ALEPH offre plusieurs programmes ou dispositifs d'étude
ALEPH offre plusieurs programmes ou dispositifs d'étude
Les journées thématiques abordées sous divers angles avec toujours un moment consacré à l'étude des textes. Ainsi, par exemple, lors d'une des journées qui eut le plus succès – « Fallait- il être Juif pour inventer la psychanalyse ?» – il y eut une conférence «Freud et le Judaïsme» du professeur d'université Anne Elaine Cliché, une étude sur « les rêves d'après la kabbale » par le rabbin Raphaël Affilalo, une causerie sur la dédicace en Hébreu du père de Freud à son fils que j'ai eu le plaisir de donner et une table ronde réunissant divers psychanalystes. Une journée peut-être centrée sur une thématique classique d'études juives comme « Femmes de la bible, femmes d'aujourd'hui » ou de mystique juive « Des chiffres et des lettres dans la Kabbale » avec des cours mais aussi en soirée un atelier de yoga et de kabbale ou «Mort et résurrection et réincarnation dans le Judaïsme ». La philosophie et l'histoire juives sont présentes comme dans la journée consacrée à « Emmanuel Levinas, un philosophe juif universel » ou celle portant sur « Les Juifs sépharades face à la Shoah». Chaque année nous mettons l'éclairage sur une communauté juive de par le monde comme pour les Juifs d'Egypte et d'Argentine
Le Beth Hamidrach propose une séance d'une heure et demie, quatre fois dans le mois. Il s'agit le plus souvent d'initiation sur textes comme celles qui furent consacrées à la mystique juive par le rabbin Daniel Cohen, au Talmud par le rabbin Shachar Orenstein ou sur des textes de la Bible. Par exemple, les séances consacrées aux Psaumes furent présentés chaque fois par un conférencier, homme ou femme, qui partagea l'étude d'un psaume de son choix, un psaume important dans sa vie
Les conférences de ALEPH sont le plus souvent externes. Ainsi j'interviens régulièrement dans plusieurs cadres : le dialogue judéo-chrétien (« Jésus était-il un Juif pratiquant ? ») – le groupe des femmes juives francophones (« Les femmes ont-elle droit à un héritage dans la loi juive ? ») – les Universités montréalaises («Jérusalem terrestre, Jérusalem céleste dans la pensée juive» – le Colloque Acfas, « L'inédit du Talmud entre dit et non-dit du texte biblique » pour la Société de Phénoménologie et de Philosophie existentielle). Mais nous accueillons aussi des intervenants de l'extérieur, « la problématique du mal dans la Kabbale » par le rabbin Mordechaï Chriqui ou « Soeurs juives en terres musulmanes : les enseignantes de l'Alliance Israélite Universelle » avec le professeur Frances Malino, Wellesley (Etats-Unis), en partenariat avec l'Institut d'Etudes Juives Canadiennes (Université Concordia)
Les programmes permanents comme « A la découverte des maîtres et penseurs juifs sépharades ». Nous l'avons déjà relevé même si ALEPH n'est pas centré sur l'étude du Judaïsme sépharade car un institut existe déjà dans ce sens à Montréal, il porte une attention particulière au monde sépharade puisque la majorité des Juifs francophones de Montréal sont sépharades et plus particulièrement marocains. Ce programme, en cours de développement, a permis de découvrir des maîtres qui ont fait la richesse du Judaïsme sépharade, « Judah Halévi » (professeur Thierry Alcoloumbre) « Hasdai Crescas » (Dr Shmuel Wygoda). Un nouveau cycle sur « Nos rabbins du Maroc » donné notamment par Haïm Hazan mettra l'accent sur la richesse, la rigueur et l'ouverture de ce Judaïsme rabbinique d'Afrique du Nord
Les programmes ponctuels de ALEPH comme « Les mardis de Sion de la Bible à nos jours » comportant un volet de pensée juive (par exemple « Le Talmud est-il sioniste ? » par Eddie Shostak, directeur du Kollel Torah Mitzion) et d'histoire (« Les partis politique et la démocratie en Israël » avec le professeur Julien Bauer (Université du Québec A Montréal) ou « Les différents plans de paix au Moyen Orient » par David Bensoussan) mettent l'accent sur une thématique que le public de ALEPH souhaite mieux connaître.