Bensmihen-Bentabulit-Bentata-Bentes-Bentito-Bentolila

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BENSMIHEN

Nom patronymique d'origine hébraïc-berbère, diminitif  berbère de Simhon, la joie, le fils de la petite joie. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Debdou, Marrakech, Meknès).

BENTABULIT

Nom patronymique sans doute d'origine berbère au sens difficile à cerner. Le nom est attesté au Maroc au XVIème siècle, figurant sur la liste Tolédano des patronymes usuels à l'époque. Au XXème siècle, nom très peu répandu, sinon disparu.

BENTATA

Nom patronymique d’origine arabo-berbère, formé de l'indice de filiation Ben et du prénom féminin berbère Tata, autrefois fort répandu au Sahara aussi bien parmi les Juifs que les Musulmans. C'est ainsi que dans la région d'Agadir existe village fortifié qui porte ce nom. D'après la tradition orale transmise de génération en génération par la branche tétouanise de cette famille qui se disait originaire de Murcie en Espagne, leur nom originel était Del Rey, qui fut traduit textuellement par Ben Sultan après l'installation de la famille au Maroc. Ce n'est qu'au XVIIème siècle qu'elle aurait abandonné publiquement son patronyme – tout en conservant dans les documents religieux comme les Kétoubot son ancien nom – pour adopter celui de Bentata. Sur les circonstances qui ont motivé ce changement, il y a plusieurs versions. La plus populaire est que l'un des gouverneurs de Debdou ou de Tétouan, particulièrement fanatique n'aurait pas toléré que des dhimmis puissent porter un titre aussi noble et les auraient contraints, par dérision, à adopter le prénom de leur servante saharienne, Tata. Une autre version affirme qu'au cours de persécutions, les membres de cette famille furent cachés et sauvés par leur servante saharienne, Tata, et que par mesure de précaution ils conservèrent publiquement ce nom même une fois le danger passé. A partir de la seconde moitié du XIXème, plusieurs membres de cette famille de Tétouan, ont émigré vers l'Algérie, à Gibraltar, en Egypte, en Angleterre et en Amérique du Sud. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Tétouan, Tanger, Ceuta, Debdou, Casablanca) et en Algérie (Oran, Tlemcen, Constantine, Aïn-Béida, Sétif, Mostaganem, Alger).

ABRAHAM: Un des grands notables de la communauté de Tétouan dont il assuma très longtemps la présidence au cours de la seconde moitié du siècle dernier. Industriel en textile, il acquit la nationalité espagnole au cours de l'occupation de Tétouan par les troupes espagnoles à la suite de la défaite marocaine de 1860. Après l'instauration du protectorat espagnol sur le nord du Maroc, en 1912, il fut favorable à un "décret Crémieux" espagnol, accordant en bloc la nationalité espagnole aux Juifs du Protec­torat. Aux opposants à ce projet qui se cachaient derrière l'opposition des Musulmans à l’octroi d'un tel privilège aux Juifs pouvant aboutir à un soulèvement, il  proposa de venir enquêter sur place sur l'attitude des Musulmans, insistant sur l'ancienneté de la co-existence judéo- musulmane, l'interpénétration de leurs intérêts économiques et la convivialité de leurs rapports.

MOSES: Fils d'Abraham. Son père l'en­voya en Egypte s'occuper de l'achat de coton pour son usine, alors que ses autres frères s'installèrent en Algérie et en Amé­rique du Sud pour assurer l'écoulement des produits. Son fils Jacob fut au début du siècle un des notables de la communauté d'Alexandrie.

ABRAHAM BENDELAC-BENTATA:

Petit-fils de Abraham. Il reprit son patronyme originel en s'installant en Espagne à la fin du siècle dernier: Alberto Bendelac de Pariente y Del Rey. Médecin du roi Alphonse XIII, il entra ensuite dans la carrière diplomatique et fut délégué notam­ment à l'ambassade d'Espagne à Paris. ISAAC: Un des membres les plus actifs du premier Consistoire indépendant d’Oran après sa séparation avec celui d'Alger, de 1865 à 1870.

ISAAC: Notable de la communauté de Tanger, un des premiers membres de l'association Hispano-Hebrea pour la promotion des relations entre les Juifs d'ascendance sépharade et leur patrie d'origine, il fit partie de la commission de cette association qui fut reçue à Madrid par le roi d’Espagne Alphonse XIII en 1912.

 MOSES BENTATA-WAHNOUN (1897-1947): Né à Tanger il s'installa à Manchester où il fut parmi les notables de la communauté.

