ארכיון יומי: 30 ביוני 2025


שירי דודים- מאיר נזרי- אוֹדֶה אֶת יְיָ אֲשֶׁר גְּמָלַנִי

משפחתו: ר׳ דוד נשא אשה ראשונה בשם שמחה, שנפטרה בי׳ חשון תרע״ט (1918) בלי שהעמידה לו צאצאים. לאחר פטירתה חייבו רבני העיר את ר׳ דוד לישא אשה שנייה, מכיוון שאסור לאדם להישאר בלי פריה ורביה. הוא נשא את מזל, אלמנה, שהייתה כבר אם לבן. לר׳ דוד ומזל נולדו בן בשם חיים משה ושתי בנות בודי ושרה-זרי (זהארי). כשנולד בנו, הזמין את כל רבני העיר ופייטניה לבקשות בליל שבת בביתו. בפיוט שכתב מזכיר ר׳ דוד את הפצרותיהם של חבריו שיעמיד זרע של קיימא ולידת בנו(פיוט קכח).

להלן הפיוט המדובר:

מ. אודה את יי(קכח)

נושא השיר: פיוט הודיה על החלמה ולידת בן.

תבנית וחריזה: השיר עשוי במתכונת של בתים הנחלקים לשני טורים בחרוז מבריח. משקל: 12 הברות בבל צלע. משקל: 12 הברות בכל צלע. חתימה: אני דוד חזק.

מקור: אוטוגרף מקיף לדוד קיים, כ״י מאוסף מ. כהן, י-ם 26 (ס. 3499 ס-^עס עמ׳ 226.

אוֹדֶה אֶת יְיָ אֲשֶׁר גְּמָלַנִי / קִבֵּל תַּחֲנוּנַי וּרְצוֹנִי הִשְׂבִּיעַ

נֶחְשַׁבְתִּי בְּעֵינַי כִּי עִתִּי הִגִּיעַ / טָמַנְתִּי בְּחֻבִּי / קִרְבִי אֵשׁ שׁוֹקֵעַ

הִכַּרְתִּי מַצָּבִי / כִּי בָּא וְלַשְׁמִעַ / קוֹל רַחְשִׁי לְאִשְׁתִּי לֹא אֶהְיֶה מוֹנֵעַ

יַחַד כָּל אֹהֲבַי צַר לָהֶם צָרָתִי / לָקְחוּ יַחַד יַחְדָּיו יָגוֹן מַבְלִיגִיתִי

 5 וְעָמְדוּ עַל עָמְדָם חָלְקוּ לְעֻמָּתִי / וַיִּגְזְרוּ אֹמֶר כְּאֵימַת מַפְגִּיעַ

דּוֹדֵנוּ רֵעֵנוּ דָּוִד חֲבֵרֵנוּ / זֶרַע שֶׁל קְיָמָא הַמְצֵא נָא בֵּינֵינוּ

מַהֵר וְהָקֵם לְךָ הוֹאִיל וּסְעַד בֶּן טֶרֶם יוֹם נְסִיעָה יוֹם לְיוֹם יַבִּיעַ

וְעַד אָן תַּחְשֶׁה / וְתַעֲלִים עֵינֶיךָ / בַּייָ תֶּחֱסֶה / וְהָרֵם קוֹלֶךָ

עַד תַּחַת הַכִּסֵּא /סַדֵּר תִּפְלָתְךָ / אֵל רָם וּמִתְנַשֵּׂא / לְךָ רָצוֹן יוֹפִיעַ

10 דָּם לִבִּי וְעֵינֵי / יִזְּלוּן מִשִּׂמְחָה / דִּמְעִי בִּמְלֹא חָפְנִי

וְתָסִיר אֲנָחָה / בְּעָמְדִי בְּסִינַי / וְהָיְתָה הַרְוָחָה / קוֹל שָׂשׂוֹן וְשִׂמְחָה / מִזְּבוּל יַרְקִיעַ

חֲזַק נָא צֹר חֵילִי אֶת כֹּחִי הֶגְיוֹנִי / בִּרְאוֹתִי כִי בְּנִי עוֹמֵד נֹכַח עֵינַי נָא אָדוֹן, נָא, פֶּתַח לִבּוֹ בַּתּוֹרָה יַפְרִיחַ יָרִיעַ

 

