Laredo-Les noms des juifs du maroc


Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc 

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc  

Considerations generales sur l'histoire du Judaisme maroccain

L’etude des noms patronymiques, dans les les rares pays ou leur origine remonte a une epoque lointaine, constitue incontestablement un des sujets les plus captivants pour l’historien. Elle pourra le conduire a travers toutes sortes d’agreables surprises vers les plus fructueux et inattendus resultats au cours de ses patientes recherches.

Sous cet aspect, le Judaisme marocain dont les origines remontent a la plus haute antiquite, peut nous offrir un champ des plus fertiles en materiaux necessaires a l’elaboration de sa propre histoire, une histoire qui n’a pas encore ete etudiee dans ses justes proportions. Le role qu’il a joue dans la scene marocaine ne saurait donc demeurer cache aux yeux de tout investigateur impartial car il est le seul, parmi les autres peuples de 1’antiquite ayant participe a la vie du Maroc, qui a su conserver une personnalite originale et une continuite historique consciente. II est donc permis de croire que les Juifs representent, pour ainsi dire, une sorte- de levain sans lequel l’histoire generale du Maghreb ne saurait etre׳ petrie dans toute son objectivite.

Si la longue presence phenicienne au Maroc n’a presque pas laisse  de documents, les Romains de leur cote ne se sont pas trop preoccupes non plus de nous eclairer sur les habitants du pays.

Quant aux Berberes, population vraiment autochtone, ayant tou jours constitue la masse des habitants du pays et desquels on aurait pu logiquement esperer recueillir les traditions d’un long passe les affectant, leurs souvenirs historiques semblent a peine se reveiller avec la conquete arabe. A part les survivances superstitieuses ou folkloriques communes a tous les peuples, ce qui represente en somme l’expression subconsciente de l’instinct de conservation d’une race, les Berberes ne gardent a leur sujet aucun souvenir du passe. Toute reminiscence anterieure a l’arrivee des Arabes semble s’etre evanouie devant la poussee des nouveaux conquerants et leurs anciennes croyances ont fondu dans le creuset de l’Islam sans meme laisser de traces. Ils ignorent tout de  leur histoire et de leur religion d’antan et quiconque essayerait de decouvrir ne serait-ce que le genre de culte qu'ils pratiquaient ou les divinites qu’ils adoraient originellement se verrait durement mis a l’epreuve. Tout ce que les historiens arabes out pu ou voulu nous transmettre a ce sujet est que les Berberes, avant leur conversion a l’lslam etaient des Madjous [«Mages», terme employe pour designer les idolatres.] et que de nombreuses tribus pratiquaient le Judaisme ou le Christianisme. Dans l’esprit des Berberes, leur histoire proprement dite commence avec l’invasion des Arabes au VIIe  siecle et, depuis, n’a cesse de se confondre avec celle de leurs conquerants.

Dans ces conditions, l’etude de la personnalite historique du Juda'isme marocain s'avere necessaire en tant qu’element indispensable a la ,coordination des evenements et a une meilleure comprehension de I’Histoire generale du Maroc.

Dans ce beau pays d’Occident, les Juifs, par un rare hasard au cours de leur histoire, ne se sont pas presentes pour la premiere fois comme des refugees mais sont venus en qualite de commercants et civilisateurs feconds, a la suite de leurs freres de race, les Pheniciens. Pendant des siecles, ils ont vu leur nombre et leur importance grandir, par 1’apport de differentes vagues de coreligionnaires qui, forces a differentes reprises de fuir leur pays d’origine ou d’adoption, sont venus s’y fixer et ont insuffle une vie nouvelle au Judaisme marocain.

Depuis leur installation au Maroc, que de luttes, que de changements de situation les Juifs ont du endurer avec tenacite pour se maintenir dans ce pays qu’ils aiment, dans ce pays qu’ils n’ont jamais cesse de feconder avec cette seve acquise dans la lutte opiniatre pour la vie et 1’effort intense deploye pour la conservation de cette personnalite originale qui est la caracteristique meme de leur peuple.

Chaque fois que des races diverses se fusionnaient dans ce creuset marocain, le Judaisme se brulait au contact du liquide incandescent mais ne se laissait jamais fondre, sans pouvoir toutefois echapper aux influences de cette bouillie de peoples. Par contre, aussitot que les circonstances le placaient devant un flot de son meme metal, fuyant apres purification l’amalgame fatal d’un autre creuset, le feu de l’amour et de la solidarite les fondait ensemble, et le fudaisme marocain se relevait de nouveau, trempe a un titre bien plus eleve.

Sur cette terre, il a ete le temoin et l’acteur de tons les episodes historiques. Oue de personnages n’a-t-il pas vus entrer et sortir une fois leur role joue, et lui, ayant participe a toutes les scenes, y est reste.

Dans ce drame de l’histoire, il a debute, au Maroc, dans les meilleurs  termes avec les Pheniciens puis il a collabore avec les Garthaginois. Il s’est impose a de puissantes tribus berberes et les a meme commandees, puis il s'est frotte a Rome. Il a pactise avec les Vandales et a subi Byzance apres avoir connu les Visigoths. Ensuite, il a aide les Berberes a combattre les Arabes et, ayant succombe, au lieu de se livrer corps et ame, il a prefere garder son originalite au prix de la perte de tout droit de cite. Malgre cette diminution civique et sociale, d’autres qualites l'ont maintenu dans une position preponderante dans diverses activites necessaires a la vie et au progres. Cette situation se consolidera par l'aide enorme morale et materielle pretee a ces memes Arabes pour la conquete de l’Espagne. Desormais, son sort sera lie a celui de ces  freres de race et sa tranquillite on ses inquietudes dependront de l’etat d’esprit de ce peuple qui lui sera parfois hostile aux moments de graves  crises de son histoire mais faisant generalement preuve de liberalite et de tolerance amicale.

Les Juifs ont vu egalement defiler sur cette terre, dans le passe, les Portugais, les Espagnols et les Anglais et, de nos jours, la France et l’Espagne. Ils ont vu passer subitement le Maroc du Moyen Age a la civilisation moderne; leurs yeux sont encore eblouis et leur transforroation s'est operee si rapidement qu’ils ont encore l'impression de se sentir dans un reve.

Ce serait maintenant ou jamais, le moment psychologique d'ecrire 1'histoire du Judaisme marocain. Le temps presse, avant que n’aient disparu les generations qui chevauchent sur deux epoques, espacees seulement de quelqnes decades, et pourtant si distantes l'une de l’autre, du fait d’une rapide adaptation a la vie moderne. L’enorme progres atteint en si peu de temps a affranchi le Maroc d’une epoque de tran sition dans une evolution qui a necessite des siecles a s’operer partout ailleurs. Ce serait done le moment opportun pour s’atteler a une telle tache car, une fois que la generation a laquelle nous appartenons sera eteinte, qui pourra avoir une idee exacte de ce qu’etait le Maroc, meme aux debuts du XXe siecle ? Seuls ceux qui l'ont connu a cette epoque ou subsistait encore une vie archaique peuvent facilement remonter le courant des siecles passes, sans risquer de voir leurs appreciations s’ecarter trop de la realite historique.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc 

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc 

Sans aucun doute, la necessite de commencer un tel travail se fait sentir d’une facon imminente et il serait souhaitable qu’une tache si ardue, si deconcertante et pourtant si passionnante fut entreprise par des Juifs marocains. Personne ne pent etre mieux impregne des traditions et de la vie des communautes juives marocaines et personne ne saurait avoir autant de comprehension de leurs coutumes et de leur riche folklore. Qui pourrait avoir plus de facilite pour fouiller librement dans les nombreuses archives privees, transmises de pere en fils, encore pieusement conservees et qui meriteraient d’etre etudiees avec interet?

Il faut aimer et connaitre bien nos coreligionnaires pour s’efforcer de tracer leur histoire de facon objective, en l’affranchissant des critiques mal fondees ou malveillantes faites a differentes epoques par des personnes qui tantot ont mal compris ou, de faqon tendancieuse, n’ont voulu decrire que les aspects miserables d’un «Mellah»  quelconque, sans se preoccuper des valeurs spirituelles qui s’y cachaient. D’autres, notamment les auteurs arabes, en ecrivant l’histoire du Maroc ont passe sous silence le role joue par les Juifs dans la vie du pays.

Cependant, ceux qui voudraient entreprendre une telle tache, devront s’armer de courage et de patience pour vaincre les difficultes qu’ils auront a surmonter. En effet, le principal obstacle a franchir consiste dans la rarete de documents que nous possedons sur l’histoire des Juifs au Maroc. Le Juif, qui depuis les temps les plus anciens s’est depense a enrichir la litterature, dans les domaines de la theologie, de la casuistique, du droit, de la metaphysique, des sciences, de la philosophic et de la poesie, partout ou il a vecu, lui qui est le personnage historique le plus complet, par sa participation a la vie et a revolution de tous les peuples de la terre, n’a pas attache trop d’importance a consigner sa propre histoire.

