Située au milieu d'un bled qui ne manque pas d'allure, la ville, par contre, en est totalement dépourvue. Petites maisons basses, sans aucun caractère, sans harmonie, sans symétrie. Les Juifs et les marchands oranais ont bâti à leur guise, et le résultat est affreux…»

Il est vrai que c'était avant la première extension et le tracé «au cordeau» par les unités du génie, de rues perpendiculaires, mais respectant pour l'essentiel l'architecture musul­mane, avec les enfilades d'arcades, les ornementations à base géométrique… Les observateurs européens avaient tendance à juger avec sévérité ces pauvres immigrés du Maroc, dont ils ne voyaient que les vêtements ridicules et l'attitude apeurée ; sans doute ignoraient-ils les conditions de vie antérieures de ces malheureux, maintenus depuis des siècles dans une situation d'abaissement. Le Juif tafilalien avait cet air de chien battu, parce que le réflexe d'homme libre ne s'acquiert pas du jour au lendemain, ce qui était manifeste dans tous les actes de la vie quotidienne.. Par exemple, ils avaient gardé l'habitude de s'adresser aux Musulmans en utilisant les termes de soumission SIDI (seigneur) et LALLA (madame).

Leur façon de s'exprimer était aussi l'objet de moqueries, même de la part d'autres Juifs, «évolués». De fait, leur langage, émaillé d'expressions et sonorités étranges, portait témoignage de leurs tribulations tout au long de l'histoire et de l'héritage de l'hébreu le plus ancien, de l'araméen, du ladino. II avait gardé aussi la trace de certains réflexes et comportements imposés : pour ne pas paraître arrogants, ils s'interdisaient, dans l'usage de l'arabe, les consonnes dites «nobles» (les emphatiques…).

Sans vouloir me livrer ici à une étude de linguistique approfondie, je donnerai quelques exemples de cette prononciation propre aux Juifs tafilaliens :

K-T

pleurer – ibkil- prononce – ibtil

D-T

drabni-prononce- trabni

J-Z

ma-nejjem- ma nezzem

CH-S

Ben ichou-Ben issou

Q-K

mqaddem-mkaddem

Un apport réel

«Malgré leur éloignement volontaire du berceau de leurs ancêtres, les Tafilaliens de Colomb, de peau remarquablement blanche, conservent jalousement leurs traditions et leurs mœurs, sans se laisser pénétrer par la population européenne ou musulmane du vil­lage. Ils se marient entre eux ; ils ont leurs écoles, leurs synagogues, leurs associations charitables. Ils vivent peu au-dehors ; la plupart des hommes exercent des professions qui les retiennent au logis…»

Généralement berbérophones, ils abandonnèrent l'usage de la langue berbère pour adop­ter définitivement l'arabe et constituèrent très rapidement le noyau influent de la nouvel­le communauté, s'imposant tout naturellement, non seulement du fait de leur importance numérique, mais aussi par leur dynamisme au plan économique : la présence parmi eux de jardiniers, de maçons et d'une majorité d'habiles artisans, allait leur permettre de se faire une place, sans difficulté, au moment où tout était à construire dans cette ville nou­vellement créée.

Pour se rendre compte assez précisément de l'apport de ces Juifs tafilaliens à la nouvel­le cité de Colomb-Béchar, et à sa région, il suffit de considérer la perte subie par le Tafilalet qu'ils venaient de quitter, et à laquelle le Professeur Larbi Mezzine, de l'Université de Kenitra, fait allusion en ces termes, à propos d'un document : «Cet acte établi le 27 Qa 'da 1298, soit le 12 août 1920, n 'est pas très ancien ; il date de l'époque où le trafic économique était détourné vers Colomb-Béchar, et [où] de nom­breux membres de la communauté juive du Tafilalet ont été tentés d'émigrer vers Colomb-Béchar, portant ainsi préjudice à l'économie du Tafilalet.» Le rôle joué par les Juifs tafilaliens, dès leur arrivée, ne doit pas être négligé : il faut se rap­peler que l'arrivée des Français dans cette région, ne fut pas des mieux accueillies par ; les populations indigènes,que les tribus indépendantes poursuivirent le harcèlement des troupes françaises installées entre Bou Dnib et Igli, leur infligeant de nombreuses pertes. M. Assouline a cité le cas d'un officier de Lyautey, qui aurait sollicité le concours des Juifs, pour lui fournir, en tant que familiers de cette zone, des renseignements permettant de mieux préparer les opérations de conquête militaire. Pour l'anecdote, je préciserai que, selon le grand-père Assouline, les Juifs auraient refusé de l'aider, malgré la proposition de leur offrir en échange la citoyenneté française : aux yeux de ces Israélites, fidèles au Sultan du Maroc, la France était Y envahisseur, donc Y ennemi, ce qui les conduisit à agir dans le sens du droit et à fournir en armes et munitions les tribus arabes qui s'opposaient à ses troupes…

