ארכיון יומי: 24 בפברואר 2025


Haddaji Ibtissam-Les révélations du Zohar sur : la mort, l’Âme et le corps-Brit 41-Redacteur Asher Knafo.

 

Le Zohar

Les conceptions du Zohar sur la mort apparaissent pour certains chercheurs très variées et fidèles au fondement de la doctrine juive, comme le disait la théologienne Corinna Coulmas, inclut l’unicité du Divin, le reflet de l'homme et son image mais pour cela, il faut parcourir un long chemin, le Zohar parle de l’Ame, du corps de leurs fonctions et leur sort pendant la vie et après la mort pour arriver en fin de compte à l’unité, en effet le Zohar éclaire avec précision leur vrai sens à partir de la naissance, la mort, le sommeil des instants de passage entre le physique et une autre façon de vie.

[1] Corinna Coulmas, née en 1948 à Hambourg, Allemagne, d’un père grec et d’une mère allemande, Docteur ès lettres à !’Université de Paris IV, Sorbonne. Etudes d’hébreu et de judaïsme à Jérusalem et à Paris (INALCO et Paris IV-Sorbonne). Études d’Italien à Florence et rédaction d’une thèse sur la communauté juive de Florence.

Dans notre réflexion nous n’allons pas entrer dans le fond des origines du Zohar et son histoire à partir de l’Espagne de la fin du XlIIe siècle et son impact sur le judaïsme ainsi que sur le christianisme au cours des dernières décennies de ce siècle, ou encore la manière dont l’auteur du Zohar s’est investi dans l’essence de la tradition juive sans nier les bases essentielles, ce qui ne se fait pas d’habitude dans les courants juifs philosophiques de l’époque médiévale. Ce qui nous intéresse c’est de discuter de l’originalité du Zohar et la séparation qu’il fait entre le corps et l'Âme dans les différents mondes supérieurs, inferieurs, sa définition de l’unité de Dieu et l’homme comme c’est cité dans les séphirot. Dans la tradition juive, la mort est représentée comme un mal, et Dieu est le seul vivant, la genèse elle, par contre, ne mentionne aucune présence de la mort depuis la création. En philosophie, la mort est un phénomène naturel, le corps humain avec le temps se dégrade, se détériore, par contre l’Âme (Néchama en hébreu) reste sereine. Avant d’entamer ce que le Zohar nous enseigne sur la mort nous allons essayer de définir la notion et le concept de la Néchama dans le judaïsme.

Qu’est-ce que l’Âme ?

C’est le soi dans la pensée juive qui habite le corps et réagit par ce corps. Plusieurs ternies ont été utilisés pour désigner l'Âme mais le plus fréquent est la Néchama ou Néfech (proche du mot arabe nafs) souffle, la genèse compare la Néchama au souffle de Dieu qui nous guide : Genèse 2:7 – « L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant ». En parallèle, toute création a une Âme, par exemple les animaux, les plantes, les objets… chaque graine est touchée par une « étincelle divine » qui l’incorpore tout le temps en lui donnant une raison d’être. Il existe cinq niveaux de l’Âme dans la tradition juive , (les sages hassidiques les associent aux cinq noms donné à l’Âme ) : Nefech c’est le moteur de la vie corporelle, Rouah, les émotions qui constituent la personnalité de l’être humain, Néchama c’est la partie intellectuelle, Haya la supranationalité, la foi, les désirs et enfin la Yahia qui constitue l’essence de l’Ame, la vraie source qu'évoque Dieu en nous, autrement dit une partie du divin en nous « une parcelle de Dieu d’en haut »). Les mêmes Maîtres hassidiques mentionnent deux Âmes qui forment la vie de l’être humain : une est animale l’autre est divine, la première ressemble à toutes les Âmes animales par sa nature, l’autre a le désir en permanence de se ressourcer et renouer avec les origines. Donc nous possédons une vie pleine de contradictions et de rivalité entre les deux Âmes, d’où le besoin et le désir qui nous envahit en permanence afin de maintenir l'équilibre entre nos désirs, nos besoins physiques et spirituels, loin de notre égocentrisme. D’autre part, puisque l’Âme humaine est la seule qui détient en elle sa propre essence que Dieu lui a donné, l’être humain dispose de forces supranaturelles puisqu’il a la capacité de se transcender et le pouvoir de choisir une ou plusieurs réactions du mal ou du bien envers lui-même ou envers son entourage, des actes qui donnent à son sort des conséquences particulières, car, dans notre monde matériel il existe un vrai champ de bataille entre le mal et le bien où la vérité est dissimulée et mise à l’épreuve de la pureté ou de l'impureté de l’Âme, sachant que le pouvoir Divin finit toujours par gagner cette bataille quel que soit le temps que cela prend pour les Âmes divines. En Judaïsme, la nourriture se fait à travers la Torah, celui qui apprend la Torah, obtient une énergie divine qui le préserve et le protège de toutes les épreuves difficiles de la vie.

Haddaji Ibtissam-Les révélations du Zohar sur : la mort, l’Âme et le corps-Brit 41-Redacteur Asher Knafo.

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