Josef Toledano


Une histoire de familles-Abehsera

Rabbi Abraham 1868 – 1948.אביר יעקב

Rabbin-juge ne ameknes, il fut un des disciples de rabbi Hayim Messa. Nomme au debut des annes 20 membre du TribunalRabbinique de Casablanca,iloccupa cette function jusqu'a sa mort a la fin des annes 1940.

Rabbi Makhlouf

Rabbin juge president du Tribunal Rabbinique de Marahech a la fin des annes quarante. Il representa Marrakech au Second Concil des Rabbins du Maroc qui se tint aRabaten 1949.

Rabbi Shalom.

Rabbin originaire du tafilalet' il fut appele par kes originaires de la region a leur server de rabbin en Algerie. Il fut le dernier grand rabbin de Colomb Bechar avant l'exode de la communaute après l'undependance en 1962.

Il s'installa a Marseille ou il mourut en 1971. Auteur de cinq ouvrages de Halakha publies a Jerusalem : " Zehab Sheba " – 1968, " Kaf Ahat " – 1968' " Keli Kessef " – 1973 et " Dibre Chalom " – 1974. 

Rabbi Israel 1890 – 1984.

Plus connu sous la pronciation berbere de son nom, Baba Sale. Fils de rabbi Messod, il  succeda a son frère rabbi David comme chef spirituel de la communaute de Tafilalet et s'installa a Boudenib avant de passer en 1940 dans la nouvelle capitale du Tafilalet cree par les Francais, Erfoud.

Sa reputation de piete, d'ascetisme et de faiseur de miracles etait déjà grande quand il decida au debut des annees soixante de monter en Israel, apre s'y etre rendu en visite a pkusieures rep[rises au tewmps du Mandat britannique et avoir fait une premiere tentative de s'installer a Jerusalem puis a Ashkelon, il s'etablit en 1970 dans la petite ville de devoloppement du nord du Neguev a Netivot ou il fonda une Yechiva et une synagogue, 

Apres sa mort, son tombeau est devenu un haut lieu de pelerunage qui attire chaque annee des dizaines de milliers de pelerins d'Israel et du monde entire. De nombreux livres ont ete publues au cours des dernieres annees racontant sa vie et ses miracles, aussi bien en hebreu qu'en francais.

Il n'a laisse aucune oeuvre bien qu'il semble, selon ses descendants qu'il ait beaucoup ecrit alors qu'il etait encore au Maroc, mais ses mabuscrits auraient ete perdus.

Rabbi Meir.

Fils aine de rabbiIsrael, ne en 1917. Il fut p[resident du tribunal rabbinique d'Erfoud et du Tafilalet avant de monter enIsraelen 1966. Il s'installa a Achdod ou il refusa tout poste official, preferant s'isoler pour etudier. Mais la reputation de la famille rejaillit sur lui et ses fideles n'eurent de cesse jusqu'a ce qu'il accepte de seconder son illustre pere tombe malade et ouvrit a son tour sa porte aux malades et aux solliciteurs.

Sa reputation de saintete et de faiseur de miracles se repandit dans tout le pays. Atteint d'une grave maladie' il devait y succomber en 1983, du vivant de aon pere qui en epriuva un chagrin inconsolable, qui devait l’emporter l'nnee suivante.

Joseph 1898 – 1996

Fils de rabbi Abraham Grand negociant et dirigeant communautaire ne aCasablancaau debut du siècle. Il fut conseiller municipal et member dela Chambrede Commerce. Sur le plan communautaire, il fut president de Otsar Ha torah, tresorier du Conseik des Communautes juives du Maroc, Vice president de la communaute de Casablanca et tresorier dela Caisse Israelite de Relevement economique de Casablanca et de Rabat.

Rabbi Elazar.

Fils de de Rabbi Meir. Rabbin et fondateur d'une grande Yeshiva et d'une synagogue a Beer-Sheba. Connu pour son erudition et sa piete, beaucoup le considerent comme le seul digne succeseur de son illustre grand pere, babaSale.

D'autres par contre voient d'un oeil plus critique l'extension de son empire, demandant a la police d'enqueter sur ses acquisitions foncieres.

Rabbi David.

Fils de rabbi Meir. Rabbin a Naharya,Israel.

Rabbi Barukh.

Le fils cadet de BabaSale. Il lui suceeda a la tete du complexe fonde a Netivot, prenant le titre devenu hereditaire de Baba Baroukh et apres quelques oppositions s'imposa comme le veritable successeur sprituel de son pere.

Rien portant ne semblait de predestiner a cette haute function cae dans sa jeunesse il s'etait lance dans la politique locale devenant Maire adjoint d'Achkelon en 1977.

