.Une histoire de familles-J.Tol


Une histoire de familles-Abensour

une-histoire-fe-famillesAbensour

Nom patronymique probablement d'origine hebraique, forme de l'indice de filiation arabe Aben et du subsantif hebraique " tsour ( prononce avec l'accent marocain, sour ) qui signifie textuellement le " rocher ", et par extension " le fils de Dieu ", Eternel etant decrit dans la tradition comme " le rocher d'Israel et son gardien.

C'etait deja dansla Bibleun prenom masculine porte dans la tribu de Benjamin (  Chroniques, 8, 30 ). En restant toujours dans la racine hebraique, toponyme de la ville phenicienne fortifiee et autrefois repute impregnable de Tyr ( Tsur dansla Bible), dans le Liban actuel, devolue a la tribu de Zeboulon dans le partage par Josue dela TerrePromise.

Selon la tradition familiale transmise de generation en generation au Maroc, ses ancetres descendent effectivement de la tribu de Benjamin. Selon une autre version, l'origine du nom serait non hebraique mais arabe, le mot " sour " etant pris dans son sens litteral en arabe dialectal maghrebien : le mur, le fils du mur d'enceinte du quartier juif, Mellah, Juderia ou Hara.

Le nom est btres anciennement atteste en Espagne, dans la ville deLeonqui fut un tres grand centre de Kabbale aux XIV-XVeme siecles. L'arbre genealogique de la famille Abensour au Maroc remonte jusqu'en Espagne, au XIVeme siècle.

Apres l'expulsion de 1492, la famille a trouve refuge essentiellement au Maroc, mais egalement en  Italie, et plus tardivement aussi en Hollande et en Allemagne, a Hambourg. Autres orthographes : Abensor, Bensur, Abensour. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Fes, Tanger, Tetouan, Meknes,   Sale, Rabat, Casablanca, par emigration a Gibraltar et en Algerie – oran, Alger.

Mais c'est au Maroc qu'il s'est universellement illustre dans la rabbanout – aMeknes,Fes, dans le commerce et la diplomatie – a Tanger.

          Autre source 

ABENSOUR ou ABENTSOUR : nom associant le mot arabe ben (fils) et un nom d’origine berbere tsur signifiant rocher : donc fils du rocher. 

Rabbi Moche Abensour

Surnomme " Moche Haןvri " " Moise l'Hebreu ", parce que comme le Patriache Abraham le premier Hebreu, il eut un enfant vers l'age de cent ans, auquel il donna le prenom d'Itshak. C'est l'ancetre de la famille au Maroc.

Ne en Castille en 1450. Au moment de l'Expulsion, n'ayant pas reussi a quitter a temps l'Espagne, il s'etait converti de facade au christianisme poue echapper a la mort. Mais en 1496, il reussit a fuir l'Espagne pour revenir ouvertement au judaisme a Fes et participer a la redaction des premieres Takanot ( ordonnances religieuses ) des expulses de Castille

Rabbi Itshak Abensour

Fils de Moche, un des rabbins les plus marquant de la seconde generation des Expulses a Fes, Il participa a la redaction de nombreuses Takanot dont celle reglementant l'octroi de dons ala TerreSainte.Dayan au tribunal Rabbinique, il fut assassine en 1605 par l'un de ses justiciables, mecontent de son arret alors qu'il etudiait le passage du Pentateuque justement consacre au sacrifice d'Isaac.

Le livre d'etudes du rabbin, tache de son sang, est reste comme relique dans la famille jusqu'a nos jours. Ses deux freres, Abraham et Shemouel, furent egalement parmi les codificateurs des takanot des Expulses de Castille edictees a Fes mais adoptees peu a peu dans presque tout le Maroc.

Yossef – 1634 – 1676 Abensour

Heros de l'un des episodes les plus estranges de l'histoire des juifs auMaghreb. Alors que l'immense trouble jete dans les esprits par la catastrophe que fut la conversion a l'islam a Constantinopole du faux Messie Shabtai Zvi, l'annee meme prevue por la deliverance, 1666. commencait a se dissiper dans l'ensemble du monde juif, la tension messianiquereprit de pkus belle au Maroc avec l'apparition aMeknesen 1674, d'un nouveau prophete annoncant le retour du vrai Messie, Shabtai Zvi.

Le jeune home de 30 ans, Yossef Abensour reste estrangement celibataire, aux connaissances religieuses rudimentaires, pretendit avoir ete visite par un ange, le Maguyid, qui l'avait baptize et lui avait designe shabtai Zvi comme le vrai Messie, notre Seigneur, notre Roi et lui avait annonce que lui meme etait desormais le Messie fils de Yossef, qui selon la tradition doit announcer la venue du vrai Messie, fils de David.

Il raconta dans l'un de ses sermons, que le Patriache Abraham lui avait revele en reve que la date de la delivrance avait ete effectivement fixee a l'an 1666. maus qu'elle avait ete retardee de dix ans a la requite de Shabtai Zvi lui memepoue eviter au people juif les tourments qui doivent obligatoirement precederla Redemption.

Le Messie avait accepte de se sacrifier en se convertissant de façade a l'islam " afin que l'on se moque de lui et qu'il endure seul les tourments de la delivrance ". Il expliqua qu'en s'enfermant dans l'enveloppe de l'apostasie, de l'impurete, le Messie avait voulu attirer vers lui les rayons de lumiere prisonniers de leurs enveloppes d'impurete, accelerant ainsi le processus de reconstitution de toute la lumiere divןne qui, selonla Kabbaleconstitue la " correction ", le " tikoun " de l'Univers' prealable a l'arrivee du Messie.

Traumatisee comme toutes les communautes par le lamentable achec de la premiere aventure shabtaiste, la communaute de Meknes, exigea cette fois des preuves irrefutables et Yossef Abensour les lui fourmit. Tout d'abord son prenom predestine nelui permettait-il pas de remplir le role du Messie fils de Yossef annonciateur du Messie fils de David ?

Ensuite un argument politique : " J'irai dans les rues de la ville et je crierai partout que Shabtai Zvi est le vrai Messie et on ne me fera rien et on ne vous fera rien non plus " Pari hautement risque, les autorites ayant brutalement refrene l'enthousiasme debordant des disciples du faux messie lors de la premiere crise.

Mais cette fois tout se passa sans aucun accident. Troisieme argument qui emporta la conviction, revelateur du respect immense reserve aux letters : de simple croyant, Yossef etait devenu la plus grande autorite de Halakha, commentant aves science les texts sacres.

De tout le Maroc et meme d'Algerie, on venait consulter ce prodige. Je n'ai pu me retenir, j'ai pris le livre du Zohar et d'autres livres pour me rendre aupres de lui a Meknes. Je lui ai dit : " Je suis venu a toi pour connaitre le sens cahe et le mystere des passages obscures du Zohar sacre ".

Et il m'a repondu : " Je m'etonne de ta question, chacun sait que je ne suis qu'un inculte et que je ne fais que repeter ce que le Maguid met dans ma bouche " . Toute la nuit nous restames eveilles en compagnie de deux rabbins d'El-Ksar et il nous a entretenus des secrets de la fin des temps dans une langue Claire et chatiee…..

Il nous a dit des choses qu'il est impossible d'ecrire, demontrant que la date dela Delivranceest, avec l'aide de Dieu, pour Pessah de l'an prochain, 1675. Ce temoinage envoye par rabbi Abraham Ben Amram au grand rabbin d'Alger, Binyamin Douran, ajoute que l'ensemble de la cimmunaute vivait des mois d'extase dans l'attente confidante de l'arrivee imminente  du Messie.

Ils ont fait techouba, repentance, avec plus de ferveur encore que lors de la premiere apparition de notre Seigneur. Toute l'annee, ils ne se sont pas livres ni au commerce bi a l'artisanat, dans l'attente du Jour et des ordres de leur prophete.

Pesssha arriva, mais de Messie point. La deception fut immense et quelques mois plus tard, Yossef devait mourir, et la tradition rapporte qu'une voix, Bat kol, s'etait faite entendre du ciel interdissant de dire le moindre mal du prophete qui n'avait pas menti car la date dela Delivrance avait ete simplement de nouveau repoussee.

Mais cette fois c'etait definitivement la fin de la crise messianique. Les rabbins qui y avaient adhere en majorite allaient s'efforcer desormais avec success d'effacer de la memoire collective jusqu'au souvenir du nom de Shabtai Zvi et de son prophete yossef Abensour.

Une histoire de familles-Rabbi Shalom Abensour

Rabbi Shalom Abensour.une-histoire-fe-familles

Fils de rabbi Moshe, considere comme le plus grand grammairien de sa generation a fes ou il mourut vers 1717. Son traite de grammaire " Shir Hadach " – Chant nouveau fut publie pour la premuere fois avec le chef d'oeuvre de son parent, rabbi Yaacob Abensour " Et Lekol Hefets " – Alexandrie 1893, Un de ses fils Yehouda, fut condammne a mort et brule a chaux de Meknes sous le regne du cruel empereur Moulay Ismael en 1712 en meme temps que itshak Benamara et son fils Aharon egalement de fes.

Rabbi Moche Abensour

Fils de Itshak. Rabbin a sale, propietaire d'une synagogue qui portair son nom. Mort en 1727. Il vecut longtemps a Meknes et Fes d'ou sa famille etait originaire/ Aoteur de poemes liturgiques non encore publies et d'un commentaire surla Kabbale, resume du livre classique du grand kabbaliste rabbi Hayim Vital, " Otsrot Hayim ", publie seulement en1910 aJerusalem sous le titre : " Mearat sde Hamakhpela ".

Son traite vers des regles de calcul du calendrier hebraique perpetual " Tsiltsele Shema " a ete joint au livre de son parent, le célèbre Yabetz, " Et Lekol Hefets ", lors de sa premiere publication a alexandrie en 1893.

Rabbi Reuben Abensour

1638 – 1713. Rabbin ne aMeknesd'une famille originaire deFes, descendant a la sixieme generation du patriache de la famille, rabbi Moche. Disciple du plus grand enseignant de l'epoque rabbiMordekhay Assaban,ilcomposa deux livres qui n'ont jamais ete publies : " Sefer derouchim " ( sermons ) et " Mayim Hayim ". En1673, l'annee meme de la naissance du pkus illustre de ses fils, Yaacob, il quitta precipitament sa ville natale avec son frere Itshak a la suite d'une obscure querelle avec les rabbins locaux et s'installa a Fes.

D'une profonde piete et d'une grande rigueur. Il refusait par exemple de consommer du riz a Pessah contrairement au reste de la communaute.

Rabbi Yaacob Abensour

1673 – 1753. Fils de Reuben. Plus connu sous ses initiales de YABETZ, il fut sans conteste la plus grande autorite en matiere dela Halkhadans tout le Maghreb au XVIIIeme siecle, dominant le siecle de sa stature de juriste, decisionnaire, commentateur, poete, predicateur, authentique continuateur de la grande tradition espagnole, parlant et ecrivant parfaitement l'hebreu,l'arameen, l'arabe et l'espgnole.

Rabbi Shelomo Shemouel

Fils de Obed, petit fils de rabbi Yaacob, ne aMeknesen 1792, il fut rabbin aFes. Son fils, Raphael, mort en 1826,  fut le grand rabbin de la ville, auteur de nombreux ouvrages non edites, dont un traite su la femme " Simhat olam " – La joie etrnelle, qui conclut " qu"un homme sans femme ne connait pas la joie, et la femme – c'estla Torah!

Itshak Abensour

Riche commercant deSale, etabli dans la ville voisine et rivale'Rabaten 1740. Dix ans apres, le tresorier de la communaute de sa nouvelle ville, Itshak Calderon, lui reclama sa quote part de l'impot par la communaute alors qu'il s'etait deja acquitte de sa dette aupres de sa communaute d'origine.

Comdanne par le tribunal rabbiniquede Rabat,ilinterjeta appel devant le tribunal de sale qui lui donna rsison.

Fila d'Isaac ne a Tetouan d'une branche de la famille immigree deFes. Il quitta sa ville natale pour s'installer aGibraltarou il fonda une nouvelle et prospere branche de la famille. Mort en 1780.

Isaac Abensour

Notable, negociant banquier ne a Tetouan, dans une famille originaire de Fes, il passa a Tanger, devenue la capitale diplomatique, ou, outre son prospere negoce, il ouvrit le chapitre diplomatique dans l'histoire de la famille.

Interprete du consulat general anglais a Tanger, il fut le premier juif promu en 1818, vice consul de Sa Majeste britannique a Tanger. Il joua un role actif dans la lutte contre l'epidemie qui ravagea la ville la meme annee.

En recompense des services rendus a la couronne, il obtint la protection anglaise et depuis lors, tous ses descendants furent au service du Royaume Uni. Il fut de1820 a1850 president de la communaute juive de Tange

Aharon Abensour

Fils d'Isaac, il succeda a son pere comme interprete ala Legationd'Angleterre a Tanger. En reconnaissance des services rendus par sa famille, il fut en effet en 1893 citoyen anglais par un acte special dela Chambredes Communes.

Rabbi Raphael Abensour 1830 – 1917 

Fils de Rabbi Shelomo, rabbin deFes. Bibliophile averti, il enrichit la bibliotheque familiale, en en faisant une des plus riches du Maroc avec des milliers de livres et des centaines de manuscrits dans lesquels puissa largement rabbi Yossef Benaum poue ecrire son dictionnaire biographique des rabbins marocains, " Malke Rabanan ". 

