ארכיון יומי: 13 באפריל 2017


Manifestations d'hostilité aux juifs

le-mossadManifestations d'hostilité aux juifs

Au mois de mars 1962, suite à l'ambiance créée par la presse, nous sommes témoins  d'actes d'hostilité de la part de jeunes Marocains contre les juifs. Le journal Itihad : -publie un article intitulé "La sortie des juifs continue" et rapporte que le 8 du mois, un bateau avait quitté Tanger avec à bord de centaines de juifs qui se dirigent vers la Palestine et non comme le prétendent les autorités vers d'autres destinations. Ces juifs vont coloniser le Néguev et prendre la place de réfugiés palestiniens. Les dockers du port sont au courant du "scandale" et en sont choqués. Le journal rapportait qu'un groupe de jeunes de Tanger avaient envahi une librairie et menacé de la détruire si les ouvrages sionistes n'en étaient pas retirés de la vitrine. C'était une des séquelles du choc de la sortie de ce bateau, un incident sans précédent dans la ville.

Fin mars, c'es le viol par 4 musulmans de l'épouse du rabbin de Marrakech, Mme Habiba Arzouane, 64 ans. Ils avaient d'abord commencé par lui promettre la vie de palais si elle acceptait de les suivre et de se convertir à l'islam. Le viol fut accompagné par des blessures corporelles. La police alertée, ouvre une enquête. A Casablanca le même mois, un voyou musulman attaque une femme bien connue dans la communauté. Un instituteur juif reçoit une lettre d'injures et de menace de mort.

Le 24.3.62 on découvre sur les murs de maisons juives des inscriptions formées des lettres S.X. dont on ignorait les auteurs. Le président de la communauté Meir Obadia demande une audience au gouverneur pour l'informer de l'incident. Le colonel Driss est convaincu que c'est l'initiative de jeunes voyous. Le journal Le Jeune Maghrébin, autorisé à reparaître après une longue interruption, accuse les juifs de ne pas avoir pavoisé et décoré leur maisons de drapeaux nationaux à l'occasion des fêtes de l'Indépendance, ce qui était totalement faux. Il y a eu certainement quelques magasins qui n'ont pas pavoisé, mais ils appartenaient sans doute à des Européens.

Malgré cette campagne dans la presse en arabe et la politique des autorités il est difficile de dire que cela ait entraîné des manifestations d'hostilité dans des cercles marocains bien définis.

L'attitude des partis politique fut diverse. Quant au public Marocain en général, il a eu trois attitudes: la première: l'apathie, la seconde: l'opposition aux départs, la troisième: favorable à la liberté de circulation pour les juifs. De nombreux cercles ont assisté dans le calme aux événements. Au début, il y eut un certain émoi, soit en raison des préparatifs des juifs, soit par les dettes laissées par les partants, en particulier les loyers impayés. Dans la suite, le public marocain s'est habitué à la délivrance de passeports. Comme la majorité des partants venaient des couches pauvres et moyennes, la vie commerciale ne s'en est pas trop ressentie

et le grand public ne suivait pas avec une attention particulière la progression des . chiffres des départs. L'opposition à la sortie des juifs était particulièrement forte dans les cercles dirigeants de la gauche et de l'Istiqlal. Principalement en raison de leur sensibilité à la solidarité arabe et de la conviction que le Maroc pouvait tirer profit de la présence juive.

I est difficile de définir le cercle des partisans de la liberté de circulation. Il convient de rappeler la déclaration d'Allal Elfassi qui y a vu une partie intégrante des droits de l'homme.

1l convient de souligner que nombre de musulmans ont pris congé amicalement de leurs connaissances juives avant leur départ. Citons le cas particulier du village Amizmiz où les habitants ont accompagné leurs juifs avant le grand départ.

Libéralisation sans proclamations

Le gouvernement marocain n'a pas annoncé un revirement de sa politique même lorsque la pression de la presse en arabe ait amené un arrêt provisoire des départs, ni accepté d'ouvrir un débat sur la question. Il a préfère voir le calme revenu pour reprendre la libéralisation dans l'attribution de passeports. En politique étrangère, le Maroc a continué à prétendre qu'il n'y avait aucun changement au-delà des déclarations passées sur la liberté de circulation. Dans une déclaration du 25 mars 1962, le ministre des Affaires Étrangères, Ahmed Balafredj à la Commission Arabe Supérieure, affirme que le Maroc reste et restera toujours fidèle à ses principes, jusqu'au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers.