De notre temps, peu d’auteurs juifs ont essaye de brosser l’histoire du Judaisme marocain et leurs travaux sont d’une valeur tres appreciable pour servir de base a une histoire plus complete.

En attendant qu’un tel travail soit serieusement entrepris et comme contribution a l’introduction de l’histoire des Juifs du Maroc que nous aimerions pouvoir lire bientot, nous avons consacre une etude a l'histoire des origines des Berberes et des Juifs au Maroc, d’apres les legendes, les traditions et les sources hebraiques anciennes . Dans cet essai, nous nous sommes efforce de developper les theories des historiens arabes sur l’arrivee des Chananeens en Afrique et leur fusion avec les Berberes, tout en essayant d’etablir les rapports ayant existe entre ces deux peuples et l’influence tres marquee qu’ont laisse dans ce pays de longs siecles de colonisation chananeenne, c’est-a-dire phenicienne.

Dans la partie de cet ouvrage que nous avons consacree a 1’etude des origines des Juifs au Maroc, apres une analyse serree des textes puises aux plus anciennes sources hebraiques: la Bible, le Talmud et le Midrash qui corroborent les traditions locales, nous croyons avoir pu situer les differentes migrations de Juifs en Espagne, dans le Nord de l'Afrique et, particulierement au Maroc, aux epoques suivantes:

  1. °) Biblique et Phenicienne, d’abord au temps du roi Salomon et ensuite a la deportation des dix tribus du Royaume d’Israel par les Assyriens en 722 av. J.-C. ;
  2. °) Periode carthaginoise, lors de la destruction du premier Temple et la prise de Jerusalem par Nabuchodonosor, roi des Chaldeens, en 587 av. J.-C. ;
  3. °) Pendant l’occupation grecque, par des infiltrations en Occident d’elements provenant des colonies juives d’Egypte et de Cyrena'ique;
  4. °) Sous l’Empire romain, a la suite de la destruction du second 'Temple, en 70 de l’Ere chretienne;
  5. °) Lors de l’expulsion des Juifs d’Espagne, sous les rois Wisigoths, au VIIe siecle ;
  6. °) A la conquete arabe du Nord de 1’Afrique (immigrants venus d'Orient entre le VIIe et le Xe siecle);
  7. °) A la suite des persecutions de 1391, de l’expulsion generale des Juifs d’Espagne en 1492 et de ceux du Portugal, en 1497.

Pour completer cette etude, nous pensons que les differents documents sur les Juifs d’Espagne et du Portugal, et des glanes dans les ouvrages des historiens et litterateurs arabes, seraient aussi d’un puissant concours.

A part les chroniques connues de rabbins marocains et les recits  d’explorateurs et autres auteurs etrangers sur le Maroc, la lecture de nombreuses relations de voyages entrepris a differentes epoques par des rabbins palestiniens, des emissaires politiques venus d’Europe on des missionnaires catholiques charges de la redemption des captifs, .ainsi que des recherches dans les archives des Chancelleries et des Ministeres des differents pays ayant eu des relations diplomatiques avec tie Maroc, ne manqueraient pas d’apporter egalement quelque lumiere sur l’histoire des Juifs.

Les savants travaux archeologiques de Tissot, ceux de Lamartiniere,. ainsi que ceux en cours par les Services des excavations et des recherches  archeologiques du Maroc, nous ont deja fourni des documents de la plus haute importance sur les epoques phenicienne et romaine puisqu'ils- sont venus confirmer les renseignements precieux contenus dans le Talmud et le Midrash au sujet des premiers etablissements de Juifs dans; ce pays.

A part ces elements, il faudra rechercher de nombreux manuscrits  hebraiques qui sont encore pieusement conserves dans plusieurs villes׳ du Maroc, les compulser et en extraire et classer les innombrables materiaux qtii s’y trouvent surement.

Les Sheelot u-Teshubot (((Questions et Reponses») on recueils de־ consultations juridiques ecrites a partir du Xe siecle jusqu’a ce jour par d’innombrables rabbins espagnols, babyloniens, palestiniens et nord- africains, refletent toujours avec une exactitude frappante la vie religieuse, sociale, politique et economique de chaque epoque et constituent une des meilleures sources pour l’histoire.

De nombreux ouvrages rabbiniques publies ou conserves encore en  manuscrits dans les bibliotheques privees au Maroc contiennent egalement dans leur introduction une relation d’evenements qui se sont deroules pendant la vie de leur auteur.

Des excavations et une etude methodique des steles mortuaires dans les tres anciens cimetieres comme celui d’Oufrane et d’autres endroits; ainsi que des fouilles dans leurs Guenisot, compenseraient tres largement ce travail par la decouverte de documents de grande valeur historique.

La recherche de vieux manuscrits dans les grandes villes comme  dans les villages les plus recules du Maroc a deja ete entreprise a plusieurs reprises, d’une facon lucrative, par des rabbins et des intellectuels commissionnes par des antiquaires de New-York, de Vienne, et d’autres capitales europeennes. Leur temps n’a pas ete perdu car ils ont־ toujours pu faire des recoltes riches en parchemins et vieux manuscrits ainsi qu’en incunables et autres rares editions qu’ils ont emportes dir Maroc.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc  

Considerations generales sur l'histoire du Judaisme maroccain

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc- Aurray- Abiyob- Ben Abiyob

 

אאוריי   Aurray

Aurrey, Aorrey, Aurie, Aourray

Nom d’origine berbere qui semble disparu aujourd’hui et dont le sens n’a pu etre retrace. Probablement derive d’A'it Ouirra, fraction des Ait Seri, tribu berbere au Nord de l’Atlas au Maroc.

1.Abraham Aurray, rabbin a Tetouan aux XVII-XVIIe. s. MR.

 

אבאיוב  Abiyob

Abiyoub, Abyob

Nom biblique de Job, prefixe de AB dont le sens est: «Pere de Job».

Ce nom figure dans les documents espagnols anciens sous les graphies Abayub, Abayud, Abayu.

1-Johan Ferrandes Abayub, cordonnier, figure parmi les amnisties dans une lettre de Don Pedro I, roi d’Aragon, datee au campement royal de Toro, le 12 Octobre 1355.

2-Don Bueno Abayu, est nomme comme l’un des administrateurs -de l«Aljama» des Juifs de Tudela par acte notarie en date du 20 Mai 1359.

3-Aharon Abiyob, rabbin a Salonique vers 1540. Auteur de Shemen ha-Mor «Huile de Myrrhe», commentaire sur le Livre d’Esther (Salonique, 1601).

4-Simon ben David Abiyob, rabbin cabaliste du XVIIIe. s. a He- bron, Auteur de Bat Me'lekh «FiIle de Roi», ouvrage mystique edite a Venise en 1712 par Salomon Altaras.

 

. בן אבאיוב     Ben Abiyob

Ben Abiyoub, Ben Abyob

Meme nom que le precedent portant l’indice de filiation: «Fils d’Abiyob)).

Il figure dans les documents espagnols anciens sous les graphies de Abenayab, Abenayub, Abenajub et Abnayup.

1-Salama Ben Abiyob, figure sur une des pierres tombales du Xlle. ou Xllle. s., trouvees a Tolede. Cantera, «Sefarad» IV (1944) 45-72.

2-Ic'ach Abnayab, secretaire de r«Aljama" des Juifs de Valence suivant lettre publique datee dans cette ville le 27 Mai 1306.

3-Elazar, fils de Samuel Halevi Ben Abiyob, un des signataires d’une lettre de reconnaissance de dette notariee de la part des notables et au nom de la Communaute de Pamplona envers le banquier Don Miguel Deca, datee du 28 Tamouz 5085 (1325).

4-Ceti, veuve d’Ac'ach Abnayub et son beau frere Jafuda Abnayub, figurent dans un proces juge le 10 Avril a Valence.

5-Yuceff Abnayub et son frere figurent parmi ceux qui ont contribue a l’emprunt pour la guerre de Castille, leve par le roi Don Pedro IV parmi les Juifs de Valence en 1363.

6-Jaffuda Abenajub, «Maior de Dies» contribuable a l’emprunt de guerre leve par Don Pedro IV en 1363.

7-Abraam Abnayup figure parmi les trente conseillers representant l'«Aljama» de Valence dans une lettre de la reine Dona Leonor datee a Alcaniz le 8 Janvier 1372.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc- Aurray- Abiyob- Ben Abiyob

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc-אביג׳דיד Abejdid  אבו אלעפיאה ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

 אביג׳דיד        Abejdid

Abjdid, Abushdid׳

Nom berbere signifiant « Verge", equivalent du nom espagnol «Verga». Souvent orthographic אבושדיד, Abushdid.

1-Mosheh Abejdid, rabbin originaire de Rabat a Fes au XVIIIe. siecle. II consacra sa vie a l’enseignement et vers la fin de ses jours- emigra en Palestine.

1 bis. Z. Abejdid, de Rabat, fit l’objet d’une consultation du Grand Rabbinat de cette ville a celui de Tetouan en 1824.