Il fonda avec rabbi Raphael Bensimon l'association " Debebe shifte yechenim " pour la publication des chefs d'oeuvres des rabbins marocains du passe. Son fils, Shelomo riche negociant a Fes, fit un don pour l'impression du receuil des poemes se son illustre ancetre rabbi Yaacob " Ey lekol Hefetz ", pour commemorer le miracle de son sauvetage de la terrible unondation qui endeuilla la communaute de Sefrou ou il s'etait rendu en 1889 por accompagner l’emissaire de Jerusalem, rabbi Raphael Bensimon   

Isaac II Abensour 

1861 – 1937 : Fils de Aharon, un des grands notables de Tanger a la fin du siècle dernier. Negociant, banquier, il fut en 1884 parmi les fondateurs dela Commissiond'Hygiene qui devait devenir le Conseil Municipal de la capitale diplomatique. 

Presudent dela Juntade la communaute juive pendant trente ans, il fut parallelement drogman d'honneur dela Legationd'Autriche-Hongrie. Ayant herite de son pere la nationalite anglaise' il representa la communaute anglaise de Tanger aux premieres negociations pour l'octroi d'un statut international por la ville qui s'ouvrirent en 1913. 

Il fut elu delegue dela GrandeBretagnea la premiere Assemblee Legislative en 1923 conformement a l'accord de Paris octroyant un statut international a Tanger. Il en fut le premier president. 

Rabbi Raphael Abensour 

Rabbin juge a Meknes a la fin du XIXeme siecle. Il fut le premier President du Tribunal rabbinique de Meknes apres la reforme des tribunaux rabbiniques instauree par le marechal Lyautey en 1918.

Aaron Abensour

Fila de Isaac II, il succeda a son pere a la tete de la banquet et comme delegue de l'Angleterre a l'Assemblee Legislative de la ville internationale. Il fut directeue de la plus ancienne banquet juive du Maroc,la BanquePariente, fondee a al fin du siecle dernier.

Ave l'annulation en 1960 de la Chartede Tanger qui, après l'independence avait conserve un statut particulier en matiere economique a l'ancienne ville internationale, il fut constraint de transferer le siege de la banquet a Geneve ou il mourut en 1964.

Son filsStanleyet ses frères Joseph et Aaron continuent a diriger la banquet devenue Suisse. Son epouse, Esther Hassan de Abensour fut active dans la vie de la communaute et fit don avec ses frères de la maternite Salvador Hassan

Moses Abensour

1896 – 1949 : Fils d'ISAAC ii. Il fut un des gestionnaires de la banquet Pariente et member du comite de la communaute de Tanger,la Junta

Dr Philipe Abensour

 Medecin aParis, ne a Tanger. Secretaire dela Societedela Genealogiejuive deFrancequi a organize en juillet1997 aParisun congres international de genealogie juive. Passionne de genealogie, il a etabli l'arbre genealogique complet de la famille Toledano dont sa mere est issue.

Autre source

ABENSOUR Chalom (?-1727?). Originaire du Maroc. Rabbin, poete et grammairien, il est l’auteur de Sefer Chir hadach (Livre du nouveau cantique) qui comprend les regles du calendrier juif redige en vers, des chants et des elegies.

ABENSOUR Chelomo Eliahou (1822-1873). Originaire du Maroc (Fes). Rabbin, il est l’auteur de Pene Chelomo (Le visage de Salomon), une compilation de textes juridiques anciens.

ABENSOUR Chemouel (XVes.). Originaire d’Espagne. Rabbin et dirigeant communautaire, il fut chef spirituel de la communaute de Valladolid. est une ville du nord de l'Espagne, capitale de la province de Valladolid et de la communauto autonome de Castille-et-Leon. Elle est situee à la confluence du Pisuerga et de l'Esgueva. Elle a une population de 334 820 habitants (1995), les Vallisoletans (espagnol : vallisoletanos).

ABENSOUR Itshak (?-1605?). Originaire du Maroc. Rabbin a Fes, il fut l’un des codificateurs de Takkanot hamegorachim (Ordonnances des exiles de Castille). Il mourut assassine, suite a l’une de ses decisions juridiques.

ABENSOUR Moche (XVes.). Originaire d’Espagne. Rabbin, il se convertit au christia-nisme pour echapper a l’Inquisition puis s’enfuit au Maroc et s’installa a Fes ou il revint au judaisme.

ABENSOUR Moche (XVIIes.). Originaire du Maroc. Rabbin et poete de Sale, il est l’auteur d’un commentaire surla Cabale.

ABENSOUR Moche (XVIIIes.). Originaire du Maroc. Rabbin a Meknes puis a Fes, il est l’auteur d’un resume en vers d’une oeuvre de Rabbi Haim Vital ainsi que de nombreuses autres oeuvres encore manuscrites.

ABENSOUR Raphael (1830-1917). Originaire du Maroc. Rabbin, notaire, president du Tribunal rabbinique a Fes et bibliophile, il est l’auteur d’un recueil de décisions juridiques et de commentaires.

ABENSOUR Reouven (1673-?). Originaire du Maroc. Rabbin et cabaliste, il est l’auteur de deux ouvrages sur les bains rituels.

ABENSOUR Yah’acov (YABETS) (1673-1753). Originaire du Maroc. Fils de Reouven Abensour. Rabbin, cabaliste, grammairien, astronome et poete, il s’installa successivement a Fes, Meknes et Tetouan avant de revenir a Fes ou il reconstitua un Tribunal rabbinique. Il est l’auteur de H’et lekhol hefets (Un temps pour toute chose), un recueil de chants et de poesies liturgiques, de recueils d’epitres, de commentaires, de sermons de meme que de nombreux responsa edites sous le titre de Michpat outsdakah beyah’acov (Loi et charite dans Jacob). Une de ses elegies sur la destruction du Temple fait partie du rite marocain du neuf Av, date anniversaire de la destruction des deux Temples de Jerusalem.

Une histoire de familles-Abergel

une-histoire-fe-famillesAbergel 

Nom patonymique d'origine arabe, indicative d'une particularite physique, l'unijambiste, textuellemnt " le pere du pied ", porte dans les trois pays du Maghreb aussi bien par les Juifs que les Musulmans ( voir la tribu des Beni Berzal des Zenata au Maroc ) . 

Autre orthographe : Bordjel ( Constantine ). Il ne fait pas de doute que le patronyme Borgel qui s'est particulierement illustre en Tunisie a la meme origine, mais nous l'etudierons a part. Au XXeme siecle, nom moyennement repandu, porte au Maroc ( Mazagan, Mogador, Tetouan, Tanger, El-Ksar, Larache, Fes, Marrakech, Casablanca, Settat, Agadir, Ouarzazat ),  a Gibraltar, en Algerie ( Oranais, constantinois ) et en Tunisie ( Tunis ) 

          Autre source 

 ABERGEL ou BORGEL ou BOURGEL : ce nom vient de l’arabe rjal qui signifie pied, precede de ab (pour ‘abba=pere) ou bu (pour abu =pere ou homme) et signifiant celui qui a un seul pied ou l’homme au grand pied. 

Rabbi Itshak Abergel 

Rabbin a Fes, seconde moitie du XVIIeme siecle. La synagogue qui portait son nom fut detruite au cours d'une attaque contre le Mellah snas laicer de traces  

Rabbi shimon Abergel 

Rabbin a Meknes au debut du XIXeme siecle, celebre en son temps pour sa grande erudition talmudique. 

Samuel Abergel 

Celebre negociant a Tanger, ne a Tetouan et qui s'installa ensuite a Gibraltar ou il mourut en 1864 

Yomtov Abergel 

Fils de Samuel. Grand commercant ne a Tanger en 1812, fondateur de la celebre maison de commerce international portant son nom a Gibraltar ou il mourut en 1894. 

Il fut pendant plus de trente ans presiadent de la communaute juive de la colonie. Au moment de la terrible epidemie de cholera qui devasta Tanger et Tetouan en 1865, il crea un efficace fonds de secours,la Commissionsanitaire, qui sauva des milliers de vies. 

Sa reputation etait telle jusqu'au millieu des annees 1860, le fondateur du Comite dela CommunauteMaghrebinede Jerusalen, rabbi David Ben Shim'on sollicita son intervention aupres de son irrascible parent, le President du Consistoire d'Oran, Simon Kanaoui, en faveur des emissaires qui avaient ete interdits de sejour dans cette ville sous la pression du Comite dela CommunauteSepharadede Jerusalem qui n'avait pas admis que la communaute maghrebine se separait d'elle et organise de maniere independante des collectes de fonds aupres des genereuses communautes du Maghreb. 

Un de ses fils, Abraham s'installa a Marseille pour seconder la succursale de l'affaire familiale durugee par son oncle, Moses 

Rabbi yair Abergel 

Rabbin a El-Ksar au nord du Maroc, seconde mpitie du |XIXeme siecle. Fondateur d'une sunagogue qui portait son nom. 

Rabbi Shemouel Abergel 

Rabbin enseignant a Meknes, seconde moitie du XIXeme siecle. Parmi ses disciples, rabbi Yaacob Toledano, l'auteur de " Kehilat Yaacob ". 

Rabbi Abraham Abergel  

Fils de rabbi Yair. Il fut rabbin de la communaute des originaires du Maroc a rosario, en Argentine, au debut du siecle ( XXeme )

Meny Abergel

Medecin descendant d'une famille d'El-Ksar immigree en Argentine a la fin du siecle dernier directeur du laboratoire de recherches sur la lepre a Rosario dans les annees 1960

David Abergel

President de la communaute de Mazagan au debut des annees cinquantes

Judah Abergel

Economiste ne a Oran. Conseiller du Centre francais du commerce exterieur. Sioniste fervent, il se rendit en Palestine douze fois entre les deux guerres/ Mort en 1946

Joseph Abergel

Professur d'agriculture ne a Marrackech. Il fut le premier directeu dela Sectiond'Horticulture de l'Ecole de lAlliance a Meknes a la fin des annees quarante. Parfaitement integre dans la communaute de Meknes, il fut un des fondateurs de l'OCVIM, l'œuvre de Colonies de Vacances Israelite de Meknes.

Monte en Israel en 1949, il se joignit au kiboutz Afikim pres du Lac de Tiberiade ou il devait mourir en 1986

David Abergel

Grand commercant, descendant d'une famille de Mazagan, il s'installa a Tanger ou il joua un grand role dans la vie communautaire jusqu'à sa mort en 1961. Il fut Consul Honoraire de Cuba a Tanger

Jacques Abergel

Fils de Robert. Economiste et durecteur des societes, ne a Mazagan, au Maroc en 1935. Apres des etudes de Droit a paris, il revint au Maroc ou il fit carriere dans la haute administration comme charge d'etudes au cabinet du ministre des Finances.

Installe en France en 1962, il entre a Europe I comme directeur general dela Regieno 1 pour acceder ensuite a la direction de la prestigieuse station de radio en 1981. Il presude depuis 1989la Finaciereno 1.

Fobdateur de la preniere radio specialisee dans les informations economiques en France. En 1992. il a rachete et pris la directiob de l'hebdomadaire " Tribune Juive , fonde a Strasbourg apres la guerre par le rabbin Jacques Grunwald.

Rabbo Eliahou Abergel

Fils de Rabbi Yossef. Rabbin ne a Marrakech en 1949. Monte en Israel avec sa famille en 1961. President du Tribunal Rabbinique de Beer-Cheva et srabbin de la sunagogue Zeker Leabraham fondee par le Comite de la communaute Maghrebine de Jerusalem.

Chef de la Yeshiva " Tsouf Devash " qui perpetue le souvenir du fondateur de la communaute Maghrebine de Jerusalem . rabbi David Benshim'on. Auteue de nombreux ouvrages de jurisprudence rabbinique, dont " Dibrat Eliahou 

Une histoire de familles-Abettan

une-histoire-fe-famillesAbettan

Nom patronymique d'origine hebraique, semble –t-il deformation de Batal qui signifie annuler,surnom donne selon la tradition rabbinique marocaine a une ancienne famille Cohen dite " Halal ", ayant perdu les prerogatives de la pretrise.

D'apres cette tradition, les trois familles de Halalim sont celles de Kessous, Abettan et Nejar, repondant aux initiales de Kaben . C'est ainsi que rabbi Shlomo Berdugo rapporte dans son livre " De Hahcheb " qu'un Cohen de Meknes avait pris pour epouse une femme de cette famille et quand il decouvrit qu'elle etait Halala, il fut constraint de la divorcer bien qu'il ait eu des enfants avec elle'la Torahinterdisant au Cohen de prendre pue epouse une femme Halal ou prostituee.

Mais on ne peut avancer avec certitude que toutes les familles portent ce patronime sont des Halalim. On a donc avance d'autres hypotheses sur l'origine du patronyme. La premiere, se basant sur la meme origine hebraique, y voit une alteration du prenom biblique feminine Abital, une des epouses du roi David.

David Corcos y decede plutot une origine arameenne, ethnique de la ville de Betan dans le voisinage de Haran en Mesopotamie, tout en soulignant que le nom etait egalement porte par les musulmans – voir les deux freres Idriss et Atya Ben Bettan, chefs guerriers du Haut Atlas qui s'opposerent aux conquetes du reformateur religieux Abdel Moumen, le fondateur de la dynastie des Almohades.

La phonetique pourrait egalement suggerer une origine espagnole, peut etre deformation de Bitton, derive de vita, sans emporter pour autant la conviction.

Quoi qu'il en soit, sous cette forme, procedee du prefixe A, ce ptronyme n'existait qu'au sud du Maroc. Par contre sous la forme de Bittan, Bettan, qui semble etre identique mais qui serai egalement etudiee separement, il etait aussi porte dans les deux autres pays du Maghreb.