Le régime démocratique est basé sur la liberté de circulation et rejette toute distinction entre ses citoyens, qui sont tous des Marocains à ses yeux, les juifs ont les mêmes droits que les citoyens musulmans et c'est à ce titre que les juifs reçoivent des titres de voyage pour les besoins de leurs affaires. Le Maroc est opposé à l'émigration de ses citoyens vers la Palestine, et interdira l'activité de toute organisation encourageant l'émigration hors du Maroc. Une réponse analogue fut donnée à une demande d'information du gouvernement libanais. La situation était en fait que d'un côté, les responsables des services de sécurité étaient au courant de la sortie des juifs du pays, et de l'autre côté les autorités continuaient à veiller à ce qu'aucune activité sioniste n'y soit menée. Il est possible que nombre d'officiers de police aient été influencés par les articles de presse.

Le 25 mars, il y eut une vague d'arrestations à Casablanca. Des femmes et des jeunes filles juives ont été arrêtées et menées au commissariat. La police prétendait qu'il s'agissait de coupables d'incitation à la prostitution. En fait les arrestations ont été opérées sur la Place de Verdun au centre du quartier juif. Il s'avère que 20 des femmes arrêtées revenaient de leur travail ou avaient accompagné leurs jeunes frères a l'école.

Le Président du Comité de la Communauté, Méir Ovadia, est intervenu pour certifier les bonnes mœurs des détenues, mais la police s'était acharnée à les garder en détention et elles passèrent la nuit au commissariat.

Il est difficile de comprendre cette conduite de la police qui connaissait la vérité, à savoir que ces jeunes filles ne se livraient nullement à la prostitution. On apprit également que le directeur de l'école de l'Alliance à Marrakech, René Camille, de nationalité françâise, avait été arrêté pour activité sioniste. Il devait rester détenu en secret pendant deux mois sans être déféré devant aucun juge avant d'être libéré fin mars.

La libéralisation dans l'octroi des passeports était sensible principalement à Casablanca et a Fès et un peu â Tanger.

A Casablanca, les chiffres étaient très élevés, se montant à plusieurs milliers par mois grâce à la bonne volonté manifestée par son gouverneur, le colonel Driss Ben Omar.

Des soupçons de corruption dans l'octroi de passeports devaient amener le limogeage d'un des responsables et à la réorganisation du service des passeports, desormais divisé en quatre départements distincts. Soit dit en passant, un grand nombre d’employés juifs ont été recrutés dans ce cadre. A la tête de chaque département fut placé un directeur. Le premier était chargé de recevoir la demande le passeport, accompagné des documents nécessaires.

Le demandeur reçoit un récépissé avec un numéro et la date de l'ouverture du dossier. Le second service préparait les passeports, le troisième y apposait les tampons et le quatrième préparait les listes. Cette réforme était entrée en vigueur à la mi-mars.

Pogrom de Fes-tritel-P.B.Fenton

Elmaleh adressa un deuxième télégramme à Paris:tritel

Mellah aux trois quarts détruit par l'incendie. Population encore au Palais. Morts 50, blessés 84. Ambassade de France distribue vivres et donne assistance médicale. Population musulmane ouvre souscription en faveur des victimes israélites. Sans réponse à mon premier télégramme, me dispose en votre nom cinq mille premier secours.

La population juive resta encore au palais le samedi, entretenue par les distributions de vivres effectuées à l'initiative de Monsieur Elmaleh. Ils grouillaient par centaines, entassés les uns sur les autres, dans de grandes cours, dans des couloirs, dans de vieux magasins, dans des écuries, sous des voûtes, derrière des portes, partout enfin où il y avait le moindre emplacement. La plupart étaient sans abri, sans vêtements, couchés sur la terre nue ou enfermés dans les cages aux lions qui leur servaient de refuge, grelottant de fièvre, pris de dysenterie et tenaillés par la faim.

124 Le télégramme original est conservé à l'AlU [MAROC XVI E 248c],

Le sultan, accompagné de ses ministres et de médecins rendit visite aux Juifs. Il s'enquit de leur état physique et mental et leur adressa de bonnes paroles en précisant que le soulèvement s'était produit à l'improviste, que les coupables seraient punis et les victimes indemnisées. Il convoqua les blessés, et en voyant leurs plaies atroces, il fut profondément ému. Il les questionna sur le nombre de morts. On en dénombra 51, dont dix-huit femmes et dix enfants, parfois assassinés avec leurs mères, ainsi que 72 blessés.

Le dimanche 21 avril, dès l'aube, une poignée de sinistrés retourna au mellâh, pour y chercher les leurs ou pour fouiller les détritus à la recherche de bribes de nourriture pour les enfants, quatre étant morts d'inanition.

Les morts furent enterrés. Le consul d'Angleterre envoya 1300 pains. Le même jour, le général Dalbiez écrivit au grand rabbin Vidal Ha-Sarfati pour présenter ses condoléances à la communauté et lui faire savoir qu'une livraison quotidienne de deux mille pains était prévue.

125 Le général Denis Jacques Victor Dalbiez (1870-1929), fut commandant d'une brigade d'infanterie d'Algérie avant de passer au Maroc en 1911 où il se signala dans les nombreux combats dans les environs de Fès et de Marrakech.

