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LA NUIT DU SEDER-SEDER NIGHT-MOCHE GABBAY

LE SEDER DE PESSAH

Le tableau représente le déroulement de la nuit du Séder de Pessah. Au centre la table du séder et autour toute la famille. Le fils aîné a invité sa fiancée et ses parents, le grand-père raconte la sortie d’Egypte, le chef de famille fait tourner le plateau de séder au-dessus des têtes en récitant “Bibhilou”. “C’est dans la précipitation que nous sommes sortis d’Egypte” alors que les femmes poussent des cris de joie. Sur la table le verre de vin réservé au prophète Elie. A droite la cachérisation des ustensiles. En bas la préparation des galettes. A gauche — la nuit de la Mimouna. 

SEDER NIGHT

The painting depicts the "Seder". In the center — the seder table with the whole family reclining around it — "mesubim". The eldest son has invited his fiance and her parents; the grandfather is reciting the Exodus saga; the father is passing the seder plate over the heads of the company, who are chanting, "With haste did we depart from Egypt״; on the table is the Prophet Elijah's cup. On the right — the kashering of utensils. On the bottom — preparing the matzot. On the left — the Maimouna evening celebration. 

LA NUIT DU SEDER. Pessah commence la nuit du 14 Nissan. Tous les membres de la famille et les hôtes participent à la cérémonie du séder, appelée ainsi en raison des règles d'ordre (séder) que la tradition a fixé pour le repas de la nuit de Pessah. Dans les temps reculés on commençait le séder en mageant des galettes et des herbes amères et ensuite un des enfants posait les quatre questions et ensuite on racontait la sortie d'Egypte.

Avec le temps chaque communauté a développé ses propres coutumes. Dans a tradition sépharade l'accent est mis sur la sortie précipitée d'Egypte d'où la lecture ce Bibhilou, on mangeait debout avec un bâton à la main pour symboliser qu'on était prêt au départ.

Au Maroc la tradition est de s'asseoir le plus confortablement sur le canapé ou en rembourant les sièges d'oreillers. On accompagne le seder de la boisson de quâtre verres de vin en souvenir des quatre formes de délivrance d'Egypte. Certains . ajoutaient un cinquième verre, celui du Prophète Elie annonciateur de la délivrance espérée proche.

LA CACHERISATION DES USTENSILES. Les préparatifs de Pessah sont avant tout du ressort des femmes et commencent dès après la fête de Pourim. Toute la maison était  nettoyée de fond en comble, la vaisselle spéciale de Pessah sortie de la cave ou du grenier, les autres ustensiles étant cachérisés à l'eau chaude selon les crescriptions de la Halakha. Les plateaux, bougeoirs de cuivre ou de bronze sont frotés pour être reluisants pour la nuit du Séder. Les murs extérieurs sont chaulés, les murs intérieurs repeints, la laine des matelas changée. C'était une période propice pour tous les artisans.

LA FABRICATION DES MATSOT. Dans l'ancien temps chaque famille fabriquait son propre pain azyme et le faisait cuire soit dans le four public soit dans la cour de la maison au cours d'une cérémonie à laquelle étaient conviés tous les membres de la famille, le père de famille veillant sur l'opération afin qu'il n'y ait aucun risque de voit la pâte lever. Lorsque le "ferran", le four, était bien chaud on versait l'eau sur la farine spéciale de Pessah et on remuait pour pétrir très rapidement et déposer la galette dans le four incandescent.

On se gardait d'ajouter tout épice, sel ou tout autre ingrédient afin d'éviter un debut de fermentation. Avant d'introduire la galette dans le four on y faisait des trous avec un petit rouleau. Les galettes étaient rondes conformément à la tradition. Les plus pieux utilisaient la farine d'orge, moins raffinée car il est écrit que les Hébreux ont consomme en Egypte “le pain de pauvreté".

LE VERRE DU PROPHETE ELIE un grand verre somptueux rempli de vin à ras-bord etait dispose au milieu de la table avant la récitation de la seconde partie de la Hagada commence par le mot "Shéfokh". Un des membres de la famille ouvre la porte et le chef de famille dit “soyez les bienvenus" au prophète Elle qui selon la tradition vient  dans chaque foyer juif la nuit du Séder annoncer l'arrivée du Messie.

Selon certaines sources le verre d'Elie vient d'une controverse entre les rabbins s'il faut se contenter de quatre verres ou en ajouter un cinquième pour terminer la recitation du Halel. Ce cinquième verre n'était pas obligatoire et on l'appelait verre d'Elie parce qu'on attendait sa venue pour nous éclairer sur cette controverse.

SEDER NIGHT— Passover (Pesach) falls on the evening of the 14th of Nissan. The family and their guests recline at the table which has been specially set, and they conduct the “Seder״, the set order established by tradition for the ceremonial meal and liturgical readings. Originally, the matzot and bitter herbs were eaten first, followed by the Paschal roast. The son would then ask the "Four Questions״, prompting the Exodus saga in reply. In some Sephardic communities, the meal is taken In haste, standing up, and the call is heard, "Bebehila, in haste did we leave Egypt." In others, it is customary to behave like free men and the reclining position Is adopted, leaning on cushions. Four cups of wine are drunk to symbolize the four expressions of Redemption used in the Exodus narrative, and a fifth cup is for Elija, who will proclaim the final, true redemption.

KASHERING THE UTENSILS Cleaning the house and kashering the utensils for Passover is a special job for the Jewish women of Morocco. Already, as early as the day following Purim, one room would be kashered (in the well-off families): It was customary to remove all the furniture and utensils outside the house, to polish and ready them for Passover. In every home there were special utensils for Passover, which were kept in an attic all during the year. The housewife saw to the polishing of the trays, the candlesticks and the pestles made of copper and everything had to shine on the night of the seder. The walls of the house were whitewashed and the matresses renewed. This was a good time of year for the various craftsmen.

BAKING OF THE MATZOT At one time, each family would bake their own matzot in the neighborhood bakery or in an oven in their own yard, in a special ceremony and in cooperation with all the members of the family. The head of the family was the overseer, the Mashgiach of the kashrut, and the baking was performed with great haste. When the "Prina", the oven, was very hot, the water would be mixed with the flour and it would be kneaded, and they would not permit the dough to delay in their hands even for a moment.

No condiment or spice or salt was added so that the matzoh would not leaven. Prior to putting the matzoh into the oven, the matzoh was serrated with a special knife. These matzot were round, as It is written, "matzoh cakes״. Those who are mehadrin, in other words very strict and demand a very high degree of kashrut, would bake the matzot from se'orim, barley flour, "poor man's bread".

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