ארכיון יומי: 8 בפברואר 2018


Azogui-Azogue-Azoubib

Azogui

Nom patronymique generalement considere comme d'origine espagnole, alteration de azogue, le mercure, et au figuré, trait de caractère: l'homme vif, ou fuyant qu'il est impossible d'attrapper ־ comme le mercure. C'est la tradition admise dans la famille et d'ailleurs, à Tanger, ils se faisaient appeler Azogue et non Azogui. On peut trouver un début de confirmation à cette explication dans le fait que le nom est attesté en Espagne dès le XVème siècle. Il est, en effet, notamment mentionné dans un document datant de 1458, citant Abraham Abenazogue et son fils Yossef habitant à Tolède. Sans contredire cette explication, il est possible de penser que le nom est encore plus ancien, peut-être apporté avec eux par des Juifs marocains installés au Moyen Age en Espagne. La terminaison en i indiquant généralement une origine, il est possible que Azogui soit l'ethnique de Azog, l'habitant d'Azog. Au Moyen Age, Azog ou Azok était dans le Tafilalet, au sud de la capitale Sijilmassa, une des étapes de la route des caravanes menant du Sahara à la Méditerranée, abritant une importante communauté juive, jusqu'à son déclin et sa disparition. D'ailleurs, une des familles Cohen du Maroc, pour se distinguer des autres, a ajouté à son patronyme sa localité d'origne: les Cohen-Azogue, voir par exemple, rabbi Pinhas Hacohen Azog, le saint patron de la communauté de Marrakech. La troisième explication, faisant appel à une origine hébraïque, ne vaut d'être citée que pour la séduc­tion de sa recherche: à l'instar d'Azoulay (voir Azoulay), Azogue serait formé des initiales du commandement interdisant aux Cohanim les mésalliances matrimoniales: "Aicha Zona Ou Groucha (lo) Ikahou, une femme non-vierge ou divorcée, il ne prendront pas…" Ce patronyme ne figure pas, bizarrement, sur la liste des noms courants au Maroc au XVIème siècle établie par rabbi Yaacob Tolédano dans son histoire des Juifs au Maroc, "Ner Hamaarab". Autres formes: Azogue, Benazogue. Au XXème siècle, nom extrêmement rare, porté uniquement au Maroc, à Meknès, Rabat et Tanger.

ABRAHAM: Marchand de poudre d'or sanat, apporté par les caravanes d'Afrique Noire et exportée vers l'Europe par le port de Safi, première moitié du XVIIIème siècle.

 YEHOUDA: Grand négociant au port d'Agadir, seconde moitié du XVIIIème siècle.

YAMIN: Marchand de Salé, assassiné sur le territoire de la tribu des Dukkala près de Safi en 1790.

  1. MOCHE: Rabbin enseignant, célèbre à Meknès au début du siècle. Il passa de nombreuses années comme "mélamedau" au Talmud Torah de la petite ville de Sefrou et eut, parmi ses disciples, le futur grand rabbin de la communauté, rabbi David Obadia. A son retour à Meknès, il édifia une synagogue familiale au Nouveau Mellah qui portait son nom. Sa petite-fille est la mère de l'ancien ministre israélien de l'Intérieur, Arié Déry. Mêlant, dans l'antique tradition, la rabbanout à l'artisanat, il avait pourduivila tradition familiale de fabrication de savon noir à partir de l'huile d'olive. Cet artisanat, tombé en désuétude avec le Protectorat, supplanté par le savon de Marseille, connut un renou­veau passager au cours de la Seconde Guerre Mondiale en raison de la pénurie, le Maroc étant coupé de ses sources d'appro­visionnement traditionelles en métropole. 

YOSHOUA: Notable de la communauté de Meknès, il fut le secrétaire et le gendre du grand négociant Yaacob Ohana, avant de s'installer à son compte comme impor­tateur et receveur de la Poste Anglaise à Meknès et dans sa région. Mort en 1936. Son fils Itshak fut le principal marchand d'huile de Meknès. L'ancien ministre des Affaires Etrangères français, natif du Maroc, Michel Jobert, s'en est inspiré dans son livre autobiographique "La rivière aux grenades" pour tracer le portrait stéréotypique du marchand juif: "- Mardoché, l'interpellait Habert, tu dois être le plus riche du mellah de Meknès. Tu ne circules déjà plus sur une mule! La mule, la mule! bégayait Mardochée. Mais ce sont les Arabes qui nous l'imposent! Vous savez, Madame Habert, jamais au Maroc nous n'avons eu le droit de circuler à cheval, seulement sur une mule…!

