Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Elmaleh-Alkharsani

(Alkhorasani) Elkhorasani  (אלכרסני)

Alkharsani, Eljorasani

Ethnique arabe du Khorasan, une des cinq divisions de la Perse, souvent orthographié : אל כרסאני

Ce nom se retrouve déjà à l’époque talmudique sous sa forme araméenne de -כרסנא- et au Moyen Age, en Espagne, sous la graphie de Alcarçan.

Simeon bar Korsana (כרסנא), «Amora» palestinien de la premiè­re génération au IIIe s

Yehudah bar Rabbi Yosef Alkhorsani, rabbin astrologue venu du Khorasan à Fès vers 1365, membre de l’Académie talmudique de cette ville sous la présidence de Rabbi Joseph Ha-Cohen Ha-Dayan Ibn Susan, Auteur de Aron Ha-Edut, commentaire sur la Genèse, la Vision d’Ezéchiel et les prophéties, et d’un opuscule sur l’Astrologie

Jento Alcarçan est inscrit comme propriétaire d’une maison de l’«Aljama» de Pamplona, dans les comptes des impôts et revenus du Tré­sorier Royal de Navarre, en 1367

Abraham Alkhorasani, figure comme ayant prêté témoignage au «Beth Din» de Fès, en 1733, au sujet de Jacob Ben Kamoun qui avait été assassiné

Samuel ben Abraham Alkhorasani, figure comme témoin au «Beth Din» de Fès en 1733

 

Ben Alkhorasani

Même nom que l’antérieur, précédé de l’indice de filiation.

 

(Almalih) Elmaleh-Elmale –אלמאליח

Nom arabe: «Le Bon».

Ce nom se retrouve dans les anciens documents espagnols sous les graphies de Almali, Almale et Maleh. Le nom féminin correspondant de (מליחא), Maliha, existe comme prénom.

La qualité de «bonté» est également exprimée par d’autres noms de famille de structure différente, voir: Tayyeb (No. 563), Bono (No. 318), JBueno (No. 292), Buenos-Hombres (No. 293), Tob’elem (No. 560)

Une branche de la famille Elmaleh établie au Brésil au début du XXe s., voulant adapter son nom à la langue portugaise et pensant que sa signification en arabe était celle de «salé», l’a mal traduit par Salgado

Nathaneel ben Joseph El-Maleh, médecin en Espagne au XlIIe s

Don Yucef Almali, médecin et membre du Conseil de l'«Aljama» de Saragossé, figure parmi les signataires de la Taqqanah du 14 Nissan 5157 (14 Avril 1397), ordonnant les taxes sur le vin et la viande, ainsi que d’autres contributions devant servir au soutien de la Communauté de cette ville

Abraham Maleh, orfèvre de Tolède, est mentionné comme té­moin dans un acte de vente d’une maison, en date du 25 novembre 1466

Don Frayme Almale, fermier des impôts à Villarejo de Fuentes en 1481

Sentó Almale, de Medellin, fermier des revenus des «Alcazabas» pour la «Maestranza» d’Alcántara, en 1488. Il fit l’objet d’un procès au mois de Juillet 1486

Raby Santo Almale, fermier des revenus de la «Moneda fore­ra)׳ dans le Maestrazgo d’Alcántara en 1488

Mokhluf Elmaleh, rabbin à Salé, XVIIe s

’Ayush Elmaleh, rabbin à Salé, XVIIIe s

Joseph Elmaleh, fils de 'Ayush (8), Grand Rabbin de Rabat- ׳Salé. de 1788 jusqu’à sa mort en 1823. Auteur de Toqfo׳ Shcl Yocef «La Puissance de Joseph», consultations juridiques, 2 vols. (Livourne;. 1823-1855)

Joseph Elmaleh, rabbin à Demnat au XVIIIe s

Hayim Elmaleh, rabbin à Mogador, XVIIIe-XIXe s. MR

Jacob ben Joseph Elmaleh, rabbin à Mogador, XVIIe-XIXe s.,, auteur d’une élégie sur les persécutions de l’année 1700, publiée par le professeur David Kaufmann

Aharon bar Eliézer Elmaleh, Grand Rabbin à Mogador et à Rabat, XVIIIe-XIXe s

Salomon Elmaleh, fils d’Aharon, rabbin de la Communauté ma­rocaine de Jérusalem, mort en 1880

Eliyahu ben Reuben Elmaleh, rabbin à Mog-ador, XVIIIe- XIXe s

Yehudah Elmaleh, fils de Mordekhay, rabbin à Tétouan vers- 1830

Eliyahu ben Mordekhay Elmaleh, rabbin à Tétouan, XVTTTe- XIXe s

Moshé Elmaleh, rabbin au Maroc, XVIIIe-XIXe s

Joseph ben Aharon Elmaleh, né à Rabat en 1800, mort à Lon­dres en 1880. Grand Rabbin de Mogador depuis 1840. Vice-consul d’Au­triche, à sa visite à Vienne en 1873, il fut décoré par l’Empereur d’Autri­che de l’Ordre de François-Joseph. Correspondant de l’Anglo-Jewish״ Association, il contribua beaucoup à l’établissement d’une école de filles  à Mogador. A Gibraltar, il introduisit la «Imposta Nacional», taxe an­nuelle payée par les juifs pour les pauvres et perçue dans le commerce juif au taux de 1 %

Joseph ben Jacob Elmaleh, surnommé «Joseph Alkbir», Grand' Rabbin de Mogador, mort à Jérusalem en 1873

Jacob Elmaleh, rabbin très pieux de Mogador, établi à Tanger au XIXe s

Mordekhay Elmaleh et ses frères, figurent parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zebahim Shelemim d’Abraham־ Anqawa (Livourne. 18371