Au XXeme siecle, nom moyennement repandu, porte au Maroc – Marrakech, Mogador, Province de Ouarzazate, Ouezane, Fes, Sefrou, El Jadida, Debdou, Casablanca. En Algerie – Oranais, Algerois, Constantinois, Sahara et en Tunisie –Tunis,Sousse, Djerba.

            Autre source   

ABETTAN ou ABITTAN ou ABTTAN : son sens est incertain; mais on peut penser a une forme judeo-espagnole issu du latin vita (la vie).

Rabbi Itshak Abettan

Rabbin ayant vecu vers le XVIeme siecle dont le tombeau dans le Draa, au sud du Maroc, etait jusqu'a nos jours un centre de pelerinage local

Rabbi Itshak Abettan

Rabbin ne a Mogador, il monta a tiberiade a la fin du siecle dernier, cite dans ses aouvres par l’emissaire celebre de Tiberiade, rabbi Raphel Ohana.

Rabbi Abrahm Abettan

Celebre rabbin et guerisseur a Djerba au debut du XIXeme siecle. Bien que possedant a fond les regles dela Shehite, abattage rituel, il refusa par modestie et par crainte de ne pas bien les tranmettre, de les enseigner.

Rabbi Nissim Abettan

1810 – 1896. Fils de moche. Commercant en articles religieux. Il presiada le tribunal rabbinique de Djerba pendant vingt ans de1874 a1894.

Rabbi Sion Abettan

1860 – 1956. Fils de Haim. Rabbin ne a Djerba en 186. Apres des etudes dans l'ile, il fut appele a servir de rabbin de la communaute de Trablous, Tripoli, en Tripolitaine. Il mourut presque centenaire a Tunis.

Rabbi Yaacob Abettan

Fils de rabbi Mordekhay. Grand rabbin de marrakech, seconde moitie du XIXeme siecle, mort en 1873. Auteur de commentaires talmudiques repris par son maitre rabbi Moche Roslio dans son livre " Kol hamebasser ". En concluant sa visite au Maroc, l’emissire de Tree Sainte rabbi Baroukh Pinto, ecrit qu'il avait rencontre au cours de sa mission deux grandes lumieres, rabbi Yaacob Abettan de Marrakech et rabbi Shaul Abendanan de Fes.

Il קtait repute pour son ascetisme et sa ferveur de l'etude, il ne se mettait au lit que le vendredi, passant toute les autres nuits a etudie. Son fils, Hayim, fut egalement

Rabbi Makhlouf Abettan

Fils de Moche. Rasbbin a Cacablanca dans les annees vingt et trente, celebre pour ses idees sociales tres avancees. Il fut un des fondateurs de l'association " Maghen David " favorable aux idees dela Haslakaeuropeenne et a la diffusion de l'etude de l'hebreu moderne.

Auteur d'un livre d'une tres grande originalite, Asher Adam ( Casablanca 1945 ) proposant, pour  mettre fin aux affrotements sanglants comme ceux de la seconde Guere Mondiale, la creation d'un gouvernement mondial unique.

Il publia egalement deux ouvrages dela Halakha: " Bunyan olam " et " Briat Haolam "  Casablanca 1947.

Armand Abettan

Indistruel et dirtigeant communautaire a Casablanca. Membre du Comite dela Communaute, il eut la respontabilite des cimetieres et lieux saints jusqu' a sa mort en 1996

Jo Avitan Abettan

Militant de Herout a Achdod. Il re[resenta son parti dans les annees soixante dix au Conseil Municipal de la ville et devint maire adjoint. Retire de la politique active, il a fonde une imprimerie a Achdod.

Shlomo Avitan

Syndicaliste israelien d'origine marocaine. Membre de l'Executif dela Histradout.Anciensecretaire general du syndicat des gens de mer, il presuda dans les annees quatr vingt le Comite des 13, representant les 13 plus grands comites d'entreprise d'Israel.

Rabbi Shmouel Avitain

Rabbin ne a Bnei Brak, auteur du livre de commenyaires " Shaare Shemouel ". 

Une histoire de familles-Abid.-Abikhzer

Abidune-histoire-fe-familles

Nom patrynomique d'origine arabe don’t le sens est " l'esclave ", sous entendu de Dieu, equivalent de Abdallah et de l'Hebreu Obadia. Au XXeme siecle,  nom tres peu repandu, porte en Algerie – Alger, Constantine et en Tunisie – Tunis. 

Abikhzer. 

Nom tres patronymique a la consonance berbere evidente au sen difficile a cerner. Sans doute ethnique de lieu : le rabbin Eisenbeth cite un douar de Tunisie portant un nom proche : Benikhzer. 

L'explication litterale avancee parLaredose basnt sur laracinehebraique " akhzar ", qui signifie cruel, precede de l'indice de filation Aben, parait en l'occurrence peu convaincante. 

Autres orthographes : Abekhzer, Abekzer, Abeckjer. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu porte essentiellement au Maroc dans les regions du Tafilalet et du Sous, en particukier a Agadir, Aka, et sans doute de la par emigration a Meknes, Tanger, Casablanca et en Algerie, dans l'Oranais. 

Autre source 

ABIKHEZER : nom associant le terme hebraique abi (pere) et Khezer, du nom d’une tribu berbere les Ouled Khazer qui vivaient dans la region de Constantine en Algerie 

Rabbi Moche Abikhzer. 

Rabbin a Beghris, dans le Tafilalet au XVIIIeme siecle, Son erudition lui valut une grande renommee dans toute la region et on s'adressait a lui por les questions dela Halakha.Sariche bibliotheque incluant des livres hebraiques imprimes en Europe et dans l’empire ottoman etait celebre en son temps.

Rabbi Abraham Abikhzer. 

1868 – 1945 : Fils de Moche , rabbin ne a Oran en 1866 dans une famille originaire du Tafilalet. Apres la mort prematuree de son père, sa mere monta avec lui en Terre Sainte en 1872, alors qu'il était age de 4 ans

Malgre sa situation economique tres difficile, sa mere, qui faisait des lessives chez les riches, tint a lui donner une education rabbinique poussee. Il etudia chez le grand maire rabbi eleazar Ben Toubo. Apres ses etudes de rabbinat, il fut envoye en mission par le Comite dela CommunauteMaghrebiennede Jerusalem comme emissaire pour ses œuvres dans les trois pays du Maghreb

Sur la route de retour, en 1892, la communaute d'Alexandrie lui proposa le poste de notaire et de secretaire du tribunal rabbinique. Il devait y fonder avec un autre rabbin marocain, Eliahou Hazan, une siciete pour la diffusion dela Torahet l'enseignement de l'hebreu moderne

Il ecrivit et edita un manuel moderne de la langue en 4 volumes. " Haivri ". Pendantla PremiereGuerre, il organisa l'aide aux juifs de palestine, expukses par les Turcs comme sujets ennemis, qui avaient trouve refuge en egypte

Nomme grand rabbin de la ville en 1918' et membre dy Haut tribunal Rabbinique d'Egypte, il decida en 1930 de revenir a Jerusalem ou il se joignit au Conseik du grand rabbinat etabli pae le Mandar britannique. Elu president d'honneur de la communaute maghrebienne, Vaad Haeda Hammarabit, en hommage a son action en sa faveur tuot au long de sa vie

Apres sa mort, la communaute maghrebienne donna son nom a sa nouvelle synagogue dans le quartier de Bakaa " Zekher leabraham "

 Autre source

ABIKHZER Abraham (1866-?). Originaire du Maroc. Fils de Moche Abikhzer. Rabbin, il s’établit a Alexandrie ou il occupa des fonctions communautaires et dirigea une yechivah. Il est l’auteur d’un manuel d’enseignement hebraique

Rabbi Shimon Abikhzer

Rabbin originaire du Tafilalet, il s'installa a meknes ou il mourut en 1880

Rabbi Shemouel Abikhzer

Rabbin enseignant et notaire a Meknes a la fin du dernier siecle

Rabbi Yaacb Hay Abikhzer.

Rabbin d'origine marocaine ne a Safed en 1888. Il fut envoye en mission par les yeshibot de la ville en 1928 en Egypte, et en 1931 en Tunisie.

Rabbi Abraham Abikhzer.

Saint ne a Ait Attab et dont le tombeau a Marrakech, ainsi que ceux de deux autres membres de sa famille, rabbi Yaacob et rabbi Israel, etaient devenus un lieu de pelerinage local.

Rabbi Itshak Abikhzer.

Rabbin a Tanger a al fin du XIXeme siecle et au debut du XXeme

David Abikhzer.

1909 – 1961 : Notable de la communaute de Port-Lyautey au Maroc, il fut vice president du Comite dela Communautedans les annees cinquante.

Une histoire de familles-Abirmad-Abisdid

une-histoire-fe-famillesAbirmad

Nom patronymique d'origine arabe qui se prononce egalement Abourmad et qui signifie textuellement " le pere ou le propietaire des cendres ", sans doute pour designer une occupation professionnelle liee a la fabrication du charbon de bois, ou au figure un trait de caractere : l'extreme humilite, les ascetes se couvrant la tete de cendres les jours de deuil comme signe de denuement.

L'hypothese de l'origine hebraique du patronyme, de tradition dans la famille ne manque pas de charme meme si elle est un peu convaincante, car a l'evidence forgee apres coup : deformation de " abir meod " qui signifie tres noble.

C'est le titre donne dans la tradiction a Moise et, par modestie, les porteurs de ce nom l'auraient transforme au contaraire en titre le plus humble : celui de l'homme de cendres…..Aures orthographe : Abourmad. Au XXeme siecle. Nom typique du Maroc, extremement rare, porte dans la region du Sous, particulierement a Taroudant et a Agadir et par emigration aCasablanca.

Rabbi Moche Abirmad

1878 – 1955: Grand rabbin de taroudant, premiere moitie du XXeme siècle. La capitale de la riche region du Sous avait ete jusqu'aux persecutions et a l'exil du XVIIeme siecle, un grand centre d'etudes de Kabala et son esprit y etait fot ancre jusqu'a nos jours.

C'est ainsi que notre rabbin, apres des etudes a Marrakech, chez rabbi David Slush, se consacra totalement ala Kabbale.Sesecrits ont ete publies pae son fils, Khalifa aJerusalemen 1980 sous le titre de " Vayomer Moche " Paroles de Moche.

Maurice Abirmad

Officier du culte, ne a Agadir au Maroc, actuellement officiant de la grande synagogue deNeuilly, enFrance.

Abisdid

Nom ptronymique d'origine arabe, indicative d'un trait de caractere : le bon, le juste, le fort.Laredoavance une autre origine, berbere avec le sens de verger, a rapprocher de l'espagnol Vargas dont il serait la traduction. Autres orthographes : Abejdid, Abushdid, Abouchded, Aboujdid. Au XXeme siecle. Nom extrememnt rare porte au Maroc –Rabat, Tetouan,Casablancaet par amigration aJerusalem, ainsi qu'en Tunisise (Tunis)  

Rabbi Moche Abisdid

Rabbin enseignant natif de Rabat. Apres avoir longtemps enseigne a Fes, il monta a Jerrusalem ou il mourut a la fin du XVIIeme siecle

Abraham Abisdid

Riche et genereux notable et grand erudit de Rabat. En 1854, il se joignit arabbi David Bensimon dans sa alya a Jerusalem. Il fut avec lui un des pkus actifs dirigeants de la communaute Mghrebienne de la ville sainte et participa a sa lutte pur obtenir son independance de la vieille communaute sepharade accusee de discrimination et a la creation du Comite Maghrebienne : le Vaad Edat Hamaarabim.

Ses fils, Rahamim et Shelomo. Continuerent dans la meme voie au service de la communaute maghrebienne de la ville sainte.

Abraham Abisdid

Fils de Shelomo, petit fils du precedent. Il fut le premier juif palestinien a terminer ses etudes medicales a Constantinople avantla PremierGuerreMondiale,la Palestinefaisant alors partie de la province de Syrie du Sud au sein de l’empire ottoman.

Protege francais comme la majorute des originaires d'Afrique du Nord a l'epoque, il fut expulse en Corse par les turcs des le declenchement dela PemierGuerreMondiale comme sujet ennemi.

A son retour apres 1918, il fut un des animateurs de l'hopital de la communaute sepharade de Jerusalem, Misgav Ladakh. Jusqu'a sa mort en 1930.

Autre source

ABOUDJEDIDE : nom d’origine arabe associant ‘abu (pere ou homme) et jadid qui signifie neuf, nouveau, donc l’homme novateur, soit par sa profession, soit par son comportement

Une histoire de familles-Abisdris-Abisror

une-histoire-fe-famillesAbisdris 

        Nom patronymique d'origine arrbe ou berbere, au sens difficile a cerner. Au XXeme siècle, nom tres peu repandu, porte au sud du Maroc – Marrakech et a   Casablanca 

         Autre source     

ABESDRIS : nom d’origine hébraïque associant abi (pere) et Esdris personnage de la bible, combattant avec Judas Maccabee (cf. bible : II Maccabees 12, 36). 

Moise D. 

Militant sioniste a Casablanca dans les annees trente, membre du comite directeur du Keren Kayemet Leisrael pour le Maroc  

Abisror 

         Nom patronymique probablement d'origine hebraique. Indicative d'un titre de noblesse forme de l'indice de filiation hebraico arabe Abi, et du substantive " seror ", qui serait une alteration de " Serar " qui signifie privilege, autorite en matiere religieuse, comme par exemple l'abattage ritual ou la redaction d'actes de divorce, privileges hereditaires reserves dans dans nombre de communaute a certaines familles. 

         Autres hypotheses, egalement basse sur une origine hebraique : deformation de " Aby Tseror ", le pere du faisceau, sans doute le faisceau de la vie ( " Tseror hayim " ) . Selon une autre explication avancee parLaredo, ce serait une ethnique de la ville de Bousra, en Syrie, dont la famille serait originaire. 