 Bientôt, tu viendras me voir en Buick, avec un chauffeur, taquinait Habert. Tu l'as peut- être déjà, mais tu te dis qu'il vaut mieux arriver en camion pour que je ne crois pas que tu m'as roulé quand je t'ai vendu mon huile! …"

SALOMON: Notable de la communauté de Meknès, il joua un grand rôle dans le développement du Nouveau Mellah. Il fut en effet, après Baroukh Tolédano, l'agent de la société Mas qui racheta la colline surplombant le Vieux Mellah insalubre et surpeuplé, la lotit et la destina à la cons­truction d'un nouveau Mellah vaste et aéré, expérience unique qui influa grandement sur la physionomie de la communauté de Meknès au vingtième siècle. Il fut aussi, pendant la guerre, le fondateur du premier établissement industriel au mellah pour la fabrication de limonade.

 AVI: Educateur et militant sioniste au sein du mouvement de jeunesse pionnière Dror à Meknès dans les années cinquante. Membre du kibboutz Hakouk depuis sa alya au début des années soixante. Il fut, dans les années soixante-dix, délégué du Dror en France.

DAVID: Administrateur de sociétés à Casablanca, né à Meknès. Dévoué aux oeuvres de bienfaisance de la communauté, il est le trésorier de l'O.S.E. à Casablanca, Oeuvre de Secours à l'Enfance.

AZOUBIB

Nom patronymique d'origine arabe, indicatif d'un métier: marchand de zbib, les raisins secs. Selon une autre hypothèse, le nom serait d'origine hébraïque, dérivé de "azob" et indicatif d'une origine: traduction en hébreu du nom de la ville de Provence, Orange. Autre forme: Bouzbib. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté en Algérie (Alger, Oran) et au Maroc (Tétouan).

  1. R. YOSSEF: Fils aîné de rabbi Néhoraï, descendant d'une célèbre famille de rabbanim algérois. Alors qu'il se trouvait à Alexandrie en 1665, il fut gagné aux idées du mouvement messianique de Shabtaï Zvi.
  2. SAADIA: Fils cadet de rabbi Néhoraï. Grand rabbin d'Alger à la fin du XVIIème siècle, début du XVIIIème, il mena avec beaucoup d'énergie la lutte contre les derniers vestiges du mouvement messianique de Shabtaï Zvi en Algérie. Il fut à la tête de sa communauté à une période très difficile, comme il le raconte dans la préface de son grand livre de morale, "Tokhakhot moussar", (Livourne, 1781). En 1706 notamment, le dey imposa à la communauté une très lourde contribution pour financer la guerre contre l’empereur du Maroc, Moulay Ismael, qui tenta vainement d'étendre son pouvoir sur la province de Tlemcen. Le dey menaça de fermer et de détruire toutes les synagogues de la ville si la contribution n'était pas versée à temps. Le rabbin et les notables écartèrent le danger en obtenant le paiement par tempéraments de l'amende. Auteur d'un commentaire du Livre des Psaumes, "Limoudé Adonaï", resté manuscrit. Vers la fin de sa vie, il monta à Jérusalem où il mourut sans laisser de descendants.
  3. NEHORAI: Grand Rabbin d'Alger, seconde moitié du XVTÏIème siècle. Il composa plusieurs prières, entrées dans la liturgie des synagogues d'Alger pour la commémoration du second Pourim d'Al­ger, célébrant l'échec des troupes espagnoles commandées par le comte O'Reilly à conquérir Alger en 1775, malgré un long siège, célébré depuis chaque année le 11 du mois de Tamouz. Il mourut en 1785.
  4. YOSSEF: Fils de rabbi Néhoraï. Président du tribunal rabbinique au cours de la grande crise morale de la direction de la communauté à la fin du XVIIIème siècle. Il avait dû sa nomination à l'influence de son oncle maternel, le grand négociant Abraham Bouchara. En 1790, il se rendit à Livourne pour veiller à l'impression de son grand ouvrage, "Yamin Ahadim", recueil de sermons pour le chabbat et les jours de fête. A son retour, il reprit la direction spirituelle de la communauté. Tombé malade, il s'installa à Blida où il mourut en 1794.