Implique dans une affaire de corruption, il fut condamne a une lourde peine de prison. Apres sa liberation avant terme, en 1983, il revint assister son pere malade, et le seconder dans une action publique. Sous son influence, il se repentit et se prolongea dans l'etude et la pratique rekigieuse la plus stricte.

Avant la mort de son illustre pere. Il se revetit de son celebre foulard et se proclama son successeur. Cette intronisation peu dans la tradition marocaine, ne devait pas manquer de soulever de vuves critiques dans la presse et rn 1995 deux journalists, Yassi Bar-Moha et Dani Dor ont consacre a la famille un livre requisitoire " Saints et compagnie – la famille Abehsera, legende et realite "

Une histoire de familles-Abehsera

Rabbi Itshak. Abehsera.

Surnomme Baba Hako. Ne au tafilalet en 1893/ President du Tribunal d'Erfoud jusqu'a sa alya enIsraelen 1948. Grand rabbin de la ville de ramle, il s'aquit une reputation de saintete qui depassait se loin les frontiers de la ville.

Il fut nomme en juillet 1959 par Ben gourion member – seul sepharade – dela Commitiond'enquete sur les evenements de Wadi Salib presude par le juge dela CoueSupremeEtsioni.La Commissionconclut que kes emeutes etaient revelatrices d'un malaise reelet qu'il etait necessaire de prendre des mesures poue mettre fin a la discrimination objective des originaires des pays islamiques.

Mort prematurement dans un accident de voiture a la fin des annees soixante.

Rabibi Abraham. Abehsera.

Fils de rabbi Itshak. Il succeda a son son pere comme Grand Rabbin de Ramle, poste qu'il occupa jusqu'a sa mort en 1973, date a laquelle son frere rabbi Yehiel, lui succeda.

Aaron. Abehsera.

Fils de Rabbi Itshak. Educateur et home politique israelien. Monte en I srael encore enfant avec sa famille, il commenca par enseigner apres ses etudes a l'Universite Bar-Ilan.

Remarque por son intelligence et ses relations familiales par les dirigeants du Parti National Religieux alors a son apogee, il fut encourage a se lancer dans la vie politique. Il fut d'abord, a 23 ans, maire de Ramle avant d'entrer ala Knesset en 1973 comme le plus jeune depute.

Il fut ensuite Ministre des Cultes dans le premier gouvernement de Menahem Beguin. Accusede mauvaise gestion de son ministere, le Ministre des Cultes, il fut acquitte a la suite d'un premier process qui fit grand bruit, reveillant le spectre de la confrontation entres sepharades et achkenazes.

Il quitta sur fond de ces recriminations, le Parti National Religieux, a la veille des elections de 1981 pur fonder Tami ( Parti dela Traditiond'Israel ) qui fit campagne sur le theme de la discrimination des sepharades. Malgre le peu de temps dont il disposa, le nouveau parti reussit a faire passer quatres deputes.

Il se joignit au second gouvernrment de Beguin comme Ministre du Bien etre social, mais il fut constraint de demissionner en1982 ala suite d'un second process ou il fut reconnu coupable de detournement de fonds dans la gestion du fond de charite au nom de son pere, beneficiant de financement public, et condamne a des travaux d'interet public.

Relu en1984 ala Knessetsur la liste de tami, il rejoignait le Likoud aux elections de 1988 et continua a sieger ala Knesset jusqu'en 1992. 

אביר יעקבJacques  Abehsera

Fils de Yossef. Gerant de societes et militant communautaire, ne a Colomb bechar en 1930 dans une famillle originaire du Tafilalet. Ancien tresorier dela FederationSionisted'Algerie, il fut parmi kes fondateurs de SIONA, le movement de Sionistes d'Afrique du Nord enFrancequi'il representa a plusieurs Congres Sionistes.

President de l'Executif et dela CommissionSocialedela FedrationSepharaditeMondiale, member du Comite Directeur du C.RI.Fet president mondial de l'Association Rebbi Yaacob Abehsera.

David. Abehsera.

Indistruel ne a Meknes, il dirige aCasablancaun des plus grands groupes de textile du Maroc.

Daniel. Abehsera.

Fils de Maurice Abehsera. Assureur, ingenieur et directeur commercial ne aRabaten 1953. Apres des etudes humanistes a l'Institut d'Etudes orientalesde Paris,ilobtint le diploma d'ingenieur de l'Institut Superieur dela ConstructionMecaniqueet un doctorat en Sciences Economiques.

President depuis 1991 d'Intertechnique Aerospatial, il avait ete auparavant directeur commercial de l'entreprise et directeur adjoint des affaires internationals de " Messier Hispano-Bugati.

Une histoire de familles-Abensour

une-histoire-fe-famillesAbensour

Nom patronymique probablement d'origine hebraique, forme de l'indice de filiation arabe Aben et du subsantif hebraique " tsour ( prononce avec l'accent marocain, sour ) qui signifie textuellement le " rocher ", et par extension " le fils de Dieu ", Eternel etant decrit dans la tradition comme " le rocher d'Israel et son gardien.