Autre hypothese, avancee par Ismael Hamet : ancient prenom biblique tombe en desuetude : voir Ceror, fils de Bekhorat, de la tribu de Benjamin ( Samuel, 9/9 ). Le nom est attete en Espagne sous la forme de Abecror des lr XIIemem siècle. 

Il semble que le nom patronymique, Seror, plus repandu en Algerie et en Tunisise ait la meme origine, mais nous l'etidierons separement vu le role joue en Algerie par la dynastie de rabbins portant ce nom. 

Autres orthographes : Abiseror, Seror. Au XXeme siècle, nom peu repandu porte surtout au Maroc – Mogador, Aka, Safi,  Casablanca, en Algerie – Alger, MIliana, Oran et en Tunisie – Tunis

Rabbi Mordekhay Abisror

Rabbin et explorateur, une des figures les plus originales du judaisme nord africain des temps modrenes. Ne en1830 aAka dans le Souss' dans une famille originaire du sahara' il se distingua a un age tres precoce dans les etudes et fut envoye a Marrakech terminer ses etudes rabbiniques, qui a l'age de 18 ans il se rendit a Jerusalem pour parfaire sob education.

Intronise rabbin, il fut envoye a Alep en Syrie, puis pris de nostalgie, il decida de revenir au maroc et se joignit a des caravanes qui le menerent en Egypte, en Tripolitaine' en Tunisie et en Algerie. Conquis par les progres de ses freres israelites d'Algerie, il s'attarda dans ce pays quelques annees avanr de reprendrs la route poue le Maroc munu d'une protection francaise.

Revenu dans son village natal en 1858, il s'associa avec un commercant de Mogador, Salomon Ohayon, pour relancer le grand commerce trassaharien avec l'Afrique Noire qui n'était pkus pratique depuis des dizaines d'annees en raison de l'insecurite.

Il fut avec un de ses freres, le premier juif a Tombouctou. Il y restera 4 ans, amassant une grande fortune dans le commerce trssaharien, elargissant les echanges jusqu'à l'Italie, avant de revenir a Aka. Le village devenant trop etroit pour lui, il s'installa a Mogador ou il se gagna l'estime et l'amitie du consul de France, Beaumier.

Explorateur passionne par l'Afrique Noire vers laquelle il revint plusieurs reprises, ik publia un premier article, repris en brochure, sur " Le Premier etablissement des juifs a Tombouctou " dans le Bulletin dela SocieteFrancaisede Geographie qui le fit connaitre dans le monde scientifique.

Avec l'aide de l'Alliance' il se rendit a Paris oula Societede Geographie lui donna une information scientifique et le chargea d'une nouvelle mission officielle d'exploration. Exellent observateur. Il retrouva les traces de tribus juives islamisees dans les oasis de Touat ( voir Touati ) et parmi les Touareg.

Ruine par le pillage de deux de ses caravanes. Il finit par s'installer a Alger en1895. C'est la qu'il fut sollicite pur servir de guide au jeune capitaine francais Charles De Foucault, envoye en mission secrte d'observation a l'interieur du Maroc. Sur le conseil de Mordekhay, il put mener a bien sa mission d'observation deguise en rabbin moscovite, sans etre decouvert par les Musulmans, ni trahi par les Juifs qui avaient immediatement perce son secret.

L'auteur de la " Reconnaissance du Maroc, d'originaire si peu tendre pour les juijs du Maroc juges " paresseux, avares, gourmands, ivrognes, menteurs, voleurs haineux et surtout sans foi ni bonte ", reconnut pourtant les merites de son guide : j'ai peu parle de Mardochee dans la relation de mon voyage.

 Sa part fut grande pourtant, car il était charge des relations avec les indigenes et tous les soucis materiels retombaient sur lui….Intelligent, tres et trop prudent, infiniment ruse, beau parleur et meme eloquent, rabbin, assez instruit pour inspirer de la consideration aux israelites, il me rendit de grands services : je dois ajouter qu'il se momtra toujours vigilant et devoue a veiller a ma securite….."

Apres la fin de sa mission, il revint vers sa famille a Alger ou il enseigna l'hebreu et acquit la nationalite francaise. Il mourut deux ans plus tard, en 1886 en menant des experiences d'alchimie, ou il s'etait acquis une grande reputation, empoisonne par les odeurs de ses mysterieuses experiences.

Rabbi Shalom Abisror

Fils de Nissim. Rabbin ne a Akka au sud du Maroc. Kabbaliste, auteur d'un ouvrage de mystique, Netivot Shalom ( Casblanca 1953 ).

Rabbi Joseph Abisror

Petit fis du celebre rabbi Mordekhay. Rabbin ne a Alger, il fut pendant dix ans, de1928 a1938, rabbin de la communaute de Miliana, puis de la communaute d'Hussein-Dey, de1951 a1957

Yvon Abisror

Fils de Joseph. Administrateur de societe ne a Miliana en 1933 – Miliana est une ville d' Algérie, en Afrique du Nord . Sur le plan communautaire, ancient president puis president d'honneur de la communaute de Massy-Antony. Conseiller municipal delegue a Massy

Katty Bisror

Journaliste israelienne nee a El-Jadida en 1957, au Maroc, dans une famille originaire d'Algerie. Apres des etudes de sciences politiques et de journalisme a Paris, elle imigra en Israel en 1979.

Redactrice de la revue ideologique sioniste " Sillages ", puis correspondante en Israel de Radio J et des stations de radio juives de France, elle a cree a Tel-Aviv une societe de relations publiques " Happening ".

Autre source

ABISROR ou ABISEROR ou BISROR ou SERROR ou SEROR ou SEROUR : plusieurs origines possibles : ce nom d’origine hebraïque signifierait le pere (abi) du faisceau (tseror) ou mon pere est un faisceau. Tseror est egalement un nom biblique : c’est un homme de la tribu des Benjamin et pere du futur roi Saul (cf. bible : Genese 46,21). Autre explication : sror serait une deformation de srara signifiant autorite, et donc Abisror signifierait pèere de l’autorite : ils auraient donc occupe des postes de rabbins ou de sacrificateurs rituels. Enfin derniere hypothese : il viendrait du nom de tribus berberes de la réegion d’Oran

Une histoire de familles-J.Toledano-Abitbol

une-histoire-fe-famillesAbitbol 

Un des noms patronymique les plus repandus en Afrique du Nord. Sous ses differentes variants de Botbol, Teboul, Tebbole, Touboul, qui semblent tous indiquer en arabe le meme nom de metier : fabricant ou joueur de tambourins. La fabrication de tambours etait elle  si specifiquement juive poue meriter une telle abondance de noms lies a cette occupation ?

Mystere insondable !  D'ou d'autres tentatives d'explication. Le rabbin Yossef Messas, se basant sur la phonetique, opte pour un autre metier : le menuisier, le fabricant de " tablas ", mot designant dans le Talmud, ainsi qu'en espagnol et en arabe dialectal, les tables.

 Ismael Hamet y decele egalement une origine hebraique, derivant du penom biblique Tubal qui signifie textuellement transport, descendant de Jaffet (la Genese10, 2 ) et cite egalement dans Isaie : " le leur donnerai le signal, et j'en deleguerai une partie, saints et saufs, vers les peuples de Tarchich, de Poul, de Loud, habiles a manier l'arc, de Toubal et de Yavan ( Isaie 66, 19 ) .

On peur etre y trouver un debut de confirmation dans la tradition transmise oralement par les membres de cette famille a Sefrou et selon laquelle ils seraient descendants de la tribu de Judah et du Roi de David par la famille Perez.

L'objection est que ce patronyme existe egalement chez les Musulmans du Maghreb. Une autre explication plus savante y voit une deformation du commandement talmudique " Bo Tbol ", viens prendre un bain rituel purificateur, indiquant le gerant du bain rituel, mais on sent trop qu'elle a ete pensee apres coup pour risquer d’emporter la conviction.

Autres formes : Teboul, Tebol, Botbol, Tobali, Touboul, Bitboul, que nous etudierons separement. Au debut du XXeme siècle, un des patronymes les plus specifiques du Maghreb, tres repandu dans les trios pays et plus partculierement au Maroc – Marrakech, Rabat, Sale, Mazagan, Sefrou, Fes, Mogador, Agadir, Debdou, Tanger Casablanca et par emigration au Bresil ( Amazinie ), mais egalement en Algerie – Oran, Tlemcen, Alger, Boufarik, Constantine, Sidi Bel abes et en Tunisie – Tunis, Sousse.

 

Rabbi Abraham Abitbol

Saint dont on ignore la biographie et dont la tombe au cimetiere de Marrakech etait un lieu de pelerinage local.

Rabbi Shelomo Abitbol

Rabbin kabbaliste a Marrakech, il fut dans sa ville un des plus efficaces propagandistes du movement messianique de Shabtai Zvi en 1666. La communaute de Marrakech etait entierement acquise aux croyants du faux Messie.

Il disait a ses compatriotes qui etaient dans le doute : " Il vaut mieu etre parmi les croyants que parmi les mecreants "  Apres le reflux du movement a la suite de la conversion de Shabtai Zvi a l'Islam en 1666, Marrakech resta le dernier bastion et ne revint a l'orthodoxie, notamment au respect di jeune de Ticha Beab – supprime par les shabtaistes – qu'en 1669.  

Rabbi Levy Abitbol

Rabbin ne a Demnate, il monta en Terre Sainte a la fin du XVIIIeme siecle. Il fut envoye en 1707 au Maghreb comme emissiare charge de rceuillir des dons pour les yeshivots de Jerusalem.

Rabbi Shaul Yehoshoua abitbol

1740 – 1809 : Fils de rabbi itshak. C'est le fondateur de la dynastie de rabbins qui s'illusterent pendant deux siecles a Sefrou. Surnomme,selon les initiales hebraiques de son nom, Rav shisha. Nomme juge dayan a l'age de 18 ans, il presida le tribunal rabbinique pendant un demi siecle.

Sa reputation en matiere de Halakha depassa largement les frontieres de sa ville, atteignant l'ensemble du Maroc. En temoignant les elegies composees a sa mort par les deux grands poetes deMeknes, rabbi david Hassine et rabbi Yaacob Berdugo.

Ses decisions jurudiques faisaient jurisprudence devant les tribunaux rabbiniques du Maroc bien qu' elles n'aient ete imprimees que tres tardivement – avec ses sermons et commentaries – a Jerusalem en deux volumes en 1930 et 1934, sous le titre de " Avne Shaish ". Son fils Raphael fut egalement un rabbin connu a Sefrou.

L'elegie composee par Rabbi David Ben Aharon Hassine en hebreuתהלה לדוד 001

50 – אל משוש אר"ש יפה נוף

 

פיוט יסדתי לכבוד החכם השלם דיין מצויין כבוד הרב ישועה שאול במתא צפרו יע"א

 

אֶל מְשׂוֹשׂ אֶרֶ"שׁ יפה נוף / לכבודו זמר שיר אביעה

במצנפת בַ"ד צָנוֹף יִצְנֹף / ובראשו כובע ישועה

 

כאן הכינויים של כבוד רבי ישועה

משור אר"ש – משחק לשון שכיח, המילה אר"ש מציינת יכולת הבעב ולמדנות

 

במצנפת…יצנוף : ציין ב"ד בגרשיים לציון ראשי תיבות בית דין, ששירב רבי ישוה כחבר בו

 

נאספו בו כל ההדרים / פקודי ה' ישרים

מפי סופרים גם ספרים / מרכבותיך ישועה

 

מפי סופרים וספרים…שלמד גם ממוריו וגם מן הספרים

 

יום זה נכבד ראו עיני / גבעת שאול בחיר ה'

אשר בשירי ורנָנָי / זמרת יה ויהי לי לישועה

 

גבעת שאול בחירו : ציין בזה את מקום מושבו של רבי שאול ישועה, העיר צפרו

 

דור ישרים בואו שעריו / מצוף דבש מָתקו אֲמָרָיו

יראת ה' אוצריו / רחוק מרשעים ישועה

 

ואותו יום תדרשוּן / אשר יאמר לכם תעשון

ושאבתים מים בששון / ממעיני הישועה

 

דָן ידין עמו בְּיֹשֶר / ומטיב דרך מְיַסֵּר

משיע שלום מבשר / טוב משמיע ישועה

 

ומטים דרך : הסרים מדרך הישר ומדרך התורה

מיסר : הוא מעניש ומוכיח

 

חסין קדוש ירבה שלומו / ישים את המִשְׂרה על שכמו

יִרצה ה' בעמו / יפאר ענוים בישועה

Une histoire de familles-J.Toledano-Rabbi Shelomo Abitbol

une-histoire-fe-famillesRabbi Shelomo Abitbol

Fild de rabbi Mimoun, rabbin a Sefrou. Un des disciples de rabbi Eliahou Sarfaty de Fes qui l'intronisa rabbin. En plus de son erudition, il acquit unr grande fortune, ce qui lui permet de se constituer une tres grande bibliotheque qui est restee jusqu'a nos jours une source de reference pour les rabbins.

Surnomme par ses contemporains " Amlal " pour sa grandeur ( le belier en berbere, symbole de la vigueur et de la grace ) , il refusa longtemps de se joindre au tribunal rabbinique et n'accepta en fin de comte que sur l'insistance de son grand maitre et ami, le celebre rabbin de Fes, Eliahou Sarfaty qui le tenait en tres grande estime.

