ארכיון יומי: 4 בדצמבר 2016


Les juifs de Colomb-Bechar-Jacob Ouliel

  1. colomb-becharAUTRES APPORTS

Aux deux grands groupes fondateurs de la communauté juive bécharienne, les Kenadziens et les Tafilaliens, se sont joints des Juifs venus d'autres régions du Maghreb, principalement d'Algérie : Oran, Saïda, Tlemcen, Mostaganem, mais aussi du Maroc : Figuig, Oujda…

Un fragile équilibre entre le souvenir de la dhimma (toutes ces régions d'origine, Touat, Tafilalet… faisaient partie du Maroc, et particulièrement du Blad es Siba de la dissiden­ce, où le sort des Juifs n'était guère enviable) et le réflexe de rejet ou de mépris de cer­tains Européens. Cette situation allait resserrer les liens et provoquer une sorte de repli sur eux-mêmes de ces Juifs Kenadziens ou Tafilaliens, d'où une extraordinaire solidarité. Bien évidemment, les membres des différentes composantes – séparés par des barrières multiples (culture, traditions et rites différents…) – finirent par se fondre dans un ensemble unique et quasi-autonome ; l'éloignement et l'endogamie allaient faire le reste et resser­rer les liens : dès lors, la communauté se forgea une âme et trouva un équilibre entre deux formes de bilinguisme, deux cultures : arabo-berbère avec youyous, musique judéo-andalouse et danse du ventre, chez les uns, tendances au modernisme francophone chez les autres.

Ainsi, la communauté s'organisa peu à peu, aux plans social, éducatif, religieux… elle pouvait assurer l'observance des règles alimentaires, ayant son propre élevage, ses bou­cheries cachères, ses épiceries…

La communauté juive bécharienne, outre les opérations essentielles, qui l'engageaient tout entière, avait ses affaires plus intimes, et aussi nobles, dans lesquelles intervenaient les femmes : la bécharienne, bien plus discrète que la légendaire mère juive, a joué un rôle, effacé sans doute, mais particulièrement important ; en premier lieu, il faut observer que, contrairement à ce qui peut être imaginable dans une société archaïque où subsis­taient des usages hérités des traditions islamiques comme la polygamie, où les familles étaient souvent nombreuses, comme nous le verrons, la femme est restée le personnage central de la famille.

Suite aux alliances successives entre Juifs de toutes origines, la communauté, gagnant en cohésion, accéléra son unification pour devenir une grande famille, – au figuré, comme au sens propre par le jeu des alliances -, dans laquelle la mère juive bécharienne, tout naturellement, fut amenée à jouer les intermédiaires modératrices en cas de difficulté entre les membres de sa famille d'origine et sa famille d'adoption.

 Elle a assuré le maintien et la transmission des coutumes ; à l'occasion des fêtes, elle a veillé à conserver la solennité et la valeur symbolique des éléments qui devaient impré­gner ses enfants, complétant l'enseignement religieux dispensé par le père ou le rabbin. Dépositaire de la tradition, elle est à la base de l'éducation des enfants qui lui sont parti­culièrement attachés, et aux yeux desquels elle demeure un exemple. Il faut ici remarquer la valeur morale et intellectuelle d'une telle éducation (fondée sur les enseignements de la Thora ), qui avait pour résultat immédiat de préserver les jeunes de tous les fléaux sociaux : non seulement la violence, la délinquance, l'ivrognerie étaient ignorées, mais la drogue, le suicide… étaient inconnus ;je ne me rappelle pas avoir enten­du parler d'un Juif bécharien assassin, violeur ou seulement mis en prison… Par ailleurs, le divorce était si rare dans notre communauté, qu'un Juif bécharien fut mis en quarantaine, dit-on, parce qu'il s'était séparé de sa femme.

N.B. Les rares différends d'ordre privé (divorces ou conflits de voisinage…) étaient réglés à l'amiable, en présence des notables de la communauté, sous la présidence du Grand Rabbin.