(ironie du destin : les petits-enfants de ces mêmes caravaniers juifs trouveront refuge sur le territoire métropolitain, en 1962..!)

Jerusalem – Bet Hamikdash Said Sayagh

הכותך המערבי

Moi, je prie pour qu'ils achetent. Mon pere dit que notre vie est fragile qu'il y a des gens qui n'attendent que des pretextes fallacieux pour nous attaquer, nous depouiller.

J'aime accompagner mon pere dans sa petite boutique. J'entends le claquement des babouches sur les dalles et je vois les murs fissures et  croulants blanchis a la chaux blanche, trop blanche. Je ne m'ennuie jamais, j'apprends toujours des choses.  Mon pere me dit qu'il lui tarde que j'apprenne a ciseler, enchasser les petites pierres brillantes. Il dit que ses yeux commencent a lui faire mal quand il reste longtemps concentre a regler les fermoirs et ajuster les maillons des petites chaines.

 Moi, mes yeux voient tout, mais il ne faut pas que je le derange quand il ravaille.

J'entends les bruits des differents outils du mellah d'entremeler et se croiser avec les bourdonnements des discussions, des negociations, des prieres des plaintes contre tous les maux de sante, les sauterelles, les rats et, des melodies mielleuses.

Des fois, je prefere rester a la maison. J'aime voir ma mere petrir le pain qui leve avec la pate prelevee du pain de la veille. J'aime le bruit de la pate bien malaxee qui repose comme un bebe repu. Quand mes nombreuses tantes nous rendent visite avec mes cousines et mes cousins aux yeux trop grands pour leurs visages doux et pales, cela sent la fete, les fetes joyeuses, bruyantes et, fatigantes pour ma mere.

Caresse par les doux et riches tissus des caftans, ksoua, et autres badia des femmes, j'ecoute la vie du monde proche et lointain. Les mariages, les bar-mitsvas, les ceremonies de Tahdid. J'entends ce que disent les uns et les autres, les commentaires des uns et des autres, ce que chacun aurait fait a la place des uns et des autres.

J'entends les récits détailles sur Bahloul le mendiant derange, saisi par un etrange delire et ne cessant d'invoquer la colere de HaKadosh BarokhHo. Il me fait peur ainsi qu'aux autres enfants tout en suscitant en nous une drole de compassion. Quand on finit de parler de Makhlouf le marchand de beignets, de Youssef le ferblantier, d'Elie le matelassier, de Friha la femme de Saadia l'epicier on passe aux nouvelles des mellahs des autres villes.

J'entends parler des hiloulas a nos saints qui sont aussi les saints des voisins musulmans qui n'habitent pas au mellah.

Je me glace de terreur quand on dit qu'ils ont force les portes, casse tout ce qui se casse, brule tout ce qui brule, maisons, boutiques, synagogues, qu'ils ont frappe, viole, tue.

J'ai peur des bruits mechants qui brisent la joie de vivre du mellah terre comme pour se proteger et proteger la lumiere qu'il recele. Je n'ai pas peur des disputes dans les petites venelles sombres. Je deteste les disputes des parents, tous les parents. Elles prennent des allures d'orages de colère du ciel. C'est comme si HaKadoshBarokhHo allait rompre les milliers d'annees d'attente, de patience et d'espoir. L'espoir d'un départ attendu et redoute a la fois.

Ces histoires me semblaient lointaines jusqu'au jour ou une foule en furie s'abat sur la Mellah et le devaste. J'en suis encore hebete. Une peur m'habite toujours et m’empeche de faire confiance et d'etre heureux completement.

Depuis, J'ai l'impression d'avoir pour mission indicible, folle et inavouable meme pas a ma mere, de ramener tous les juifs pris, convertis, blesses a une joie de se dire totalement heritiers de leurs juifs d'ancetres sans entrave ni condition.

