מורשת יהדות מרוקו

LES KAPAROT: Les Juifs du Maroc sont fidèles à la coutume des kaparot la veille de Kippour. Chaque membre de la famille sacrifie un coq (pour les mâles) ou un poulet (pour les femelles) en substitution. Le rabbin avant d'égorger l'oiseau le fait tourner plusieurs fois au-dessus de la tête du fidèle en récitant "ceci est ton échange, ce coq sera sacrifié et toi … tu jouiras d'une longue vie". L'animal est ensuite offert aux pauvres ou racheté au moyen de dons aux indigents.

Cette coutume est très ancienne et date du temps du Talmud où on faisait kapara non en égorgeant un poulet mais en donnant de l'aumône aux pauvres la veille de Klppour car "la charité sauve de la mort". La coutume de l'abattage de poulets est devenue populaire du temps des Guéonlm et a survécu jusqu'à nos jours malgré les condamnations répétées des rabbins.

Au Maroc la coutume est restée très vivace et même les pauvres y sacrifiaient. Les familles aisées Invitaient chez elles l'égorgeur rituel pour la cérémonie de kapara.

The Jews of Morocco performed the "kapparot" ceremony on Yom Kippur Eve. For each one of the family, one fowl was brought — a hen for a woman and a rooster for a man, and the bird would be swung over the head several times during which certain verses were recited, In symbolic expiation of sins. After this, the fowl would be slaughtered and given to the poor, or redeemed for money given to charity.

This ancient custom is first mentioned in the Talmud. People would atone for their souls by means of money distributed to the poor on Yom Kippur Eve, so that this charity would be in their favor on Judgement Day. Only at the time of the Gaonim (8th century) was expiation by means of a fowl initiated, a controversial custom which has continued to this day. Every self-respecting family — even the poor — had the shochet slaughter all the fowls purchased for this purpose.