hayoun


Une histoire de familles-Ohayon-Hayoun

une-histoire-fe-famillesOHAYON

Nom patronymique d'origine hébraïco-berbère, composé de l'indice de filiation berbère Ou (fils de) et de Hayoun, augmentatif de Hay, très vivant. C'est un de des très nombreux noms votifs liés à la vie, Hayim en hébreu. A rapprocher des patronymes arabes Ayache, Benwaïch, Ouaish qui ont le même sens. Toutefois ce patronyme pourrait aussi avoir une origine purement berbère, plusieurs tribus du Maroc et d'Algérie portant ce nom comme les Beni Hayoun de moyenne Moulouya, dans le cercle de Outat Oulad El-Haj, dans l'est marocain ou les Beni Haïoun du Dra, fondateurs du village forifié Ksar Beni Haïoun et les Aït Haioun à Dra El Mizan, en Algérie. Le nom est attesté en Espagne et au Portugal au XlVème siècle, sous la forme proche de Hayoun. Après l'expulsion ce nom s'est particulièrement illustré au Portugal porté par le dernier rabbin du pays et ensuite dans l'Empire ottoman. Le nom figure dans la liste Tolédano des patronymes usuels au Maroc au XVIème siècle sous son ancienne forme: Ben David Ouhayoun, conformément au célèbre passage: "David Melekk Israël hay vékayim", David le roi d'Israël et vivant ! La tradition du sud du Maroc, berceau de ce patronyme est en effet qu'ils descendent de la maison de David. Autres orthographes: Hayoun, David Ouhayoun, Ayoune, Benayoun que nous étudions à part. Au XXème siècle, nom particulièrement répandu, porté au Maroc (Safi, Marrakech, Mogador, Demnate, province d'Agadir, Meknès, Fès, Rabat, Mazagan, Tétouan, Casablanca) et également en Algérie (Alger, Oran, Nedroma, Tlemcen. Souk-Akhras) et en Tunisie (Tunis).

YOSSEF HAYOUN:

Dernier Grand Rabbin du Portugal. Célébré pour ses ouvrages et sa conduite courageuse au moment de l'expulsion du de 1497. Il fut parmi les rares rabbins autorisés à quitter le Portugal et il mourut l'année même de l'expulsion à Constantinople.

YAACOB BEN DAVID OUHAYOUN:

 Commerçant du Sahara qui s'installa à Meknès au début du XVème siècle. Il fonda une synagogue qui resta entre les mains de ses descendants jusqu'à ce qu'elle soit vendue en 1496 à des expulsés d'Espagne. Tombée en ruines au cours du tremblement de terre de 1630, elle ne fut plus reconstruite.

  1. AHARON:

 Rabbin célèbre à Fès au XVIIIème siècle, surnommé Ben dib (le fils du loup).

  1. SHALOM et MAKHLOUF:

 Figurent parmi les saints enterrés au cimetière d'Oufrane, au sud de Mogador, réputé le plus antique du Maroc.

  1. YAACOB:

Rabbin-kabbaliste de Mogador installé à Tanger à la fin du XIXème siècle, grand-père paternel d'Abraham Larédo, l'auteur du livre monumental sur les noms des Juifs au Maroc.

JACOB:

 Un des grands journalistes de la presse juive au Maroc entre les deux guerres. Né à Mogador, il s'installa à Casablanca et fut un des plus féconds collaborateurs de l'hebdomadaire sioniste fondé par un commerçant polonais, Jonathan Thurtz, "L'Avenir Ilustré". Spécialisé dans la couverture de la vie des communautés et leur folklore. Editorialiste de talent, il mena notamment la lutte contre les assimilationistes favorables à une naturalisation française des élites sans se soucier du sort des masses qui seraient ainsi laissées à elles-mêmes et au risque de se couper de leurs compatriotes musul­mans. "On connaît notre position: la question des naturalisations n'est pas une question juive, elle ne nous intéresse pas.

Loin de résoudre le problème, elle est susceptible de le compliquer dangereu­sement. La vérité est que les Marocains aspirent à plus de justice et plus de libéralisme. Seulement tandis que certains juifs, qui ne représentent nullement l'opinion, recherchemt cette émancipation dans une évasion de la nationalité marocaine, les musulmans y aspirent sans sortir du cadre national, et en cela ils donnent à ces juifs une belle leçon de fidélité au passé, de dignité et de mesure. " (Editorial du 11.3. 1927). Il fut un des rares intellectuels juifs arrêté par mesure de précaution par les autorités françaises sous le régime de Vichy.

  1. ITSHAK BEN DAVID:

Rabbin enseignant à Meknès au début du XXème quand il n'y avait pas encore de Talmud Torah communautaire. Les marchands forains qui passaient des mois à parcourir les villages des campagnes, lui confiaient leurs enfants qu'il récupéraient pour les fêtes de Pessah et de Soucot. Quand en 1918 la justice rabbinique fut ré-organisée par le Protectorat, il passa avec succès les premiers examens de notaire assermenté auprès du tribunal rabbinique.