J'ai mange des Falafels a Jerusalem. Ils etaient forts et bons. D'abord je suis monte vers la ville de l'Eternite. Le site est accidente mais doux, les collines se font face, les rues montent et descendent, en lacets, se coupent – bifurquent.

De loin, elle ressemble a une clairiere enchassee dans les collines vertes: Rien ne ressemble plus a un temple qu'une clairiere. Et , j'ai compris le sens de cette ascension.

Non seulement en raison du relief qui donne l'impression que la terre fait un effort vers le haut et le ciel vient a sa rencontre. Si tu montes – Jerusalem, Jerusalem descend a toi. La sensation etrange de penetrer un espace particulier, unique, un sanctuaire, Bait ha Mikdash, destine a  l'Unicite, a la Paix, au lien indefectible entre les hommes, tous les hommes et le ciel, est presente tout le temps.

דברי הימים של מכנאס-רבי יוסף משאש ז"ל

אוצר המכתבים כרך א'מסמך ממכנאס

סימן נו

סדר חקת שנת תרס"ח לפ"ק.

ידידי החכם החשוב וכו, כמוה"ר שלום הלוי ישצ"ו, שלום, שלום.

מכתבו הבהיר הגיעני, עם הסך ארבעה דורוס, ושמחתי הרבה, כי עבודתי מצאה חן בעיני קדשן מאוד, מאוד, ויברך אותי מלב עמוק, חן, חן ידידי ותודה רבה, והרי לך סדר עבודתי על בית הכנסת הסמוכה לההיא של מהרי"ט ז"ל.

זה הבית נקרא בפי הזקנים על שם הרב הקדוש מהרי"ט זיע"א, אחר שנפל בגורלו ושכללו, וזה רבות בשנים, שחזרו לקרותו על שם הרב הגאון, כמוה"ר אברהם עמאר הראשון זצ"ל ( נתבש"מ בשנת התרל"ב לב"ע, כאשר שמעתי ), שהוא קנה חציו, מהרב כמוהר"ר משה טולידאנו ואיחיו, זיע"א.

שהם דור ה' להמרי"ט זיע"א, בשנת התר"ב ליצירה, כאשר שמעתי, וחציו נשאר לזרע מהרי"ט זיע"א מדור לדור. עד עצם היום הזה. עוד נקרא בפי הרבה על שם מור אבי הרב הקדוש, כמוהר"ר חיים משאש זיע"א, כי הוא היה שליח ציבור קבוע ומנהיג, משנת תרל"ה לפ"ק עד שעלה לשמים בח" בתמוז התרס"ד ליצירה.

ועוד נקרא בפי מתי מעט מההדיוטות בשם " אצלא לכדר"א, שהיינו בית הכנסת הירוקה, על שום דלתותיה המשוחים תמיד בצבע ירוק במראה העשבים. הבית הזה, בנוי על בית שער, ובית התבשיל ובית דירה, של החצר הסמוכה לו, ועולים לו בשער מעלות העומדות בראש מבוי למדע"א, בעברית מקוה.

כי שם מקוה טהרה לבני העיר, והוא קרוב למרובע, ויש בו שתי עליות קיר קטנות, אחת לצפונו, ואחת לדרומו, בצפונית יש פתח פתוח לעלות ממנו לגג, ותחת מעלותיה יש מדרגות יורדות לאמצע החצר הנזכרת, כי גם היא הייתה בזמן הקודם של כמהרי"ט ז"ל, ומשם היא עולה לבית הכנסת, כאשר שמעתי.

יש באמצע תקרת הבית, קובה יפה ורחבה מוקפת חלונות על שמונה קצותיה, בשביל האורה, כל תקרת הבית והעליות., מלאים כוסות גדולים ויפים עם שלשלאות של נחושת שבהם נתונים, ותלויים בתקרות בסדר ישר, קרקע הבית והעליות הוא מרוצף באבני הבנין והוא תמיד מכובד ומרובץ.

יש עוד במערבה ובמזרחה הרבה חלונות לאורה, של מערב נשקפים לחצר הנזכרת, ושל מזרח למבוי הנזכר, ויש עוד בצד מערב חלון גדול, אוצר כל כלי תשמישיה, פתילות ושמן וכו….