C'etait deja dansla Bibleun prenom masculine porte dans la tribu de Benjamin (  Chroniques, 8, 30 ). En restant toujours dans la racine hebraique, toponyme de la ville phenicienne fortifiee et autrefois repute impregnable de Tyr ( Tsur dansla Bible), dans le Liban actuel, devolue a la tribu de Zeboulon dans le partage par Josue dela TerrePromise.

Selon la tradition familiale transmise de generation en generation au Maroc, ses ancetres descendent effectivement de la tribu de Benjamin. Selon une autre version, l'origine du nom serait non hebraique mais arabe, le mot " sour " etant pris dans son sens litteral en arabe dialectal maghrebien : le mur, le fils du mur d'enceinte du quartier juif, Mellah, Juderia ou Hara.

Le nom est btres anciennement atteste en Espagne, dans la ville deLeonqui fut un tres grand centre de Kabbale aux XIV-XVeme siecles. L'arbre genealogique de la famille Abensour au Maroc remonte jusqu'en Espagne, au XIVeme siècle.

Apres l'expulsion de 1492, la famille a trouve refuge essentiellement au Maroc, mais egalement en  Italie, et plus tardivement aussi en Hollande et en Allemagne, a Hambourg. Autres orthographes : Abensor, Bensur, Abensour. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Fes, Tanger, Tetouan, Meknes,   Sale, Rabat, Casablanca, par emigration a Gibraltar et en Algerie – oran, Alger.

Mais c'est au Maroc qu'il s'est universellement illustre dans la rabbanout – aMeknes,Fes, dans le commerce et la diplomatie – a Tanger.

          Autre source 

ABENSOUR ou ABENTSOUR : nom associant le mot arabe ben (fils) et un nom d’origine berbere tsur signifiant rocher : donc fils du rocher. 

Rabbi Moche Abensour

Surnomme " Moche Haןvri " " Moise l'Hebreu ", parce que comme le Patriache Abraham le premier Hebreu, il eut un enfant vers l'age de cent ans, auquel il donna le prenom d'Itshak. C'est l'ancetre de la famille au Maroc.

Ne en Castille en 1450. Au moment de l'Expulsion, n'ayant pas reussi a quitter a temps l'Espagne, il s'etait converti de facade au christianisme poue echapper a la mort. Mais en 1496, il reussit a fuir l'Espagne pour revenir ouvertement au judaisme a Fes et participer a la redaction des premieres Takanot ( ordonnances religieuses ) des expulses de Castille

Rabbi Itshak Abensour

Fils de Moche, un des rabbins les plus marquant de la seconde generation des Expulses a Fes, Il participa a la redaction de nombreuses Takanot dont celle reglementant l'octroi de dons ala TerreSainte.Dayan au tribunal Rabbinique, il fut assassine en 1605 par l'un de ses justiciables, mecontent de son arret alors qu'il etudiait le passage du Pentateuque justement consacre au sacrifice d'Isaac.

Le livre d'etudes du rabbin, tache de son sang, est reste comme relique dans la famille jusqu'a nos jours. Ses deux freres, Abraham et Shemouel, furent egalement parmi les codificateurs des takanot des Expulses de Castille edictees a Fes mais adoptees peu a peu dans presque tout le Maroc.

Yossef – 1634 – 1676 Abensour

Heros de l'un des episodes les plus estranges de l'histoire des juifs auMaghreb. Alors que l'immense trouble jete dans les esprits par la catastrophe que fut la conversion a l'islam a Constantinopole du faux Messie Shabtai Zvi, l'annee meme prevue por la deliverance, 1666. commencait a se dissiper dans l'ensemble du monde juif, la tension messianiquereprit de pkus belle au Maroc avec l'apparition aMeknesen 1674, d'un nouveau prophete annoncant le retour du vrai Messie, Shabtai Zvi.

Le jeune home de 30 ans, Yossef Abensour reste estrangement celibataire, aux connaissances religieuses rudimentaires, pretendit avoir ete visite par un ange, le Maguyid, qui l'avait baptize et lui avait designe shabtai Zvi comme le vrai Messie, notre Seigneur, notre Roi et lui avait annonce que lui meme etait desormais le Messie fils de Yossef, qui selon la tradition doit announcer la venue du vrai Messie, fils de David.

Il raconta dans l'un de ses sermons, que le Patriache Abraham lui avait revele en reve que la date de la delivrance avait ete effectivement fixee a l'an 1666. maus qu'elle avait ete retardee de dix ans a la requite de Shabtai Zvi lui memepoue eviter au people juif les tourments qui doivent obligatoirement precederla Redemption.