Les notables musulmans de la médina formèrent un comité de secours pour venir en aide aux sinistrés. Ils recueillirent en quelques heures 10 000 pesetas hassani, 300 sacs de blé, 50 sacs de farine et diverses denrées alimentaires. Ce geste fut qualifié par Regnault d'«un grand élan d'humanité». Certaines familles musulmanes envoyèrent des aliments à leurs amis juifs.

Le palais n'offrait qu'un refuge précaire et la commission décida de remettre le mellâh en état afin de faire rentrer les Juifs, au plus vite, dans leur quartier. M. Elmaleh s'y rendit avec M. Regnault, un architecte, des médecins, des officiers pour faire un état des lieux. Pendant plusieurs heures ils errèrent au milieu d'une ville déserte, silencieuse, pillée de fond en comble, réduite en ruines. Leurs regards rencontrèrent un effrayant spectacle de destruction et de désolation causées par le saccage, l'incendie et le bombardement. Il y eut des maisons dont toute la façade était tombée laissant apercevoir les murailles opposées et toutes les cloisons éventrées des appartements, ainsi que les séparations des étages, comme dans la coupe verticale d'un plan d'architecte. Quelques saillies marquaient seules les emplacements naguère occupés par les chambres et les étages. Toutes les portes, les fenêtres, les boiseries des maisons du mellâh avaient été brûlées ou brisées. Une fumée acre, mêlée de vapeurs chaudes, montait de cet amas de débris. Le plus violent des tremblements de terre n'eût pas composé un tableau d'horreur plus effrayant et plus lugubre (cf. A2). Naguère éclatant de couleur et de lumière, grouillant d'une activité intense, le mellâh était à présent morne et désolé, vidé de ses habitants et de ses biens. Dans la grande rue centrale qui traversait tout le quartier de la porte du mellâh jusqu'à la porte du cimetière, magasins et maisons avaient été incendiés. Des tas de débris, des poutres calcinées, et des cadavres traînant dans la boue rendaient impossible tout passage.

[1] Voir la lettre de Regnault envoyée au Quai d'Orsay: «en outre, le sultan s'est inscrit pour 10.000 PH. et ma mission pour 5.000». [Paris, AAE, CPC 221, Fès 23.4.1912], On sait que nombre de ces familles, comme les frèresTazi, étaient des descendants de convertis d'origine juive. Leurs voisins musulmans n'ont jamais cessé de le leur rappeler. Les liens de sang y furent-ils pour quelque chose dans ce geste ou s'étaient-ils émus devant le genre de souffrances qui avaient contraint leurs ancêtres à l'apostasie?

Au total, 25 immeubles abritant plus d'une centaine de familles avaient été entièrement détruits et environ un millier d'âmes étaient désormais sans toit.

Mais les pertes ne se mesuraient pas uniquement en vies humaines et en dégâts matériels. Un immense patrimoine spirituel et religieux était parti en fumée. Les synagogues avec leurs objets rituels avaient été profanées et incendiées, les bancs saccagés, les lampes à huile fracassées. Les rouleaux de la Tora qui n'avaient pas été brûlés avaient été déchirés en lambeaux, jetés dans les rues et piétinés. On déplora particulièrement la destruction totale de la bibliothèque ancestrale de la famille Serero, l'une des plus anciennes et des plus riches d'Afrique du Nord qui contenaient des milliers de livres et de manuscrits anciens (B19).

Elmaleh s'installa dans le quartier européen pour vaquer aux blessés qu'il fit transporter à l'hôpital civil de Fès al-Bâli. Deux médecins français furent mis à la disposition des victimes par M. Regnault. Le ministre se souciait du ravitaillement, des soins des blessés, de la prévention des épidémies, de l'assainissement des puits, du déblaiement des décombres et de l'hébergement des familles sans foyers.

Pendant une quinzaine de jours, jusqu'au 28 avril, tous les habitants du mellâh restèrent dans les cours du palais. M. Regnault acheta de la toile pour fabriquer des abris de fortune et l'on procéda à la distribution de nattes à joncs en guise de literie.

הרב ישועה בסיס-תוניסיה-חוכמה מקדם-חזי כהן

חוכמה מקדם

מתוך הספר " חוכמה מקדם " חזי כהן

הרב ישועה בסיס

מגדולי חכמי תוניסיה(1860-1773), כיהן כראש אב בית הדין וכרבה הראשי של העיר תוניס. העמיד תלמידים הרבה, שהנהיגו את יהדות תוניסיה בדור שלאחריו. נודע בפיקחותו הרבה ונתפרסם כפועל ישועות. זכה להערכה רבה גם בקרב חכמי אשכנז.