יש בו שני היכלות של עץ המלאכה יפה, אחד בתוך בית הכנסת בצד מזרח, מלא ספרי תורה כשרים לקריאה, ועליו כתר מפותח בציצים ופרחים, עם צורת המנורה במזמור למנצח בנגינות, עם ציורים יפים של שושנים ואילנות במיני צבעונים, על נייר חזק, עם כיסוי של זכוכית לבנה, הכל מעשה ידי אומן.

והשני, קבוע בעליה הדרומית בצד דרום, ומלאכתו פשוטה, והוא מלא ספרי תורה ומעילים ומטפחות שבלו. יש בה תיבה יפה, עם קובה על ראשה, עשויים מעץ, מפותחים בכמה ציורים, ןמשוחים בששר (ז') [אכדית: šaršaru] צֶבַע אָדֹם שֶׁהִשְׁתַּמְּשׁוּ בּוֹ בִּימֵי קֶדֶם לִצְבִיעַת קִירוֹת וְכַדּוֹמֶה: "וּמָשׁוֹחַ בַּשָּׁשַׁר" (ירמיה כב יד). ( מילון אבן שושן, ועומדת באמצע, פני השליח ציבור לצפון, ואחוריו לדרום.

כל ספסליה וכסאותיה פ-שוטים בלי תואר והדר, ועליהן מחצלאות ולבדים, מהם בלויים, ומהם חדשים. יש בה שני שליחי ציבור, הרב כמוהר"ר אברהם עמאר ישצ"ו – נקרא על שם זקנו הקונה הנ"ל – והחכם הוותיק כהה"ר מאיר טולידאנו בן כבוד הרב חביב ז"ל, שהם בעליה ומנהיגיה.

כמאה וחמישים נפש מתפללים בה, מנהגיה, כמנהג כל בתי הכנסת שבעיר. הבית הזה, אומרים ששמש גם ישיבה לתלמוד תורה איזה שנים בזמן הקודם, ואך עתה אינו אלא לתפלת שחרית דווקא. זה מה שהשיגה ידי עתה להגיד לכבודו מתוך הדוחק, כי יום ד' הוא יום חתונתי, ובשבוע הבא אמשוך עוד עבודתי ב"ה, ושלום

המעיר אני היו"ם ס"ט

ב. הקדשה לר׳ דוד גאנז על מפר יסוד עולם בכתב־יד-אוצר גנזים

ב. הקדשה לר׳ דוד גאנז על מפר יסוד עולם בכתב־יד

ההקדשה שלהלן מצאתי בסוף ספר ״יסוד עולם״ לרבי יצחק הישראלי כתב־יד שנכתב בכתיבה אשכנזית דקה, בשנת שנ״ט׳  1599 – באומנות ובציורים יפים. כתב־היד נמצא אצל ידידי הרב דב בורשטיין, חיפה. ויש בו שינויים רבים מהס׳ יסוד עולם הנדפס בברלין תקל״ז ותר״ח. הסופר כתב את הספר ושלחו להרב דוד גאנז, בעל צמח דוד. או אולי כתב אותו לדרישת ר״ד גאנז, במו שכותב בהקדשה זו שבסוף הספר.

השירה כתובה בלשון עלגית ונראה שהסופר ששמו הוא לפי הרשום בתחילת השורות שבשירה ןיוסף] יוזל בן ישכר היה סופר מצוין, אך לא ידע עברית ולא היה משורר, אף על פי כן השארתי הנוסח כמו שהוא בלא שינוי והגהה.

נפשי בשאלתי ולבי חשקתי לאתן שבח ותהלה, לא׳ איום ונורא, אשר בידו כח וגבורה׳ והכניסנו תחת כנפי השכינה, ונתן לנו את התורה. והכח והבינה והגבורה, להתחיל הספר ולגמרה, המעטרת בכתר מלוכה, הוד והדר׳ לבושה. כתבתי זה הספר המהולל, לחכם הגדול ורב התורה׳ במשנה בגמרא: בפלפול ובסברה. במלאכת העיבור ובספרי תכונה. שאין כמוהו בכל המדינה,. הר״ר דוד גנז שמו מכונה, וגמרתי בזו השנה, מבראשית אשר ברא. לאלפ' הששי לפרט קטנה׳ ליהודים היתה אורה ושמחה לחדש שבט בחמשה עשרה, ועתה שנפתח פי ואדברה, ואשירה ליי׳ כי גאה .גאה, שיר קצרה ולא :ארוכה, מרובעת מכל צדדה, כמו בימין כן בשמאלה, והראשונה לעצמה היא עטרה, והתחתונה ממחנה למחנה היא פנה׳ ולא יוכל יוסף להתאפק, לכל הנמצאים עליו ויקרא»