Le Messie avait accepte de se sacrifier en se convertissant de façade a l'islam " afin que l'on se moque de lui et qu'il endure seul les tourments de la delivrance ". Il expliqua qu'en s'enfermant dans l'enveloppe de l'apostasie, de l'impurete, le Messie avait voulu attirer vers lui les rayons de lumiere prisonniers de leurs enveloppes d'impurete, accelerant ainsi le processus de reconstitution de toute la lumiere divןne qui, selonla Kabbaleconstitue la " correction ", le " tikoun " de l'Univers' prealable a l'arrivee du Messie.

Traumatisee comme toutes les communautes par le lamentable achec de la premiere aventure shabtaiste, la communaute de Meknes, exigea cette fois des preuves irrefutables et Yossef Abensour les lui fourmit. Tout d'abord son prenom predestine nelui permettait-il pas de remplir le role du Messie fils de Yossef annonciateur du Messie fils de David ?

Ensuite un argument politique : " J'irai dans les rues de la ville et je crierai partout que Shabtai Zvi est le vrai Messie et on ne me fera rien et on ne vous fera rien non plus " Pari hautement risque, les autorites ayant brutalement refrene l'enthousiasme debordant des disciples du faux messie lors de la premiere crise.

Mais cette fois tout se passa sans aucun accident. Troisieme argument qui emporta la conviction, revelateur du respect immense reserve aux letters : de simple croyant, Yossef etait devenu la plus grande autorite de Halakha, commentant aves science les texts sacres.

De tout le Maroc et meme d'Algerie, on venait consulter ce prodige. Je n'ai pu me retenir, j'ai pris le livre du Zohar et d'autres livres pour me rendre aupres de lui a Meknes. Je lui ai dit : " Je suis venu a toi pour connaitre le sens cahe et le mystere des passages obscures du Zohar sacre ".

Et il m'a repondu : " Je m'etonne de ta question, chacun sait que je ne suis qu'un inculte et que je ne fais que repeter ce que le Maguid met dans ma bouche " . Toute la nuit nous restames eveilles en compagnie de deux rabbins d'El-Ksar et il nous a entretenus des secrets de la fin des temps dans une langue Claire et chatiee…..

Il nous a dit des choses qu'il est impossible d'ecrire, demontrant que la date dela Delivranceest, avec l'aide de Dieu, pour Pessah de l'an prochain, 1675. Ce temoinage envoye par rabbi Abraham Ben Amram au grand rabbin d'Alger, Binyamin Douran, ajoute que l'ensemble de la cimmunaute vivait des mois d'extase dans l'attente confidante de l'arrivee imminente  du Messie.

Ils ont fait techouba, repentance, avec plus de ferveur encore que lors de la premiere apparition de notre Seigneur. Toute l'annee, ils ne se sont pas livres ni au commerce bi a l'artisanat, dans l'attente du Jour et des ordres de leur prophete.

Pesssha arriva, mais de Messie point. La deception fut immense et quelques mois plus tard, Yossef devait mourir, et la tradition rapporte qu'une voix, Bat kol, s'etait faite entendre du ciel interdissant de dire le moindre mal du prophete qui n'avait pas menti car la date dela Delivrance avait ete simplement de nouveau repoussee.

Mais cette fois c'etait definitivement la fin de la crise messianique. Les rabbins qui y avaient adhere en majorite allaient s'efforcer desormais avec success d'effacer de la memoire collective jusqu'au souvenir du nom de Shabtai Zvi et de son prophete yossef Abensour.

Une histoire de familles-Abisdris-Abisror

une-histoire-fe-famillesAbisdris 

        Nom patronymique d'origine arrbe ou berbere, au sens difficile a cerner. Au XXeme siècle, nom tres peu repandu, porte au sud du Maroc – Marrakech et a   Casablanca 

         Autre source     

ABESDRIS : nom d’origine hébraïque associant abi (pere) et Esdris personnage de la bible, combattant avec Judas Maccabee (cf. bible : II Maccabees 12, 36). 

Moise D. 

Militant sioniste a Casablanca dans les annees trente, membre du comite directeur du Keren Kayemet Leisrael pour le Maroc  

Abisror 

         Nom patronymique probablement d'origine hebraique. Indicative d'un titre de noblesse forme de l'indice de filiation hebraico arabe Abi, et du substantive " seror ", qui serait une alteration de " Serar " qui signifie privilege, autorite en matiere religieuse, comme par exemple l'abattage ritual ou la redaction d'actes de divorce, privileges hereditaires reserves dans dans nombre de communaute a certaines familles. 

         Autres hypotheses, egalement basse sur une origine hebraique : deformation de " Aby Tseror ", le pere du faisceau, sans doute le faisceau de la vie ( " Tseror hayim " ) . Selon une autre explication avancee parLaredo, ce serait une ethnique de la ville de Bousra, en Syrie, dont la famille serait originaire. 