ביאור

אודה…גמלני: מנוסח ברכת הגומל ׳הגומל לחןבים טובות שגמלני כל טוב׳(בבלי ברכות נד ע״ב). ורצוני השביע: שנתקבלה תפילתי. 2. נהשבתי…הגיע: כנראה ממחלה, השווה ראב״ע תה׳ קג,ד ׳הגואל משחת חייכי׳ – הגואל – כמה פעמים היה מוכן למות, וחשב בחליו שימות׳. טמנתי…שוקע: הסתרתי את הקושי שעובר עליו. טמנתי בחבי: עדה״ב איוב לא,לג. 5. הכרתי…בא: הייתי מודע למצבי. ולשמע…מונע: גם לאשתי גיליתי. 4. יחד…מבליגיתי: כל אוהביי הזדהו עם המשבר הפוקדני ומחזקים אותי. יגון מבליגיתי: מחזקים אותי על יגוני עדה״ב יר׳ ח,יח. 5. ועמדו על עמרם: עמידה איתנה. חלקו לעמתי: כיבדוני. ויגזרו …מפגיע: הפצירו בי מאוד. פנו אליי. ויגזרו אמר: עדה״ב איוב כב,כח. 6. דודנו…חברנו: פניות של חיבה. זרע…בינינו: כנראה מעודדים אותו בברכה להיפקד בזרע של קיימא. 7. מהר והקם לך: זרע. יום נסיעה: המעבר מן העולם. יום ליום יביע: הימים חולפים מהר וכביכול כל יום מזרז את המשורר לדאוג לעצמו עדה״ב תה' יט,ג. 8. ועד…קולך: עד מתי תתעלם ממצבך, בטח בה׳ ופנה אליו בתפילה. תחשה: תחריש. תחסה: תבטח. והרם קולך: על פי יש׳ נח,א. 9. עד תחת הכסא: כסא הכבוד. אל רם ומתנשא: על דרך יש׳ נז,טו ׳רם ונשא׳. לך רצון יופיע: ייעתר לך. 10.דם…חפני: ביטוי של שעת התרגשות הממלאת את לבו ועיניו בכי של שמחה. 13-12. דוזק..יריע: המשורר רואה בעיני רוחו את בנו שיוולד ל­עומד מול עיניו ומבקש מה׳ שיפתי את לבו בתורה שבה ישגשג.
שירי דודים- מאיר נזריאוֹדֶה אֶת יְיָ אֲשֶׁר גְּמָלַנִי

טקסט עמוד 20

פיוט עמוד 757

Contes populaires racontes par les Juifs du Maroc-Dr Dov Noy-Jerusalem 1965-Le fils du sage et la fille du roi

contes populaires

LE FILS DU SAGE ET LA FILLE DU ROI

Friha Soussan (narratrice; textes Nos. 41 à 46) ; née à Rabat, il y a envi­ron 60 ans; habite aujourd’hui Jérusalem. Aime raconter des histoires en arabe, surtout aux membres de sa famille, mais aussi aux voisins, qui viennent chez elle. C’est en se joignant à ce groupe d’auditeurs qu’Issachar Ben-Ami a pu enregistrer certaines des histoires de Friha Soussan.

La femme d’un rabbin celebre ne pouvait avoir d’enfants. La nuit dans son reve, le rabbin vit un ange et celui-ci lui annonga que sa femme allait mettre au monde un fils. Un jour, apres la naissance de l’enfant, le rabbin devait entreprendre un grand voyage. Avant de se mettre en route, il demanda a sa femme d’apprendre a leur fils, dont le nom en Israel etait Salomon, a lire et a ecrire. La femme du rabbin prit soin de l’enfant et celui-ci fit de grands progres et apprit beaucoup de choses. Lorsqu’il eut atteint l’age de quinze ans, il fut plus erudit que son pere.

Un jour, le garcon monta sur le toit de la maison et un aigle l’emporta. L’oiseau transporta le jeune homme dans une ville chretienne ou ne vivait pas un seul Juif et le deposa dans le jardin du roi. Lorsque l’enfant revint a lui il constata qu’il se trouvait dans un jardin qu’il ne connaissait pas. Les habitants du palais apercurent 1’enfant et lui demanderent: “Qui es-tu?”

L’enfant répondit: “Je suis Juif.”

Le roi dit alors: “J’ai chassé tous les Juifs de mon pays, mais à toi je donnerai une maison, car Dieu a voulu que tu viennes ici.”

L’enfant répondit: “Je veux vivre parmi des Juifs.”

Le roi dit: “Je ferai revenir les Juifs dans mon pays pour que tu puisses vivre avec eux.”

Le roi tint sa promesse et fit revenir à la ville six familles juives. Une synagogue fut érigée et l’enfant passait tout son temps, de­puis le lever du soleil jusqu’à minuit, à y étudier la Tora.

Le roi avait une fille unique et comme la chambre du jeune homme se trouvait sous celle de la fille du roi, celle-ci entendait chaque nuit la voix de son voisin qui répétait sans cesse les textes sacrés. Elle ne savait pas du tout ce qu’était un Juif et souvent, elle se demanda pourquoi ce jeune homme lisait des textes jour et nuit.

Une nuit, la fille du roi ne pouvait plus se retenir. Après minuit, elle se leva et alla jusqu’à la chambre du jeune homme. Elle essaya de lui parler, mais celui-ci jugea plus sage de ne pas lui répondre, car il croyait qu’il avait affaire à un esprit. Il se mit à réciter la formule sacrée jusqu’à ce que la fille du roi quittât le seuil de sa porte et montât sur le toit. Là elle trouva l’un des serviteurs et lui dit que le jeune homme avait refusé de lui adresser la parole. Indignée, elle s’écria: “Qui donc est ce jeune homme, qui ne veut pas me parler?”

