ממן-צפרו


עם ר"ם-שושלת רבני משפחת מאמאן לבית הרמב"ם-ק"ק צפרו מאת הרב ד"ר רפאל עמרם ממן

Ainsi les valeurs morales et les principes sociaux et humains se transmettent de père en fils. L'essentiel se situe lors de la plus tendre enfance et dès les premiers jours dans la maison paternelle. Se transmettent alors les concepts éternels de la reconnaissance d'autrui. Et c'est par la force parentale qu'apparaît pour la première fois l'image divine retranscrite grossièrement dans le matériel de ce bas monde.»Ecoute les principes moraux de ton père et n'abandonne pas la Torah de ta mère», ceci est une règle importante dans la théorie du devoir culturel de l'homme.

Et ainsi que l'écrit le Rav Ben-Tsion Firer paix à son âme, dans son livre "Hegyonah chel Torah", au sujet de la Paracha Kitetse «La tradition est comme l'artiste sculptant la dimension spirituelle et morale de la société. Le respect des parents et l'acceptation de leurs enseignements, bien que ne représentant en fait qu'une mitsva parmi les autres, déterminent les autres commandements de la Torah que l'on se doit d'accomplir».

C'est pourquoi il nous incombe d'inculquer aux générations suivantes les traditions ancestrales dont nous nous sommes imprégné chez notre père, notre maître. Et avec l'aide de D.ieu nous pourrons perpétuer le mérite de nos pères car: «Leur sagesse restera à jamais».(Avot)

Le deuxième objectif concerne un plus grand nombre de personnes. Il s'agit de l'obligation que nous avons tous de transmettre le récit des sages et de nos ancêtres, car c'est ce qui permet d'atteindre un accomplissement des commandements plus complets, et empêche ainsi l'oubli du passé. Ainsi, tel que cela apparaît dans le midrash tanhouma (Pinhas, 2) D.ieu accorde une grande importance à la transmission dans ce monde des récits de nos sages. On peut rapporter le verset des Proverbes : «la mémoire du juste est une bénédiction» et le malbim l'explique de cette façon : la mémoire du juste est bénie, car on se souviendra de lui de génération en génération, et on le bénira.

Mais un tel travail s'avère difficilement réalisable. La pudeur et la modestie de ces justes rendent les quelques témoignages que nous possédons incomplet. C est pour cela, que selon les références que j'avais à ma portée, certains chapitres sont plus développés que d'autres.

J'ai pu joindre aux écrits quelques images des Grands de la Torah ainsi qu il est dit : «tes yeux pourront voir tes guides» (Isaie, 30 ; 20). Car, selon le hida, dans son livre « midbar quedemot», «celui qui regarde le portrait d'un sage bénéficiera d'une grande aide». Ce concept est également évoqué dans le Zohar, Parashat Mishpatim, lorsque le Rav Abba se trouvait confronté à une vision de Rav Shimon et qu'il en ressentait tout le bénéfice. Le Ari écrit également que lorsqu'un élève est en difficulté, s'il dessine le portrait de son Rav, il sera aidé et il jouira d'une plus grande compréhension face aux textes.

J'ai eu la chance et l'honneur d'avoir pu certains soirs, pendant des années, étudier le Talmud et le «Choulhan Arouh» avec mon père, mon maître Rav Yehoshoua Mamane Chelita. J'ai ainsi pu bénéficier de la sainteté qui régnait dans sa maison car j'étais même présent au moment ou il priait, au moment ou il se prosterner avec humilité, comme un esclave devant son maître. Tout au long de cette étude, les portes de notre Torah se sont ouvertes devant moi, et j'ai tiré des enseignements que nous offrent les histoires de nos ancêtres, de nos justes et de leur morale. Toute cette éducation spirituelle se déroulait dans la riche bibliothèque ou trônait le portrait de son père Rav Rafaël Mamane, de mémoire bénie, dont je porte fièrement le nom et dont je pouvais admirer la pureté émanent de son visage.

C'est tout cela qui me poussa à enquêter sur l'histoire de nos pères et à la concentrer par écrit. Je vis en mon père l'exemple d'une Rabanout sincère et vraie impliquée concrètement notamment au sujet de l'implantation sur notre Terre Sainte que D.ieu «a créée, non pour demeurer déserte, mais pour être habitée». (Isaie, 45 ; 18).

Le fait d'avoir déjà écrit un texte au sujet de la dynastie familiale m'a beaucoup aidé. Mais ce qui m'a le plus apporté, ce sont les livres d'histoire tels que»Tiferet banim avotam» «kehilat sefrou» ou même des textes écrits par mes ancêtres eux-mêmes et qui ont été conservés jusqu'à aujourd'hui. J'ai nommé cet ouvrage «am ram» afin que le titre résume l'essence et l'objectif du livre. Ce titre rappelle également le grand Rav Rafaël Amram Mamane à qui je dédie ce livre. De la même façon, comme tous les ouvrages à sujet sacré, le titre fait également référence à son auteur, puisque j'ai l'honneur d'avoir hérité du nom de Rafaël Amram.

Je tiens à remercier mes parents, mon père, mon maître, Rav Yeoushoua Mamane chelita, et ma mère la sainte Hanna Myriam que sa mémoire soit benie, de !n'avoir éduqué et fait grandir selon les principes du judaïsme et de la Torah et de m'avoir accompagné et soutenu lors de l'écriture de cet ouvrage. Que D.ieu bénisse et rallonge ses jours et lui accorde la santé et la sérénité, Amen.

Je remercie et béni également ma chère épouse, Hanna, qui m'a accompagné, soutenu, et conseillé durant mon travail d'écriture. Que D.ieu nous accorde le mérite de voir nos fils et nos petit-fils grandir dans le chemin de la Thora et devenir des justes, ainsi que notre fille et nos petites-filles, pures et vertueuses, dans la santé et le bonheur, Amen.

Je prie pour que nos ancêtres, nos Justes, soient présents aux côtés de l'Etemel, et que nous méritions une prochaine libération, complète et miséricordieuse,Amen.

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