Autre hypothese, avancee par Ismael Hamet : ancient prenom biblique tombe en desuetude : voir Ceror, fils de Bekhorat, de la tribu de Benjamin ( Samuel, 9/9 ). Le nom est attete en Espagne sous la forme de Abecror des lr XIIemem siècle. 

Il semble que le nom patronymique, Seror, plus repandu en Algerie et en Tunisise ait la meme origine, mais nous l'etidierons separement vu le role joue en Algerie par la dynastie de rabbins portant ce nom. 

Autres orthographes : Abiseror, Seror. Au XXeme siècle, nom peu repandu porte surtout au Maroc – Mogador, Aka, Safi,  Casablanca, en Algerie – Alger, MIliana, Oran et en Tunisie – Tunis

Rabbi Mordekhay Abisror

Rabbin et explorateur, une des figures les plus originales du judaisme nord africain des temps modrenes. Ne en1830 aAka dans le Souss' dans une famille originaire du sahara' il se distingua a un age tres precoce dans les etudes et fut envoye a Marrakech terminer ses etudes rabbiniques, qui a l'age de 18 ans il se rendit a Jerusalem pour parfaire sob education.

Intronise rabbin, il fut envoye a Alep en Syrie, puis pris de nostalgie, il decida de revenir au maroc et se joignit a des caravanes qui le menerent en Egypte, en Tripolitaine' en Tunisie et en Algerie. Conquis par les progres de ses freres israelites d'Algerie, il s'attarda dans ce pays quelques annees avanr de reprendrs la route poue le Maroc munu d'une protection francaise.

Revenu dans son village natal en 1858, il s'associa avec un commercant de Mogador, Salomon Ohayon, pour relancer le grand commerce trassaharien avec l'Afrique Noire qui n'était pkus pratique depuis des dizaines d'annees en raison de l'insecurite.

Il fut avec un de ses freres, le premier juif a Tombouctou. Il y restera 4 ans, amassant une grande fortune dans le commerce trssaharien, elargissant les echanges jusqu'à l'Italie, avant de revenir a Aka. Le village devenant trop etroit pour lui, il s'installa a Mogador ou il se gagna l'estime et l'amitie du consul de France, Beaumier.

Explorateur passionne par l'Afrique Noire vers laquelle il revint plusieurs reprises, ik publia un premier article, repris en brochure, sur " Le Premier etablissement des juifs a Tombouctou " dans le Bulletin dela SocieteFrancaisede Geographie qui le fit connaitre dans le monde scientifique.

Avec l'aide de l'Alliance' il se rendit a Paris oula Societede Geographie lui donna une information scientifique et le chargea d'une nouvelle mission officielle d'exploration. Exellent observateur. Il retrouva les traces de tribus juives islamisees dans les oasis de Touat ( voir Touati ) et parmi les Touareg.

Ruine par le pillage de deux de ses caravanes. Il finit par s'installer a Alger en1895. C'est la qu'il fut sollicite pur servir de guide au jeune capitaine francais Charles De Foucault, envoye en mission secrte d'observation a l'interieur du Maroc. Sur le conseil de Mordekhay, il put mener a bien sa mission d'observation deguise en rabbin moscovite, sans etre decouvert par les Musulmans, ni trahi par les Juifs qui avaient immediatement perce son secret.

L'auteur de la " Reconnaissance du Maroc, d'originaire si peu tendre pour les juijs du Maroc juges " paresseux, avares, gourmands, ivrognes, menteurs, voleurs haineux et surtout sans foi ni bonte ", reconnut pourtant les merites de son guide : j'ai peu parle de Mardochee dans la relation de mon voyage.

 Sa part fut grande pourtant, car il était charge des relations avec les indigenes et tous les soucis materiels retombaient sur lui….Intelligent, tres et trop prudent, infiniment ruse, beau parleur et meme eloquent, rabbin, assez instruit pour inspirer de la consideration aux israelites, il me rendit de grands services : je dois ajouter qu'il se momtra toujours vigilant et devoue a veiller a ma securite….."

Apres la fin de sa mission, il revint vers sa famille a Alger ou il enseigna l'hebreu et acquit la nationalite francaise. Il mourut deux ans plus tard, en 1886 en menant des experiences d'alchimie, ou il s'etait acquis une grande reputation, empoisonne par les odeurs de ses mysterieuses experiences.

Rabbi Shalom Abisror

Fils de Nissim. Rabbin ne a Akka au sud du Maroc. Kabbaliste, auteur d'un ouvrage de mystique, Netivot Shalom ( Casblanca 1953 ).