2-Abraham Abushdid, rabbin marocain emigre en Palestine au  XlXe. s. Un des dirigeants de la Communaute marocains a Jerusalem..

3-Rahamim Shelomoh Abushdid, fils d’Abraham (2), rabbin d’origine marocaine, succeda a son pere dans la direction des affaires de la Communaute marocaine de Jerusalem vers 1881.

4-Abraham Abushdid, fils de Shelomoh (3), fut le premier etudiant palestinien gradue Docteur en medecine a Constantinople. II dirigea l’Hopital Israelite de Jerusalem. Pendant la premiere guerre mondiale  il rendit de signales services a ses coreligionnaires et devint un des dirigeants de la communaute de Tel Aviv ou il finit ses jours en 1930.

5-Hayyim Abushdid, figure parmi les signataires d’un acte d’arbitrage concernant les fonds des etablissements religieux des Marocains. a Jerusalem, date le 24 Iyar 5623 (1863).

אבו אלעפיאה     ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

Aboulafia, Boulafia

Nom arabe signifiant «Pere du bien-etre», «Pere de la sante» ou׳ «L’Homme au bien-etre», "L’Homme a la sante», egalement porte par des families musulmanes.

Les differentes autres graphies hebra'iques connues de cet appellatif sont: .אבולעפייא, אבולעאפייא, אבואלעפייא, אבולאפיא, אבלעפיא, עפיא

Dans les anciens documents espagnols il est represente sous les for-mes de Abinaphia, Abenafia, Abinafia, Abenyafia au XIIIe s., Afia,, Abelafia, Abolafia, Affia au XlVe s. et Abinjafia, Abolafio, Habulafia et Abonafia au XVe s. Cet appellatif semble avoir donne naissance aux noms italien de Bolaffi et anglais de Bolaffey.

Dans la region de Cordoue en Espagne, l’appellatif de cette famille semble avoir ete legue a un groupe d’anciennes bourgades, sous la forme de Abolafia (Madoz I).

Il existe aussi une famille de levites portant ce meme nom, voir Halevi Abu Al-'Afiya

1-Samuel Abulafia, notable de Saragosse, Xll-XIIIe s.

2-Abraham Abulafia, fils de Samuel (1), rabbin talmudiste, philosophe, un des premiers cabalistes, ne en 1240 a Saragosse, mort apres 1291. Ses parents l’amenerent tres jeune encore a Tudela ou son pere l’instruisit dans la Bible et le Talmud. A l'age de 18 ans il entreprit une vie errante visitant la Palestine et l’ltalie. De retour en Espagne il se plongea avec passion dans les etudes mystiques de la cabale, son principal disciple ayant ete Joseph Chiquitilla. Il quitta de nouveau son pays natal et ecrivit en 1279 a Patras (Grece), son premier ouvrage d’ordre prophetique, Sepher ha-Yashar «Livre de l'Integre». Obeissant a une forte intuition, il se rendit en 1280 a Rome avec l’idee de convertir le Pape Nicolas III. Le Pape qui se trouvait alors a Suriano, ayant appris ses intentions, fit dresser un echafaud et donna des ordres pour le faire bruler. Sans s’emouvoir de ce qui l’attendait, Abulafia poursuivit son chemin et, a son arrivee a Suriano, il apprit que le Pape venait de succomber la veille d’une crise apoplectique. A son retour a Rome il fut emprisonne et relache un mois apres. Il se fit passer ensuite comme prophete et Messie en Sicile. Le rabbin Salomon Ben Aderet de Barcelone mit fin a de telles pretentions par son epitre adressee aux gens de Palerme condamnant la conduite d’ABULAFiA. Abulafia est l'auteur de: Sepher ha-Ot «Livre du Signe» (dans Gratz-Jubelschrifte, partie hebral- que, p. 65); Ve Zot li-Yehudah «Et voici pour Judah», reponse a l’attaque de Ben Aderet (dans Jellinek, Auswahl Kabbalistischer Mystic, p. 13); Sheba' Netibot ha-Torah «Les Sept Voies de la Loi» et Imre Shepher «Paroles de Beautes» (dans Jellinek, Philosophic und Kabbala; Ozar 'Eden Ganuz «Le Tresor cache de l’Eden» (dans Jellinek BH III).

3-Abraym Ben Abinaphia, figure dans un acte du roi Alphonse III, date a Valence le 6 Mai 1287.

4-Joseph Ben Todros Abulafia, rabbin a Talavera au XHIe s. Auteur d’une defense de Maimonides adressee aux rabbins de Provence. En 1292, Moses de Leon lui dedia son ouvrage She quel ha-Qodesh «Le siecle du Sanctuaire».

5-Moses Abulafia (ou Abu 'Amrun Mussa) fils de Joseph, mort en Espagne en 1283. Auteur d’un traite de musique ..

6-Samuel Sanchez Avenyafia de Saragosse, figure dans un Acte du roi Don Alfonso d’Aragon, en date du 8 Septembre 1282.

7-Jafuda Abinafia, figure dans un acte du roi Don Alfonso d’Aragon date a Saragosse le 8 Mai 1283.

8/9. Abrahim et Mosse Abinafia, de Valence, figurent dans un acte d’Alfonso III, Roi d’Aragon, du 25 Janvier 1283.

  1. Yusef Abinafia de Daroca, figure dans un acte d’Alfonso III, Roi d’Aragon, du 5 Avril 1283..

11/12. Aaron Abenafia, bailli du Roi et son fils Mose, de Calatayud, figurent dans des actes d’Alfonso III, Roi d’Aragon des 5 Juillet et 28 Aout 1285 et du 26 Octobre 1286

13/14. Aaron Abinafia et son fils Mose, fideles du roi a Alagon, figurent dans un acte du roi Alfonso III d’Aragon, date a Majorque le 8 Decembre 1286.. Mose figure egalement comme proprietaire dans un autre acte du meme roi date a Huesca le 16 Octobre 1286.

15/16. Astrug Samuel Abenafia et Jamila de Yucef fils d’Abraham Abenafia, figurent comme proprietaires a Valence, dans un acte du roi Don Alfonso III d’Aragon, date a Valence le 18 Septembre 1286.

17-Hayim Abelafia, figure parmi les signataires des Taqqanot (Or- donnances) de Tudela du mois d’Aout 5063 (Fevrier-Mars 1303).

18-Meir Ben Joseph Abulafia, rabbin a Tolede en 1305.

19-Don Agach Affia figure parmi les assistants a une Assemblee de notables dans la Grande Synagogue de Saragosse, le 22 Aout 1332, au sujet d’un accord intervenu entre l’«Aljama» de cette ville et Don Samuel Gollup sur certains privileges dont jouissait ce dernier.

20-Joseph Ben Meir Abulafia figure parmi les morts de la peste a Tolede en 1349. Abne Zikaron, 17.

21-Don Simuel Abolafia, en sa qualite de Procureur de l’Aljama des Juifs de Molina, presenta au roi Don Pedro IV, une requete demandant la confirmation des privileges, faveurs, us et coutumes que les rois de Castille avaient precedemment accordes. Ce document est date a San Mateo dans le Royaume de Valence le 22 Mai 1369

22-Don Yucef Abolafia, fils de Don Mail, fait egalement objet de la requete qui precede en vue de lui voir accorder certaines franchises et privileges.

23-Samuel Abenafia, procureur de la «Hermandad de 10s Cavadores de Sepulturas» (Confrerie des Fossoyeurs) de Valence, ensemble avec les autres procureurs de cette confrerie, recoivent une lettre du roi Don Pedro IV les autorisant a faire mutation des rentes d’une maison appartenant a leur Association contre d’autres revenus. Cette lettre est datee a Saragosse le 6 Novembre 1369.

24-Abraham Abolafia fait l’objet d’une lettre du roi Don Pedro IV, datee a Cervera le 3 Octobre 1370.

25-Cag Afia, habitant de Seville, figure comme adjudicataire des droits «de las varas» pour l’annee 1381.

26-Mosse Abolafia fait l’objet d’une lettre datee a Perpignan le 27 Avril 1390 adressee par la reine Violante a divers juifs de Daroca, au sujet de la vente d’un four.

27-Isaac Abulafia, rabbin a Daroca aux XIV et XVe s., correspondant de Rabbi Isaac Bar Sheshat.

28-Don Moshe Affia apparait comme temoin dans un acte de vente d’une propriete, date a Saragosse le 22 Mai, Heshvan 5161 (10 Novembre 1400).

29-Mosse Affia, medecin approuve a Saragosse le 20 Juin 1425.

30-Don Yudah Abolafia, habitant de Seville est porte comme un des garants des fermiers des «Alcavalas e Tercias» du Royaume pour une duree de 4 ans a partir de 1400.

31-Mosse Abinjafia, «Sedero, adelantado de l’«Aljama» de Huesca» figure avoir paye le recensement annuel de 2 «sueldos» dans un document de cette ville du mois de Novembre 1401. Dans un autre document de la meme date il recoit en commandite de Bernart de Sanguesa une somme de 1200 «sueldos». R. del Arco y F. Balaguer, Nuevas no- ticias de la Aljama Judaica de Huesca dans «Sefarad» IX (1949) 351-392.