Au moment de l'expulsion des juifs de Fes de leur mellah en 1790 par le sultan Moulay Alyazid, il fit beaucoup pour aider les refugies installes proviserement dans sa ville. Il a laisse de nombreux ecrits – dont un receuil de ses reves – qui etaient tres populaires parmi les letters de Sefrou, bien que non imprimes a ce jour. Il fut egalement tresorier de la communaute et edifia une synagogue qui portrait son nom. Mort en 1815.

Rabbi Amor Abitbol

1782 – 1854 : Fils de rabbi Shelomo-Amla. Il herita de la fortune parernelle et fut celebre par sa generosite et so erudition. Il entretint a ses fraisla Yeshivafondee par son pere, financiant les etudes les plus necessiteux. Sa generosite et son hospitalite lui ont valu d'etre compare au patriache Abraham.

Les communautes de toute l'Afrique du Nord s'adressaient a lui pour le consulter sur les problemes dela Halakha.Ilenrichit la bibliotheque paternelle en acquerant un grand nombre de manuscrits. Quelques uns de ses ecrits et ceux de son pere ont ete tardivement publies sous le titre de " Minhat Haomer " (Fes1950 ).

En 1983 un de ses descendants, rabbi Zion Tordjman, a publie aJerusalemson traite de l'abattage rituel sous le titre de " Shouruot Haomer ". Son plus celebre disciple fut rabbi Raphael Moche Elbaz. Ses deux fils, Hayim et Elicha, furent egalement des rabbins connus. 

Chalom Abitbol

Capitaine du port de Mogador sous le pieux sultan Moulay Slimane 1790 – 1810 , qui tout en cherchant a limiter l'influence des negociants chretiens installes a demeure dans le port pour eviter la contagion de leyes moaurs, chercha a relancer l'activite du port construit par son pere et qui avait decline sous le regne de son precedesseur le snguinnaire Moulay Alyazid.

Dabs ce cadre' il maintint en place les negociants juifs et nomma Chalom Abitbol comme le capitaine du port.

Rabbi Abraham Abitbol

Grand rabbin et grand erudite – on disait qu'il connaissait le Talmud par Coeur – a Marrakech, premiere moitie du XXeme siècle. Il refusa de faire dela Torahun metier et de se joindre au tribunal rabbinique, subvenant a ses besoins comme representant a Marrakech d'une grande compagnie anglaise d'import export.

Rabbi Yossef Abitbol

Celebre rabbin et poete a Mogador a la fin du siècle dernier, mort en 1915. Plusieurs de ses poemes sont entres dans le receuil des chants de  Bakashot des paytanim marocains " Shir Yedidout ".

Jacques Abitbol

Publiciste et militant sioniste aTunis. Il edita de1921 a1924 avec Emile Borgel et Victor Nataf,La RevueIsraerlitede Tunisie, revue mensuelle ilustree de vulgarization juive et de propaganda sioniste.

Meyer Abitbol

  Grand negociant et notable de la communaute de Marrakech dont il presida le Comite de la Communaute a partie de 1938

Victor Abitbol

1926 – 1949 : Educateur et animateur de mouvements de jeunesse, il fut au sortir de la guerre, un des jeunes qui remirent sur pied le mouvement Charles Netter a Casablannca et lui imprima un dynamisme sans precedent et en faisant le plus grand mouvement de jeunesse du Maroc.

Commissaire a la jeunesse, sa mort a l'age de 23 ans laissa un vu de irremplacable. Sur sa tombe on inscrivit ces lignes de Bialik : " Sur ma tombe on ceuillera les fleurs qui seviront a tresser les lauriers de la nouvelle generation "

Judah Abitbol

President du Comite de la communaute, tresorier et grand bienfaiteur de la communaute de Marrakech, nort en 1963

Maurice Abitbol

Ne a Boufarik en 1894. Sa famille s'installa ensuite a Casablanca ou il fut recrute dans l'organisation clandestine de la alya, après la femeture des bureaux de l'Agence Juive en 1956 par les autorites du Maroc independant.

Il se rendit aves son epouse et un autre couple a Tanger en septembre 1957 pour rencontrer deux nouveaux emissaries israeliens. Sur le chemin du retour, sa voiture fut interceptee par la police qui y decouvrit 157 faux passeorts qui y avaient ete cahes a son insu parla Misgeret.

Il resta emprisonne plus de huit mois et son etat de sante deteriore, il fut discretement libere et expulse vers la France.Morta Parisen 1970.

Boufarik est une petite ville d'Algerie situe a 14 km de la ville de Blida et a 35 km d'Alger. Elle abrite la base aerienne qui regroupe les escadres de transport aerien tactique de l'armee de l'air algerienne. Elle est tres connue pour ses oranges, d'ailleurs elle est le lieu de naissance de la celebre boisson Orangina.

Marc Abitbol

Medcin universitaire et chercheur ne aMeknesen 1937. Directeur du Centre de Recherches en Ophtamologie a l'hopital Necker de Paris

Sam Avital Abitbol

Frere cadet de Victor Abitbol, ne a Casablanca en 1930. Il fut le fondateur du movement de jeunesse sioniste Trumpeldor au sein du ckub Charles Netter. Il fut, avec elie Ohayon l'un des deux representants du Maroc au premier cours dela Haganaen Afrique du Nord.

Il recut les premiers emissaries dePalestineau Maroc et organisa avec eux l'immigration clandestine verslaPalestine, via l'Algerie, en 1947. Monte en Israel des la proclamation de l'etat, il integra le Ministere dela Defenseou il occupa de hauts postes, notamment a la tete du Departement des soldats demobolises.

Parrallelement, il poursuivit une action intense en faveur de l'integration de la alya du Maroc et fut un des fondateurs de l'Union des immigrants du Maroc dont il fut longtemps le secretaire general avant d'en devenir le President en 1978.

Son fils, Haim. A ete tue au cours dela Guerrede Kippour et chaque annee il organize pour l'anniversaire de sa mort une soiree d'etudes avec l'Unervisite de Tel-Aviv

Shelomo Avital Abitbol

Syndicaliste et home politique israelien ne au Maroc. Tresorier dela NouvelleHistadroutdepuis la victoire de Haim Ramon et Amir Peretz. Depute ala Knessetde1992 a1996 sur la liste du parti travailliste.

Raphael Avtalion Abitbol

Universitaire israelien ne aMeknesdans une famille originaire de Sefrou. Professeur et chef du department de biologie de l'Universite religieuse de Bar-Ilan, aRamat Gan.

Michel Abitbol

Universitaire israelien ne a Casablabanca en 1943, arrive enIsraeldans le cadre du movement Oded en 1965. Professeur a l'Universite Hebraique de Jerusalem. Titulaire de la chaire Robert Assaraf d'histoire du Maroc et du judaisme marocain, et durecteur scientifique du Centre Mondial de recherches sur le judisme marocain.

Anciendirecteur de l'Institut Ben Zvi de recherches sur le judaisme sepharade et oriental. Directeur du Service des etudiants etramgers de l'Universite Hebraique de Jerusalem depuis 1993. Il a consacre sa these de doctorat au role des juifs dans le commerce transaharien au Moyen Age. Auteur de nombreuses atudes sur l'histoire des juifs au Maroc et en Afrique du Nord et de plusieurs livres, don’t : " Tombouctou et les Arma (  Paris 1979 ). " Temoins et acteurs : Les Corcos et l'histoire du Maroc contemporain (Jerusalem1977 ).

" Les juifs d'Afrique du Nord sous Vichy " ( Paris 1983 ), traduit en hebreu et en anglais ; " Les juifs de France et le sionisme ; les deux terres promises ( 1990 ) ; DE Cremjieux a Petain, l'antisemitisme algerien ( Jerusalem 1993. Il a edite les actes des colloques " Judaisme d'Afrique du Nord aux XIX-XXeme siecles (Jerusalem1980 )

Les communautes juives des marges sahariennes du Maghreb (Jerusalem1982 ; Relations judeo-musulanes au  Maroc. Perception et realites (Paris1997 )

Rabbi Meir Abitbol

Fils de Issachar, rabbin ne aCasablanca, il fut plusieurs annees rabbin aMontreal. Fondateur et directeur de l'Institut Bnei Issachar a Jerusalem pour la publication des ecrits des rabbins maghrebiens du passe et dela BibliothequeSepharadepour la diffusion des livres consacres du patrimoine sepharade et oriental.

          Autre source

ABITBOL ou ABITBOUL ou BOTBOL ou BOUTBOUL : nom d’origine arabe compose de ‘abu (signifiant pere ou homme) et tbul (qui signifie tambour ou tambourin) : donc l’homme au tambour. Ce nom designe surement un fabricant ou un joueur de ces instruments de musique.

ABITBOL Amor

 (1782-1854). Originaire du Maroc. Grand rabbin, juge a Sefrou et dirigeant d’une yechivah, il est l’auteur de plusieurs decisions juridiques et de recueils d’homelies, de poesies, de nouvelles et d’autres ecrits. Son oeuvre Minhat hah’omer (L’offrande du Omer) a ete publiee.

ABITBOL Chelomo

(?-1815). Originaire du Maroc. Grand rabbin de Sefrou, il est l’auteur d’un traite sur les reves.

ABITBOL Meyer

(1944-). Originaire du Maroc, installe en Israel. Rabbin, il est président de l’Institut Bene Yissakhar de Jerusalem qui a pour mission la conservation et la diffusion du patrimoine des rabbins sepharades et nord-africains.

ABITBOL Shaoul Yehochouah ben Itshak (Harav Chicha)

(1740-1809). Originaire du Maroc. Rabbin et juge e Sefrou, il est, entre autres, l’auteur d’un recueil de decisions juridiques Avne chech (Des blocs de marbre).

Abizmil

Nom patronymique d'origine arabe. Forme de l'indice de filiation Abou et du substantive izmil qui signifie textuellement couteau ou grattoir de cordonier et par extension indicative d'une profession : le savetier, artisanat typiquement juif auMaghrebdans l'ancien temps.

Autre explication plausible, deformation phonetique de Abouzmel, le propeietaire du chameau, le caravanier, autre métier pratique autrefois par les marchands juifs dans leur commerce avec l'Afrique Noire a travers leSahara.

Autre orthographe : Abismil. Au XXeme siècle, nom tres peu repandu, porte dans le Sud du Maroc et en Oranie   

Rabbi Shemouel Abizmil

Rabbin a Marrakech au XVIIIeme siecle

Rabbi Shenouel  Abizmil

Rabbin célèbre a Alger au XVIIIeme siècle, il fut le maitre de rabbi Abraham Gabison

Autre source 

ABITBOL ou ABITBOUL ou BOTBOL ou BOUTBOUL : nom d’origine arabe compose de ‘abu (signifiant pere ou homme) et tbul (qui signifie tambour ou tambourin) : donc l’homme au tambour. Ce nom designe surement un fabricant ou un joueur de ces instruments de musique. 

ABITBOL Amor

 (1782-1854). Originaire du Maroc. Grand rabbin, juge a Sefrou et dirigeant d’une yechivah, il est l’auteur de plusieurs decisions juridiques et de recueils d’homelies, de poesies, de nouvelles et d’autres ecrits. Son oeuvre Minhat hah’omer (L’offrande du Omer) a ete publiee.

ABITBOL Chelomo

(?-1815). Originaire du Maroc. Grand rabbin de Sefrou, il est l’auteur d’un traite sur les reves.

ABITBOL Meyer

(1944-). Originaire du Maroc, installe en Israel. Rabbin, il est président de l’Institut Bene Yissakhar de Jerusalem qui a pour mission la conservation et la diffusion du patrimoine des rabbins sepharades et nord-africains.

ABITBOL Shaoul Yehochouah ben Itshak (Harav Chicha)

(1740-1809). Originaire du Maroc. Rabbin et juge e Sefrou, il est, entre autres, l’auteur d’un recueil de decisions juridiques Avne chech (Des blocs de marbre).

 

Une histoire de familles-J.Toledano-Abohab-Abouaf

 

une-histoire-fe-famillesAbohab

Nom patronymique d'origine arabo hebraique, l'un des noms patronymiques les plus illustres de l'histoire des Juifs de la peninsule iberique, qui a pour sens le dispensateur de biens, equivalent du prenom masculine arabe de Abdelwaheb. L e berceau de cette illustre famille en Espagne est dans la province d'Aragon.

Apres l'expulsion d'Espagne, on trouve des porteurs de ce patronyme au Portugal, au Mghreb, dans l'Empire ottoman, en Italie et plus tard en Amsterdam et a Londres. Autres orthographes : Abiuab, Aboab.

Au XXeme siecle, nom tres peu repandu porte dans le Nord du Maroc – Tetouan, Tanger,Casablancaet par immigration aGibraltaret en Algerie, dans l'Oranais et l'Algerois.

ABOAB ou ABOUAB ou ABOUAF : nom juif sepharade atteste en Espagne des le XIII eme siecle ( Abraham Abouab 1263). Il correspondrait a un nom de lieu : Oum-El-Abouab, en Tunisie. Il peut aussi correspondre a l’arabe abu wahaba qui signifie l’homme (abu) aux dons (wahaba), donc le genereux.

Rabbi Itshak Abohab

Un des plus celebres rabbins espgnols. Predicateur et kabbaliste, il est l'auteur d'une traite d'ethique et de vulgarisation religieuse qui connut une enorme retentissement, Menorat Hamaor. Ce nouveau guide des egares ecrit en l'aan 1330 fut recopie a la main de generation en generation avant d'etre imprime pour la premiere fois, avec une traduction en espagnol, a Livournre en 1675.

