Assoun-Assous-Astruc-Atlan-Attal

ASSOUN

Nom patronymique d'origine arabe, sans doute francisation du patronyme Hassoun. augmentatif de Hassan (voir Hassan). Au XXème siècle, nom peu répandu, porté sous cette forme essentiellement dans le Constantinois, en Algérie.

ASSOUN ou HASSOUN ou HASSOUNE : nom d’origine arabe signifiant soit chardonneret (hassûn) soit très beau ou très bon (variante de hassan).

ASSOUS

Nom patronymique d'origine arabe, sans doute ethnique de la ville de Sousse en Tunisie, ou du Sous marocain. Autre orthographe: Assus. Au XXème siècle, nom très peu répandu porté en Tunisie (Tunis, Nabeul) et en Algérie (Alger, Mostaganem, Souk-el-Arba).

ARMAND ASSUS

(1892-1977): Peintre, né à Alger. Fils de Salomon, caricaturiste qui lui donna les premiers rudiments du dessin. Il bénéficia à l'âge de 17 ans d'une bourse d'études aux BeauxArts de Paris. Il connut une grande célébrité à son retour à Alger. Il reçut en 1925 le Grand Prix artistique de l'Algérie.

 VICTOR:

Président de la communauté d Souk-El-Arba, en Algérie dans les anné cinquante.

ASSOUS : Originaire de Sous (Sûs) au Maroc méridional.

ASTRUC

Nom patronymique d'origine provençale, ancien prénom votif masculin donné pour souhaiter bonne chance au nouveau-né, espéré né sous une bonne étoile, un bon astre équivalent du prénom biblique, Gad. Le substantif français astre est lui-même dérivé nom de la déesse phénicienne de l'Amour et de la Fécondité, Astarté, la Brillante.A rapprocher de Sitruk, qui en dérive. Au XXème siècle, nom très peu répandu, po uniquement en Algérie (Alger, Saint-Arnaud)

  1. SHAUL: Rabbin célèbre arrivé à Tlemcen en 1391 avec les expulsés d'Espagne, à la suite des massacres de Séville

ALEXANDRE: Cinéaste, né en Algérie. Metteur en scène et producteur. Il a mis scène "Le Grand carnaval" sur débarquement américain du 8 novembre 1942 dans une petite ville d'Algérie; Grand " Le Grand Pardon" sur une famille de truands juifs pieds-noirs.

une-histoire-fe-famillesATLAN

Nom patronymique au sens et à l'origine difficiles à préciser. Selon une premiere serait la forme berbère du prénom hébraïque talmudique, Nessim,  miracles. Si on se fonde sur une origine arabe, ce serait un trait de caractère: l'homme gâté. Derniere hypothèse enfin, moins vraissemblable. altération de Atlnia. prénom féminin arabe qui a pour sens noble, ferme. Autres fonnes: Athlan, Attelan, Attlan, Atlani. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté essentiellement en Algérie (Constantine, Aïn-Beda Sétif, Bône, Bougie, Biskra, Saint-Arnaud, Lafayette, Philippeville. Oran, Alger, Blida. Bou-Saïda. Tiaret. Mascara) et beaucoup moins en Tunisie (Tunis, Fenyville).

JEAN (1913-1961): Le plus célèbre des peintres juifs d'Algérie, né à Constantine. Il se destina d'abord à la philosophie et n'arriva que tardivement à la peinture, Installé à Paris, il acquit une grande réputation. Pendant la guerre, il parvint à échapper aux nazis en se faisant interner dans un hôpital psychiatrique. Une thèse de doctorat "Jean Atlan et l'inspiration méditerranéenne" lui a été consacrée en 1971 par Bernard Dahan.

HENRY: Fils de Benjamin. Professeur de médecine, spécialiste de biophysique médicale et philosophe de réputation internationale. Né à Blida en 1931. Professeur de biologie cellulaire à l'Université Hébraïque de Jérusalem et à l'Université de Paris. Directeur du Département de Biophysique médicale et atomique à l'hôpital Hadassa depuis 1974. Membre du comité de rédaction de l'organe de l'Alliance "Les Nouveaux Cahiers". Auteur de nombreux ouvrages scientifiques et philosphiques. dont: "Entre le cristal et la fumée" (Paris. 1979), "Théorie de l'auto-organisation du vivant". "A tort et à raison" (1986), "Critique de la science du mythe" (1991), "Tout, non, peut-être" (1992).

LILIANE: Poète et romancière française d'origine algérienne. Son premier recueil de poèmes "Lapsus", parut à Paris en 1971. Auteur d'une pièce de théâtre "Monsieur fugue" et de plusieurs romans dont "Les passants" et "Bonheur, mais sur quel ton le dire ?"

ATLAN  ou ATTELAN ou ATLANI : vient de l’arabe ‘atlân qui signifie de noble naissance. Le suffixe -i indique l’appartenance.