Rabbi Joseph Abisror

Petit fis du celebre rabbi Mordekhay. Rabbin ne a Alger, il fut pendant dix ans, de1928 a1938, rabbin de la communaute de Miliana, puis de la communaute d'Hussein-Dey, de1951 a1957

Yvon Abisror

Fils de Joseph. Administrateur de societe ne a Miliana en 1933 – Miliana est une ville d' Algérie, en Afrique du Nord . Sur le plan communautaire, ancient president puis president d'honneur de la communaute de Massy-Antony. Conseiller municipal delegue a Massy

Katty Bisror

Journaliste israelienne nee a El-Jadida en 1957, au Maroc, dans une famille originaire d'Algerie. Apres des etudes de sciences politiques et de journalisme a Paris, elle imigra en Israel en 1979.

Redactrice de la revue ideologique sioniste " Sillages ", puis correspondante en Israel de Radio J et des stations de radio juives de France, elle a cree a Tel-Aviv une societe de relations publiques " Happening ".

Autre source

ABISROR ou ABISEROR ou BISROR ou SERROR ou SEROR ou SEROUR : plusieurs origines possibles : ce nom d’origine hebraïque signifierait le pere (abi) du faisceau (tseror) ou mon pere est un faisceau. Tseror est egalement un nom biblique : c’est un homme de la tribu des Benjamin et pere du futur roi Saul (cf. bible : Genese 46,21). Autre explication : sror serait une deformation de srara signifiant autorite, et donc Abisror signifierait pèere de l’autorite : ils auraient donc occupe des postes de rabbins ou de sacrificateurs rituels. Enfin derniere hypothese : il viendrait du nom de tribus berberes de la réegion d’Oran

.Une histoire de familles-JosephToledano-Azoulay-Deuxieme partie

  1. ABRAHAM: Rabbin miraculeux dont la légende dit qu'il était de la famille du rav Hida et qui était venu au Maroc comme émissaire de la Terre Sainte. Son tombeau, à Iguinessen dans le Haut Atlas, était un lieu de pèlerinage pour les Juifs de la région. On ignore tout de sa biographie.
  2. YEHOUDA ZERAHYA: Rabbin, né à Marrakech, descendant de rabbi Abraham le Troisième. 11 monta à Jérusalem en 1812. Il revint en Europe en 1836 à titre privé et s'occupa, notamment à Livourne, de la publication des Responsa du célèbre grand rabbin d'Egypte, rabbi David Ben Zimra.

JOSUE: Fils de Moses, un des premiers Juifs du Maroc à s'installer au Portugal après la dissolution du tribunal de l'Inqui­sition en 1821. Il fut parmi les fondateurs de la première synagogue, Shaar Hacha- mayim. à Ponte Delagado, dans les Açores, où il mourut en 1831. Un des ses fils, Abraham, immigra au Brésil, où il mourut en 1896.

MOSES: Interprète au vice-consulat de France à Tétouan, puis assistant du consul de France, Menahem Nahon. pendant 17 ans, à la fin du siècle dernier.

  1. SHALOM: Grand rabbin de Sefrou, mort en 1922 à l'âge de 74 ans. Plusieurs de ses poèmes et commentaires ont été publiés dans les oeuvres de deux rabbins de Fès, Moché Abensour et Itshak Abendanan.

MOCHE: Notable de la communauté de Larache, militant sioniste de la première heure, il fut en 1920, le président de l'asso­ciation "Bone Yerouchalayim", les Constructeurs de Jérusalem.

  1. HANANIA: Une des figures les plus originales de la famille. Rabbin, né à Marrakech en 1876, monté enfant avec sa mère à Jérusalem. Après des études rabbiniques, il fut envoyé comme émissaire de Jérusalem en Europe, mais il fut contraint de mettre fin à sa mission avant de l'ache­ver, en raison d'une controverse entre les communautés sépharades et achkénazes. Il décida de rester quelques années en Europe et fut, pendant une dizaine d'années, professeur en Belgique, au Séminaire Rabbinique de France, puis à Marseille. Il tenta ensuite sa chance dans le commerce à Marseille, et perdit sa fortune à la suite du naufrage du navire transportant ses marchandises. En 1918, il décida de revenir au Maroc, et son retour fut entouré d'une grande publicité dans le seul journal juif de l'époque en judéo-arabe, édité par les frères Hadida, Ner Hamaarab, dont il allait devenir le collaborateur. Ses espoirs d'être nommé rabbin au tribunal de Casa­blanca ayant été déçus, il s'installa comme avocat rabbinique. Quelques années plus tard, il déclencha une polémique restée célèbre, s'attaquant, à propos d'une sombre affaire de levirat, à la compétence et à l'intégrité du tribunal rabbinique de Casablanca et de l'Inspecteur des Institu­tions Hébraïques, Yahya Zagury qui lui avait préféré à la tête du tribunal, un rabbin de Tibériade, rabbi Moché Hay Elkaim. Il se rendit en 1924 à Tunis, où il sollicita en vain un poste de rabbin, et en profita pour obtenir la préface des grands rabbins de Tunisie à son livre de critique de la justice rabbinique au Maroc: "Maguen Hadat", le défenseur de la religion. Le président du Tribunal rabbinique de Casablanca, rabbi Hay Eliakim, lui répondit par un contre- réquisitoire, "Milhemet Hamaguen". Quand la polémique prit fin, il fonda un oratoire et une yéchiva. Il publia ensuite deux livres de Halakha  Moré Tsedek" et "Kiriat Hana".
  2. SHALOM: Fils de rabbi Shimon. Né à Sefrou, il monta à Jérusalem avec sa famille en 1922. Il enseigna à la Yéchiva Porat Yossef et fut rabbin de la communauté maghrébine de la Ville Sainte. Il fut pendant des dizaines d'années un des membres les plus actifs du Comité de la Communauté Maghrébine de Jéru­salem, jusqu'à sa mort en 1961.