ישיבת ״חכמי צרפת״ באקס לה בן וישיבת ״עץ חיים״ בטנג׳יר

הרב וולטנר שהשתקע בטנג׳יר, הקים בה כאמור את ישיבת ״עץ חיים״, כולל לרבנים, בית מדרש למורות בית־יעקב, תלמוד תורה ובית ספר תיכון שהקנה השכלה אלמנטרית, ותעודה המאשרת עשר שנות לימוד (brevet). כלומר, בטנג׳יר שבמרוקו הוקמה קריה חינוכית שלמדו והתחנכו בה ברוח הישיבות החרדיות ממזרח אירופה. ישיבת ״עץ חיים״ מוקמה בבניין שנתרם על ידי הארכיטקט שמואל טולדנו בשכונת מגורים מכובדת, והוא גם לימד בהתנדבות מתמטיקה בשנותיה הראשונות. הישיבה נפתחה עם שבעים תלמידים והגיעה תוך זמן קצר למאה תלמידים בקירוב.

בתזכיר שהוגש לג׳ויינט ובו בקשה לקבלת תקציב, מצויין כי מטרת הישיבה ״להחזיר עטרה ליושנה״. בתזכיר נכתב שעולם התורה של יהדות מרוקו איבד את ההנהגה התורנית עקב ירידה מתמשכת ברמת לימוד התורה, ומטרתה של ישיבת ״עץ חיים״ היא למלא את החלל שנוצר על ידי חיזוק לימודי הקודש בצירוף מעט לימודי חול. הרבנים והמורים היו בעלי השכלה כללית רחבה, ודיברו בשפת אנשי המקום כדי לזכות באמונם. כוונתם היתה למשוך לישיבה תלמידים בגילאי 19-16 אשר לפני הצטרפותם לישיבה כבר השלימו את לימודי החול שלהם, ועתה יוכלו להקדיש עצמם ללימודי קודש בלבד. תוכניתם של המייסדים היתה להכשיר במהירות יחסית קאדר של רבנים ומורים ברמה גבוהה. ואולם הישיבה התקשתה לגייס תלמידים ברמה ובגיל המבוקשים, ועל כן גייסה תלמידים בגילאי 16-13, שתוכננו עבורם גם לימודי חול במשך שלוש שעות לימוד ביום. לימודי החול שהונהגו היו, מתמטיקה, פיזיקה, היסטוריה, גיאוגרפיה, צרפתית ועברית. להנהגת לימודי החול היה גם פן מעשי. לולא הונהגו לימודים אלה, ההורים היו מתנגדים לשלוח את ילדיהם לישיבה, מפני שעל פי השקפתם החינוך אפקטיבי רק כאשר הילד יכול להרוויח את לחמו באמצעות מה שלמד. במרוקו היה מחסור במורים בעלי רמה אישית ומוסרית גבוהה. התוכנית להקמת ישיבה ברמה גבוהה תוך שילוב של לימודי קודש וחול, חייבה גיוס מורים מארצות חוץ. המורים גוייסו בעיקר מישיבת גייטסהד ומישיבות נוספות באנגליה: הרב טננבאום, הרב ברוורמן, הרב שולוס, הרב רוזנברג, הרב סילבר, הרב משה רייכמן ועוד.

הרב זאב וולטנר מספר שבצוות שהביא איתו מאנגליה היו ״מורים ורבנים מצוינים ומסורים וההצלחה שראיתי מעבודתם היתה יוצאת מן הכלל״. יתרה מזו, הוא עמד בפני בעיות פסיכולוגיות ופדגוגיות רגישות ביותר, כיוון שהתלמידים הגיעו במצב גופני ירוד והוא חשש שמצבם הפיזי ישפיע על הדימוי העצמי שלהם. הסתובבתי במרוקו ובחרתי מאה תלמידים הכי מוכשרים. כשהבאתי אותם לטנג׳יר הם כולם היו חולים בטראוקומיה, שחפת, נשר שער ראשם. המצב היה קשה. בשנת 1952 לא היתה אנטיביוטיקה ומחלקת הבריאות של הג׳ויינט טרם פעלה בצורה מבוססת. היה צריך להתייחס ברגישות לתלמידים.