La mère juive bécharienne, qui avait une nombreuse famille (6 à 9 enfants, fréquemment), veillait à faire des jours de joie des fêtes et shabbats ; pour cela, elle préparait les plats les plus succulents, les meilleures pâtisseries…

Pour le Shabbat, l'extraordinaire pain au cumin, à l'anis, au sésame… si parfumé, se pré­parait la veille, tout comme les plats (tafina…) que les enfants portaient au four commu­nautaire afin qu'ils mijotent vingt-quatre heures durant sur des galets chauffés à blanc. A Pessah (la Pâque), nous le verrons, les familles confectionnaient elles-mêmes des matsot (galettes) autrement plus croustillantes que la production industrielle. Autant de raisons qui ont fait la réputation de la cuisine juive bécharienne, devenue légen­daire…

Les veilleurs de l'aube-Victor Malka

les-veilleurs-de-l

Tous les poètes juifs du Maroc n'ont qu'une idée en tête : imiter son bref poème, Agadelkha elohé kol néchama (Je t'exalterai, Dieu de toutes les âmes), devenu aujourd'hui partie intégrante de toute liturgie juive :

Je t'exalterai, Dieu de toutes les âmes,

Je te rends grâce dans la crainte et le tremblement.

Je me tiens au sein de ton Assemblée, ô Rocher,

[pour te glorifier.

A toi je me soumets, je baisse la tête et l'échiné.

N'a-t-il pas étendu les voûtes célestes d'une seule parole ?

Et la terre, ne l'a-t-il pas fondée du néant ?

Quel homme pourrait-il scruter le mystère de son

[créateur ?

Qui est-il donc, de l'orient à l'occident ?

Dieu est au-dessus de toute expression et de tout langage.

L'Être prodigieux qui a fait tout avec sagesse !

Qu'il soit exalté au sein d'un peuple saint et éminent !

Que soit magnifié son grand Nom dans le monde !

Un autre poète espagnol sera, lui aussi, un maître et un modèle. Il s'agit de Salomon Ibn Gabirol, né à Malaga au xie siècle, l'un des poètes les plus fins de cet âge d'or andalou. De lui aussi les juifs marocains ont retenu une pièce poétique chantée tous les samedis avant le lever du soleil :

À l'aube, je t'adresse ma prière, toi mon Rocher et mon

[refuge !

J'expose devant toi mes oraisons du matin et du soir.

Devant ta suprême grandeur, je suis là tremblant.

Car ton regard pénètre les pensées de mon cœur.

Que peuvent donc faire le cœur et la langue ?

Ma force est bien faible quand seul un souffle habite

[mon cœur !

Puisque le chant de l'amour t'est agreable

Je t'adresse mes louanges tant que l'âme divine est

[en moi.

Éclaire mes ténèbres, toi le créateur de mon corps !

Prête l'oreille à ma mélodie et écoute ma prière !

Les thèmes que développera tout au long de son œuvre Ibn Gabirol se retrouveront intégralement dans les poèmes des rabbins marocains. Les uns et les autres ressentent les mêmes douleurs et entretiennent d'identiques espérances. C'est pourquoi dans les différentes éditions de cette antho­logie, on trouve mélangées les œuvres des uns et des autres, sans qu'on puisse toujours distinguer véritablement les poèmes des uns de ceux des autres. Nombre de fidèles de la synagogue marocaine attribuent ainsi à l'un de leurs poètes telle pièce que connaissent tous ceux qui ont parti­cipé un jour à un office de Roch Hachana ou de Kippour. Or cette pièce poétique a également pour auteur Ibn Gabirol :

L'esprit humble, le genou et la taille pliés, je viens

[vers toi avec crainte et vénération.

Je me considère comme un petit vermisseau de la terre

[par rapport à toi

Qui emplis le monde et dont la grandeur est infinie.

Comment un être tel que moi pourrait-il te louer et

[avec quoi ?

Si ta majesté ne peut être contenue par les anges d'en

[haut, à plus forte raison par moi-même ?

Car tu as multiplié les bienfaits dont tu m'as gratifié.

A toi, toute âme doit rendre hommage !

Et, à la fin des poèmes des uns et des autres, on trouve un appel à l'espérance messianique. C'est une sorte de refrain général qui affirme – que l'on soit en Andalousie ou en terre d'islam – que, même si le Messie tarde à venir, les juifs ne désespèrent pas. Ils attendent le Fils de David.