AKIVA: Fils de rabbi David, né à Jaffa en 1913 sept ans après la alya de son père de Marrakech. Comme tous les originaires du Maroc, sa famille fut expulsée de Palestine par les Turcs, comme sujets ennemis en et se réfugia à Alexandrie. Après la fin de la guerre, ils revinrent à Jérusalem. A la suite des événements de 1929, il se joignit à la Hagana. Craignant pour sa vie parce que recherché par les Arabes pour avoir tué l'un des leurs, sa mère l'obligea à se réfugier auprès de sa famille restée à Casablanca. Mais, pris de nostalgie, il ne tarda pas à revenir à Jérusalem au bout de quelques mois. De par sa bonne connais­sance des moeurs arabes, il fut engagé au département arabe de la Hagana, de 1940 à 1948. Entré comme employé à la Munici­palité de Jérusalem, il milita parallèlement au Conseil Ouvrier et, en 1969, il fut élu comme maire-adjoint de la capitale. A la mort de Abraham Elmaleh, il lui succéda comme Président du Comité de la Communauté Maghrébine de Jérusalem, poste qu'il occupa avec panache jusqu'à sa mort en 1984. Après la libération du quartier juif de la vieille Ville en 1967, il oeuvra pour la restauration de la synagogue "Tsouf Devash" qui avait été dévastée pendant la période d'occupation jordanienne. Un de ses derniers gestes fut de destiner la grande maison que le Comité possédait à Mahané Israël, le premier quartier juif construit en dehors des murailles de la vieille ville par les origi­naires du Maroc, pour y abriter le Centre Mondial du Judaïsme Nord-Africain. Ses enfants, avec l'aide du Comité, ont édité un livre racontant sa vie en texte et en images: "Akiva Azoulay, homme de Jérusalem".

ELIE: Militant sioniste à Rabat dans les années trente. Il représenta sa ville à la Commission Exécutive de la Fédération Sioniste de France section du Maroc, en 1939.

DAVID: Directeur du bureau de Casa­blanca de la Section Marocaine du Congrès Juif Mondial au milieu des années cinquante, quand le Congrès fut appelé à jouer un rôle de premier plan dans l'évolution du judaïsme marocain avant l'indépendance du Maroc.

  1. MOCHE: Rabbin à Oujda dans les années cinquante, il représenta le rabbinat de la ville au troisième Concile des rabbins du Maroc qui s'est tenu à Rabat en 1952.

ARIE-GEORGES : Educateur et adminis­trateur israélien. Né à Fès, il fut respon­sable éducatif du mouvement de jeunesse pionnière Habonim jusqu'à sa alya en 1956 au Kibboutz Dorot, puis au kibboutz Bror Haïl. Diplômé en histoire et éducation de l'Université Hébraïque de Jérusalem, il a consacré son travail de M.A. à la visite de Sir Moses Montefiori au Maroc. Il fut à deux reprises délégué du mouvement Habonim en Argentine et délégué du Département de la Jeunesse et du Héhaloutz en France. Après avoir quitté le kibboutz, il s'installa à Achdod, où il dirigea le plus grand lycée de la ville. Elu maire d'Achdod sur une liste travailliste en 1985 pour quatre ans. Membre du Comité Central du Parti Travailliste, il a representé le parti à plusieurs congrès sionistes. Parllalèlement, il a participé à l'organisa­tion des originaires du Maroc en Israel. C'est ainsi qu'il fut notamment parmi les fondateurs de la Brit, Association des originaires du Maroc en Israel, de l'Union Mondiale des Juifs Originaires d'Afrique du Nord, du Rassemblement Mondial du Judaïsme Marocain, dont il est secrétaire général et du Centre de Recherches sur le Judaïsme marocain, créé en 1995 sur l'initiative de Robert Assaraf. De 1994 à 1997, il fut chef de la délégation de l'Agence Juive en France. A son retour en Israel, il reprit ses activités au sein du Conseil Sioniste pour la préparation du 35ème Congrès Sioniste.

