Diffusion de l'oeuvre de David Ben Hassine

תהלה לדוד 001DIFFUSION DE L'OEUVRE DE DAVID BEN HASSINE

Cette modeste première édition, sans doute tirée à un petit nombre d'exemplaires, est en grande partie écoulée au Maroc, comme il est d'usage pour les publications de l'époque. Elle connaît aussitôt un succès prodigieux, et devient rapidement introuvable. La notoriété de David Ben Hassine s'étend, non seulement au Maroc, mais dans toute l'Afrique du Nord, et jusqu'en Orient, où ses piyyoutim sont popularisés par les rabbins-émissaires de Terre Sainte. Ainsi, le grand voyageur Réphael Ohana (1850-1902),  originaire de Meknès, émissaire de Tibériade en Extrême Orient en 1886 ,  les fait connaître à Samarkand et dans tout le Turkestan. Certains d'entre eux sont publiés dans Séfer Pizmonim, à Calcutta, en Inde, en 1842 et à Aden, au Yémen, en 1925 . On en a même retrouvé dans la Guéniza du Caire. Enfin, Yossef Messas rapporte que le piyyout 'E'érokh Mahalal Nivi était bien connu en Pologne! De plus, à cause de la rareté de l'édition d'Amsterdam, de nombreux poèmes de David Ben Hassine continuent à paraître dans des anthologies publiées aux XIXe et XXe siècles, et même à circuler sous forme manuscrite, comme en témoignent les innombrables anthologies manuscrites, anciennes ou récentes, éparpillées de par le monde.

Des piyyoutim de David Ben Hassine comme 'E'érokh Mahalal Nivi, chanté pendant la Havdala et la brit-mila, sont entrés dans les rituels marocains et orientaux. De même, le piyyout 'Asadder Toush-bahta se trouve dans des mahzorim de Soukkot. Le plus connu de ses poèmes, " 'Oh.il Yom Yom 'Eshta 'é", est considéré comme une sorte d'hymne à la gloire de la ville de Tibériade et de ses saddiqim. Enfin, Vé-Simman Tov Vé-Haslaha, couplet extrait d'un poème nuptial, est devenu un chant d'allégresse entonné dans toutes les fêtes des juifs du Maroc.

EDITIONS ULTERIEURES DE TEHILLA LE-DAVID

Dans sa préface à la deuxième édition de Téhilla Lé-David, Aharon Ben Hassine, descendant du poète à la cinquième génération, explique que, par suite de son succès, et de sa rareté, l'édition d'Amsterdam ne pouvait suffire à la demande du public. Au début du XXe siècle, l'usage intensif des exemplaires imprimés, très recherchés, en avait rendu la lecture difficile. Finalement, Aharon Ben Hassine décide, vers 1930  d'entreprendre une collecte pour faire paraître une nouvelle édition. En 1931  il publie le nouveau recueil chez l'éditeur Yéhouda Razon, à Casablanca, en y "ajoutant des élégies et poèmes nouveaux, que le Maître composa après le départ de son volume pour la première édition". L'édition de Casablanca contient 240  poèmes, soit 56 de plus que celle d'Amsterdam. Cependant, le nouvel éditeur ignore l'existence de la longue complainte de David Ben Hassine sur les persécutions des juifs marocains pendant le règne du sultan Elyazid, dont nous parlerons plus loin, ainsi que les trois piyyoutim écrits par son ancêtre pour accompagner ses Azharot.

L'édition de Casablanca, très populaire, est largement diffusée. En 1973, Téhilla Lé-David est de nouveau imprimé à la suite d'un traité sur l'abattage rituel d'Aharon Ben Hassine. Cette édition, qui reproduit sans changement celle de Casablanca, n'est guère connue. Nous présentons ici la première édition universitaire de l'oeuvre poétique de David Ben Hassine.

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