NISSIM:

Riche commerçant du village d'Imintanout dans le Haut Atlas, né à Mogador en 1865. En 1918, il s'installa dans le village qu'il développa attirant une nouvelle population juive et y édifia une synagogue. En 1948, il contribua à l'ouverture d'une école de l'Alliance en faisant don du terrain pour la construction du bâtiment.

  1. MIMOUN:

 Rabbin-juge natif de Mogador. Après avoir siégé au tribunal rabbinique de sa ville, il fut appelé comme un des trois membres du tribunal de Rabat en 1946 dont il devenait quelques années plus tard le président.

MAURICE HAYOUN:

Un des membres de la Résistance à Alger. La veille du débarquement américain du 8 Novembre 1942, il fut chargé, avec ses hommes d'occuper le Palais d'Eté du Gouverneur Général pour neutraliser toute opposition au débarquement.

JOSEPH HAYOUN:

Président de la communauté d'Alger en 1947 quand la capitale algérienne devint le centre de la Alya clandestine de toute l'Afrique du Nord. Il apporta à cette action tout son soutien, créant avec quatre autres membres de la communauté l'Association "Repos et Santé" pour servir de couverture au camp de Tenès où les agents du Mossad regroupaient les candidats au départ avant l'arrivée du bâteau qui devait les mener en Palestine. Pendant la guerre, il fit partie des résistants qui aidèrent le débarquement américain du 8 Novembre 1942.

MEIR:

Président de la communauté de Safi dans les années trente et quarante.

NISSIM:

Commerçant, importateur de tissus à Meknès Vice-Président de la communauté de 1945 à 1975, date de sa alya en Israël où il mourut à un âge très avancé en 1990. Par sa courtoisie, son dévouement et sa modestie il s'acquit l'estime générale, phénomène assez rare dans la vie communautaire. Dès sa fondation en 1993, l'Association des originaires de Meknès lui rendit hommage.

ISAAC

(1890-1946): Notable et membre du Comité de la Communauté et de la Commission Municipale de Marrakech dans les années trente et quarante.

ELIE:

Administrateur et militant sioniste né à Casablanca dans une famille originaire de Safi. Il participa avec Sam Abitbol au premier cours organisé en 1947 par la Hagana en Afrique du Nord et à son retour au Maroc il s'occupa de l'aide aux émigrants clandestins quittant le Maroc par l'Algérie pour la Palestine. Secrétaire du Keren Kayémet au Maroc jusqu'à l'indépendance. Après sa alya dans les années soixante, il fut secrétaire de la Délégation de l'Alliance Israélite Universelle en Israël, à Jérusalem.

ACHER:

Fils de Salomon. Educateur et administrateur israélien, né à Casablanca en 1930 dans une famille originaire de Safï. Militant du mouvement de jeunesse sioniste Bilou, il fut parmi les premiers olim du Maroc en 1948. Après sa démobilisation de Tsahal, il se joignit au groupe d'anciens Eclaireurs de France qui fondèrent le kiboutz Sdé Eliahou, dans la vallée de Bet Shéan. A la veille de l'indépendance du Maroc, il fut envoyé comme chaliah auprès du mouvement des Eclaireurs Israélites du Maroc chargé notamment de la préparation de groupes de Alya. A son retour en Israël, il fut chargé de diriger l'équipe de création de la nouvelle ville de développement du Nord du Neguev, Nétivot, dont il fut le premier maire. Délégué du Département de la Alya de l'Agence Juive en France en 1965-66. Il fut parmi les fondateurs du mouvement de revendication sociale, le Tami, créé par Aharon Abehséra, et promu directeur général du Ministère des Affaires Sociales par le ministre Aharon Uzan. Parallèlement il représenta au titre du Tami la Fédération Sépharade Mondiale à l'Exécutif Sioniste. De 1986 jusqu'à sa retraite en 1995, il fut Chef du Département des communautés Sépharades de l'Organisation Sioniste Mondiale. membre très actif de la direction du Vaad Edat Hamarabim, le Comité de la Cmmunauté Maghrébine de Jérusalem et du Centre Mondial du Judaïsme Nord-Africain

ARIELA LIOR-OHAYON:

Femme d'affaires israélienne née à Rabat. Après sa alya elle s'installa d'abord à Achdod puis Tel-aviv. Elle prit une part très active dan les années soixante-dix à la création et a développement de l'Union Mondiale de Originaires d'Afrique du Nord.

SHIMON:

Educateur israelien ne au Maroc.Vice-president de la Brit l'Association des Originaires du Maroc en Israel

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