JACOB BENTATA-SABAH (1895- 1962): Fils d'Isaac. Juriste, journaliste et homme de lettres né à Tanger en 1895. Auteur notamment du conte folklorique " El Jugular de los Socos." Rédacteur de l'hebdomadaire "El Moghrabi", il collabora à tous les journaux de Tanger en français, anglais, espagnol, arabe et hébreu. Membre correspondant de l'Académie d'Histoire de Madrid. Fondateur et premier Président du Rotary Club, Il fut à plusieurs reprises délégué de l'Espagne à l'Assemblée Législative de Tanger et trésorier de la Communauté. Après l'indépendance du Maroc il s'installa à Caracas au Vénézuela où il se distingua par son activité commu­nautaire jusqu'à sa mort.

LEON: Professeur de philosophie à Alger jusqu'au grand exode de 1962. Auteur d'un petit opsucule "Oui, je suis juif', édité par le Département de l'Education par la Torah de l'Agence Juive pour Israël.

BENTES

Nom patronymique d'origine portugaise, adopté par une famille tangéroise en s'installant au Brésil, avec pour sens vents, croyant ainsi traduire son patronyme originel arabe Er- Rouah, qui signifie en fait le colporteur, le marchand forain, le confondant avec Rouah qui signifie effectivement en arabe comme en hébreu le vent. Au XXème siècle, nom très peu répandu porté, uniquement à Tanger par les membres de cette famille revenus du Brésil.

ABRAHAM RAMIRO: Fils de Moses. Officier d'artillerie de l’armée brésilienne, né en 1912 à Itaituba, en Amazonie où son grand-père s'était installé en 1850, descendant d'une famille de Tanger. Après des études primaires à l'école de l’Alliance de Tanger, il revint au Brésil où il rejoignit l'Ecole Militaire de Rio de Janeiro. Il prit sa retraite avec le grade de général en 1973 après 40 ans de service. Auteur du diction­naire portugais-haketia (le parler espagnol des Juifs du Nord du Maroc) "Os Sefardim e a Hakit a" (Rio de Janeiro, 1981) et d'un grand ouvrage d'histoire juive en portugais: "Des ruines de Jérusalem à la verdoyante Amazonie", vaste fesque sur l'histoire juive globale et plus particulièrement l'installation des Juifs originaires du Maroc au Brésil depuis la suppression de l'Inquisition en 1821; et de "Primeira Comunidade Israelita Brasileira: tradiçoes, généalogica, pré historia" (Rio de Janeiro, 1989).

BENTITO

Nom patronymique d'origine espagnole, contraction de benedito, béni, équivalent de l'hébreu Baroukh. Autre forme: Bentitou Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté en Algérie, dans l’Oranais.

BENTOLILA

Nom patronymique d'origine arabo-espagnole, ethnique de la bourgade de Tolila dans la province de Saragosse. I. Hamet estime que c'est le diminutif arabisé de l'hébreu "talal" qui sigifie grâce, douceur, allégresse. Le nom figure sur la liste Tolédano des patronymes usuels au Maroc au début du XVlème siècle. Autre forme, sans l'indice de filiation: Tolila. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Tétouan, Tanger, Meknès), Casablancaet en Algérie (Alger, Relizane, Tlemcen, Miliana, Mascara, Oran, Mostaganem, Constantine).

YAACOB: Il fut avec les membres de sa famille parmi les premiers olim de Meknès à s’installer en 1844 à Tibériade, fondant une nouvelle branche de la famille.

HAIM: Négociant et aramateur né à Tétouan, il fut parmi les premiers juifs de la ville à passer en Algérie et à s'installer à Oran en 1854. Il s'y livra au négoce des oranges d'Algérie vers la colonie britannique de Gibralatar et vers l'Espagne. Au moment de la guerre hispano- marocaine de 1860, il emmena à Oran à bord de l'un de ses navires 176 juifs de Tétouan qui s'étaient réfugiés à Gibraltar pour fuir les combats. Les autorités française leur accordèrent toutes les facilités, leur fournissant gratuitement des passeports. Cet accueil chaleureux convainquit la majorité d'entre eux, les hostilités terminées, à s'installer définitivement dans le grand port, constituant l’embryon de la future très importante communauté des originaires de Tétouan à Oran. Il devait mourir trois ans plus tard, en 1863 dans le naufrage de son navire.

  1. YAACOB (1860-1949): Chef de l'école talmudique "Talmud Torah" de Tétouan dans les années trente et cinquante.

ROBERT: Secrétaire général de l'Associ­ation Consistorale d'Alger dans les années cinquante.

ALAIN: Professeur de linguistique à l'Uni­versité Paris-V. Spécialiste de l'illetrisme, il a été chargé par le gouvernement français de la conception d'un plan de lutte contre cette nouvelle forme de l'analphabétisme.

YAACOB: Philologue israélien originaire de Tétouan. Auteur d'études sur le parler des Juifs de la zone espagnole du Maroc et sur "La composante hébraïque dans le judéo-espagnol marocain".

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