כיבוד הורים

כשהיה צעיר לימים חזר רבי ישועה מבית הכנסת אחרי תפילת ערבית של שבת, וראה מבעד לחלון שאמו ישנה. כדי לא להפריע את מנוחתה נשאר מחוץ לבית, אף על פי שירד גשם שוטף. כשראוהו השכנים שאלוהו מדוע אינו נכנס לביתו, והשיב להם שהוא ממתין שאמו תתעורר. חסו עליו השכנים והעירו אותה. כעס עליהם הרב בסיס ואמר, ״מוטב שהייתם מניחים לה להתעורר בעצמה והייתי זוכה לקיים מצוות כיבוד אב ואם כהלכתה.״

משיב כהוגן

ר׳ אפרים חיות, מרבני הונגריה, כתב בספרו ״אשל אברהם״ בנוגע לסוגיה מורכבת בפרשת שמות בדבר פירושו של הרשב״ם לשם ה׳ המפורש: ״ותמהתי על המראה הזאת [הסוגיה] כמה שנים, ואין מגיד לי מכל גדולי הדור באשכנז, בפולניה ובאיטליה, עד שבאתי פה תוניס רבתי יע״א ואמרתי לידידי כנפשי, הרב המאור הגדול, מוהר״ר יהושע בסיס ואמר לי מיד תוך כדי דיבור.״

מתי תבוא הישועה?

יום אחד שמע חכם ישועה בסיס כרוז עובר וקורא צו מטעם המלך: ״השליט ירום הודו מצווה לשחרר את כל העבדים והשפחות! שוק העבדים ייסגר!״ לשמע הדברים החל לבכות. כל היהודים הופתעו שהרי לרב לא היו עבדים ושפחות ואף ידוע שהסתייג מתופעה זו. ניגשו אליו ושאלוהו לפשר בכיו. השיב הרב ישועה, ״כששמעתי את הכרוז חשבתי בלבי, ברוך ה׳ שפקד אותם והוציאם לחרות. אך כיצד אפשר שבני חם שנתקללו מימות אביהם בקללת העבדות, 'עֶבֶד עֲבָדִים יִהְיֶה לְאֶחָיו׳(בראשית ט׳ כה), כבר הגיעה שעת גאולתם, ואילו אנו, בני אברהם יצחק ויעקב, עדיין בגלות?!״

חוכמת הדקדוק

רבי שאול הכהן מג׳רבה, בעל הספר ״לחם ביכורים״, היה מומחה בחוכמת הדקדוק. רבי ישועה בסיס נהג לכנות אותו בכינוי ״שאול בחיר ה׳״. כשביקר אותו עמד הרב ישועה בסיס לכבודו. טען כנגדו הרב שאול הכהן, ״כיצד רב גדול כמוך קם לכבודי?״ השיב לו הרב ישועה, ״אני עומד בפניך הואיל ואתה חכם ממני בחוכמת הדקדוק. שווה חוכמת הדקדוק מכל חוכמה שבעולם.״

כיבוד פרחי לימוד

אישה אחת שלחה את בנה הקטן לשאול את הרב בסיס לגבי כשרות עוף. הילד, כבן עשר, מצא את הרב שוכב ומעיין בספר. הבן שאל והרב ענה מה שענה. לאחר מכן שאלו הרב ישועה, ״מה לומד בני?״ והילד השיב שהוא לומד בישיבה מסכת ביצה. מיד התרומם רבי ישועה ממקומו ועשה לו הידור, קד קידה קלה, לכבוד התורה. לימים גדל הילד והיה לרב גדול, רבי יעקב אבוקרה, וגם בבגרותו לא שכח את האירוע שהותיר עליו רושם עז. ״בכל פעם שחשתי קושי בלימוד,״ הוסיף הרב אבוקרה, ״נזכרתי ברבי ישועה ומיד התגברתי וחזרתי ללימוד.״

כוחה של תמימות

רבי ישועה בסיס השתתף בסליחות ושם לבו לאדם הנראה עני מרוד, האוחז בסידור וצועק בכוונה עצומה, ״עננו… עננו!״ ביקש הרב ישועה להבין את לבו, ושאל אותו, ״למה אתה מתכוון כשאתה מתפלל?״ השיב היהודי בתמימות גמורה, ״רבי, כל שנה אנו מתפללים שאף אחד מישראל לא יהיה עני – יעננו׳ פירושו, עני־נו״ [נו בצרפתית: לא]. התפעל הרב ישועה מדבריו ואמר לתלמידיו, ״אדם זה, באמונתו התמימה, משפיע שפע ברכה על העולם.״

היכן ניכרת יראת שמים?

תלמידו של הרב בסיס, רבי אברהם הכהן יצחקי(בעל ״משמרות כהונה״), היה נוהג לצאת מדי פעם מבית המדרש כדי לעשן. ניגש אליו רבי ישועה ואמר לו, ״מי שלא יכול להתאפק ולהתגבר על יצר העישון – אין לו יראת שמים.״

המימונה בצפרו

המימונה יגאל

כעשרים וחמישה קילומטר מפאס נמצאת צפרו, בה הייתה קהילה יהודית מאוד מקובצת, תוססת ועצמאית.