האווירה החיובית והרוח האידיאליסטית שאפיינו את ישיבת ״עץ חיים״ הורגשו גם בדוחות של סטנלי אברמוביץ, הממונה מטעם הג׳וינט על החינוך בצפון אפריקה. נראה שזו הסיבה לכך שהפעולה החינוכית בקריה בטנג׳יר זכתה למענקים תקציביים יותר מכל מפעל חינוכי אחר במרוקו. סטנלי אברמוביץ ראה איך הרב קלמנוביץ והישיבות הגדולות בארצות־הברית, אנגליה, צרפת וישראל ״מושכות״ מישיבת ״עץ חיים״ בטנג׳יר את מיטב התלמידים, ובכך הן מכרסמות בתהליך הכנת הקאדרים שישאו על עצמם את נטל החינוך במרוקו. אי לכך הגה יחד עם הרב וולטנר תוכנית להקים בטנג׳יר מכון ללימודי יהדות על רמה גבוהה ביותר, וקיווה למשוך למכון זה בני תורה ממוצא מרוקאי הלומדים בישיבות אשכנזיות ברחבי העולם. המכון לא הוקם, כיוון שבשנת 1956 לאחר שמרוקו הכריזה על עצמאות, עזבו את טנג׳יר (שהיתה עיר בין לאומית משנת 1923) אזרחים אירופים רבים, והעיר עברה בתהליך איטי לידיים מקומיות עד לסיפוחה בשנת 1959 למרוקו. העיר נהנתה אמנם מאווירה אירופית יותר מכל עיר אחרת במרוקו, אך תחושה של נטישה ועלייה גדולה לישראל בצד הקשחת היחס כלפי היהודים (לאחר 1956), לא אפשרו הקמת מוסדות חינוך יוקרתיים שימשכו אליהם בני תורה מחו״ל. למרות הקשיים הוקם בעיר כולל מקומי, וגויסו כוחות הוראה מקרב תלמידי מרוקו שלמדו בגייטסהד, כגון רבי יהודה אלקיים שבא כדי לעמוד בראש הסמינר למורות ״בית יעקב״ בטנג׳יר. תלמידים נוספים ממוצא מרוקאי, שלמדו בישיבות באנגליה שבו למרוקו ולימדו בישיבת ״עץ חיים״. מרביתם חזרו מישיבתו של הרב משה שניידר בלונדון, לאחר שהתקשו למצוא שידוך מתאים בעת שהותם שם. הסיכויים למציאת שידוך מתאים מקרב הבנות שלמדו בסמינר המורות בטנג׳יר היו גבוהים ביותר."

גם מישיבת אקס לה בן שבו תלמידים בוגרים אשר לקחו חלק בעבודת החינוך במוסדות בטנג׳יר. הענותם של בוגרים מאקס לה בן וגייטסהד לשוב ולעבוד בישיבה בטנג׳יר היתה הרבה יותר גבוהה מההענות לשוב ולעבוד במוסדות ״אוצר התורה״ במרוקו. לישיבה בטנג׳יר הגיעו גם תלמידים מישראל, אולם לאחר שמרוקו קיבלה את עצמאותה נאלצו הישראלים לצאת ממנה. במשך הזמן עזב צוות המורים האשכנזים שהרב וולטנר הביא איתו מאנגליה את מרוקו וטנג׳יר ואת מקומו תפסו באופן טבעי מורים ורבנים ממוצא מרוקאי שלמדו בישיבות האשכנזיות באירופה ושבו לארצם.