גורלו של הרכוש הציבורי היהודי

אווילה (Avila)%d7%92%d7%99%d7%a8%d7%95%d7%a9-%d7%a1%d7%a4%d7%a8%d7%93-1

על גורלם של בתי הכנסת באווילה מצויות כמה עדויות המצביעות שכבר עם ההפרדה במגורים, שהוצאה אל הפועל בכל חומר הדין, הוחלפו בעלים על חלק משטח בית הכנסת. בשנת 1482 בקירוב קנה פרנאן סנצ׳ים די פאריחה (Pareja), מי שהיה נוטריון מן המניין בעיר, חלקת קרקע מחצר בית הכנסת." הדעת נותנת שהעסקה היתה סמוכה לפעולת ההפרדה במגורים. משיצאו היהודים בגירוש נתעורר חשד בלבו שכמה אנשים ינסו להשתלט בכוח ונגד רצונו על השטח ולנשלו מן הקרקע שקנה. הוא נזקק לכתר לקבלת שטר חסות ומגן, והכתר נענה לו וציווה על הקורחידור של אווילה (או לממלא מקומו), שיבדוק את תוכן הפנייה ואם אכן יתברר שטענתו של פרנאן סנצ׳יס היא טענת אמת ואין על השטח שום תביעה משפטית תלויה ועומדת או שקיימת הכרעה של בית דין על השטח, עליו לדאוג לכך שהפונה לא יוטרד והקרקע לא תינטל ממנו.

הערת המחבר : על בתי הכנסת באווילה עיין בער, תעודות 2, עמי 105-104 ; וכן קנטירה, בתי כנסת, עמי 169-168. חומר רב אספה פ׳ ליאון טליו בספרה 1963 judíos de Avila, Avila עמי 28, 101, 105-106. על בית הכנסת ברחוב אנדרין (Andrin) מצויה עדות במשפט שנערך נגד דיאגו אריאס ד׳אווילה. קטלינה גונסאליס, אשת פדרו גונסאליס, טווה בדים, תושבת אווילה, מסרה בעדותה כיצד נתן לה דיאגו אריאס ד׳אווילה בשנות ה־50 של המאה הט״ו ספר תורה בשביל בית הכנסת. איננו יודעים מה עלה בגורל בית כנסת זה וייתכן שנתחסל עם ההפרדה במגורים.

על בית הכנסת החדש שהוקם ככל הנראה לאחר ההפרדה מצויה עדות משנת 1486. יצחק ביצ׳אצ׳ו (Isaque Bechacho), שהיה אחד מנאמני הקהל, התלונן לפני הכתר על עבודות מסוימות שביצע משה קמניו (Camaño) לרעתו ולרעת יהודים אחרים ופגיעה שפגע בבית הכנסת. לדעת פילאר ליאון טליו ייתכן שהכוונה לבית הכנסת שנבנה ליד שער Malaventura, שנמכר יחד עם בית הכנסת השני במכירה פומבית לקנוניקוס פרנציסקו די אווילה. במכירה זו רכש הקונה את המבנה על כל חלקיו כולל הרעפים, חלקי העץ והאבן וכיוצא באלה.

על המכירה הוכרז ב־22 בנובמבר.1493 באותו יום אף הוכרז על רכישת בית הכנסת השני על־ידי פרנציסקו ד׳אווילה. ב־26 בדצמבר 1495 העניקו המלכים למנזר אנקרנסיון (Encarnación) שבאווילה את המגרש שעליו עמד בית הכנסת שנמצא ברחוב לומו(Lomo), בסמוך למנזר. ההענקה נעשתה לפי בקשתה של דוניה קטלינה די אגילה, ראש המנזר, שפנתה אל הכתר.18 עוד בספטמבר 1494 הפריש פרו סנצ׳יס די פריאס, הקורחידור של אווילה, למנזר זה בית כנסת מסוים (cierta sinagoga) של יהודי העיר. בכך ביקש למנוע בנייה בשטח הסמוך למנזר, שהוא של ׳בנות טובים׳(fijas dalgo) והן כולן הגונות ועניות ובניינן צר עליהן. הכתר אישר את העברת השטח לרשות המנזר.

טופס תקנת מחילה שעשתה הבת לאביה או לאמה, שצריך הסכמת ב״ד, או הארוס, או שתהיה בוגרת.

