Baroukh-Barugel-Barzilai-Bassoud-Bchiri


Baroukh-Barugel-Barzilai-Bassoud-Bchiri

BAROUKH

Nom patronymique d'origine hébraïque qui a pour sens béni, sous-entendu de Dieu, porté dans toutes les communautés. Ce prénom masculin votif a toujours été populaire et était encore donné de nos jours. Son équivalent en espagnol est Benito, et en italien Benedito.

Le nom est attesté en Espagne au XlVème siècle. Après l'expulsion, on trouve des porteurs de ce patronyme en Italie, dans les Balkans, dans l’empire ottoman et au Maghreb sous différentes formes: Ben-Baroukh, Baruk, Barruk, Barouche. Barouck, Barouh. Selon la tradition transmise dans la famille Ben Barouch du Maroc, originaire de Terre Sainte, le nom originel de la famille était Abrabanel, mais pour des raisons de sécurité, les membres de la famille auraient abandonné ce patronyme trop lourd à porter dans leurs nouveaux pays d'accueil. Le nom est attesté au Maroc dès le XVème siècle précédé de l'indice de filiation: Ben Baroukh. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté essentiellement en Tunisie (Tunis, Sfax, Monastir, Bizerte) mais également en Algérie(Alger, Oran, Sidi Bel- Abès), et au Maroc (Tanger, Rabat, Casablanca).

  1. DAVID BEN: Un des saints les plus vénérés du judaïsme marocain, dont on ignore presque tout de sa biographie. Il est aussi connu sous le nom de rabbi David Ben Baroukh Hacohen Azog, le grand. Le chercheur israélien, Issakhar Ben Ami, rapporte que, selon certaines sources, il aurait vécu il y a cent cinquante ans, selon d'autres, il y a cinq cents ans. Mais c'est la première version qui correspond à la réalité. En effet, rabbi Yossef Messas, relate dans son livre "Nahalt Abot", la visite qu'il fit à Meknès en 1755, où il fut l'hôte de rabbi Mordekhay Berdugo, et fixe la date de son décès à 1761. Originaire du village d'Oufrane, il s'était ensuite établi dans la capitale du Sous, Taroudant. Son tombeau à Azrou Nbahmo, dans la vallée du Sous, est encore de nos jours, malgré son isolement et la distance, un lieu de pèlerinage très populaire, et son culte est célébré avec ferveur en Israël parmi les originaires du Sous. La tombe de son petit- fils, rabbi David Ben Baroukh Hacohen, fils de rabbi Baroukh, à Taroudant, est aussi un lieu de pèlerinage connu.
  2. BARUK: Industriel juif d'origine italienne, installé au Maroc après l'instau­ration du Protectorat français, fondateur de la plus grande minoterie du Maroc, et de l'usine de pâtes "Mélusine". Arrivé au Maroc en 1913, il fut d'abord ouvrier- magasinier dans un moulin artisanal de Casablanca. En 1923, il racheta une petite usine de fabrication de pâtes alimentaires en faillite qu'il développa considéra­blement. Surnommé le roi des minotiers, il resta proche de la communauté et, avec son épouse, contribua à la promotion de la formation professionnelle de la population juive de Rabat-Salé.

JOSEPH MARCO: Un des pionniers de la presse juive en Algérie, il fonda en 1894 à Alger, le mensuel de langue française "Le Juge".

SALOMON BEN: Descendant d'une famille de Terre Sainte, dont le nom originel était Abrabanel, installée à Tanger au début du siècle. Il immigra ensuite à Casablanca, où il se distingua dans le commerce et les oeuvres de bienfaisance de la communauté. Il continua dans la même voie en s'installant au Canada après l'indépendance du Maroc, où il fut parmi les dirigeants de la communauté sépharade de Montréal. Il a résumé sa vie publique dans un livre de mémoires intitulé: "Trois- quart de siècle pêle-mêle: Maroc 1920 – Canada 1990" (Quebec, 1990).