האווירה הטובה ששרתה בישיבה בטנג׳יר, רוח הלימוד ומסירות הצוות מלווים עד היום את בוגרי הישיבה הנזכרים בנוסטלגיה בתקופה זו. בוגרים אלה מתגוררים כיום בצרפת, בארצות־הברית, בדרום אמריקה ובישראל. אין הם נושאים עמם זיכרונות ורגשות קשים כפי שקורה לתלמידים שלמדו בישיבות אשכנזיות, בעיקר בארצות־הברית ובישראל. הרב אברהם אלחדד, מנהל בית הספר לבנות של ״אוצר התורה״ בפרברי פאריז ובוגר הישיבה בטנג׳יר, ביטא את תחושותיו בנושא זה:

האמת היא שביובל השנים האחרונות סבלנו בצפון אפריקה ממשבר דתי־תורני חמור. גם כמה מן הרבנים שלנו לקו בתחום ההשקפה היהודית. אלמלא זכינו לאמץ את הנורמות של הקהילות החרדיות־אשכנזיות, אני לא יודע לאן היינו מגיעים ומה היה עולה בסופנו… בישיבה עוצבה השקפת עולמי. אני גאה בכך שאני תלמידם של תלמידיהם של גדולי ליטא. אין לי שום קומפלקס. הם אשר עצבו את רוחנו ואת דעותינו ואנחנו חייבים להם את הכרת הטוב.

לסיכום פרק זה ניתן לומר, שהמתח בין אשכנזים לספרדים התפתח בעולמם של לומדי התורה מאז גיוסם של תלמידי מרוקו לישיבות הליטאיות בשנים הראשונות לאחר השואה. ״עליונותם״ של האשכנזים והדומיננטיות שלהם הורגשה באופן מוחלט בתחום הלימודים. בישיבות מסוימות בארצות־הברית, צרפת וישראל היא גלשה גם לתחום החברתי והיוותה (ועדיין מהווה) אצל חלק מהתלמידים מקור לתחושות קיפוח ואפליה. בישיבות אחרות כגון ״חכמי צרפת״ באקס לה בן וישיבת ״עץ חיים״ בטנג׳יר, בהן לא התפתחה בעיה חברתית על רקע עדתי, לא הצטברו, בדרך כלל, משקעים נגד האשכנזים.

שבח חיים – מכלוף מזל תרים-תולדות הצדיק הקדוש המקובל והמלוב"ן רבי חיים פינטו "הגדול" זיע"א

מעשה מספר 8.

מעשה פייאם הרב ר' חיים פינטו וּר' דוד ן' לחזאן כּאן ואחד סרע ר' ן' בכאץ וצאפד צלטאן עלה ר' חיים פינטו וּר' דוד בן לחזאן ז"ל, וּככתתרת לבזעא נפטר רבי דוד ז"ל וּדרש עליה רבי חיים פינטו פמרראכס, וּזא לצוירה נהאר שבת פמנחה קאל לשליח, סיר לדאר רבי דוד קוללו קאללךּ לחכם אזי תזכי מעאה סעודה בדברי תורה. שליח דהּס כּא יעארף באיין רבי דוד נפטר. מסא לדאר רבי דוד, צאב מראתו קאלהא לחכם צאפדני עלה רבי דוד, קאלתלו הז רואק ומה תדכלס וקולּלו די קאללךּ לחכם. הז רואק וקאלו תכלם לחכם ושליח תעמל פתרון מן כתרת לבזעא, זא לענד רבי חיים קאללו מסית והדרת מעאה, קאלו נתי תעטלתי וּלחכם זא לענדי ומסא לאיין מן חית נפטר רבי דוד ז"ל כאן יזי כל לילת שבת יקוּל לקדוּש וּלמוציא ותסמע מראתו, ודימא כאן לחכם פחאל מה נפטר לאיין כל לילת שבת כאי ברכלו לגפן ולמוציא. דיך לילה זא לחכם קאלהא דאבה די זבדתי סוד מה עאמרני נזי. כזר לכוּח דצדיקים קדדאש נהווא די אפילו נפטר כאן יזי, לאיין קאלו חז"ל צדיקין במיתתם קרויין חיין פחאל בניהו בן יהוידע די תסממא איש חי.

הירשם לבלוג באמצעות המייל

הזן את כתובת המייל שלך כדי להירשם לאתר ולקבל הודעות על פוסטים חדשים במייל.

הצטרפו ל 227 מנויים נוספים
פברואר 2018
א ב ג ד ה ו ש
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728  

רשימת הנושאים באתר