טופס תקנת מחילה שעשתה הבת לאביה או לאמה, שצריך הסכמת ב״ד, או הארוס, או שתהיה בוגרת.%d7%94%d7%9e%d7%a9%d7%a4%d7%98-%d7%94%d7%a2%d7%91%d7%a8%d7%99

ס. תקנה שתקנו החכמים השלמים נוחי נפש זלה״ה, שהיתומה שעשתה מחילה, הן לאביה הן לאמה הן לשאר יורשים, בנכסים הראויים לה, הן מצד ירושת אביה, הן מצד ירושת אמה, בלי הסכמת ב״ד של שלש יצ״ו, שהמחילה הנז׳ בטלה ומבוטלת, אפילו באומרת התקבלתי כל הסך הראוי לי בירושתי, עד שיהיו שם החכמים השלמים דייני הקהלות יצ״ו, ויחקרו בדבר היטב, ויכתוב הטופר והעד בשטר המחילה, שהיו מצויים החכמים הדיינים הר׳ פ׳ ופ' וכו'. זולת אם תהיה המחילה בהסכמת הארוס, שאז היא קיימת. שודאי לא הסכים הארוס במחילה, עד שתהיה מחילה גמורה בלי טעות, ולקיים כל דבר, חתמנו גם כן אנו החתו׳ בעישור אחרון לסיון שנת בנשא״י ידי אל דביר וכו׳ לפ״ק, וחתו׳ הרבנים כמהר״ר יהודה עוזיאל זלה״ה, וכמהר׳׳ר סעדיה ן׳ רבוח זלה״ה, וכמוהר״ר יצחק אבן צור זלה״ה, וכמהר״ר שמואל ן׳ דנאן זלה״ה. וס״ל – וסח לו – כתוב יתומה יובן קודם שתבגוד, שאם היא בוגרת מחילתה מחילה, וכן המנהג. וחתום על זה הרב כמוהר״ר שאול סרירו ז״ל, והר״ר שמואל סרירו הנזכר בתקנות, הוא בעצמו הרב שאול סרירו זצוק״ל הנזכר.

סיון שס״ג – 1603

ס״א. טופס תקנה שלא ישא אשת חמיו. והאב יהיה אפוטרופוס על בניו, אם אינו זולל וסובא, ושומא הדרא לעולם, זולת אי זבנא, או אורתה, או יהבה במתנה. ומתנה ש״מ סגי שיעידו עדי הצוואה שהיה מצוי שם חכם.

עם היות שדברי פי חכמים נוחי נפש שלמים וכן רבים חן. וכל דבריהם בתקנה וסייגים שעשו האמת והצדק, ואין להרהר אחר דבריהם, שכוונתם לרדוף הצדק. ולהחזיק הבדק. ראינו גם אנחנו לפרש דבריהם, מקצת דברים אשר הם בודאי סמכו על המבין. ומקום הניחו לנו אבותינו להתגדר בו. מה שכתבו בענין דברי הברחות, שכל המבריח נכסיו ולא יחרוך רמיה צידו, ולא תעשינה ידיו תושיה, אף אם ימצא פוסקים מסייעים דבריו, עכ״ז אל המקום אשר יפנה הרא״ש ז״ל, אחריו אנו הולכים דוקא, בנדון זה וגם בפרטים אחרים מקובלים אצלינו, שהיו נוהגים בכאן מימות עולם, בימי הקדמונים ז״ל. אך אמנה בשאר הדינים, אם יהיו חולקים על הרא״ש, ב׳ מעמודי ההוראה הייה הרי״ף והרמב״ם ז״ל. ראוי לנו לנטות אחריהם ולשתות מימיהם. אך במה שלא דברו ב׳ העמודים הנזכרים יש לנו ללכת בעקבותיו. ומה גם עתה אם הדבר ההוא יש בו צד חומרא כמעשה שהיה בכאן במדינת פיאס יע״א, שנשא איש אחד אשת חמיו, ובלי ספק שהרי״ף ז״ל הביא הברייתא המוזכרת במסכת יבמות, בפרק שני בצורתה. תניא מותר לו לאדם לישא אשת חמיו. וגם הרמב״ם ז״ל יראה ממנו שהוא מסכים לסברת הרי׳׳ף ז״ל, מדלא הזכירה באיסורי ערוה. אך אמנה תלמוד ירושלמי חולק על זה, וחשש למראית העין. שלא יאמרו מותר לו לאדם לישא אם אשתו. ובה״ג חשש ג״כ לחששא זאת ופסק כתלמוד ירושלמי, והרא״ש ז״ל כתב דכן מסתברא. אך אמנה נמוקי יוסף ז״ל כתב בשם הריטב״א ז״ל, שהרמב״ן ז״ל ורבים מרבותינו התירו, וכן עיקר וכן המנהג בכל ספרד עכ״ל. ועם היות שבפי היסוד המונח בידינו שהלכה כהרי״ף! והרמב״ם, ולית הלכתא כהרא״ש ז״ל לגבייהו. ומה גם עתה שהריטב״א והרמב״ן ז״ל קיימי כוותייהו. עכ״ז כבר נהגו מימות עולם כדעת הרא״ש ז״ל. ועם היות שכבר נעשה מעשה פה פ׳אס בשנים קדמוניות שנשא אחד אשת חמיו. לא נעשה בעצת החכמים, אלא שעמד וקידש קודם ששאלו את פי החכמים ז״ל. ולכן לא יכלו להפקיע הקידושין ואין להוציא לעז על בניו. אמנם לכתחילה יש לחוש לדעת הרא׳׳ש ז״ל, וכן ג״כ אנו נוהגים כסברת הרא״ש ז״ל, בענין אשה שמתה וכתובתה כפי התקנה אחר שיחלוק הבעל עם בניו הקטנקם ובנותיו. אין למנות על הנכסים שנפלו לבניו אפוטרופס, דבמקום אב אין לך אפוטרופוס הגון יותר ממנו, כמפורש בדברי הרא״ש ז״ל בשאלותיו בכלל פ״ז יעי״ש. אך אמנה אם יראה לב״ד שהאב זולל וסובא, ואינו הולך בדרכי הכשרים. יש לאל ביד ב׳׳ד י״ץ לקחת מידו חלק הבנים, ולתתו ביד איש נאמן שיראה לב״ד י״ץ, עד שיגדלו הבנים