גם בצפרו תפילת ערבית הייתה עוברת בחגיגיות רבה עם הרבה פיוטים. אחר התפילה, כל הציבור סר אל ביתו של הכוהן וכן של הרב כדי לקבל את ברכתם. לאחר־מכן מתפנים לבקר את הקרובים, הידידים והשכנים וכשנכנסים אצל קרוב כלשהו, קוראים בקול אדיר, בית אחד מהאזהרות שקוראים בחג השבועות לפני תפילת מנחה:

תערב רנתי ויוחק שיחי לפניך, כמלואת אבן ויהלום,

תקדש היום אדון העולמים, אשר זכיתני לבא עד הלום,

 תזכנו עם כל ישראל חברים, לראות בבנין בית עילום,

 וגם כל העם הזה על מקומו יבא בשלום. (שמות יח, כג) (ס. ה).

 

ש לציין ששלוש הקהילות: פאס, מכנאס וצפרו נהגו כולן בצורה דומה, ההבדל הוא שבפאס ומכנאס פתחו ראשית בפסוק מתוך ספר משלי, ג,ב: ״כי אורך ימים ושנות חיים ושלום יוסיפו לך״, עליו חזרו שלוש פעמים, ורק אח״כ אמרו: ״תערב רנתי״.

קבלת אורחים

בצפרו, כאשר האורח נכנס לבקר את שכנו או קרובו בליל המימונה, על בעל הבית להתיז חלב על מצחו של האורח ולתת לו תמרה ממולאת בחמאה ודבש. יש גם משפחות המכינות לביבות מחמץ ומכבדות בהן את האורחים. כמו־כן ראש המשפחה יחד עם ילדיו נהגו לקרוא בספר משלי (ה, יט) את הפסוק ״איילת אהבים ויעלת חן״ וכו׳ ומסיימים בפסוקים ״מגדל עוז שם ה׳ בו ירוץ צדיק ונשגב (שם, יח, י); ״כי בי ירבו ימיך ויוסיפו לך שנות חיים״ (שם, ט, יא). את כל הפסוקים מתרגמים לארמית ולערבית־יהודית.

לאחר קריאת פסוקים אלו, לוקח ראש המשפחה ענף עץ אגוז שעדיין הוא ירוק (מלבלב), ואו ענף נענע, או עלה של חסה, טובל בחלב ומתיזו על בני־ביתו, וכשהוא מתחיל בבן הבכור. בזמן שהוא מתיז את החלב, קוראים בני המשפחה את הפסוקים:

״כי אורך ימים ושנות חיים ושלום יוסיפו לך״: (משלי, ג, ב)

ארך ימים בימינה בשמאלה עשר וכבוד: (שם, טז)

ומצא־חן ושכל טוב בעיני אלהים ואדם: (שם, ג, ד)

גול אליה׳ מעשיך ויכנו מחשבותיך: (שם, טז, ג)

ברכת ה׳ היא תעשיר ולא יוסף עצב עמה: (שם, י, כב) (ס. ה).

אם ראש המשפחה הוא תלמיד חכם, הוא גם מברך את האורח ועושה לו ״מי שברך״ ״. אם הוא גם חתן בשנתו הראשונה, מוסיף לו את הפסוקים: ״וימלאו אסמיך שבע ותירוש יקבך יפרצו״: (משלי, ג, י) ״יהי מקורך ברוך ושמח באשת נעוריך״: (שם, ה, יח).

לאדם חולה מוסיפים את הפסוק:

׳׳כי את אשר־יאהב ה׳ יוכיח וכאב את־בן ירצה״ (שם, ג, יב). כל הפסוקים הללו מתרגמים גם־כן ללשון הגר״י (ערבית־מרוקאית).

ביקורים הדדיים

על מתנות ומאכלים יהודיים לשכנים הערביים וכן על ביקורים הדדיים ביניהם, מספר הרב ד. עובדיה:

ביקורים הדדיים בבתים שכיחים, בעיקר בימי חג. מאכלי היהודים עריבים היו על הערבים. ה״סכינא״ של שבת (החמין) המצות עם מרקחת הצימוקים ״מרוזייא״ שמם יצא לפניהם אצל הערבים. בחג הפסח היו יהודים לוקחים למכריהם המוסלימים את ה״פרחא״, מעדנים וממתקים ממה שהכינו לחג. הערבים היו מעריכים מאד תקרובת זו, וראו בה הערכה וכבוד להם ולבני ביתם. תמורת זה הם הביאו בליל המימונה: קמח, חלב טרי, חמאה ודברים אחרים. הגויים ביקרו בשמחות כגון חתונה או ״ברית מילה״ בבתי היהודים. גם יהודים שנזדמנו בבית הגוי הכינו בשבילם דברים שמותר לאכלם כגון: חמאה, זיתים שחורים כבושים, שמן זית ותה.