32-Don Mair Abonafia, serviteur de la reine Leonor fait l’objet de lettres de recommendations du roi Don Martin d’Aragon, adressees de Valence le 18 Decembre 1103 a son neveu l'lnfant Don Fernando de Castille et a l’eveque de Cartagene.

  1. Don Todros Abolafia, habitant de la «Villa Nueva» de Seville est mentionne dans des documents de l’annee 1105.

34/35. Bovio Abolafia de Huete et Samuel Abolafia d’Ucles, commercants, recurent, en vertu d’un privilege royal en date du 4 Mai 1124, un sauf-conduit pour venir faire du commerce a Valence (Leopoldo Piles Ros, Judios extranjeros en la Valencia del siglo XV dans «Sefarad» VII (1947) 351360־.

36-Yuda Abolafia, habitant de Seville, figure comme contribuable de 50.000 maravedis au folio 140 du Registre des Recettes du Royaume de 1'annee 1139.

37-Bueno Abolafia, fils de Mosse, habitant de Huete, figure comme percepteur des «Alcavalas» au folio 171 du Registre de l’Arcedianaz- go de Guadalajara pour 1’annee 1451.

38-Don Symuel Habulafia, el Moco figure parmi les vendeurs d’une propriete pour le compte de l’«Aljama» des Juifs d’Ucles dans un acte notarie passe a Montiel le 14 Novembre 1163.

39-Moses Abulafia, rabbin a Tolede entre 1170 et 1480.

  1. Juan Fernandez Abolafio, marrane de Seville au XVe s., figure parmi ceux qui travaillerent ardemment pour empecher l’introduction de l’Inquisition a Seville en 1480, ce qui lui fit perdre sa vie au bucher. Tres instruit, il fut pendant plusieurs annees "Alcalde de Justicia» (Juge de paix) et Fermier des taxes royales.

41-Don Symuel Abolafia, habitant de Huete, fut Fermier des Impots a Huelamo en 1481.

42-Don Bueno Abolafia, habitant de Guadalajara, fut fermier des «Alcavalas» de cette ville en 1481.

43-Don Simuel Abolafia, medecin, habitant de Murcia, fait l’objet d’une lettre de recommandation du roi et de la reine de Castille Ferdinand et Isabelle, datee a Murcie le 28 Juillet 1488, en reconnaissance des bons services pretes a la cause du roi pendant la guerre avec les Arabes.

  1. Bueno Abolafia, habitant de Penafiel fig'ure comme partie dans un proces contre Yuc'af et Jacob Frances de Pastrana en 1489.
  2. Symuel Abolafia, medecin de Lorca, figure comme temoin dans un proces en 1189.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Marocאביג׳דיד Abejdid  אבו אלעפיאה ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

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Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc- אבו אלעפיאה     ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

 

אבו אלעפיאה     ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

Aboulafia, Boulafia

Nom arabe signifiant «Pere du bien-etre», «Pere de la sante» ou׳ «L’Homme au bien-etre», "L’Homme a la sante», egalement porte par des families musulmanes.

Les differentes autres graphies hebra'iques connues de cet appellatif sont: .אבולעפייא, אבולעאפייא, אבואלעפייא, אבולאפיא, אבלעפיא, עפיא

Dans les anciens documents espagnols il est represente sous les for-mes de Abinaphia, Abenafia, Abinafia, Abenyafia au XIIIe s., Afia,, Abelafia, Abolafia, Affia au XlVe s. et Abinjafia, Abolafio, Habulafia et Abonafia au XVe s. Cet appellatif semble avoir donne naissance aux noms italien de Bolaffi et anglais de Bolaffey.

Dans la region de Cordoue en Espagne, l’appellatif de cette famille semble avoir ete legue a un groupe d’anciennes bourgades, sous la forme de Abolafia (Madoz I).

Il existe aussi une famille de levites portant ce meme nom, voir Halevi Abu Al-'Afiya

 

46-Aron Afia, medecin, philosophe et metaphysicien a Salonique vers 1540. Auteur de Opiniones sacadas de los mas autenticos y antiguos .Philosofos que sobre la alma escribieron y sus definiciones (Venise, 1568). Fut le maitre de Daniel Ben Perahyah qu’il assista dans sa traduction de l'espagnol a l’hebreu de l'Almanac d’Abraham Zacuto. II collabora egalement avec Moses Almosnino dans sa traduction hebrai'que du Tratado de la Esphera de Juan Sacrobosco.

47-Hayim Abulafia, rabbin a Damas au XVIe s., beau-fils du Grand Rabbin Jacob Berab. Riblin.

48-Jacob Abulafia, fils de Hayim (47), rabbin ne a Safed. En 1593 ־fut elu Grand Rabbin de Damas ou il presida l’Academie Talmudique ׳qui porte son nom. Mort a Safed en 1608. Ibid; Gaon II, 11.

49-Jacob Abulafia, Grand Rabbin a Damas (XVIe-XVIIe s.). .Auteur de Sheelot u-Teshubot et de Pisque Dinim. Sh. G. I, 60.

50-Jacob Abulafia, rabbin a Safed au debut du XVIIIe s., pere de Hayim ben Jacob (51) et petit fils de Jacob Berab. Ses decisions rabbiniques se conservent encore en manuscrit.

51-Hayim Ben Jacob Abulafia Ha-Zaquen, fils de Jacob (50), rabbin ne en Palestine et mort a Damas en 1744. Pere de Hayim Ben David. II fut Grand Rabbin a Smyrne ou il institua plusieurs Taqqanot. Auteur de: Miqrae Qodesh «Saintes Convocations)) (Smyrne, 1792), Traites sur des themes bibliques et rabbiniques; Yocef Leqah ((Surplus d’instruction)) (Smyrne, 1730-1732, 3 vols.), ouvrage sur le Pentateuque; Yashresh Ya'aqob ((Jacob prendra racine» (Smyrne, 1729); Shebut Va'aqob «Captivite de Jacob)) (Smyrne, 1733), Commentaire sur le 'EnYa'aqob de Jacob Ibn Habib.

52-Hizkiyah David Abulafia, rabbin mort a Jerusalem en 1773. Gaon II, 5.

53-Issakhar Hayyim Abulafia, fils de Hayyim ben Jacob (51), rabbin ne a Smyrne en 1726. Envoye en mission en Europe, il fut nomme Grand Rabbin a Belgrade et en 1773 fut elu president de l’Academie Talmudique de Sofia ou il est mort en 1781. Ses ouvrages perirent avec les archives de la communaute de Sofia dans un incendie en 1893. Gaon II, 13.

54-Isaac Abulafia fils de Hayyim (51) et petit fils de Jacob (50), rabbin de Tiberiade au XVIIIe s. Mort a Constantinople ou cours d’une ״mission pour cueillir des fonds pour la Quppah de Rabbi Meir. Gaon II, 11.

55-Hayyim Abulafia, petit fils de Hayyyima ha-Zaquene (51) rabbin a Hebron aux XVIIe-XVIIIe s. Auteur de 'Ez-Hayyim, homelies sur le Pentateuque.

56-. Hayyim Ben David Abulafia, petit-fils de Hayyim Ben Jacob (51). Rabbin Talmudiste en Palestine, mort a Smyrne en 1775. Fut Grand Rabbin a Safed, a Larissa et a Smyrne. Auteur d’un ouvrage volumineux sur le Sepher Mizvot Gadol qui fut detruit par le feu a Smyrne. On lui doit encore quelques donnees haggadiques qui sont contenues dans le Esh-Dat «Le Feu de la Loi» de Joseph Nahmuli (Salonique, 1790). Plusieurs de ses decisions rabbiniques et sermons parurent' apres sa mort sous le titre de Nishmat Hayyim «Le souffle de Vie», Sa-lonique 1806.

57-Isaac Abulafia, petit-fils de Hayyim ben Jacob (51). Ne a Tiberiade. Fut dirigeant des communautes sepharades et ashkenazes de  Safed et de Tiberiade. En 1821 il se rendit a Jerusalem ou il est mort en 1825. Gaon II, 12.

58-Abraham Abulafia, rabin auteur de Hayye 'Olam Ha-Bah..

59Ezekiel bar Hayyim Jacob Abulafia, rabbin a Tiberiade, mort en 1787. Gaon II, 11.

60-Isaac Abulafia, fils d’lssakhar. Succeda a son pere au Grand’ Rabbinat de Sophia. Mort a Jerusalem en 1819. Gaon II, 12.

61-Moshe Abulafia, rabbin de Damas en 1840. Gaon II, 14.

62-Hayyim Nissim Abulafia, Grand Rabbin de Jerusalem. Ne a Tiberiade en 1795. Mort a Jerusalem en 1861. Descendant de Hayyim Abulafia qui vint de Smyrne s’etablir a Tiberiade sur l’invitation du Sheikh Dahir Al-Amir, au XVIIIe s. Auteur de plusieurs ouvrages qur: n’ont jamais ete publies. JE I, 142; Gaon II, 7.