Guide des egares

Le Guide des egares, More Nevoukhim, l’œuvre majeure de Moise Maïmonide (11351204), ecrit en langue arabe, a vu le jour vers 1190. Maimonide est considere comme le philosophe juif le plus marquant du Moyen Age, et son Guide comme l’œuvre philosophique juive la plus importante de tous les ages . Elle tend en effet a exposer le judaisme en termes de valeurs non juives, et a etablir une correlation entre les valeurs juives et les valeurs generales. Le Guide des egares a influence toute la pensee philosophique juive ulterieure, qui s’y est constamment referee.

 L’objet originel de l’œuvre est de resoudre la difficulte qui se presente a l’esprit d’un juif croyant, concurremment imbu de realites philosophiques. Maimonide a reussi a expliquer les anthropomorphismes bibliques, a degager la signification spirituelle cachee derriere les significations litterales et a montrer que le spirituel etait la sphere du divin. Le Guide represente une explication philosophique des ecritures, une « science de la loi », aussi exacte que les sciences physiques.

Rabbi Itshak  Abohab

Appele le second poue le distinguer du premier, le dernier des geants parmi les rabbins d'Espagne. A l'annonce de l'expulsion d'Espagne, il negocia avec les autorites portugaises l'acceuil des refugies de passage vers le Maghreb, l’empire ottoman et l'Italie et le prix pour l'installation d'une partie d'entre eux au Portugal meme. Il fut le maitre du grand mathematicien rabbi Abraham Zacuto dont les travauix sicentifiques permiorent le voyage de Christophe Colomb et la decouverte de l'Amerique, Il mourut a Porto, au Portugal en 1493

Rabbi Shlomo Abohab

Un des rabbins d'Espagne installe a Fes apres l'Expulsion de 1492. Il fut parmis les redacteurs de la fameuse Takana permettant aux Toshavim ( les indigenes, anciens habitants de Fes ) de consommer, comme les Megourashum ( les expulses ) de la viande abattue selon la regle dite de la " Nefiha " ( insulfation du pouman ) qui leur était jusque la interdite.

Cette autorisation provoqua un grand affrontement entre les anciens et les nouveaux arrivants qui ne se termina que vingt ans plus tard, en 1526, en faveur de ces derniers qui imposerent leurs regles avant de se fondre presque totalement avec les anciens poue ne plus former a Fes qu'une seuke communaute des le aiecle suivant

Rabbi Yehouda Abohab

Petit fils de rabbi Itshak, le Second. Il fut le grand rabbin de la communaute d'El Ksar au debut du XVIIeme siecle et y fonda une yechiva

Isaac Aboab de Fonesca

Marrane portugais revenu au judaisme a Amstredam au millieu du XVIeme siecle. Il fut un des disciples du premier grand rabbin de la communaute, rabbi Itshak Ouziel, de Fes.

Chef de la communaute au moment de la crise du mouvement de Shabtau Zvi, il y adhera secretement et ne revint a la stricte orthodoxie qu'apres la conversion a l'islam en 1666 du faux Messie.

Isaac Aboab da Fonseca

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre

(Portugal, 1605 – Amsterdam, 1693) a ete rabbin de Recife au Bresil de 1642 à 1653 et, à ce titre, est le premier rabbin à la tete d'une communaute etablie aux Ameriques[s]

Issus d'une famille marrane du Portugal, ses parents emigrent en France puis aux Pays-Bas quand il n'est encore qu'un enfant. A Amsterdam, il est remarque, encore adolescent, comme un rabbin prodige, orateur hors pair, professeur respecte et traducteur de textes kabbalistiques d'hebreu en espagnol et inversement. A 21 ans, il est appele a la tete d'une des trois congregations d'Amsterdam. Son depart pour Recife en 1642 y est tres regrette

De 1642 à 1654, il est le rabbin de la communaute juive de Recife ou les Juifs sont tres nombreux et participent activement a la defense de la ville longuement assiegee par les Portugais. Lorsque ceux-ci reprennent Recife, les Hollandais exigent, dans les termes de la capitulation que la vie sauve soit laissee aux Juifs dont certains iront fonder la communaute de la Nouvelle-Amsterdam (New-York) et d'autres, comme Isaac Aboab, retourneront aux Pays-Bas.

De retour a Amsterdam, Isaac Aboab dirige une yechiva et devient membre du tribunal rabbinique. Il est a la tete de la communaute sefarade lors de la proclamation du herem de Baruch Spinoza et aussi lors de l'inauguration de la Synagogue portugaise d'Amsterdam. Il y meurt en1693, a l'age de 88 ans.

Rabbin a Tetouan, seconde moitie du XVIIeme siecle. Au cors de la crise messianique de Shabtai Zvi, il se distingua par son zele dans la defense du faux Messie, aussi bien au cours de la premiere floraison du mouvement avant la conversion qu'au cours de la seconde crise proviquee par l'apparition en 1675 d'un nouveau prophete annoncant le retour de Shabtai Zvi, Yossef Abentsour.

Cela ne devait pourtant pas l’empecher d'etre elu en 1680 president du tribunal rabbinique, les rabbins marocains ayant reussi a surmonter la crise en occultant totalement son souvenir

Isaac Aboab

Notable et grand commercant ne a Tetouan, il fut au milieu du XVIIIeme siecle le leader inconteste de la communaute de Gibraltar, formee essentiellement d'originaires de la zone nord du Maroc. Sa richesse lui valut en son temps le surnom de Roi des Juifs.

Au recensement de 1777, il apparait comme le plus grand propietaire terrien de la colonie britannique. Comme beaucoup de ses compatriotes, il fut contraint de quitter la presqu"ile lors du grand siege impose par les Espagnols.

Il fut un des premiers juifs autorises a s'installer a Lisbonne ou il developpa le commerce avec Gibraltar, l'Angleterre et le Maroc. L'Inquisition etant alors toujours en vigueur et le culte juif interdit, les autorites voulurent le forcer comme l'exigeait a la coutume a l'epoque, a passer sous la croix et a declarer qu'il ne pratiquait pas le judaisme – ce qu'il refusa courageusement de faire. 

Faisant valoir sa nationalite anglaise, il obtint avec son associe, Moses Levy, un sauf conduit exeptionnel lui garantissant la liberte de culte. Ce n'est qu'en 1821 que le tribunal de l'Inquisition instaure en 1536, fut definitivement supprime et les juifs autorises a s'installer officiellement au Portugal. Il finit ensuite par passer a Londres, ou il devait mourir.

Autre source

ABOAB Chemouel ben Abraham (RACHA)

(1610-1694). Originaire d’Allemagne (Hambourg). Rabbin, polyglotte, Grand rabbin de Verone puis de Venise, il participa aux controverses entourant l’affaire du faux messie Chabbetai Tsvi auquel il s’opposa. Dirigeant communautaire, il recueillit des fonds pourla Palestineet pour les prisonniers juifs et se devoua a la reinsertion des marranes. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont un recueil de decisions juridiques Devar Chemouel (Discours de Samuel) et un traite d’éthique.

ABOAB DA FONSECA Itshak

(1605-1693). Originaire du Portugal (Castro d’Aire). Grand rabbin d’Amsterdam puis de Pernambouc (Brésil) ou il accompagna une colonie de Juifs hollandais, il se reinstalla a Amsterdam quelques annees plus tard pour devenir Chef du rabbinat et dirigeant d’une yechivah. Il fut partisan puis adversaire du faux messie Chabbetai Tsvi. Poete, orateur et cabaliste, il est l’auteur du premier poeme ecrit en hebreu sur le sol americain et de plusieurs ouvrages dont Zekher h’asiti lenifla’ot (J’ai mis des reperes aux miracles), sur les evenements survenus au Bresil hollandais; Melekhet hadikdouk (La science de la grammaire), une grammaire hebraique; Chah’ar hachamayim (Le portail des cieux); Parafrasis comentada sobre el Pentateuco (Paraphrase commentee du Pentateuque) de meme qu’une traduction en hebreu de l’oeuvre espagnole du cabaliste Abraham Cohen de Herrera, Casa de Dios e Puerta del Cielo (La maison de D’ieu et la porte du ciel).

ABOAB Immanuel

(1555-1628). Originaire du Portugal, de parents marranes. Il s’enfuit en Italie ou il vecut ouvertement son judaisme. Il est l’auteur de Nomologia o discursos legales (Nomologie ou discours legaux), une oeuvre adressee aux marranes qui tente de prouver la veracite de la loi orale.

ABOAB Itshak

(?-1720). Originaire des Pays-Bas. Grand rabbin de la communaute portugaise d’Amsterdam, il est l’auteur d’ouvrages sur les poids et mesures hebraiques et d’une genealogie sur la famille Aboab.

ABOAB Itshak

(XIVes.). Originaire d’Espagne. Rabbin, predicateur et philosophe, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont un livre d’ethique religieuse, Sefer menorat hama’or (Le livre du candelabre de lumiere); Choulhan hapanim (La table de proposition) sur les prieres, et Aron hah’edout (L’arche du statut) sur le rituel.

Itshak

II (1433-1493?). Originaire d’Espagne. Rabbin, erudit, dernier Gaon (dirigeant) de Castille, il dirigea une yechivah a Tolède puis à Guadalajara. Il negocia avec le roi du Portugal l’immigration de ses coreligionnaires expulses d’Espagne et il fut autorise à s’installer à Porto. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Nehar Pichone (Le fleuve Pichone); Chitot h’al hatalmud (Methodes du Talmud); un commentaire sur le Comentario al Pentateuco (Commentaire sur le Pentateuque) de Nahmanide; des commentaires sur le Arbah’a Tourim (Les quatre rangees) et sur Rachi, ainsi que des œuvres a caractere juridique et des innovations.

ABOAB Yah’acov (XVIes.).

Originaire d’Espagne. Fils de Itshak II Aboab. Rabbin, il s’installa à Constantinople où il publia une œuvre de son père, des commentaires sur les ouvrages de rabbins comme Nahmanide et Rabbi Yah’acov Acher ainsi que des décisions juridiques et des discours talmudiques.

ABOAB Yah’acov ben Chémouèl

(?-1725). Originaire d’Italie. Fils de Chémouèl Aboab. Rabbin, il succeda à son père au Grand rabbinat de Venise. Érudit, intéresse aux sciences naturelles, à l’astronomie et aux mathématiques, il entretint une correspondance avec des savants et des theologiens chretiens. Auteur de poemes et de decisions juridiques sur la liturgie, il publia Dévar Chémouèl (Discours de Samuel), un recueil de décisions juridiques rédigées par son père.

Abouaf

Nom patronymique d'origine arabe, au sens difficile a cerner. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte uniquemnt en Tunisise, Tunis

Isaac Abouaf

Publiciste. Editeur de l'hebdomadaire " Les Nouvelles Juives " a Tunisen 1950

Une histoire de familles-J.Toledano-Aboucaya-Aboudi-Aboudraham

une-histoire-fe-famillesAboucaya

Patronyme d'origine arabe, indicative d'une particularite physique, qui a pour sens " l'homme a la cauterisation " . Autres orthographes : Boucaya, Boukaya. Au XXeme siècle, nom extremement rare, porte uniquement en Algerie, dans l'Algerois, l'Oranais et le constantinois – Constantine, Setif

ABOUCAYA ou ABOUCAYAT ou ABOUKHAYAT : nom d’origine arabe compose de abou ( abu) qui veut dire pere ou homme et khayat qui signifie tailleur d’habits en arabe ( khayyat ) et en  hebreu (‘hayat

Aboudi

Nom patronymique d'origine arabe, augmentative de abid, l'esclave ( sous entendu de Dieu ) indicative d'un traut de caractere, le tres devot, porte aussi bien chez les Juifs que chez les Musulmans. Au XXeme siècle, nom tres peu repandu porte en Algerie et en Tunisie

Aboudraham

Nom patronymique d'origine arabe, compose de l'indice de filiation Abou et du substantive Draham, unite de monnaie arabetirant son nom de la piece de monnaie greque, le drachme, ayant pour sens textual : le pere du dirham, par extension l'argentier, le financier.

Effectivement, ce surnom fut donne au depart rn Espagne au fondateur de la famille, Don David, qui fut le percepteur des impots du royaume de Castille et de Leon au XIIIeme siecle.

Le surnom est devenu por ses heritiers a tolede le nom patrnymique. Apres l'expulsion d'Espagne de 1492. on retriouve ce nom principalement au Maghreb et dans l’empire ottoman,

Autres orthographes : Aboudarham, Abouderham, Aboudirham et aussi sous la forme diminutive Druhen, Bendrihen. Au XXeme siecle, nom moyennement repandu, porte au nord du Maroc – Tetouan, Tanger, Sale ; EN ALGERIE – Oran, Mascara, Monstaganem et peu en Tunisie sous la forme de Abouderham.

Don David Aboudraham

Le fondateur de cette illustre famille de financiers et argentiers. Il dut ce surnom a ses fonctions de fermier general des impost et de grand argentier du roi de Castille et de Leon Sancho de Castille a Tolede 1258 1295. Ses descendants s'installerent ensuite aSeville

Yehouda Aboudraham

Un des chefs de la comunnaute d'Agadir lors de son occupation par les Portugais au debut du XVIeme siecle.

Rabbi Abraham  Aboudraham

Rabbin a Tetouan prmiere moitie du XVIIIeme siecle, contemporain du grand rabbin de Fes, rabbi Yaacob Abensour avec qui il etait en correspondence. Leurs echanges de lettres ont ete reproduits dans l'ouvrage de rabbi Yaacob " Michpat outsedaka Beyaacob ", publie a Alexandrie en 1893.

Rabbi Yehouda  Aboudraham

Rabbin juge celebre au tribunal de tetouan. Il siegea dans le tribunal avec les grands rabbins Itshak Malka, Avraham Monsonego, Yehouda Coriat et ShelomoAboudarham.