ההבנה הייתה כה רבה עד כדי כך שכאשר היו שמועות על פלישות הברברים ל״מללאח״, היהודים היו מעבירים תכשיטי זהב שלהם וצרורות כסף מזומן לבית הגוי החבר ומצניעים אותם אצלו עד יעבור זעם. לפעמים אף עבר היהודי ובני ביתו לגור בבית חבירו הגוי אפילו תקופה ארוכה של שנה ויותר״.

[1]  זכור לאברהם, עמי 212־213. (בכל קהילות ישראל במרוקו, המנהג הזה הוא כמעט אותו דבר. השוני הוא שקהילה אחת מרבה בפסוקים, כאשר אחרת ממעטת באותם פסוקים.

מסי הדימה ושימושם-בת יאור

בת יאור

שני סעיפים מופיעים בחוזה מס־הגולגולת, אחד חובה ואחד רשות. הראשון גורר ששה דברים:

 א) אסור להם לתקוף או לסלף את הספר הקדוש:

ב) ולא להאשים את הנביא בכזב או להביא מדבריו מתוך בוז:

ג) ולא לדבר על אמונת המוסלמים כדי לתת בה דופי או ללעוג לה:

ד) ולא ליקרב אל אשה מוסלמית דרך־זנות או כדי לקחתה לאשה:

 ה) ולא להדיח מוסלמי מאמונתו, אף לא לפגוע לא בו ולא ברכושו:

 ו) ולא לסייע לאויבי האסלאם ***** ולא לאכסן אחד ממרגליהם. אלו החובות שאותן עליהם     

למלא בקפידה ואותן עליהם לקיים בלי שיהיה צורך להתנותן במפורש: אם נעשה הדבר הרי זה רק למען הודיעם, כאישור לקדושת החובה המוטלת עליהם, וכדי להדגיש שמעתה והלאה תביא עשיית איזה מן המעשים האלה לידי ביטול החוזה שהואילו לעשות עמהם.

הסעיף השני, שאינו אלא רשות, גם הוא יש בו ששה עניינים:

א) לשנות את לבושם החיצון על־ידי שׁיַעדוּ סימן מפלה (ע׳יאר) ויחגרו חגורה מיוחדת (זונאר):

ב) איסור על בניית בניינים גבוהים מאלה של המוסלמים: רק שווים יהיו להם לגובה, או נמוכים מהם:

ג) איסור פגיעה באזניהם של מוסלמים על־ידי צילצול במקושיהם(נאקוס),******

***** בערבית — אהל אל־חרב, הלא־מוסלמים שהאסלאם חייב ללחום בהם במסגרת הג׳האד כדי להכניעם ולכבוש את ארצם.

תחריט(מס. 85) של ד. דה פ׳ראנסייר על־פי תמונה של ז׳.־ב. ואנמור(1708-1707)

אנטואן דה־פ׳ריול(שגרירו של לואי הי״ד בשער העליון)

קריאת ספריהם והשמעת יומרותיהם באשר לעוּזַיר וישוע;

ד) איסור שתיית יין ברשות־הרבים והצגת צלבים או חזירים לראוה

 ה) חובה עליהם לערוך את הלוויותיהם בחשאי, בלי לבכות או לקונן בפרהסיה;

ו) איסור על רכיבת סוסים, בין טהורי־גזע ובין סוסי־כלאיים, הגם שמותר להם השימוש בפרדים וחמורים. שש המצוות האלו אין להכלילן בהכרח בהסכם־החסות אלא אם כן הוטלו במפורש, ואז הריהן בחזקת חובה גמורה. אפילו הֵפֵרו תנאים אלה, אין בכך משום התרת החוזה, אבל כורח הוא וחובה לכופרים לכבדם, ואם הפרו אותם יש להענישם. לא יחול עליהם עונש אם לא נאמר שום דבר מפורש בעניין זה. עמי (306-305).

כאשר בעלי־הברית והכפופים להם עושים אגודה אחת להילחם במוסלמים, ממילא הם נעשים אויבים, וכל אחד מן הלוחמים האלה דמו מותר: לגבי מי שלא תפסו בנשק, יש להחליט אם נתנו הסכמתם לפעולות־האיבה או לא.

סירובם של הכפופים לשלם את מס־הגולגולת יש בו משום הפרת החוזה שהואילו לעשות עמהם. לדעת אבו־חניפה אין סירוב זה בחזקת הפרה אלא אם כן, בנוסף על כך, הם שבים אל ״אדמת המלחמה״ (דאד אל־חרב).

