Le château de Cambous

Le Chateau de CambousC’est ainsi que les représentants de la S.C.I. des Rhuets, Mme Denise Klotz, épouse de Simon Lévitte (que nous avons déjà vu intervenir pour Julhans et Cambous), domiciliés 76 rue de Bonaparte à Paris (6e)

, et M. Maurice Allouche, publiciste, domicilié 164 rue Legendre à Paris (17e), font vente le 19 mars 1959 du château et du domaine des Rhuets à une fédération de prisonniers de guerre et ancient combattants (F.N.C.P.G. – CA.T.M.) .

Cette vente de 1959 portait sur un peu plus de 53 ha de terres, incluant le château, les communs, la ferme des Blanchins, prairies, friches, bois et étant, le tout pour 5 millions de francs.

En 1962, ce château devenait un Centre de pré-orientation et de rééducation professionnelle qui dispose aujourd’hui d’un site Internet où l’Aliyah des jeunes n’est évoquée qu’en quelques lignes.

Les mémoires de Denise Gamzon (1909-2002), née Lévy (alias Pivert  dans la résistance),épouse en 1930 de Robert Gamzon (alias Castor ), disponibles sur Internet , y font référence en quelques lignes, évoquant en 1949 le grand jardin maraîcher et les champsdes Rhuets qui étaient alors le prélude aux travaux agricoles qui attendaient les migrants pour Israël, dans le cadre de leur hakhchara

 (préparation) préalable en France.Quelques anciens viennent aujourd’hui, de temps à autre, visiter les lieux.

Un ancien de l’Aliyah des jeunes, M. Emmanuel Bibas, revient en 2010 à Cambous (Coll.auteur)A droite, le jeune Emmanuel Bibas, en mai 1956 à Haïfa, peu après son passage àCambous (Coll. Bibas)

Cambous : un « vrai desert », une –  pension de vieux

Des graffitis et dessins en tous genres décorent encore de nos jours les murs des bâtiments subsistants, pour certains ruinés, pour d’autres en bon état et même habités, de ce qui fut jadis le camp militaire (1942-1950) puis le camp juif (1950-1957) de Cambous.Ceux de Julhans ont par contre disparu, comme nous le précisaient fin 2009 les occupants des lieux lors de notre rapide passage sur le site.

On y trouvera ainsi à Cambous, au-dessus d’une fenêtre, une ancienne devise militaire : Union, Force, Courage, comme un texte, assez peu lisible, du 28 mai 1957, d’un certain Beniamin Madayner, des étoiles de David, des drapeaux israéliens, des portraits de jeunesfemmes, etc., parfois très estompés et délavés, ou bien encore parfaitement lisibles et révélant de temps à autre une adresse graphique remarquable.

Pour certains, comme nous l’avons vu plus haut pour des écrits obscènes, on manie aussiles textes à double sens…Par ailleurs, on retrouvera aujourd’hui sur le réseau Internet (forums dafina.net ou terredisrael.com

. les témoignages de quelques anciens pensionnaires de ce Centre juif de Cambous.

Leur mémoire d’aujourd’hui est cependant parfois défaillante et très approximative.Ainsi, l’un des participants à cette vieille épopée des années 1950-1957, qui séjourna àCambous, « très exactement de janvier à juin 1956 pour immigrer en Israël », gagnantalors «

 Atlit, à environ 25 km de Haïfa », écrit en août 2006, sous le pseudonyme

Sion, en parlant du château :

 je crois qu’il appartenait à la maréchale De Lattre de Tassigny

On sait qu’il n’en était rien, pas plus que ce château ne fut jamais la propriété personnelle d’Eleanor Roosevelt comme d’aucuns ont pu l’écrire également.

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