Mort vers 1768. Le grand poete rabbi David Hassine lui a dedie une " quina ", lamentation, pleurant la mort, le meme mois. De ceux de ses fils.

Rabbi yaacob Aboudraham

Rabbin a Sale au XVIIIeme siecle, compilateur d'un receuil de poemes des rabbins marocains du passe qui fut complete par son frere rabbi yaacob et publie sous le titre " Kohelet Yaacob ".

Moses Aboudraham

Commercant issu d'une famille qui avait fait ses [reuves dans le commerce international et choisi a ce titre par le conseiller du sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah, samuel Sumbal, pour faire partie en 1766 des dix premiers marchands du sultan " installes dans le nouveau port de Mogador, cree par le souverain cherifien pour y concentrer le commerce exterieur du pays et dote de grands privileges fiscaux, juridiques et financiers.

Rabbi Shelomo Aboudraham

Rabbin kabbaliste ne a Tetouan en1755. A21 ans, il s'installa a Gibraltar ou il devint president du tribunal rabbinique et ou il fonda une sunagogue qui portait son nom.

Abraham Aboudraham

Un des pionners du retour des juifs au Portugal. Ne a Tetouan en 1815' il s'installa aux Acores en 1846 puis transfera ensuite sa maison de commerce a Lisbonne ou il mourut en 1890.

Son fils, Leao ( Judah ), ne en1874 aLisbonne entra a 18 ans dansla Compagniedu Mozambique comme charge du personnel indigene. Grand sportif, il oeuvra grandement a son retour a Lisbonne, pour le developpement du sport au Portugal. Son autre fils, Salomon quitta Lisbonne pour le Bresil ou il mourut en 1972.

Les Acores sont un groupe d’iles portugaises qui se trouvent en plein ocean Atlantique, à environ 1 500 km a l’ouest de Lisbonne, autant au nord-ouest du Maroc, et 3 900 km de la cote est de l’Amerique du Nord.

Les Acores font partie des regions ultraperipheriques de l’Union europeenne. 

Rabbi Yehouda Aboudraham

Fils de Menahem. Rabbin juge a Tetouan, seconde moitie du XIXeme siaecle. Il siegea dans le meme tribunal que le celebre rabbi Itshak Benwalid

Raphael Bendrihem

Riche propietaire et philantrope de Tanger. Homme tres pieux, il a contribue a la fondation du Seminaire Rabbinique de Tanger, la premiere institution du Maroc pour la formation de rabbins. 

Il legua a sa mort, en 1951, sa villa por y fonder une synagogue et une Yechiva. Son frere, Elias, fut egalement un membre actif des œuvres de bienfaisance de la communaute. 

Autre source 

ABOUDARHAM ou ABOUDHARAM : nom d’origine arabe associant ‘abu (pere ou homme) et darham (denier), donc l’homme au denier, peut-etre le surnom d’un monnayeur 

ABOUDARHAM, AbouDraham

among other possible variations depending on the country and language of the person.

AbouDraham is represented here mostly by Moroccan and Spanish involved in commerce and finance as well as rabbinic leadership. The name was widespread in Morocco.

The name consists of a complex prefix made of two elements abou = father which implies lineage and the root 'draham' = an ancient Roman currency known as 'drahma' in Hebrew writings or 'dirham' in some Arab countries, includingMorocco. It may refer to a person who dealt with finance and money exchange. The occupation may have been passed on from father to son. The Aboudrahams were well known in the domain of finance inSpain and inMorocco, after the expulsion. The family was known also for its rabbinical leadership.

ABOUDARHAM Moché (Eltetouani) (XVIIIes.). Morocco. One of the King Merchant (tajer asultan) appointed along with Shemouel Sunbal by sultan Sidi Moulay Abdallah to conduct foreign trade from Mogador (Essaouira) (1766).

AbouDraham Shelomo. Morocco (Tetouan) (XVI-XVII). Chief rabbi of Tetouan. Poet. Author of Piske din (rabbinical rulings) and Hazouzim (Poems).

AbouDraham David (Don, El Viejo). Treasurer of Castillia (13th century). Community leader ofToledo. Founded a synagogue inToledo.

ABOUDARHAM David ben Yossef (1341-?). Spain (Sevillia). Rabbi. Author of Sefer Aboudarham (The book of Aboudarham), Perouch haberakhot vehatefilot (The meaning of benedictions and prayers).

ABOUDARHAM Yah’acov (XIXes.). Morocco (Sale). Morocco. Sefer Kohelet Yah’acov (Jacob's Ecclesiasties).

Une histoire de familles-J.Toledano-Aboulafia

 

une-histoire-fe-famillesAboulafia 

Nom patronumique d'origine arabe, surnom votif compose fe l'indice de filiation Abou ( le pere ) et du substantif arabe " afia " ( la sante ), le pere de la sante, l'homme qui est en bonne sante ou plutot a qui on souhaite lonhue vie et bonne sante, devenu nom patronymique aussi bien les Juifs que chez les Musulmans.

Un des noms les plus illustres de l'histoire du judaisme espagnol. Selon une tradition transmise de generation en generation, la famille descendait de la tribu de Judah, de la famille royal de David.

Au moment de l'expulsion d'Espagne eb 1492. les membres de cette grande famille ont trouve refuge principalement en Italie, dans l’empire ottoman et en Eretz Israel. Le nom s'etant illlustre essentiellement de en dehors de l'Afrique du Nord, en Turquie et Eretz Israel,  et comme il est impossible de citer les noms de toutes les celebrites, nous nous concenterons des plus marquantes.

Aures formes : Affia, Boulafia, Abulafia. Au XXeme siecle, nom extremement rare, porte au Maroc par les descendants d'une famille originaire de Tiberiade qui s'était etblie au milieu du siecle dernier a Mogador, et en Tunisie par des descendants d'originaires de Livourne

Rabbi Aabraham Aboulafia

1240 – 1292. Un des premiers kabbalistes espagnols, ne a Saragosse, il voyagea longtemps en Italie et en Terre sainte. Apres son retour en Espagne' il se plogea dans la mystique, publis son chef d'œuvre, " Sefer Hayosher "' et finit par s'auto proclamer Messie, s'attirant les foudres du grand maitre dela Halkhade la generation, rabbi Shlomo Ben Aderet de Barcelone.

Don Sanuel Aboulafia

Un des homes les plus riches  d'Espagne a la fin du XVeme siecle. Il edifia la plus belle synagogue de Tolede qui portait son nom. Son immense fortune causa sa perte. Accuse de conspiration par l'archeveque de Tolede, il fut torture puis mis a mort en faveur de l'eglise.

La synagogue apres avoir ete transformee en eglise, Santa Mariala Blanca, srevit pendant des siecles d'entrepot. Rachette par l'Etat Espgnol dans les annees 30, elle a ete transformee en 1964 en musee national del Transito consacre a l'etude du judaisme sepharade.

En 1972, les descendants de la famille Toledano, conduits par le mecene et industriel Jacques Toledano, a l'occasion de la commemoration du 500eme anniversaire de l'Expulsion, ont organise un office de Minha dans la synagogue pour la premiere fois apres 500 ans.

Rabbi Haim Aboulafia

1160 – 1744. Reste dans l'histore comme le reconstructeur de Tiberiade. Ne a Hebron d'une famille originaire d'Espagne, il fut nomme en 1725 grand rabbin de la metropole de l’empire ottoman, Smyrne, ou il publia de nombreux livres dont le plus celebre " Etz Hahayim "' commentaire du Pentateuque selonla Hakkhaet Maimonide.

A la demande du nouveau gouverneur dela Galilee, il revint a l'age de 80 ans reconstruire la ville de Tiberiade. Il reussit en quelques annees a repeupler la capitale dela Galilee, desertee pae sa population juive 70 ans auparavant, a y edifier des sunagogues et des yechuvots, soulevant le plus grand enthousiasme dans toutela Diasporaet plus particulierement au Maghreb.

C'est ainsi que son contemporain, le grand poete marocain, rabbi David Hassin, lui consacra un poeme elogieux dans son celebre receuil, " Tehila Le David : " Beni soit le rav etz hayim, ministre des armees de l'illustre famille des Aboulafia. Sue sa tete la couronne divine, de tout l'univers le peuple se tourne vers lui, poue entendre les paroles de la sainte torah.

La Villeil a repeuplee, ses remparts il a fortifies. Le plus grand titre il lui a rendu – celui de maison d'etudes ". En 1742' le rabbi Hayim Benattar de Sale, l'auteur se l'immortel liver " Or Hayim ", arriva a Tiberiade' en route pour Jerusalem. Rabbi Hayim aboulafia l'accuellit avec les plus grands egards et le supplia de se joindre a lui pour poursuivre la reconstruction de la ville, mais il continua a Jerusalem pour y fondes sa propre Yechiva, " Knesset Israek ", comme il l'avait promis a ses bienfaiteurs et mecenes du judaisme italien

Izmir (en grec : / Smyrni), connue autrefois sous le nom de Smyrne, est le deuxieme plus grand port de Turquie (apres Istanbul), et la troisieme ville du pays par le nombre d’habitants. Elle est situee sur la mer Egee pres du golfe d’Izmir. Ses habitants sont les Smyrniotes.

Rabbi yossef Aboulafia

Fils de Meir-Issachar, rabbin emissaire envoyer queter au Maroc pour les yechivots de Tiberiade. A la fin de sa mission' il decida de s'installer a Mogador ou il mourut en 1894

Rabbi Yossef Shemouel Aboulafia

Rabbin de la ville de Mazgan dont le port fut reouvert au commerce international apres sa reconqute sur les Portugais en 1780' attirant une importance communaute juive. Ouvertau monde moderne, il voulut, contrairement aux autres rabbibs, effrayes par son caractere laic, doter sa communaute d'une ecole moderne et, avec l'aide du consukl de France, checha, des1877, aconvaincre l'Alliance israelite Universelle d'y ouvrir un nouvel etablissement, maus malgre tous ses efforts. Ce n'est que pres de trente ans plus tard, en l'an 1900, que Paris envoya le premier instituteur u ouvrir l'ecole

Haim Aboulafia

Grand commercant a Mogador a la fin du XIXeme siecle. Il s'installa avec toute sa famille a Londres, ou ill devint un des notables les plus en vue de la comminaute sepharade. Une de ses filles, Hana, epousa le grand marchand de Mogador Jacob Corcos, mort en 1951.

Autre source.

ABOULAFIA ou AFIA ou BOUAFIA : nom d’origine arabe compose de ‘abu (pere ou homme) et de ‘afiya (sante, tranquillite), donc l’homme en bonne sante ou à la vie tranquille.

ABOULAFIA Abraham ben Chemouel

 (1240-1291?). Originaire d’Espagne (Saragosse). Rabbin, talmudiste, cabaliste et poete, il voyagea au Moyen-Orient. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Guet Hachemot (Document sur les Noms); Sitre Torah (Les mysteres dela Torah), un commentaire mystique sur le Guide des Egares; Or hasekhel (Le rayonnement de l’intelligence) sur le tetragramme; Sefer ha’ot (Le livre des lettres); Sefer haye hah’olam haba (Le livre de la vie du monde a venir), sur les noms divins; des ouvrages polemiques et un commentaire surla Torahet Sefer Yetsira (Le livre de la creation). Sa pensee cabalistique, qui se fonde sur la theorie des dix Sefirot (Emanations), utilise les differentes approches comme la combinaison des lettres, la guematria (valeur numerique des lettres des mots) et le notarikon (acronymes) pour atteindre l’extase.

Il developpa des techniques de meditation basees sur la recomposition des noms divins, la respiration et la musique afin d’atteindre a la communion avec la divinite. Bien que plusieurs de ses œuvres majeures se soient perdues, on sait qu’il influenca les doctrines cabalistiques dans le monde chretien. Ses idees prophetiques et mystiques eurent aussi un retentissement certain, ce qui entraina l’hostilite des rabbins de son epoque comme Rabbi Chelomo Ben Aderet.

ABOULAFIA Haïm ben David

 (1700?-1775?). Originaire de Turquie. Rabbin d’Izmir et de Larissa, il s’installa a Salonique puis de nouveau a Izmir ou une grande partie de ses œuvres fut detruite a la suite d’un incendie. Il est l’auteur de Sefer mitsvot gadol (Le grand livre des mitsvot) qui fut brule et de Nichmat hayim (L’ame de la vie).

ABOULAFIA Haïm ben Moché (Hazaken)

 (1660-1744). Originaire de Palestine (Hebron). Rabbin d’Izmir et de Safed, il contribua au developpement de la ville de Tiberiade. Il est l’auteur de Mikrae kodech (Saintes convocations) sur Pessah; Yossef lekah (L’enrichis-sement du savoir); Yachrech Yah’acov (Jacob etendra ses racines) et de Chih’boud Yah’acov (L’asservissement de Jacob).

ABOULAFIA Haïm ben Yah’acov

(1580-1668). Originaire de Palestine. Rabbin et talmudiste a Hebron, il dirigea une yéchivah. Il fit partie d’une delegation envoyee a Gaza afin d’authentifier les propheties de Nathan de Gaza, l’un des disciples du faux messie Chabbetaï Tsvi.

ABOULAFIA Haïm Nissim ben Itshak

(1775-1861). Originaire de Palestine. Rabbin de Tiberiade, de Damas puis Grand rabbin de Jerusalem, il est l’auteur d’ouvrages encore manuscrits.

ABOULAFIA Issakhar Haïm

(1726-1781). Originaire de Turquie. Grand rabbin de Belgrade, il fut elu president de l’Academie talmudique de Sofia. Ses ouvrages furent brules lors d’un incendie.