בחוק־היסוד המוסלמי, העולם נחלק לאדמות שכבר הן תחת שלטון מוסלמי(דאר אל־אסלאם) ואדמות שצריך לכבשן במלחמה (דאד אל־חרב) כדי לכוף עליהן את שלטון האסלאם.

המס המגיע נגבה בכפייה, כמוהו כשאר חובות. אין הם מורשים להקים בתי־כנסת. או כנסיות חדשים על אדמת האסלאם (דאר אל־אסלאם) וכל שייבנו יש להרסם לרעתם; מותר להם לשפץ בתי־כנסת וכנסיות עתיקים שחרבו.

אם הפרו הכפופים את חוזיהם, אין בכך כדי להתיר את דמם או את ביזת רכושם או את מיקח נשיהם וטפם לעבדים, אלא אם כן פתחו במלחמה. יש להוציאם משטחי האסלאם, ולהרשותם לעבור בשלום עד אם יגיעו למקום־מבטחם בארץ הסמוכה ביותר של עובדי־עבודה־זרה. אם לא יילכו מרצונם, יש לגרשם בכוח־הזרוע.

אל־מווארדי (נפי 1058), אל־אחפאם אל־סלטאניה

****** נאקוס — פטיש־הקשה שהיה מקובל בכנסיות המזרחיות במקום הפעמון.

  1. גירוש הדיימים מן המינהל הממלכתי

מסודות בנוגע לח׳ליף עומד אבּן אל־ח׳טאב (644-634)

מזה הטעם אמר האמאם אחמד אבּן־חנבּל: ״אין להעסיק יהודי או נוצרי במשׂרה מינהלית כלשהי של המוסלמים, כגון גביית מס־הח׳ראג׳ – מס על אדמה חקלאית –  או מס־הגולגלות (ג׳זיה)״. כיוצא בזה גורסים אבו־חניפה, אל־שאפעי ושאר פוסקים כי אסור למנות אחד מהם למשרה בעלת־השפעה בשום פלך ולשום כהונת־אמונים; שאין הכפירה מתיישבת עם המרות והאמון. שכן דברי הנביא, ״לא אבקש סיוע מעובד־עבודה־זרה״, כוללים בקשת עזרתם בהגנה, העסקתם במושלים, כפקידים וכיוצא באלה. המונח הכללי שבו משתמשים יחול על כל המקרים ואין לייחדו למקרה מיוחד. ממילא מובן כי האיסור על בקשת עזרה מהם הוא כללי בנעימתו — שהרי חל הוא על כל הכופרים מקרב עם־הספר. פסיקה זו הוא מבסס על אמונתו באללה ובנביאו. כי משעה שאחד מבני עם־הכתב מכריז כי אין אמת במשפט אללה ונביאו, וסוטה מדרכם של נביאי אללה, ממילא עבודה זרה דבקה בו.

בעניין זה אומר אללה(קוראן ט, 31): ״לוקחים את חכמיהם ונזיריהם באדונים להם, נוסף לאללה, ואת המשיח בן מרים. אף־על־פי שנצטוו לעבוד רק אל אחד שאין זולתו, הנעלה על כל מה שהם משתפים עמו״.

מסורת בידינו שבאה לנו מידי אבּו־בּכּר אל־אַת׳רָם, אחד החשובים בבעלי־המסורה; ולידינו הגיעה על־ידי האמאם אחמד אבן־חנבל ואחרים והיא מובאת באוסף־המסורות [של השני], משמו של אבו־מוסא אל־אשערי, לאמור: פקד עליו אמיר המאמינים, עומר אבן אל־ח׳טאב, להביא דין־וחשבון על מה שקיבל ומה שהוציא [כתוב] על פיסת־קלף אחת. והנה היה לו לאבו־מוסא לבלר נוצרי: והאיש הזה הביא את הדין־והחשבון אל הח׳ליף. התפעל ממנו עומר ואמר: ״אכן יודע אדם זה את הקוראן על־פה: קראו לו ויקרא את הקוראן לפני״. אבל אבו־מוסא השיב לאמור: ״הוא לא יוכל לבוא אל המסגד״. ״האם קרה לו מקרה־לילה ?״ שאל עומר. ״לא״, השיב אבו־מוסא, ״נוצרי הוא״. או־אז גער בו עומר ובידו היכה על ירכו עד ששיבר אותה כמעט, ואמר: ״לא תקרב אותם אליך שהרי אללה הרחיקם: לא תתן אמון בם שהרי אללה אינו מאמין להם: ולא תוקירם שהרי אללה השפילם״. […] כתב מוּעאוִיה אבּן אבּי־סופיאן אל אמיר־המאמינים, עומר אבן אל־ח׳טאב, לאמור: ״יש במחוזי לבלר נוצרי, שבלעדיו איני יכול להשלים את גביית המסים. איני חפץ להוסיף ולהעסיקו בלי שאקבל אות ממך״. השיב עומר על איגרתו בזו הלשון: ״ישמור אללה על בריאותנו ובריאותך; קראתי את איגרתך על דבר הנוצרי. וזו תשובתי: ייחשב הנוצרי כאילו מת ואיננו״.