זמרו לי שירה חדשה

אני הוא המדבר בצדקה

יערב עליו שיחי ובקש

וישמע תפילה וקול שווע

זכור לנו בארוך גלויותנו

למענך עשה ולא כגמול

בנין הקודש רבי שמחתנו

 

ישלח עזרך ויסעדנו ברכה

יחרות הא' לעטרת ראשנו

שיר ושבח לתפארת לאלוקינו

כבוד ויקר ונזכה לאמרתנו

ראש ונשובה לארץ תפארתנו

חזקנו ואמצנו ותבנה בימינו

ע. קטעים מדרשת בנו של ר׳ יוסף מטראני על אמו בכתב ידוהרב יעקב משה טולידאנו 1

כתב־היד מכיל דרוש הספד שדרש בנו של רבי יוסף מטראני הידוע בשם מהרי״ט, על אמו. כתב־היד חסר בסופו וגם בתחילתו לא נז' שם מחברו ועל מי דרש. אך נתברר לי מתוך דברי הדרוש עצמו, שזהו דרוש הספד על אמו, כי בין שאר הדברים, בדברו על תמיהה ברמב״ם, הוא אמר; והרב א"א ז״ל תירץ בס׳ הדרשות בפ' יתרו, דמה שהוצרכו וכו'. ודברים אלה מובאים בספר ״צפנת פענח״ לר״י מטראני בפ' יתרו. מחבר הדרוש מספר כמו כן על התלמידים שלמדו לפני אביו ושאמו עזרה בכלכלתם. והנה ידוע, שמהרי״ט העמיד כשמונים תלמידים. ככתוב ב״שם הגדולים״ להרב חיד״א. המהרי״ט נפטר בשנת שצ״ט (עי׳ שם הגדולים). ואם כן דרשה !זו דרש אותה בנו בערך בשנת ה״א ת״י, כעשר שנים אחר פטירת אביו, כשמתה אמו׳ אשת המהרי״ט.

למהרי״ט היו שני בנים: משה וישעיהו. אפשר שרבי ישעיהו הוא־הוא שחיבר את הדרוש שלפנינו, כי בספר ״קורא הדורות״ מזכירו, שהיה חכם גדול, מובהק ודרשן. בתוך דברי הדרוש נזכרים שני רבנים, שדרשו לפני המחבר. הוא אומר: שני גדולי הדור, שני המאורות הגדולים, שני הרבנים המובהקים החרש והמסגר … רבינו יצחק תנא דאגדתא. ואחריו יאיר נתיבות עולם רבינו ברוך המקום יהיה בעזרו. וכן הוא מזכיר את אביר הרועים צבי עדיינו צניף תפארתנו רב ועצום יה יושיענו אשר הוא גם הספיד.

אני משער׳ שרבי יצחק הנז׳ הוא רבי מאיר יצחקי מרבני קושטא אחר מהרי״ט, כנזכר ב״קורא הדורות״. וחתום בשו״ת פני משה, חלק ב, סי׳ ח וסי׳ -קה. או אולי הוא רבי יצחק אלפאנדארי, מתלמידי המהרי״ט. עי׳ בשם גדולים .בדבריו על המהרי״ט, ורבי ברוך, הוא רבי ברוך בן חיים החותם ראשון בין רבני קושטא בחשו׳ פני משה שם,ונזכר גם ב״קודא הדורות״ וב״שם הגדולים״. והדורש השלישי הנזכר בתוארים אביר הרועים וכו׳׳ דומה לי, שהוא רבי יהושע בן בנישתי׳ אחיו של בעל כנסת הגדולה׳ והמלים ״יה יושיענו״ רומזות לכך. הוא היה מתלמידיו המובהקים של המהרי״ט וחיבר ־הספר ״שדה יהושע״ על הירושלמי ועוד ספרים.

הדרשה בכתב־היד ארוכה וגם חסרה בסוף ולכן לא הבאתי כאן אלא קטעים ממנה המעניינים מבחינה היסטורית.

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