ABOULAFIA Itshak ben Moché

(1824-1910). Originaire de Palestine. Rabbin de Damas, il prit des decisions rabbiniques et halakhiques considerees comme radicales, ce qui lui valut la critique des rabbins et des chefs de la communaute de Damas. Il est l’auteur de Pene Itshak (Le visage d’Isaac) en six volumes.

ABOULAFIA Méir ben Todros Halévi (RAMAH)

 (1165?-1244). Originaire d’Espagne (Burgos). Rabbin, poete, talmudiste, cabaliste et president des communautes sepharades, il fut membre du Tribunal rabbinique de Tolede. En desaccord avec certaines des idees de Maimonide sur la resurrection, il ecrivit des recueils de decisions juridiques et de poesies synagogales comme Sefer Iguerot (Epitres), un recueil de lettres au sujet de Maimonide, en collaboration avec d’autres rabbins; Sefer perat pratim (Le livre des details infimes) ainsi qu’un commentaire talmudique redige en arameen.

ABOULAFIA Todros ben Yossef Halévi

 (1220-1298). Originaire d’Espagne (Burgos). Rabbin, cabaliste, dirigeant communautaire et conseiller àla Courdu roi Alphonse X, il est l’auteur de plusieurs ouvrages cabalistiques et de commentaires dont Otsar hakavod (Le trésor de l’honneur).

ABOULAFIA Yah’acov (XVIe-XVIIes.).

 Originaire de Palestine. Grand rabbin de Damas, il dirigea une yechivah qui porte son nom.

ABOULAFIA Yah’acov ben Chelomo

 (1550-1622). Originaire de Syrie. Grand rabbin d’une Congregation espagnole de Damas.

Une histoire de familles-J.Toledano-Aboul ker

une-histoire-fe-familles Une histoire de familles-J.Toledano

Aboul ker

Nom patronymique arabe, compose de l'indice de filiation Abou ( le pere de ) et du substantif " kher " qui signifie le bien, l'abondance, par extension le fortune, le bien loti, l'homme prospere, ou encore le bienheureux.

Ce patronyme était porte aussi bien par les juifs que par les Musulmans du Maghreb. Dans une etude consacree aux Aboulker a travers les ages, l'historien Richard Ayoun rapporte que le nom est atteste por la premiere fois en Espagne, a Tolede, sous la forme de " Puluguer ".

Au moment de l'expulsion d'Espagne, une partie de la famille s'installa en Italie, l'autre a Alger, ou elle devait jouer u grand role dans la vie de la communaute. Autre orthographe : Aboulkir. Au Xxeme siecle, nom peu repandu, porte uniquement en Algerie – Algerois et Constantinois. 

Rabbi Itshak Aboul ker

Rabbin et prospere negociant a Alger, une des victimes de la tres grave crise de la direction de la communaute au debut du XIXeme siecle. Une des causes de cette crise etait le caractere venal de la fonction de chef de la communaute, le Mohakem, vendue aux plus offrant par les autorites turques.

La corruption et les exces devinrent si insupportables qu'une delegation de sept rabbins, parmi lesquels rabbi Itsak Aboulkher, se rendit aupres du dey pour protester contre les abus et les detournements de fonds sur les impots leves dans la communaute par le Mohakem Joseph Cohen Bacri.

Pour toute reponse, le dey, qui etait de connivence avec lui et l'avait nomme, fit arreter les membres de la delegation et ordonna leur decapitation sur la place publique, qui eut lieu le 7 juin 1815. Son corps devait etre expose a la porte d'entree de la ville, mais sa famille parvint a soudoyer les gardiens et put aunsi lui donner une digne sepulture.

A la suite de ces peripeties, quelques uns des membres de la famille s'installerent a Oran ou ils participerent au developpement du port, repris des mains des Espagonls. La plupart revinrent toutefois a Alger avant le debarquement francais

Rabbi Shemouel Aboul ker 

1825 – 1890.Rabbin juge a alger, premiere generation de l'occupation francaise. Vers la fin de sa vie, il s'installa a Jerusalem. 

Charles Aboul ker  

1872 – 1937. Fils de Salomon. Inaugure un nouveau chapitre dans l'histoire et la gloire de la famille : la medecine. Ne a Aumale, il devint apres de brillantes etudes, le premier juif chef du sevice de chirurgie a l'hopital d'Alger, pourtant connu pour son antisemitisme. 

Blesse au combat de Verdun au cours de la premiere guerre, il se consacra a son retour a Alger a sa profession comme a un sacerdoce, ce qui lui valut le surnom de " medecin des pauvres " et de " roi d'Alger ". 

Il remplit egalement de hautes fonctions publiques : membre du Conseil superieur du gpuvernement et conseiller general de la troisieme circonscription d'Alger. Il mourut dans un accident de la circulation et son nom fut donne a une des rues d'Alger. 

Ses fils Raphael – decede en 1974 et stephane, jouerent un role capital dansla Resistanceet le succes du debarquement americain du 8 novembre 1942. Son autre fils. Pierre, fut egalement un chirurgien celebre. 

Il etait en France au mement de l'occupation allemande et reussit  a se cacher jusqu'a la liberation. Professeur de medecine et chirurgien emerite, il opera de la prostate le President dela RepubliqueFrancaise, le General de Gauulle. Mort a Paris en 1976

Aumale se trouve dans la vallee de la Bresle et est desservie par l'echangeur 12(situe à 4 km) de l'A 29 (Saint-QuentinAmiensLe Havre).
Aumale est situee a 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, a 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, a 22 km de Blangy-sur-Bresle et a 26 km de Neufchatel-en-Bray et de Forges-les-Eaux,

La gare d'Aumale lui donne un acces aux reseaux TER Picardie et TER Haute-Normandie (ligne de Beauvais au Treport-Mers). La gare etait egalement desservie par la ligne a voie metrique d'Amiens (Gare Saint-Roch) a Envermeu du reseau des Chemins de fer departementaux de la Sommeconcede a la SE.

Henri Aboulkher 

1876 – 1957. Fils de Joseph, fils de rabbi Samuel, cousin de Charles. Professeur de medecine, eminent specialiste de neurochirurgie, homme de combat et dirigeant communautaure de premiere plan. Prsident d'honneur dela FederationSionisted'Algerie. Blesse en 1915 au cours de la premiere guerre, il restera invalide . 

Un des fondateurs du Comite Juif Algerien d'Etudes Sociales, dont il reprit la presidence en 1937. Apres l'armistice de 1940 et l'instauration de la legislation anti juive a Alger par les representants du regime de Vichy, il protesta aupres du gouverneur general Darlan contre les mauvais traitements infliges aux prisonniers et reclama la reintegration dans l'armee des soldats juifs demobilises. 

Demis de ses fonctions hospitalieres en application des mesures anti juives, il mit son appartement a la dispsition des resistants diriges pae son fils, Jose, qui y peraperent le debarquement americain. Les menbres du consulat ameicain s'y installerent au cours de l'operation de debarquement, dans la nuit du 8 novembre 1942. 

Apres le debarquement les Americains, interesses avant tout a attirer dans le camp allie les partisans de Vichy, les maintinrent au puvoir a Alger, en trahisant honteusement les resistants qui les avaient aides a debarquer. 

Les lois anti juives resterent en vigueur. Le professeur Aboulkher, en tant que president du Comite Juif Algerien d'Etudes Sociales alerta les juifs americains. Apres l'assassinat de Darlan et son remplacement par lr general Giraud, ce dernier fit arrete un certain nombre de personnalites gaulliistes, parmi lesquelles le professeur Abpoulkher le 30 decembre 1942, ainsi que son fils Jose et le Dr Raphael Aboulkher.

Alors qu'ils allaient etre deportes au Sahara, la fille du professeur, Colette Aboulkher er Bernard Karsenty, reussirent in extremis a alerter les journalistes allies qui menerent un bruyante campagne pour leur liberation aupres du tout puissant consul des Etats-Unis, qui avait organise le debarquement en collaboration avecla Resistance, Robert Murphy.

La pression porta ses fruits et leur liberation intervint en fevrier 1943. Revenu a la tete du Comite, il protesta energiquement contre la lenteur de la restauration des droits des Juifs algeriens et s'opposa a tout compromis, exigeant la restauration collective du Decret Crenieux.

Mais il fallut plusieurs miis d'effforts avant que, le 20 Octobre 1943, le General de Gaulle annule l'abrogation du decret et restitue aux juifs d'Algerie leur nationalite francaise.

Raphael Aboulkher 

Un des organisateurs de la prise d'Alger le 8 novenbre 1942 parla Resistance.Ildirigeait les candidats ala Resistancevers la salle de sports Geo Gras qui servait de paravent a l'entrainement militaire avec son frere Stephane. Le 8 novembre 1942, le general Giraud qui devait commander du cote francais l'operation de debarquement et appeler les troupes francaises a s'y joindre, arriva en retard et c'est Raphael Aboulkher qui, a sa place, lanca l'appel a la resistance a Radio Alger, en se faisant passer por le general. Morte a paris en 1974.  

Jose Aboulkher 

Medecin comme son père, le professeur Henry, heros de la resistance, il joua un role capital dans la prise d'Alger le 8 novembre 1942. Jeune etudiant en medecine, il se lanca dans l'action clandestine en patriote francais dans le cadre dela Resistanceunie, en vue de favoriser le debarquement allie eb Afrique du Nord et le ralliement dela Franceau camp allie. 

Jose Abpoulkher fut charge dans le cadre du recrutement des effectifs du renseignement et de la preparation de la prise d'Alger en vue du debarquemnet. L'accord de Chechell entre la delegation militaire americaine etla Resistanceprevoyait la neutralisation de toute opposition des elements de Vichy au debarquement par la prise des positions strategiques d'Alger et d'Oran at la paralysie de toute organisation de defense. 

Avertis de la date du debarquement, 4 jours seulement a l'avance, les resistants, au nombre de 400 – a 85% juifs -. Diriges par Jose aboulkher, qui n'avait alors que 22 abs – en raison de la defaillance a la derniere minute de l'officier qui devait conduire les operations – arriverent a s’emparer, la nuit du 8 novembre, de tout les objectifs civils et militaires, sabs incident, malgre le manque d'armes, les Allies n'ayant pas tenu leurs promesses de livrer des armes perfectionnees. 

Mais les Americains tarderent a occuper Alger, contrairement a ce qui était prevu et, au lieu de quelques heures pendants lesquellesla Resistancedevait tenir la ville paralysee, l'occupation se poursuivit plus de 24 heures, permettant aux representants du regime de Vichy, et a leur tete l'amiral Darlan de nrgocier avec les americains leur maintien en place, contre la promesse de ne pas contrarier les operations des troupes alliees. 

Globalement, le succes de l'Operation " Torche " est consideree comme un tournant capital dans la guerre, la premiere victoire des Allies aux consequences incalculables pour la liberation de l'Europe, etla Resistancejuive y a joue un role primordial, bien que peu connu. Arrete en meme temps que d'autres personnalites en decembre 1942 par les partisans de Vichy, il gagna Londres des sa liberation en mars 1943. 

Il presenta son rapport au General de Gaulle, qui kui confia comme mission en France occupee, d'organiser le reseau d'assitance medicale dela Resistance.JoseBenichou resume ainsi le role du plus jeune des resistants : " ce fut un chef d'œuvre. En 1830, les Francais debarquerent a Sidi Feruch, liberant sans s'en douter les juifs algeriens. 

En 1942, les juifa algeriens ouvrirent la ville aux Americains qui debarquerent sur les memes plages. Alger était devenue la capitale dela Francelibre, caitale dela Franceen guerre. En reconnaissance des eminents sevices rendus a la France, il fut decore a Alger, en 1947, dela Croixdela Liberation.

Joseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel

Colette Aboulker-Muscat

Fille du professeur Henry Aboulkher, elle fut decoree en 1948 dela Croixde Guerre, pour son role dansla Resistanceaux cotes de son frere Jose. Assistante de son pere, un des plus grandsneuro-chirurgiens de son temps, elle a ainsi appris la neurologie et developpe une methode de therpie originale, la psycho- synthese, qu'elle exerce a Jerusalem ou elle est montee a la fin des annees 1950 avec son mari, M. Muscat, qui fut president des originaires d'Algerie en Israel

Marcel Aboulkher

Auteur du livre de souvenirs " Alger et ses complots " sur la vie politique tumultueuse d'Alger entre l'instauration du regime de Vichy et l'arrivee du general de Gaulle en mai 1943. Ce livre n'est pas un livre d'histoire, mais d'histoires. Le hasard merveilleux de la vie m' a fait froler quelques mysteres, dont j'ai demonte quelques uns, devine d'autres, et dont certains restent toujours entiers por moi.

Je n'y ai guere de merite. Place pendant quatre ans a un etonnant carrefour geographique et militaire, il m'a suffit d'ecouter pour entendre, de rgarder por voir, et de reflechir poue comprendre. Ce temoignage, s'il est parfois incomplet, est du moins authentique et sincere.

Paul Aboulkher

Fils d'Elie. Medecin a paris, ne a Alger en 1910. Specialiste d'oto-rhino-laryngologie, il fut le rapporteur de quatre congres medicaux francais dans cette specialite

Florence Aboulkher

Femme de lettres francaises, nee a Alger. Elle publia son premier roman a Paris en 1975, intitule "La Galere", suivi en 1984 par "La Femmetendresse ". En 1985 " Pourquoi, Sarah ? ", en 1986 " Une femme comme elle ". En 1960 elle publia un roman autobiographique sur son enfance algerienne et l'exil de la patrie perdue, " Une etrange peine ".

Autre source

ABOULKER : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et ‘al-khayr (l’heureux) : donc père de l’heureux, du bien,  ou simplement l’homme heureux

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