Brit-La vie Juive a Mogador

brit-la-vie-juive-a-mogadorArtisanat

Quant à la petite industrie, on y trouvait des fabricants de plateaux en cuivre bien ciselés au poinçon, de lanternes appelées magiques, même si celles-là ne l'étaient pas. Depuis les lanternes simples constituées par quatre vitres formant un cube abritant une bougie contre le vent, jusqu'à la grande lanterne aux vitres multicolores en forme de château fort, qui embellissaient les fêtes nocturnes. Les ferblantiers étaient à la fois vitriers et fabricants d'ustensiles ménagers, comme les cafetières, les théières, les bougeoirs, les boîtes bien décorées pour le sucre et le thé pour les réceptions. Ils fabriquaient aussi différents objets décoratifs à la mode du temps.

Il y avait aussi des petites menuiseries ainsi que des petits ateliers où l'on fabriquait des babouches pour femmes juives et arabes, dont le dessus était brodé de fil d'or, d'argent ou de soie. Les brodeurs (ou brodeuses) faisaient  egalement de la broderie sur velours ou sur soie pour parer les costumes, les rideaux les panneaux commémoratifs des synagogues

La rue latérale, qui allait de la Médina à la Hdada, continuait vers les quartiers parallèles à la Hdada.

Il y avait dans le premier tronçon les artisans travaillant la marqueterie, principalement des tables basses, rondes ou octogonales, incrustées de bois rares, de nacre, d'ivoire, de métal. Il y avait là aussi d'autres tables sur pieds qui imitaient la forme de l'arcade de la "Chaouia" dont nous avons parlé plus haut.

Des tourneurs façonnaient sur leur tour, différentes pièces nécessaires dans la menuiserie pour la fabrication de boîtes de toutes formes et de toutes grandeurs, de coffrets à fonds secrets pour les bijoux, d'écrins et de tabatières et de petits bureaux fantaisie pour les salons arabes. Dans le deuxième tronçon de la rue et dans les deux rues latérales s'étendait la bijouterie. Il faut comprendre par bijouterie plusieurs catégories : il y avait les bijoutiers artistes qui travaillaient l'or et l'argent et les ciselaient très finement, parmi eux figuraient en bonne place les bijoutiers juifs. Il y avait aussi des indigènes qui fondaient de grosses pièces, bracelets anneaux et boucles d'oreilles grossièrement fabriquées. Ils façonnaient aussi des boucles de ceintures, des poignards recourbés ou Kmaia avec leurs étuis ciselés. Ce poignard porté en ville comme ornement plutôt que comme arme, était plus ou moins artistique selon la richesse de celui qui l'avait commandé.

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