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L'esprit du Mellah-JosephToledano-QUI AIME BIEN CHATIE BIEN

QUI AIME BIEN CHATIE BIEN

  • El a'ssa ma tkhli min yia'ssa Le bâton empêche de durcir

Rien de nouveau sous le soleil, le Roi Salomon avait déjà fait l'éloge de la manière forte en matière l'éducation et des mérites du bâton pour faire pousser droit les enfants: "Car celui qu'il aime l'Eternel le châtie, tel un père le fils qui lui est cher (Proverbes 3:12) ou encore "Ménager les coups de verge c'est hai'r son enfant, mais avoir soin de le corriger, c'est l'aimer" (13:24).

  • Minsghor ka it'ouez el fkos                          Du début le concombre se tord

Proverbe emprunté au folklore agricole et qui sent bon le terroir marocain. Si on n'y prend garde tant qu'ils sont encore petits, les enfants ne pousseront pas droit.

Ma iqdi m3a al 3assi – Gher el 3assi

  • Qui refuse de marcher comme il se doit
  • Aux coups seulement a droit

Textuellement "Au dur ne conviennent que les coups de bâton" et on peut dire que dans ce domaine l'imagination était vraiment au pouvoir. Les classes surpeuplées du Talmud Tora avaient bien souvent des allures de petites chambres de torture. Le maître, c'était l'enfance de l'art, était arme d'un bon bâton, de préférence pour les plus sadiques, un nerf de boeuf bien trempé dans l'eau pour le durcir encore plus, etdont il usait avec generosite. Le plus begnin eait de tendre la paume de la main pour y recevoir un nombre de coups proportionnel a la faute. Il faillait non seulement souffrir mais le faire avec stoicisme: le reflexe naturel de l'enfant est d'enlever la main quand il sent le coup arriver et pour chaque ratage le maitre doublait le coup perdu. Plus spectaculaire encore etait le second degre dans la punition: thmila, recevoir les mêmes coups mais sur la plante des pieds. Pour cela il fallait attacher les pieds au moyen de la falaqa, une corde reliée aux deux bouts à un bâton. Le nombre de coups était fixé à l'avance, mais pas pour les fortes têtes, le rabbin promettait de ne cesser que quand le récalcitrant aura "mordu la terre", exprimant par là son remords. Enfin, dernier raffinement dont les maîtres n'avaient pas l'exclusivité puisque les familles "chic" en avaient à la maison: el arma, un étau mis aux chevilles et qui paralysait l'enfant puni.

Ces méthodes étaient dans l'ancien temps la norme mais la justice impose d'ajouter que d'autres maîtres et d'autres parents — en minorité — condamnaient ces méthodes barbares.

UNE PITIE BIEN PLACEE

Souvenir d'enfance pendant la guerre quand la misère avait comment dire un. . . visage. Un jour donc, une des fortes têtes de la classe qui devait compter quatre-vingt petits garnements, à raison de huit heures d'études par jour, fut condamné à quarante coups sur la plante des pieds, ce qui était le maximum. Mais comme c'était un beau voyou, personne n'osa lui attacher les pieds pour recevoir la punition de crainte d'évidentes représailles après le cours. Il fallut donc menacer de thmila eux-mêmes les volontaires désignés. Quand on réussit enfin à lui attacher les pieds, sa blouse retomba et découvrit, ô horreur, son derrière et son zizi. Trop pauvre sa famille ne pouvait lui acheter de culotte. Dilemme du rabbin, déchiré entre l'horreur du nu et la crainte de passer pour un faible. Le garnement aurait pu résoudre le problème en s'excusant, mais il ne fallait pas y compter. Finalement l'horreur du spectacle offert à quatre-vingt paires d'yeux innocents fut le plus fort, et le rabbin trouva une échappatoire élégante: — Je vois dans ses yeux le remords et sur ses lèvres le repentir, lâchez-le!

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