רבי מיכאל ב"ר רפאל בדהב כוללות ירושלים שנת תרכ״ד(1864)

רבי מיכאל ב"ר רפאל בדהב

כוללות ירושלים שנת תרכ״ד(1864)%d7%94%d7%a7%d7%94%d7%99%d7%9c%d7%94-%d7%95%d7%94%d7%a9%d7%93%d7%a8%d7%99%d7%9d

האי שד"ר לא נשאר ממנו שום מכתב, רק מה ששמע ממנו מר זקיני הרב אליהו הרוש ז״ל שהזכירו בשם השד'ר מיכאל בספרו ברכת אליהו דף ט״ו ודף קי״ג ואני משער שזה היה רבי מיכאל בדהב, השד״ר שלנו. נזכר באנצק׳ לתולדות חכא״י ב׳ רנ״ד, וג' רע״ד.

כאמור מר זקיני שמע ממנו. וזה בודאי בשליחותו השנית בשנת תרכ״ד וז״ל שם בדף ט״ו ע״ג ושמעתי מהרב השדר כמוהר״ר מיכאל י״ץ בענין מחלוקת זו דאנטונינום ורבי יהודה לר' עקיבא דקרא מסייעו, לפתח חטאת רובץ. י״ל מאין לימא לן דהאי פתח היינו פתח הלידה, הרבה פתחים יש, וי״ל לתי׳ רחם רמוז בה שטן שאחר הריש בא״ב ש׳ ואחר החיית ט׳ ואחר המי׳ם נו׳ן והיינו שטן.

ובדף קי׳ג ע״א ימי שנותינו בהם שבעים שנה, וי״ל מה טעם להיות שנותינו ע׳ שנה לא פחות ולא יותר, ועוד י״ל דתי׳ בהם שבפסוק אין לה מובן, ושמעתי מהרב שדר כמוהר״ר מיכאל יש״ץ רמז ע״פ מ״ש רבותינו ג׳ שותפים יש באדם אביו ואמו והקב״ה, וכשחשוב תי׳ א׳ב ותי׳ א׳ם ושם הוי״ה ב״ה תמצא עי, וזהו טעם לשנות האדם, וזהו רמז הפסוק ימי שנותינו בה׳ם שסוף תי׳ א׳ב ב׳ וסוף שם הוי״ה ב״ד. וסוף תי׳ אים מ׳ וזהו בה׳ם, ומטעם זה יהיו שבעים שנה דוקא ודו״ק – ודייק ותמצא קל

הירשם לבלוג באמצעות המייל

הזן את כתובת המייל שלך כדי להירשם לאתר ולקבל הודעות על פוסטים חדשים במייל.

הצטרפו ל 227 מנויים נוספים
דצמבר 2016
א ב ג ד ה ו ש
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031

רשימת הנושאים באתר