63-Joseph David Abulafia, Grand Rabbin de Tiberiade au XIXe s.. Gaon II, 10.

64-Salomon Abulafia, rabbin a Tiberiade au XIXe s.

65-Isaac Abulafia, Grand Rabbin d’Alep au XIXe s. Auteur de• Bene Yizhaq «La Face d’Isaac», Smyrne, 1871.

66-Hayyim Abolafia, rabbin auteur de Shibhe Tannaim «Louanges des Tannai'm», Salonique, 1872..

67-Yehudah Joseph Abulafia, rabbin de Tiberiade ayant signe une  introduction au livre du celebre Grand Rabbin marocain Isaac Bengualid Vayomer Yzhaq, en 5632 (1872).

68-Meir Issakhar Abulafia, fils d’Ezekiel Eliezer et pere de Hayyim Issakhar. Rabbin mort a Tiberiade au debut du XIXe s. Un des״ signataires de l’introduction au Vayomer Yzhaq d’Isaac Bengualid en 1872. Gaon II, 13.

69-Ezekiel Eli’ezer Abulafia, fils de Hayyim Salomon, et petit-fils de Yehizquiel, rabbin palestinien ayant vecu a Livourne, mort a Tiberiade en 1859. Gaon II, 10.

70-Yedidyah Raphael Hay Abulafia, rabbin cabaliste ne a Jerusalem en 1807. Fut le Chef de la Communaute des Hassidim de Beth-El. Mort en 1869. Gaon II, 9.

71-Joseph Samuel Abulafia, fils de Meir Issakhar, rabbin palesti-nien. Envoye pour queter au profit des ecoles de Tiberiade, mort a Mo-gador en 1894. Gaon II, 10.

72-Jacob Abulafia, fils d’Issakhar, rabbin ne a Constantinople. Vers la fin de ses jours s’etablit a Tiberiade. Figure en 1874 comme un des signataires d’une lettre nommant Abraham Ben Shabbat collecteur a Safi de la Quppah de Rabbi Meir. Gaon II, 11.

73-Joseph David Abulafia, rabbin a Tiberiade au XIXe s. Gaon. II, 10.

74-Luigi Filippo Bolaffio, journaliste et publiciste italien, ne a Venise en 1846 et mort a Milan en 1901.

75-Leone Bolaffio, juriste italien ne a Padoue en 1848. Fut professeur a l’Universite de Parme et a celle de Bologne. Fondateur de la Societe de Stenographic a Padoue et a Milan et createur d’un systeme  de stenographic qui fut adopte dans les ecoles publiques en Italie. II fut aussi le fondateur et l’editeur du journal juridique Temi Veneta et l’au teur du Commento al Codice di Commercio, 2 ed., 1899..

75 bis. Hayyim Abulafia, figure parmi ceux qui ont contribue a  la publication du Sepher Marpe la-Nefesh de Raphael Maman (Jerusalem, 1894).

76-Salomon Rahamim Abulafia, fils de Hayyim Nissim, rabbin a. Tiberiade, XlXe-XXe s. Gaon II, 14.

77-Hayyim Isaac Abulafia, rabbin palestinien, fils du rabbin cabaliste Raphael Yedidyah, mort a Jerusalem en 1904. Gaon II, 7.

78-Isaac Abulafia, fils de Hayyim Nissim, rabbin de Tiberiade, membre du «Beth Din» des Sefaradim de cette ville. Fut Grand Rabbin a Damas, Safed et Tiberiade. Mort a Jerusalem en 1910. Gaon II, 12.

79-Hayyim Issakhar Abulafia, fils de Joseph David, rabbin Hakham Bashi de Tiberiade de 1911 a 1918. Gaon II, 14.

80-Eliyahu Hayyim Abulafia, rabbin de Tiberiade, mort en 1927, Gaon II, 5.

81-Eliyahu Jacob Abulafia, rabbin de Smyrne. Gaon II, 5.

82-David Abulafia, fils d’Eliyahu, rabbin de Galipoli, ne en 1893.. S’etablit a Jerusalem en 1921. Gaon I, 5.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc אבו אלעפיאה     ابو العافية           (Abu Al-'Afiya) Abulafia.

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Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc- ابو درهم  -אבודוהם          Abudarham

 

  1. ابو درهم            אבודוהם            Abudarham

Abudirham, Abuderham, Abudaran, Abudaram

Nom arabe dont le sens est «le pere du Dirham» ou plutot d’homme au Dirham)). Le «Dirham» etait une ancienne piece de monnaie arabe qui avait tire ce nom du «Drachme» grec et qui s’est maintenue au Maroc.

Le nom d’ABUDARHAM derive des fonctions de Tresorier du Roi, exercees au XIIIe s. par Don David, Fermier General des Impots du Roi de Castille et de Leon, Don Sancho le Grand, que le peuple nommait d’homme au Darham». Depuis, ce nom est devenu le nom de famille des descendants de Don David.

Les fonctions de Tresorier du Roi et celles de Fermier ou de Percepteur d’impots au Moyen-Age en Espagne, ont donne egalement naissance a des noms de famille similaires tels que: Gabbay (encaisseur), Ben-Drihem (fils du petit Darham), Khallas et Elkhallas (payeur).

La famille Abudarham venue au Maroc a l’expulsion d’Espagne en 1492, a donne au Maroc plusieurs rabbins eminents et s’est ramifiee a Gibraltar, en Algerie, en Tunisie, en France, en Italie et en Amerique. Un de ses membres, Salomon Abudarham (emigra de Tetouan vers 1886 au Venezuela ou il prit le nom de Salvador Hernandez.

1-Don Davi (David) Abudarham Viejo (l’Aine), astronome, originaire de Seville, Percepteur d’impots et Doyen de la Communaute juive de Tudela durant le regne de Don Sancho le Grand, Roi de Castille et de Leon (1258-1295), fut le premier a reglementer les differentes taxes que les communautes juives devaient payer au Tresor Royal. A cet effet, il convoqua une commission composee de quatre chefs de la communaute juive de Huete en septembre 1290 et fut designe par le roi comme arbitre pour trancher tout disaccord pouvant surgir de ce «Repartimiento de las Aljamas de 10s Judios de Toledo)). Dans une elegie sur la catastrophe soufferte par les Juifs a Tolede en 1391, il est fait mention de la Synagogue d’ABUDARHAM qui parait avoir ete fondee par Don David.

2-Don Mose Abudarham est titulaire d’un don en sa faveur par le Roi Don Sancho IV, suivant document date a Segovie, le 24 Decembre 1284.

3-Don Yucaf Abudarham, fils de Don David, figure comme temoin dans un acte de vente d’une maison avec dependances a Donna Maria Fernandes, gouvernante de la Reine Donna Maria et sa fille l’In- fante Isabelle, passe a Guadalajara, le 7 Aout 1299.

4-David ben Joseph Ben David Aboudarham, rabbin commentateur de la liturgie synagogale, a Seville vers 1340. Eleve de Jacob Asher et auteur d’un ouvrage de vulgarisation des connaissances rabbiniques base sur le Rituel des Prieres, intitule: Hibbur Perush ha-Berakhot veha- Tefilot (Lisbonne, 1489; Constantinople, 1513; Venise, 1546 et 1566; .Amsterdam, 1726; Prague, 1784 et 1817; Lemberg, 1857; Hanovre, 1877). Un manuscrit de cet ouvrage se conserve a la Bibliotheque Friedlander de St. Petersbourg, Sh. G. I, 30; JE I, 139.

5-Don Culeman Abudarham, habitant d’Ucles figure comme vendeur de plusieurs fermes, vignobles, maison et autres proprietes a Pozorrubio et sa banlieue suivant acte de donation passe le 15 Juin 1371 par Don Pedro Ruiz de Sandobal, Grand Commandeur de Castille.

6-Salomon Abudarham figure comme preteur a Tolede dans des documents de l’annee 1337.

7-Salomon Ben Moses Abudarham, rabbin a Tolede au XlVe s. . ayant pris part a la controverse entre plusieurs rabbins au sujet de Maimonides. JE XII, 180.

8-Abraham Abudarham, auteur ayant copie a Agramunt en 1444, la traduction hebra'ique de L'Ethique d’Aristote.

9-Yuzaf Abudaran figure comme proprietaire de plusieurs maisons a Tolede, suivant acte du 16 Fevrier 1431.

10-Isaque Abudaran (Abudarem) de Tolede, fermier des impots dits «Alcavalas» et «Tercias» de l’Archeveche d’Alcaraz en 1440.

11-Don David Abudaran, fermier de l’«Alcavala» (droit d’octroi) sur la viande et le poisson a Tolede en 1475.

12-Don David Abudaram el Viejo (l’Aine), «Recabdador de la alcabala de la Seda» (Receveur des Taxes sur la soie), figure comme temoin dans un proces de l’lnquisition a Tolede en 1486 ainsi que dans le proces de Juan del Rio, a Tolede, en 1487-1488 («Actas de la Inquisicion  de Toledo)), leg.