Le serviteur se rendit dans la chambre du jeune homme et lui demanda la raison de sa conduite. Le jeune homme s’excusa: “Je croyais que j’avais devant moi un esprit; si j’avais su que c’était la fille du roi, j’aurais été heureux de m’entretenir avec elle.”

La fille du roi retourna alors dans la chambre du jeune homme. Elle lui dit: “Je veux connaître, moi aussi, la science que tu étudies et je veux également savoir pourquoi tu étudies tant.”

Le jeune homme lui répondit: “Nous, les Juifs, nous lisons la Tora et méditons sur ses textes pour que, à la fin des temps, nous revenions à la vie et ayons notre part dans l’autre monde.”

“S’il en est ainsi, dit la fille du roi, je veux étudier comme toi et observer les lois de ta religion.” Et depuis ce jour, chaque nuit, la fille du roi étudiait la loi juive jusqu’à ce qu’elle se mît à observer les lois concernant la nourriture rituelle et, en fin de compte, se convertît au judaïsme. Elle proposa même au jeune homme de devenir sa femme et il accepta à condition qu’elle ob­servât toutes les prescriptions religieuses juives.

La fille du roi accepta cette condition et les deux jeunes gens se promirent réciproquement le mariage. La fille du roi adopta le nom hébraïque de Miriam.

Un jour, alors que le jeune homme se trouvait sur le toit du palais, l’aigle qui l’avait transporté dans cette ville réapparut, l'enleva une deuxième fois et le ramena dans la maison paternelle. Lorsque le jeune homme revint à lui, il constata qu’il était revenu dans la maison de ses parents et Miriam, la fille du roi, était loin de lui.

Après un certain temps le jeune homme, dévoré par son amour pour Miriam, tomba malade. Et Miriam, de son côté, dut s’aliter pour la même raison. L’état du jeune homme empira de jour en, il maigrit à vue d’oeil et il était évident qu’il ne resterait plus longtemps en vie, si aucun changement n’intervenait. Un jour son père lui demanda: “Mon fils, que t’est-il arrivé?”

Au début, le jeune homme refusa de dire quoi que ce soit. Mais après un certain temps, sa résistance devint plus faible et un jour il raconta à son père toute l’histoire de la fille du roi qui s’était convertie au judaïsme.

Le père promit à son fils de faire tout ce qui était en son pou­voir pour trouver la fille du roi et pour la faire venir près de lui. Il fit ses adieux à son fils et s’embarqua sur un bateau qui se rendait dans des pays lointains. C’est dans ces pays que le père espérait trouver Miriam.

Le roi, père de Miriam, de son côté, envoya des émissaires dans toutes les villes du pays avec la mission de trouver des médecins  capables de guérir Miriam.

Le père du jeune homme apprit par les émissaires du roi que la fille de celui-ci était malade et, persuadé qu’il s’agissait de Miriam, il décida de se proposer lui-même comme médecin.

Arrivé dans le palais du roi, il demanda à être seul avec la fille et on accéda à sa demande. Il prépara un bouillon de pigeon et en servant la fille du roi, il lui chuchota à l’oreille: “Miriam”. Elle ouvrit tout grands ses yeux. Et il ajouta: “Je suis le père de Salomon.” Le même jour, la fille du roi commença à aller mieux et tous croyaient que le bouillon de pigeon en était la cause.

Quand la fille du roi était en état de s’asseoir et de marcher, elle se mit d’accord avec le père de Salomon de partir à la pre­mière occasion pour rejoindre Salomon. Le père se rendit chez le roi et lui dit: “Votre Majesté, vous savez que votre fille est maladive. Si elle tombe encore malade, son corps affaibli ne résistera plus et elle mourra. Permets-moi de faire avec elle une promenade de plusieurs jours et elle reviendra complètement guérie.”

Le roi accéda à la demande du médecin et lui donna une grande somme d’argent et mit à sa disposition un bateau magni­fique. Le père se rendit donc avec la fille du roi dans sa ville pour retrouver Salomon. Mais au moment où Miriam franchit avec le père le seuil de la maison, le pauvre Salomon rendit le dernier soupir.

La fille du roi se mit à pleurer et demanda au père: “Les Juifs ne croient-ils pas qu’un jour les morts peuvent ressusciter? Moi aussi j’ai cru à cela et c’est pour cette raison que je me suis convertie au judaïsme. Mais si Salomon, l’homme que j’aime, ne peut pas ressusciter, alors votre foi est sans valeur!”

Le père dit à voix basse: “Que le nom de l’Etemel soit loué!” Salomon revint à la vie immédiatement et son père lui dit : “Lève- toi, Salomon, regarde, Miriam est venue.”

Le père arrangea un magnifique mariage et Miriam resta fidèle au judaïsme et ne rentra pas au palais du roi, son père.

 

Contes populaires racontes par les Juifs du Maroc-Dr Dov Noy-Jerusalem 1965Le fils du sage et la fille du roi

 

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