Judah Elmaleh, rabbin de Saïda, figure parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zebahim Shelemim d’Abraham״ Anqawa (Livourne, 1837)

Jacob Elmaleh, fils de Judah (23), figure parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zebahim Shelemim d’Abraham' Anqawa (Livourne, 1837)

Joseph Elmaleh, fils de Judah (23), figure parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zebahim Shelemiwi d’Abraham Anqawa (Livourne, 1837)

Ayush Elmaleh, fils de Judah (23), figure parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zebahim Shclemim d’Abraham Anqawa (Livourne, 1837)

Jacob Elmaleh, rabbin à Demnat au XIXe s

Jacob Elmaleh, rabbin à Taroudant au XIXe s

Reuben Elmaleh, de Mogador, figure parmi ceux qui ont sous­crit à la publication du Sepher Marpe la-Nephesh de Raphaël Maman (Jérusalem, 1894)

Reuben ben Makhlouf Elmaleh, un des dirigeants de la Com­munauté de Demnat ayant souscrit le «Dahir» de 1304 (1887)׳ du Sultan Moulay El Hassan, acceptant la cession du nouveau Mellah en échange de l’ancien

Salomon ben Joseph Elmaleh, rabbin au Maroc, XlXe- XXe s

Eliyahu Elmaleh, rabbin à Tanger, mort en 1908. Originaire de- Mogador, il émigra jeune à Livourne pour assister son oncle, le célèbre rabbin éditeur Elie Benamozegh, comme compositeur et correcteur de nombreux ouvrages rituéliqties. Rentré au Maroc, il s’établit à Tanger où il fonda une famille et consacra une grande partie de sa vie à l’en­seignement rabbinique. Notaire distingué, membre du Tribunal Rabbinique et de la Yeshibah de Tanger, il fut l’un des rabbins les plus savants de notre époque. Auteur de Beqa' la-Gulgolet, Nouvelles sur la Torah et les Dinim (Jérusalem, 5671)

Joseph Elmaleh, fils d’Aharon (13), Grand Rabbin de Mogador vers 1867

Hayim Elmaleh, Grand Rabbin de Casablanca, mort en 1857

Samuel Elmaleh, fils d’Eliyahu (31), officiant à la synagogue «Ez Hayim» et membre du Comité de «Hakhnasat Orahim» à Tanger au XXe s

Amram Elmaleh, fils d’Eliyahu (31), mort en 1939. Lui et s׳ femme dirigèrent les Ecoles de l’Alliance Israélite Universelle à Mazagan en 1906

Joseph Elmaleh, à Gibraltar, XXe .s. Auteur d’un ouvrage sur la Shehitah et d’une traduction de Dat Y elutdit en espagnol

Abraham Elmaleh, rabbin à Mogador, auteur de chants liturgiques dont plusieurs furent édités dans Sepher Sobla' Semahot (Livour­ne, 5615)

Salomon Elmaleh, rabbin à Gibraltar au XIXe s.

Joseph Elmaleh, né à Rabat en 1852, émigra à Jérusalem où il participa à la direction de plusieurs institutions marocaines de cette ville

Abraham Elmaleh, fils de Joseph (39), éducateur, polyglotte, philologue, historien et journaliste politique, né à Jérusalem en 1885. Fut pendant plusieurs années professeur à l'École de l’Alliance Israélite à Jé­rusalem. En 1910, il accompagna le «Hakham Bachi» de Turquie, Rabbî Hayim Naham, en qualité de secrétaire particulier, à Damas, Beyrouth, Smyrne et Constantinople. Dans la capitale turque, il dirigea l’École israélite de Galata. Revenu à Damas pour y remplir les fonctions de Secrétaire de la Communauté et directeur des Écoles, il y fonda des Jar­dins d’enfants, des Foyers pour la jeunesse et des cours du soir pour l’enseignement et la vulgarisation de la langue hébraïque. Après avoir dirigé les Écoles de Jérusalem, il traduisit en 1919 à Beyrouth le Kalila va-Demnah en hébreu. De nouveau à Jérusalem, il se consacra au jour­nalisme et fonda de nombreux périodiques. Il déploya une grande acti­vité sioniste à Londres. En 1923, il se rendit en Afrique du Nord où il séjourna une année pendant laquelle il recueillit des matériaux servant à l’histoire des juifs nord-africains. Abraham Elmaleh a rempli d’in­nombrables fonctions communautaires et pédagogiques dans de nom­breuses villes. Il fut membre du Va'ad Leumy. Auteur de nombreuses publications, il a largement contribué à l’enseignement et à la vulgarisa­tion de la langue hébraïque, grâce aux dictionnaires et encyclopédies hébraïques, hébreu-français, hébreu-arabe, et autres, dont il est l’auteur. D’une vaste érudition et d’une incroyable richesse de production, il pu­blia des ouvrages dont la liste, dressée par M. R. Gaon dans son Yehude Misrah Be-Eres, est imposante. Parmi eux, figurent des études sur les juifs de Damas, Jérusalem, Salonique, du nord de l’Afrique, d’Egypte, de Tripolitaine, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc

  1. Elmaleh, auteur de: Note sur l'antichrese en droit mo­saïque (Revue Marocaine de Législation, Doctrine et Jurisprudence, 1937, 5, 5)

Yudah Elmaleh, rabbin à Oran au׳ XXe s

Isaac Elmaleh, rabbin à Nemours au XXe

Nissim Elmaleh, industriel, aide par tous ses moyens avec  amour et enthousiasme à l'enseignement religieux à Tanger.

Aharon Elmaleh, rabbin de Salé en 1948.

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