ANDRE BAROUCH: Industriel et homme politique tunisien, né à Tunis en 1906, mort à Paris. Président de la Fédération du Textile de Tunisie, il avait été éloigné de Tunisie en 1952 par les autorités du Protectorat français pour son activité en faveur des nationalistes. Membre du Conseil National du Néo- Destour, il avait été député à la première Assemblée Nationale après l'indépendance en 1956. Après la lune de miel qui caractérisa les relations judéo-musulmanes dans la première période de l’indépen­dance, l'affaire de Bizerte et les répercussions de la Guerre des Dix Jours donnèrent le signal de l’exode, auquel même ce militant nationaliste finit par se joindre et s'installa à Paris où il devait mourir.

BAROUCH ou BARROUK ou BAROUKH ou BARUK : patronyme correspondant à l’hébreu barukh  (béni); également fils de Néria, scribe du prophète Jérémie (cf. bible : lettre de Jérémie).

          BARUGEL

Nom patronymique d'origine hébraïque, hispanisation de Barukh El, Béni de Dieu. Ce patronyme était déjà porté en Espagne sous la forme de Baroja. A la fin du XIXème siècle, une grande partie des membres de cette grande famille de Tétouan immigra vers Gibraltar, l'Angleterre, l'Egypte et le Brésil. Certains d'entre eux revinrent au Maroc. Autres formes: Berachel, Barukiel, Baruhiel, Baruhel. Au XXème siècle, nom extrêmement rare, porté au Maroc (Tanger, Tétouan, Sefrou et Casablanca) et en Algérie (Oran, Alger)

ABRAHAM: Célèbre enseignant, né à Gibraltar en 1860. Directeur d'une yéchiva à Tanger à la fin du siècle dernier. Sa famille s'était enfuie de Tétouan en 1860 au cours de la guerre hispano-marocaine, et avait trouvé refuge à Gibraltar où il est né. Polyglotte, parlant hébreu, arabe, français, espagnol et anglais, il fut un des premiers professeurs au Maroc à donner des cours privés. Il fut à partir de 1886 interprète à la Légation de Belgique à Tanger, puis chancelier du Consulat et drogman de la Légation. Il fut décoré de l'Ordre de Léopold pour services rendus à la Belgi­que. Membre pendant de nombreuses années du Comité de la Communauté, la Junta.

ABRAO: Un des pionniers de l'immi­gration des Juifs du Maroc au Brésil. Riche négociant, il fut décoré pour sa contri­bution au développement du pays de la plus fameuse médaille du Brésil, Ordem dos Rosas, en 1876.

BARZILAI

Nom patronymique d'origine hébraïque, prénom biblique deux fois cité dans le livre de Samuel, qui a pour sens littéral l'homme de fer, et par extension, l'homme plein de courage et de vaillance. Ce prénom, de tout temps très peu cornant en Afrique du Nord, était déjà devenu nom patronymique en Espagne. Après l'expulsion, on trouve des porteurs de ce nom essentiellement dans l’empire ottoman et en Hollande. Au Maroc, des Flamencos venus d'Europe le portaient au XVIIIème siècle, à Salé et à Tétouan. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté au Maroc par une famille originaire de Turquie.

BASSOUD

Nom patronymique d'origine arabe, littéralement le père de la chance, par extension, l'homme heureux, comblé. Ce surnom qui, par exemple, à Meknès était donné de nos jours à une riche famille Dahan, était devenu à la longue nom patronymique dans d'autres communautés. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté au Maroc (Sefrou, Fès).

BCHIRI

Nom patronymique d'origine arabe, dérivé de bishr, la gaieté, indicatif d'un trait de caractère: l'homme gai, au visage avenant, porté chez les Juifs et les Musulmans. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté uniquement en Tunisie.

YAACOB: Célèbre musicien tunisien, guitariste et grand spécialiste de musique andalouse

BCHIRI ou BSIRI : nom construit sur le mot arabe bashâra qui signifie bonnes nouvelles : donc porteur de bonne nouvelles.  

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