Anidjar-Anfaoui-Angel-Annabi-Annakab
Nom patronymique arabo-berbère indicatif, comme la majorité des noms se terminant en I, d'une origine: ethnique de l'ancienne ville d'Anfa sur la côte atlantique du Maroc, fondée par les Phéniciens et occupée ensuite par les Romains. La ville devait son nom à sa situation au sommet d'une colline (anfa signifie en berbère, colline) dominant la côte. La ville fut totalement détruite par un tremblement de terre au XVIIIème siècle. Elle fut reconstruite au début de la seconde moitié du siècle par le sultan Sidi Mohammed dans le cadre de sa politique d'ouverture au commerce avec l'Europe. Sa forteresse blanche au sommet de la colline, visible de très loin en pleine mer, lui avait valu chez les marins espagnols, le surnom de casa blanca, la maison blanche, qui a donné son nom à la grande metropole marocaine: Casablanca. Intégrée dans la ville métropole, Anfa est aujourd'hui le quartier le plus chic et le plus verdoyant de Casablanca. Le nom figure sur la liste Toledano des patronymes les plus usuels au Maroc au XVIème siècle. Au XXème siècle, le nom qui n'était porté qu'au Maroc, semble avoir disparu, à preuve que, comme les civilisations, les noms sont mortels.
DINAR et MOCHE: Notables de Fès, ils figurent parmi les signataires de la Takana des Tochabim de 1550
ANGEL
Nom patronymique d'origine espagnole, l'ange, particulièrement répandu dans les communautes sépharades des Balkans, de la Bulgarie à la Turquie. Autre orthographe:Engel Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté en Tunisie (Tunis) et en Algérie
ANNABI
Nom patronymique d'origine arabe, ethnique de la ville de Bône en Algérie, qui abrita dans le passé une importante communauté juive, célèbre pour son sefer Torah miraculusement récupéré de la mer, la Ghriba de Bône. La tradition rapporte que tous les les essais Musulmans et des Chrétiens pour récupérer une épave ayant échoué, les Juifs s'y essayerent et réussirent. Ils découvrirent alors un Sefer Torah attaché à des planches qui avait ete sans doute jeté à la mer au moment de l'expulsion d'Espagne. Le Sefer Torah fut porte en grande pompe à la synagogue, qui porta désormais le nom de la Ghriba, l'isolée. La communaute de Bône s'est toujours distinguée jusqu'au vingtième siècle parle ferveur de sa vie religieuse. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté uniquement en Tunisie
ANNAKAB
Nom patronymique d'origine arabe indicatif d'un métier: le ferblantier – textuellement le faiseur de trous – artisanat typiquement juif dans l'ancien Maghreb. Autres orthographes: Nakab. Annaquab, Ennaquab. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté uniquement au Maroc (Meknès, Fès).
RABBI MESSOD: ANNAKAB
Rabbin à Meknès à la fin du XVIIIème siècle. In des signataires d'une question de la Halakha adressee par la communaute de Meknes aux rabbins de Fes en 1728
Rabbi David ANNAKAB
Rabbin a Meknes au debut du XVIIIeme siecle
DAVID ANNAKAB
Musicien et chanteur de musique de populaire marocaine à Jérusalem, natif de Meknes où il s'était acquis une grande celebrite avant sa alya en Israel
ANIDJAR
Nom patronymique d'origine hébraïco-arabe, indicatif d'un métier: le menuisier, le charpentier, porté chez les Juifs et les Musulmans. Cet appelatif est très ancien, déjà porte du temps du Talmud, les grands maîtres aimant se donner le nom de leur artisanat, sous forme araméenne de Naggara. C'est sous cette forme qu'il est resté dans les communautes orientales, illustré par le plus grand poète hébraïque après l'expulsion d'Espagne: rabbi Israël Nagara qui vécut en Terre Sainte et en Syrie au XVIIème siècle, contemporain et ami de rabbi Abraham Azoulay de Fès. Le nom est attesté au Maroc au Xllème siècle el un grand nombre des membres de cette famille s'installèrent ensuite en Espagne, dans les Baléares, dans l'ile de Majorque, fuyant les persécutions des Almohades. A la suite des persécutions de 1391, qui frappèrent particulièrement les îles Baléares, les survivants trouvèrent refuge principalement en Algérie et en Tunisie. Autres formes: Nizard, Najjar. Nadjar (voir Nadjar). Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Tanger. Tétouan, El Ksar, Arzila, Meknès ), en Algérie et en Tunisie.
- MORDEKH Y :
Célèbre rabbin de Majorque qui trouva refuge en Tunisie au cours des persécutions de 1391. N'y trouvant pas de centre d'études, il se résigna à revenir aux Baléares où avait subsisté une importante communauté très pieuse. Mais de nouvelles persécutions s'abattirent sur la communauté en 1435, et il fut contraint de se convertir de façade pour avoir la vie sauve. A la première occasion, il s'enfuit de l'ile or revenir ouvertemnet au judaisme a Alger
MOSES:
Cheikh de la communauté de Tanger à la fm du siècle dernier. Il fut élu au Comité de la Communauté, la Junta, au cours des premières élections au suffrage universel, organisées dans la capitale diplomatique en 1891.
REUBEN:
Président de la communauté d'Arzila, dans le nord du Maroc, dans les années soixante.