Racines-Judaisme et tradition-Moche Gabbay- L'EPICIER

L'EPICIER

Un Juif berbère du sud du Maroc tenant une épicerie en ville. C’est une petite échoppe pleine de produits, située à un niveau élevé et à laquelle il accède au moyen d’une corde d’où le surnom ironiquement décerné dans les années trente, sous l’influence du cinéma américain “l’épicerie de Tarcan”. A la main une longue cuillère en bois dans laquelle il livre sa marchandise et en reçoit le paiement. Aux heures creuses, quand il n’y a pas de client, il s’adonne à la lecture des Psaumes.

CHAPITRE VI: LES ARTISANS

L'artisanat sous toutes ses formes a toujours été l'une des branches essentielles des masses juives marocaines, aussi bien parmi les citadins que les ruraux. La gamme des métiers allant du travail du métal à la bijouterie en passant par la tannerie, le tissage, la fabrication de fils d'or, de la cire, la broderie, la cordonnerie, la taille et la fabrication de vêtements traditionnels.

Dans l'ancien temps les métiers de bijoutier, tailleur, tisseur de laine, fabricant de cire étaient des monopoles juifs. L'interdiction faite par le Coran aux Musulmans de travailler les métaux précieux et en particulier l'or, a fait dans l'ancien temps, au Maroc, de la bijouterie un artisanat et un commerce typiquements juifs.

Dans chaque ville il y avait à côté des bijoutiers ordinaires — sayaguin — les spécialistes du travail de l'or — dhabin, et les spécialistes du travail de l'argent et de la gravure sur métaux précieux — nkayria. Les bijoutiers fabriquaient également les objets de culte les plus précieux: rimonim pour les Rouleaux de la Loi, sacs pour le talit, manteaux pour Sifra Tora brodés fils d'or etc…

Comme leurs confrères musulmans les artisans juifs étaient organisés en associations professionnelles, des sortes de guildes réglementant la profession mais ayant également des activités religieuses. C'est ainsi par exemple que dans certaines villes les bijoutiers et les tailleurs avaient leurs propres synagogues où il se réunissaient aux heures de repos professionnel pour l'étude de la Torah. Certaines confréries s'adonnaient à la charité, visite de malades, soutien aux familles en deuil, etc…

Les Juifs du Maroc aimaient le travail et comme le recommande le proverbe "apprends un métier même si tu dois l'oublier — un jour tu en auras peut-être besoin", les parents veillaient à ce que leurs enfants, après avoir appris les rudiments de religion, Bible et Talmud, entrent en apprentissage. C'était la coutume même dans les familles de rabbins.

  1. THE CRAFTSMEN

THE RETAILER

A typical Jew from South Morocco, a grocer in the city. The shop is small and crowded, and high above ground level. He must clamber up a rope to enter it. He holds a special wooden spoon In his hand in which he receives the money for his transaction from the purchasers and then gives them their produce. In his free time, he reads Tehillim. 

All though the generations, from the time of the Gaonim until our day, craftsmen made up a broad sector of Moroccan Jewry, especially among the Jews expelled from Spain. The variety of crafts was large and was made up also of heavy-crafts, such as blacksmiths, and light and fine crafts, such as designing jewelry out of gold and silver, tailors, cobblers/saddle or harness-makers, men who fashioned golden chains and more.

Because the Muslims were prohibited from working with precious metals, the craft of silversmith was in the hands of the Jews only, in all the districts of Morocco.

In every shuk — (marketplace) there were shops of the SAYAGIN who deals mainly with the initial working of the precious metals; the DEHALBIN who would design delicate golden jewelry; and of the NEKRAYIN who specialized in the engraving of embellishment on jewelry and fine hand crafts. Among other things, the silversmiths also formed the ritual and religious objects, such as the "tapuchim", the apple­shaped ornaments on the scroll of the Torah, the silver or golden embellishments on the Tallit bags and Torah mantles.

Certain crafts were practiced only by the Jews, who were silversmiths, tailors, combmakers for wool, and others.

The Jewish craftsmen were organized in special kinds of craft guilds, which dealt not only with the conducting of the interests of their trade, but also with organized religious activities. "The DAY A BIN‘ the silversmith guilds, and the tailors in the large cities had special synagogues of their own in which the members would gather together during the afternoon rest hours and in the evenings for prayer and Torah study. These guilds dealt In philanthropies such as: the burial society, visiting the sick, and more.

The Jews of Morocco loved their trades, and parents would see to it that their sons learned these arts. After the son was bar mitzvah and would have learned the Holy Scriptures, the Mishnah and some Gemmarah studies, the boy would be apprenticed to an artisan so as to learn a trade. This was a very prevalent custom even in the families of the hachamim.

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