ATTAL

Nom patronymique d'origine arabe, indicatif d'une profession: porteur, portefaix dans un port,  metier autrefois tres courant chez les Juifs des ports de la Mediterrannee, en particulier a Salonique et a Tunis. Ismael Hamet y retrouve une origine hebraique: "semble devoir etre rattache au nom Adali de l'hebreu Hadlai, de la tribu d'Ephraim". Au XXeme siecle nom moyennement repandu, porte surtout en Tunisie ( Tunis, Feryville, Beja, Sousse, Bizerte, Kairouan) et egalement en Algerie ( Alger, Bone, Constantine, isna. Biskra, Guelam, Philippevilie, Setif, Souk-Akhras ).

JACOB  ATTAL

Commercant ne a tunis. Attire par la création du nouveau port impérial à Mogador, au Maroc, il s'y installa et acquit la confiance de son fondateur, le sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah, ouvert sur le commerce avec l'Europe. Il devint secré­taire particulier et interprète du sultan, grâce à ses connaissances des langues: français, italien, espagnol et arabe. 11 savait flatter l'amour immodéré et, devenu légen­daire, du souverain pour l'argent. Sa haute position à la Cour le dispensa des devoirs d'humilité des dhimmis et il menait grand rain de vie, a la grande colere des notables musulmans. Il usa et abusa de son influence et de ses fonctions pour s'enrichir de manière scandaleuse, même au détri­ment des autres marchands juifs, laissant, dans les chronique de l'époque, le souvenir d'un aventurier uniquement préoccupé de ses propres intérêts et de son frère venu avec lui au Maroc. Après la mort du sultan, son successeur, Moulay Lyazid, qui avait fait le serment de masssacer tous les juifs du pays, s'acharna plus particulièrement sur les anciens conseillers de son père et le mit à mort avec une extrême cruauté à Tétouan, alors que son frère n'eut la vie sauve qu'en acceptant de se convertir à l'islam.

ELIAH: Grand commerçant à Tunis au XIXème siècle. Proche de la cour du bey et en relations d'affaires avec le consul de France dans le commerce avec Livourne. Ces relations devaient créer un moment des difficultés diplomatiques entre la France et la Tunisie, en raison du refus du consul de rembourser les fortes sommes prêtées. Il fallut de multiples interventions auprès du ministère des Affaires Etran­gères français, entre 1794 à 1811, pour que le prêt soit partiellement remboursé. Cette affaire de dette française devait traîner, avec de multiples péripéties, jusqu'en 1820, empoisonnant les relations entre les deux pays, sans toutefois prendre les mêmes dimensions que l'autre affaire de dettes à la maison de commerce juive des Bacri à Alger, qui devait servir à la France de prétexte pour débarquer à Alger en 1830.

SALOMON: Journaliste, fondateur en 1904 à Constantine du "Réveil", journal républicain indépendant, paraissant tous les samedi.

ALBERT: Journaliste, fondateur avec Joseph Cohen Ganouna, et secrétaire de la rédaction de "Tunisa, le Judaïsme africain" qui parut à Sousse de 1914 à 1919.

 MARCEL: Notable de la communauté d'Alger, mort à Paris en 1967. Receveur des PTT à Alger, il fut appelé en 1941, à la suite des mesures discriminatoires du régime de Vichy – le renvoi des élèves juifs des établissements d'enseignement, et le licenciement des fonctionnaires juifs privés de la diriger une école artisanale pour permettre aux fonctionnaires renvoyés de se reconvertir. Militant sioniste, il fut un des dirigeants de la Fédération Sioniste d'Algérie.

ROBERT: La mémoire vivante du judaïs­me nord-africain, né à Tunis en 192" Après sa alya en Israël au début des années cinquante, il abandonna son métier de géomètre pour se joindre au Président Ben Zvi dans la recherche des sources sur le passé des communautés sépharades et orientales. Il dirigea, pendant de très nombreuses années, la bibliothèque de l'Institut Ben Zvi à Jérusalem qui possède la plus riche bibliothèque et les plus riches archives sur ces communautés. Auteur de plusieurs ouvrages, dont une monumentale bibliographie sur les Juifs d'Afrique du Nord parue en 1980, et refondue en 1993. regroupant plus de 7000 références de livres et d'articles. Auteur, avec Claude Sitbon, d'un recueil de textes sur les Juifs de Tunisie "regards sur les Juifs de Tunisie" (Paris, 1979), "regards sur les Juifs d'Algérie" (Paris, 1996), d'une étude sur les journaux et périodiques juifs d'Afrique du Nord (Université de Tel- Aviv, 1996). Il a retrouvé et publié le recueil des actes de mariage de la commu­nauté livournaise de Tunis des XVIIIème- XlXème siècles et édité le "Mahzor de Roch Hachana et Kippour selon le rite de Tunis". Auteur de dizaines d'articles savants sur les Juifs d'Afrique du Nord en général et de Tunisie en particulier, parus dans des revues spécialisées d'Israël et de France. Pour ses soixante-dix ans, l'Institut Ben Zvi a organisé, début 1997, une journée d'études qui a réuni tous les chercheurs israeliens du patrimoine sepharade et oriental.

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