13-Don Mose Abudaram (Aburam), figure comme garant parmi les- fermiers d’impots pour l’annee 1487 en Castille. Baer II, 359.

14-15. Moses et Isaac Abudarham, vivaient a Rome et passent pour avoir donne l’hospitalite a David Reubeni en 1524.

16-Salomon Abudarham, Grand Rabbin a Tetouan XVIe-XVIIe s. Auteur de Haruzim u-Pisque Dinim (Abraham Coriat, Introduction aw Zechut Abot; NM, 159).

17-Isaac Ben Salomon Abudarham, Grand Rabbin de Tetouan a it. XVIIe s. (Abraham Coriat, Introduction au Zechut Abot; MR).

18-Abraham Abudarham, rabbin a Tetouan aux XVIIe-XVIIIe s., auteur de Pisque Dinim dont quelques-uns parurent dans Sheelot u-Teshubot Mislipat va-Zebi Nos. 23, 86, 199, 315. NM, 159, MR.

19-Judah Ben Joseph Abudarham, Grand Rabbin a Tetouan, mort apres 1780.

20-Joseph Abudarham, fils de Judah (19), Grand Rabbin a Tetouan au XVIIIe s.

21-Menahem Abudarham, fils de Judah (19), rabbin a Tetouan am XVIIIe s.

22-Samuel Abudarham, notable de la Communaute Juive de Mar-seille ayant contribue a l’achat d’un cimetiere juif dans cette ville en- 1783 (Annuaire Israelite pour l’annee 5648. REJ XIV, p. 302).

23-Samuel Abudarham, petit fils d’Abraham (18), Grand Rabbin a Tetouan au XVIIIe s. (Raphael Abraham Coriat, Introduction au Ze- chut Abot).

24-Salomon Aboudarham, Grand Rabbin Cabaliste a Tetouan a. la fin du XVIIIe et au commencement du XIXe s., petit fils de Samuel (23). Vers 1842, il fut nomme Grand Rabbin a Gibraltar. Mort en! 1852. NM, 200; R. A. Coriat, Introduction au Zechut Abot.

25-Eliyahou Abudarham, rabbin «Dayyan» a Tetouan XVIIIe- XIXe s. MR.

25 bis. Abudarham, originaire de Livourne, fut viceconsul d’Angleterre a Rabat en 1816.

26-J. Abudarham, notable de la Communaute de Gibraltar en 1843,. JE I, 139.

27-Judah Ben Menahem Abudarham, rabbin a Tetouan au XIXe- siecle. MR.

28-Mordekhay Abudarham, rabbin a Sale, auteur d’un commentaire de la Haggadah de Pessah. MR.

29-Jacob Abudarham, rabbin a Sale, compilateur d’un recueil de«Darushim» d’auteurs anciens qui fut complete par son frere Mordekhay sous le titre Sepher Qohelet Ya'acob. Cet ouvrage contient en plus un commentaire sur l'Ecclesiaste intitule Debarim Tobim et un autre commentaire sur la Haggadah. MR.

(Figurent parmi ceux qui ont contribue, en 1837, a la publication du .Sepher Zebahim Shelemim d’Abraham Anqawa:)

30-Menahem Abudarham et ses fils de Tetouan.

31-Abraham Abudarham, de Tetouan.

32-Salomon Abudarham et ses fils de Tetouan.

33-Abraham Abudarham, d’Oran.

34-Samuel Abudarham, d’Oran.

35-Abraham Abudarham, frere de Samuel (34).

36-Hayyim Abudarham, originaire de Tetouan a Tiaret et son frere.

37-Yonah Abudarham.

Abraham Laredo- Les noms des Juifs du Maroc– ابو درهم  -אבודוהם          Abudarham

Abraham Laredo-אבוהב   Abuhab

אבוהב   Abuhab

Aboab, Abouab

L’orthog־raphe de ce nom semble refleter le terme arabe- اب وهٌاب-«pere donateur» ou «dispensateur de biens" qui est de formation similaire au nom theophore arabe عبد الوهابAbdelwahab («serviteur du Dispensateurs).

Ce nom est porte par une celebre famille juive espagnole dont les descendants constituent des branches en Hollande, en Italie, en Turquie, en Afrique du Nord, a Gibraltar et en Amerique. On le retrouve dans des documents anciens espagnols sous les graphies de Abohab, Abuab, Aboaf, Abohaf et Abof.

A la suite de mariages suivant la coutume espagnole d’unir les noms paternel et maternel, il s’est cree une serie de noms patronymiques tels que: Aboab y Cardoso, Aboab y Lopez, Aboab y Brandao, Aboab y Coronel, Aboab y Osorio, Aboab de Paz, etc.

  1. Abraham Aboab, le plus ancien Aboab qui nous soit connu, vivait a Pelof dans le Royaume d’Aragon. En 1263, il recut du Roi Don Jaime, la tour d’Altea avec ses dependances, territoires et privileges.

2-Isaac (I) Aboab, celebre rabbin, predicateur, philosophe et mys-tique, vecut en Espagne, vers 1300. Auteur de: Menorat ha-Maor «Le Chandelier de Lumiere», ouvrage d’ethique et de vulgarisation religieuse  et rabbinique qui rendit celebre son auteur et eut une grande influence sur les masses. Cet ouvrage fut publie avec une traduction en espagnol a Livourne, en 1675; avec un commentaire en hebreu et une version judeo-allemande par Moses Frankfurter, a Amsterdam, en 1701, avec  une traduction en allemand moderne, par Fiirtenthal et Behrend (Kro- toshin, 1811-46) et en yiddish (Vilna, 1880); Shulhan ha-Panim «La Table des Pains de Proposition)), sur les Prieres et les Benedictions; Aron  haEdut «L’Arche des Temoignages)), sur le Rituel.

3-Abraham Aboab, fils d’Isaac I (2), rabbin a Tolede, en 1310.

4- Isaac (II) Aboab, 1133-1193, rabbin commentateur de la Bible a Tolede, eleve et successeur de Rabi Isaac Campanton et maitre de Don־ Abraham Zacuto et de Rabbi Mosheh Danon. En 1492, il se rendit au״. Portugal avec une delegation de notables juifs, pour negocier avec le  Roi Jean II, 1’etablissement dans son pays, des expulses d’Espagne. Decede a Porto, son disciple, le celebre mathematicien Don Abraham Zacuto, fit son oraison funebre. Auteur de: Nehar Pishon («Le Fleuve de Pishon»), sermons, publies par son fils Jacob, a Constantinople, en 1538; un super-commentaire au commentaire du Pentateuque de Nah-manide (Constantinople, 1525; Venise, 1548); Shittot 'al ha-Talmud' ((Opinions sur le Talmud)); Biur la-Tur Orah Hayyim «Commentaires׳ sur le Orah Hayyim; un super-commentaire au commentaire du Pentateuque de Rashi; des decisions juridiques, etc. Don Isaac Aboab est connu sous le titre de ((Dernier Gaon de Castille». II a ete confondu avec Isaac I (2) par Rab Azulay..

5-Jacob de Isaac Aboab, fils d’lsaac II (1), edita l’ouvrage de son pere, Nehar Pishon, a Constantinople, en 1538.

6-Salomon Aboab, rabbin expulse d’Espagne en 1492, etabli a Fes: ou il figure parmi les rabbins signataires d’une Haskamah autorisant la Nefiha contrairement a la prohibition faite par la Haskamah des rabbins Toshabim en 5286 (1526) et de la Taqqana de 5305 (1533).

7-Abraham Aboab, mort en 1601, et son fils Jacob figurent parmf les premiers emigres d’Espagne a Amsterdam, au XVIe s.

8-Joseph Ohab figure parmi les vingt-quatre juifs portugais martyrises et brules a Ancone, par ordre du pape Paul IV, en 1556 (D. Kaufman, Les Martyrs d’Ancone, REJ XI, 1885).

9-Immanuel Aboab, arriere-petit-fils d'Isaac II (4), rabbin ne a Porto (Portugal) vers 1555, mort a Venise en 1628. En 1603 il defendit ses coreligionnaires a Venise contre des accusations malveillantes et il prouva facilement que les juifs n’avaient manque jamais de courage ni  de devotion pour faire les plus grands sacrifices envers leur patrie d’adoption. Il est l’auteur de: Le Royaume de I’Intellect; Des Fondements de la Verite, en defense du Talmud; Histoire et Apologie de la Tradition Juive, ouvrage contenant plusieurs notices sur l’histoire des juifs- en general et surtout des juifs espagnols et portugais, termine en 1625 et publie par ses heritiers a Amsterdam en 1629; une deuxieme edition parut egalement a Amsterdam, en 1727; sous le titre de Nomolo gia 0 Discursos Legates (un ms. de cet ouvrage se trouve a Madrid, a la Bibliotheque de l’Academie d’Histoire).