בשום מסורת ובשום סיפור־מעשה לא נאמר דבר על עובד־עבודה־זרה שקיבל שררה בימי הנביא, אבו־בכר, עומר, עות׳מאן או עלי״.

קצת מתקנות הכובשים בסוריה ובארץ־ישראל

וכך הטיל עומר על העשירים מם בשיעור 48 דרהם, על בעלי רכוש ממוצע בסך 24 דרהם, ועל העניים בסך 12 דרהם. הוא גם פקד לאמור שלא יבנו הנוצרים כנסיות חדשות ולא יציבו צלבים במקום שמוסלמים דרים בו, ושלא יקישו במקושיהם אלא בתוך כנסיותיהם פנימה: [ואמר] ״מן הדין שנהיה רשאים להתחלק עמהם במשכנותיהם כדי שידורו בהם המוסלמים״. [והוסיף ואמר:] ״איני סומך עליכם: אקח את החלק הדרומי של כנסיותיהם להקים שם מסגדים מוסלמיים, שהרי הם שוכנים ממש באמצע הערים״. ועוד ציוה שלא יוליכו חזירים בקהל המוסלמים: שיארחו אורחים הבאים אליהם משך שלושה ימים ושלושה לילות: שישאו את הבאים רגלי מכפר לכפר: שיעוצו להם עצות טובות ולא יחרשו עליהם רעה, ושלא יסייעו לאויב. [ואם לא ינהגו כך] ״התרנו לשפוך דמם ולקחת את טפם ונשיהם בשבי: בתנאים אלה ניתנים להם ברית אללה וההסכם שלו בחסות המוסלמים״.

איגרת הח׳ליף עומר אפן עבד אל־עזיז(720-717) אל מושלי הממלכה

עומר אבּן עבּד אל־עזיז, הראש לבני־אוּמַיה, כתב אל נציבים בפלכים לאמור: עומר מברככם לשלום, והוא קורא לכם מספר אללה, הברור: ״הוי המאמינים! עובדי־עבודה־זרה טמאים הם״ (קוראן ט, 28). אללה בראם להיות חסידי השטן: הפסד יפסידו בכל אשר יעשו: אשר כל יגיעם בחיי העולם הזה לשווא, גם אם ידמו בנפשם כי ייטיבו לעשות. תחול עליהם קללת אללה, המלאכים וכלל בני־האדם. דעו אפוא כי קודמיהם מתו רק באשר מיאנו לקבל את האמת והושיטו יד־רשע. שמעתי על אי־אלה מוסלמים בעבר שבהגיעם אל ארץ ידועה להם באו אליהם עובדי־עבודה־זרה והמוסלמים נעזרו בהם בענייני מינהל ולבלרות, כי הללו בקיאים היו בחכמת הלבלרות, בגביית המסים ובענייני מחיָה. אין טובה ואין ניהול נכון במה שמכעיס את אללה ושליחו. אכן, זו תקופה שעברה, ואללה שם לה קץ, ואילו כיום אין אנו יודעים מושל שהשאיר בפלך שלו נושא משרה מינהלית כלשהי שאיננו מוסלמי ולא העבירו מכהונתו. כי ביטול מעמדם, והשפלתם לשפל־המדרגה, מצוה הם. יכתוב אלי כל אחד מכם מה עשה בפלך שלו.

הוא פקד לאסור על יהודים ונוצרים כאחד לרכוב על אוכפים; שלא יורשה איש הנמנה עם ״עמי־החסות״ להיכנס לבית־מרחץ ציבורי ביום הששי אלא לאחר שעת התפילה. ועוד פקד להציב שומר שישגיח על היהודים והנוצרים כאחד כל־אימת שהם שוחטים בהמה, למען ינקוב השוחט בשם אללה ונביאו [בעת שחיטה מעין זו]. המושל אשר הציב על מצרים, חֵיאן, כתב אליו: ״הוי אמיר־המאמינים; אם יימשכו הדברים במצרים כפי שהם עכשיו הרי עד־מהרה יהיו כל בני־החסות למוסלמים ואז לא נוסיף עוד לקבל מהם כסף [ממסים]״. או־אז שלח אליו עומר שליח גיבור־חיִל לאמור: ״רד מצרימה ונתת לחיאן שלושים מלקות שוט על ראשו כעונש על אשר כתב, וכה תאמר אליו: ׳הישמר־לך, חיאן: מי שנעשה מוסלמי, אל תתבע ממנו מס־גולגולת. רק מי־יתן והמירו כולם את דתם. אכן כמטיף שלח אללה את מוחמד ולא כמוכסך.

ע׳אזי אבן אל־ואסיטי(חי ב־1292), אצל גוטהייל

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