 GUILLAUME: Célèbre peintre à Los Angeles, né à Mazagan en 1949. Il s'installa d'abord avec sa famille en France en 1959. Après trois années en Israel, il s'installa aux Etats-Unis où ses tableaux, d'une grande originalité célébrant la beauté du cheval, devaient rencontrer rapidement un grand succès. Resté proche de ses racines, il organisa à Jérusalem en 1982, une exposition de ses oeuvres avec la collboration du mouvement des intellec­tuels d'origine nord-africaine, Beyahad.

ANDRE: Fils de Salomon. Conseiller économique de Sa Majesté le roi du Maroc Hassan II depuis 1993. Né à Mogador en 1941, il fit ses études supérieures en France, au centre de formation de journa­listes. Secrétaire Général du Conseil des Communautés Israélites du Maroc au début des années soixante, puis rédacteur en chef du quotidien libéral "Maroc- Presse" paraissant à Casablanca (1963-66). Il quitta le Maroc à la fin des années soixante pour la France, où il fit une brillante carrière à la Banque de Paris et des Pays-Bas, qui avait de gros intérêts au Maroc. Chargé des Relations Publiques, il organisa une efficace campagne de publi­cité lors de la privatisation de la banque, une des campagnes de privatisation les plus réussies en France. Parallèlement à son activité professionnelle, il continua à cultiver les relations avec le Maroc et fut parmi les premiers fondateurs du mouve­ment d'intellectuels juifs marocains "Iden­tité et Dialogue", qui, comme son nom l'indique, était pour la promotion du dialogue avec le Maroc, et les Arabes en général, à partir de l'acceptation par ses interlocuteurs de l'identité juive et de la reconnaissance de l'Etat d'Israël. Il oeuvra dans les coulisses pour amorcer un dialogue entre Israël et les Palestiniens et entre Israël, le Maroc et l'Egypte. Le mouvement organisa en 1978 à Paris le premier Colloque International sur le judaïsme marocain avec la participation de chercheurs d'Israël, du Maroc, de France, d'Espagne, des Etats-Unis et du Canada. Les actes du colloque ont été publiés sous le titre "Juifs du Maroc" (Grenoble, 1980). Les deux premiers exemplaires furent remis solennellement à Jérusalem au Prési­dent Navon, et à Rabat au roi Hassan II, qui ordonna de traduire le livre en arabe afin de mieux faire connaître l'exemple de cohabitation et de symbiose judéo- musulmane au Maroc.

NESSIM: Fils de Salomon Azoulay, exportateur. Président directeur général de banque. Né à Mazagan en 1930. Après une carrière à la Compagnie Algérienne de Crédit et de Banque au Maroc, il fut réintégré en France au Crédit Commercial de France. Président-directeur général de la Banque privée de Crédit et Dépôts, filiale du C.C.F., de 1978 à 1988. Administrateur de la Banque du Louvre depuis 1988.

 SALOMON: Fils de rabbi Eliahou. Homme d'affaires, éducateur et militant communautaire, né à Safi en 1925. Il fut parmi les premiers animateurs du mouvement de jeunesse Charles Netter dès le milieu des années quarante, et n'a cessé depuis lors de se consacrer à l'éducation de la jeunesse et à lutter contre l'assimilation. C'est ainsi qu'il fit un don pour la cons­truction de la première synagogue à Belmonte, au nord du Portugal, depuis l'Inquisition, Beit Eliahou, inaugurée en grande pompe en décembre 1996, dans le cadre de la commémoration du 500ème anniversaire de l'expulsion des Juifs du Portugal. Il fut un des représentants du judaïsme marocain aux cérémonies de transfert des corps des naufragés du "Pisces" à Jérusalem . Il a publié en 1993 un recueil de commentaires bibliques, basé sur les sermons qu'il faisait chaque semaine à la synagogue Charles Netter de Casablanca, sous le titre "Ecoute mon fils", avec une préface du Grand Rabbin René Sirat, et en 1998 un commentaire du  Cantique des Cantiques.

MAXIME: Juriste né à Casablanca, juge à la Cour Suprême du Maroc, président de chambre.

DR LUCIEN: Médecin et militant com­munautaire, né en Algérie. Président de la communauté de la Duchère près de Lyon.

HANA AZOULAY ASPARI: Actrice de théâtre et de cinéma israélienne d'origine marocaine. Auteur du scénario du film "Shoour" (la magie) qui remporta tous les prix du cinéma israélien en 1994 et représenta Israël dans plusieurs festivals à l'étranger, basé sur l'expérience de la seconde génération d'originaires du Maroc en Israël.

DAVID: Député de Shass depuis 1996. Militant du parti dans la région nord. Originaire de Tunisie, sa famille s'était installée après sa alya à Acco, Saint Jean- d'Acre.

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