10-Judah Aboab, petit fils de Don Isaac II (4). Vers 1580, il s’etablit au Maroc et fut nomme Grand Rabbin a Elksar Elkebir. Parmi ses  nombreux disciples figure David Fayon qui fournit a Immanuel Aboab une quantite de renseignements sur l’expulsion des juifs d’Espagne et du Portugal.

11-Isaac de David Aboab, edita en 1590, a Amsterdam, le Livre des Psaumes avec un commentaire de Meiir Arana et composa un poeme hebraique pour l’ouvrage de Menasheh Ben Israel, intitule Peneh Rabah (Amsterdam, 1628). K.

12-Isaac Aboab da Fonseca, ne a Castrodaire (Portugal), en 1605, mort a Amsterdam en 1693. Fils de David Aboab et d’lsabel da Fon-seca. Fuyant l'Inquisition, sa famille s’etablit en 1612 a Amsterdam ou il etudia sous la direction du rabbin Isaac Uziel de Fes et fut nomme Grand Rabbin a l’age de 21 ans. Lors de la fusion des trois Communautes d’Amsterdam, en 1639, il fut maintenu dans ses fonctions mais pour des raisons economiques, il accepta, en 1642, le poste de Grand Rabbin de la Communaute de Pernambuco (Bresil) qui venait de se constituer. A la perte de cette possession par les Hollandais, a la suite de la guerre  avec le Portugal, en 1649, il dut quitter le pays avec tous les juifs qui y etaient etablis. A son retour a Amsterdam, il fut nomme de nouvean Grand Rabbin et President de l’Academie Talmudique. Orateur eloquent, poete, homme de science et porte vers la Cabale, il traduisit en  hebreu les ouvrages espagnols d’Alonso de Herrera sur la Cabale. Dans; ses derniers jours, il devint un adepte secret de Shabbetai Zebi. Il presida la Communaute d’Amsterdam pendant plus d’un demi-siecle et travailla a son bien-etre donnant !’impulsion a la construction de sa Grande Synagogue. II possedait une riche bibliotheque dont le catalogue fut imprime en 1693. 11 fut le premier auteur juif en Amerique. De ses nombreux ecrits on n’a publie que les ouvrages suivants: Pardfrasis comentada sobre el Pentateuco (Amsterdam, 1681); Sermao ern Me- moria de Abraham Nunes Bernal; Sermao Funebre em Memoria do Dr. Joseph Bueno (Amsterdam, 1669); Sermao no Alegre Estrea- mente e Publica Celebridade da Esnoga (Amsterdam, 1675); Sermao por Hatan Torah Sr. Y aha cob Israel Enriques (Amsterdam, 1678); Zekher 'Assiti le-Niphlaot-El, compte-rendu de la guerre entre les Hollandais et les Portugais au Bresil et des souffrances des juifs dans ce pays, publie en partie dans ((Publications American Jewish Historical Society)), No. 5, 129 et seq.; De la Coaligacion de los 13 Articulos de la Fe (Bresil, 1636); Sepher Sha'ar ha-Shamayim «Livre de la Porte du Ciel», traduction hebraique des ouvrages sur la Cabale ecrits en espa- gnol par Abraham Cohen de Herrera (Alonso de Herrera), Casa de Dios, et Puerto del Cielo (Amsterdam, 1645.

אבוהב   Abuhab

Aboab, Abouab

אבוהב   Abuhab-Aboab, Abouab-Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc

אבוהב   Abuhab

Aboab, Abouab

L’orthog־raphe de ce nom semble refleter le terme arabe- اب وهٌاب-«pere donateur» ou «dispensateur de biens" qui est de formation similaire au nom theophore arabe عبد الوهابAbdelwahab («serviteur du Dispensateurs).

Ce nom est porte par une celebre famille juive espagnole dont les descendants constituent des branches en Hollande, en Italie, en Turquie, en Afrique du Nord, a Gibraltar et en Amerique. On le retrouve dans des documents anciens espagnols sous les graphies de Abohab, Abuab, Aboaf, Abohaf et Abof.

A la suite de mariages suivant la coutume espagnole d’unir les noms paternel et maternel, il s’est cree une serie de noms patronymiques tels que: Aboab y Cardoso, Aboab y Lopez, Aboab y Brandao, Aboab y Coronel, Aboab y Osorio, Aboab de Paz, etc.

13.Jacob Aboab, medecin a la Mecque en 1626. JE I, 75.

14.Mattathiah Aboab, representait la Congregation «Beth Jacob" d’Amsterdam, en 1639.

15 Moses Aboab, fils de Mattathiah (14), fut President de la Communaute portugaise d’Amsterdam, apres 1639.

16 Abraham Aboab (Fulero), philanthrope religieux consacre a l’etude de la Iitterature hebraique. Vers 1627 il fonda la synagogue «Keter Torah» a Hambourg et de nombreuses ecoles en Palestine, a Mantoue et dans d’autres endroits. II mourut a un age avance, en 1642, a Verone ou son fils Samuel etait Grand Rabbin. Le predicateur Azariah Figo prononqa son oraison funebre. Figo, Recueil de Sermons, No. 77. JE I, 73; V, 330; Gaon I, 1.

17 Samuel Aboab, «RaSha», fils d’Abraham (16), ne en 1610 et mort a Venise en 1694. Eleve et gendre de David Franco, acquit une grande celebrite et devint Grand Rabbin a Verone. Polyglotte distingue, tres charitable, il menait une vie ascetique, visitant les malades et nourrissant ses eleves. En 1650, il fut appele a occuper le Grand Rabbinat a Venise ou il dut prendre part a la controverse au sujet du faux messie, Shabbetai Zebi, avec son apotre Nathan de Gaza. Malade et afflige de malheurs de famille, il dut abandonner Venise, a l’age de 80 ans et errer d’un endroit a l’autre. Peu avant sa mort, il requt du Doge et du Senat de Venise la permission de retourner dans sa ville et de reprendre son poste qui avait ete occupe, pendant son absence, par son fils Joseph. De ses nombreux ouvrages on a publie: Debar Shemuel «La Parole de Samuel», Recueil de Decisions Rabbiniques (Venise, 1702); Sepher ha- _Zikhronot «Livre de Souvenirs)), Traite d’Ethique (Venise, 1650). A sa mort, Rabbi J. Ben David, de Venise, fit une elegie qui a ete publiee dans le recueil de poesies, Kos Tanhumim (Venise, 1707).

17 bis- Joseph ben Hisquiyah Aboab, rabbin a Hebron en 1613.

18 Jacob Aboab, fils de Samuel (17) succeda a son pere au Grand Rabbinat de Venise ou il mourut apres 1727. II edita aux frais de son frere David, les Consultations et Decisions Rabbiniques de son pere. S’interessant aux antiquites bibliques et aux sciences naturelles, il maintint une correspondance litteraire avec Theophile Unger, pasteur de Herrenlaurnschiitz qui etait un collectionneur enthousiaste de manuscrits hebra'iques (Chr. Wolf, ((Bibliotheca Hebraea»). Cette correspondance est conservee dans la Bibliotheque de la ville de Hambourg (No. 353, 3). De 1682 a 1692, il maintint une correspondance scientifique avec le savant conseiller imperial Job Ludolf, a Francfort s/M., qui se conserve dans la Bibliotheque de cette ville. Plusieurs de ses Decisions Rabbiniques sont contenues dans les ouvrages d’autres auteurs parmi lesquels Pahad Yizhak d’Isaac Lampronti. I, 33.

19 Abraham Aboab, fils de Samuel (17), rabbin a Venise, mort dans cette ville en 1691.

20 David Aboab, fils de Samuel (17), fit imprimer les Decisions "Rabbiniques de son pere a Venise en 1702.

21 Joseph Aboab, fils de Samuel (17) Grand Rabbin a Venise au XVIe s. Emigra en Palestine et mourut a Hebron. Auteur de Decisions Rabbiniques sous le titre de Hiddusheh Sopherim, non publiees.

22 Eliyah Aboab Cardoso, fondateur de la premiere synagogue a Hambourg en 1625 et editeur du Livre des Psaumes a Amsterdam, en 1611.

23 Samuel Aboab, rabbin, mort a Verone en 1612.

24 Jacob Aboab, fils d’Abraham (7), rabbin officiant a la synago- gue «Beth Jacob)) d’Amsterdam, en 1639. JE.

25 Eliyah Aboab, imprimeur-editeur de livres hebraiques a Amsterdam, vers 1615.

26 Daniel Zemah Aboab, medecin a Amsterdam au XVIIe. s.

27 Isaac Zemah Aboab, frere de Daniel (26), medecin a Amsterdam  au XVIIe s. Ami de Benedict de Castro et medecin de la Reine Chris- tine de Suede et de Benjamin Musaphia a Hambourg.

28 Abraham Aboab, imprimeur-editeur a Venise en 1655.

29 Jacob Aboab, un des premiers immigrants juifs a New York ou il s’etablit en 1654, venant probablement de Hollande.

30 Jacob Aboab, fils d’Abraham (28), imprimeur a Venise de 1669 a 1682.

31 Moses Aboab, recut des le ttres lui accordant la naturalisation־ a New York, le 25 Juin 1684.

32 Jacob de Benjamin Aboab, celebre rabbin a Amsterdam vers 1675.

33 Isaac Aboab, fils de Mattatiah, ne a Amsterdam ou il fut Grand  Rabbin de la Communaute Portugaise et ou il mourut en 1720. Il fut 1’ami du savant Surenhuysius. Auteur de: Compendio de Diferentes־ Materias, dont le Ms. se conserve dans les archives de la Communaute Portugaise d’Amsterdam; Exortagao para que os Tementes do Senhor na Observanga dos Preceitos de Sua S. Ley nao caydo en Pecado por falta de Conveniente Inteligencia (Amsterdam, 1680); Doutrina Par- ticular (Amsterdam, 1687); Comedia de la Vida y Sucesos de Joseph, en Ms.; un traite en portugais sur les Poids et les Mesures Juifs; Relagao do Citio de Terra de Israel; et une Genealogie de la famille Aboab.

34 David Aboab, auteur a Amsterdam, en 1685, d’un ouvrage ine- dit, Catdlogo de diferentes Remedios para diversas sortes de Acha- ques, achados por experiencia haverem sido boms sur la medecine. K;. JE I, 73.

35 David Aboab, rabbin ayant donne une decision rabbinique a Venise au sujet de la Benediction Sacerdotale, sur la demande de Nehemiah  Ben Baruch, rabbin a Ferrara.

36 Isaac Aboab, notable a Barbados en 1680.

37 Jacob de Joseph Aboab, rabbin a Venise en 1708.

38 Raphael Aboab, un des premiers immigres juifs a Surinam en׳ 1669.

39 Jacob Aboab, rabbin a Tetouan au XVIIIe s.

40 Abraham Aboab, fils de Jacob, philantrope a Salonique an XVIIIe s

41  Abraham Aboab, rabbin notaire a Tetouan au XVIIIe s. MR.

42  Abraham Aboab, figure parmi les membres de la Communaute de Tanger ayant signe la Haskamah du 25 Heshvan 5555 (1795(

43 Isaac Aboab, Grand Rabbin d’Amsterdam vers 1778. Y, 296.

44Joseph Aboab, un des dirigeants de la Communaute de Gibral-tar en 1799.

45 Mordekhai Aboab, un des rabbins dirigeants de la Communaute de l’lle de Chios dans la premiere moitie du XXe s.

46Isaac Aboab et Moses Levy de Gibraltar, furent invites en 1807 par l’Amiral de l’escadre portugaise a se rendre a Lisbonne, dans son propre navire. A leur arrivee ils furent informes qu’ils devaient emprunter d’autres noms car les juifs n’etaient pas autorises a entrer dans cette ville. Ils refuserent de debarquer dans ces conditions, jusqu’a recevoir un sauf-conduit pour eux et les six personnes de leur suite, de la part du Prince Regent du Portugal.

47Isaac Aboab (probablement le meme que le No. 46), fonda une synagogue a Gibraltar en 1820.

 

אבוהב   Abuhab-Aboab, Abouab-Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Aboutam- אבוג׳מיל  ابو جمل Abujmel- בן אבוזאגלו          Ben Abuzaglo- Buzaglo, Bouzaglo, Bouzaglou

 

  1. אבוזאגלו Abuzaglo 

Buzaglo, Bouzaglo, Bouzaglou

 

Nom d’origine berbere Bu-Azaglou dont le sens est «L’homme a la perche» ou «L’homme au joug», probablement indiquant le nom du metier de fabriquant de perches ou de jougs pour les charrues a labourer

 

1Mordekhay Abuzaglo, celebre rabbin cabaliste illumine du Draa a la fin du XVe s. auquel, d’apres la tradition, le prophete Elie serait apparu. Accompagne de deux autres rabbins cabalistes du Draa, Rabbi Abraham Shalom et Rabbi Hayyim, il alia s’etablir a Safed aupres du celebre maitre de ce centre mystique, Rabbi Hayyim Vittal. Vers la fin de ses jours, il aurait ecrit un livre sur la Cabale intitule Ma'ayanot Hokhmah «Les Sources de la Sagesse» dont le manuscrit semble etre perdu. Rab Azulay, dans son Shem ha-Guedolim, ignorant son nom de famille, l’appelle Mordekhay de la Ville de Draa. Sous ce nom il est cite par R. Moshe Jacob Toledano (Ner ha-Ma'arab) et par R. Moshe Benalm (Malkhe Rabbanan). Mais en consultant les arbres genealogiques dans la Ketubbah de la famille Buzaglo de Tanger, nous avons pu decouvrir que Rabbi Mordekhay de la Ville de Draa n’est autre que Rabbi Morde- khay Abuzaglo, car il y figure en meme temps comme l’ancetre de cette famille et comme l’auteur du Ma'ayanot Hokhmah. Sh. G. I, 90, II, 60; NM, 109; MR I, 86 a, II, 12; «Ketubbah» de la famille Abuzaglo de Tanger

2Shelomoh Abuzaglo, fils de Mordekhay (1), rabbin cabaliste au XVe s. Ketubbah de la famille Abuzaglo

3Yamin Abuzaglo, fils d’Aharon, figure parmi les rabbins signataires d’une Haskamah des Toshabim, prohibant la Nefiha, promulguee a Fes en 5286 (1526)

4Mordekhay Abuzaglo, fils de Shelomoh (2), rabbin cabaliste XVIe-XVIIe s

5Yocef Abuzaglo, fils de Mordekhay (4), rabbin cabaliste au XVIIe s

6Moshe Abuzaglo, rabbin «Dayyan» probablement a Sale aux XVIIe s

7Abraham Abuzaglo, fils de Benahman, rabbin a Marrakech d’ou il se rendit en 1604 a Venise pour editer sous sa direction la Mishnah avec le Commentaire de Maimonides

8Shalom Abuzaglo, rabbin au Maroc au XVIIe s

9Mosheh Abuzaglo, fils de Shalom (8), Grand Rabbin de Marra-kech XVIIe-XVIIIe s

10Moses Abuzaglo, fils de Yocef (5), rabbin cabaliste au Maroc XVIIe-XVIIIe s. Ketubbah de la famille Abuzaglo

11Shalom Abuzaglo, fils de Mosheh (9), ne a Marrakech ou il fut disciple des celebres rabbins cabalistes Abraham Azulay, Jacob Pinto et Yeshaya Ha-Cohen. Il emigra en Palestine et se rendit ensuite comme emissaire queteur pour la Terre Sainte en Europe ou il sejourna quelque temps a Londres. Il publia les ouvrages suivants: Miqdash Melekh («Le Sanctuaire du Roi», commentaire sur le Zohar (4 vols., Amsterdam, 1750); Hadrat Melekh «La Beaute du Roi», commentaire sur le Zohar d’apres Isaac Luria et Hayyim Vittal (2 vols., Amsterdam, 1766 et Londres, 1772); Kisse Melekh «Le Trone du Roi», annotations au Tiqune Zohar (Amsterdam, 1769); Hod Melekh «La Majeste du Roi», commentaire sur le livre Zeni’uta du Zohar (Londres, s. d.); Sefer ha-Zohar, notes sur le Zohar publiees avec le texte (Londres, 1772); Kebod Melekh «L’Honneur du Roi», recueil de decisions cabalistiques (Londres, s. d.); Ma’asse she-hayah Kakh hay ah «Ce qui advint etait ainsi)), compte-rendu d’un proces (Londres, 1774); Quntras ma’asseh Adonai Ki Norah-Hu ((Fascicule sur l’Oeuvre de Dieu, laquelle est ma- jestueuse»; Tokhahat le-Shobabim ve-Taqqanat le-Shabim «Admonestations aux transgresseurs et rehabilitation des repentants», deux lettres a Israel Meshullam Salmon au sujet d’un proces (Londres, 1774)

Malgre que les ouvrages cabalistiques de Moses A. Buzaglo portent son nom, ils sont plutot des compilations des enseignements attribues par son maitre Azulay a Luria et a Hayyim Vittal. Abuzaglo prit part a une discussion survenue entre plusieurs rabbins cabalistes pour savoir si les juifs pouvaient se soumettre a la vaccination qui venait d’etre decouverte; tout en discutant la priorite de cette decouverte a Jenner, il se prononqa en faveur de la vaccination

12William Buzaglo, inventeur empirique, mort a Londres en 1788. JE III, 447

13Yehudah Abuzaglo, fils de Mosheh (10) rabbin cabaliste au Maroc aux XVIIe-XVIIIe s. Ketubbah de la famille Abuzaglo de Tanger

14Salomon Abuzaglo, fils de Yehudah (13), rabbin a Fes aux XVIIe-XVIIIe s

15Messod Abuzaglo, fils de Salomon (14), rabbin au Maroc aux XVIIe-XVIIIe s. Ib

16Joseph Buzaglo de Paz, aventurier promoteur d’une Compagnie Commerciale danoise au Maroc au XVIIIe s. Tombe en disgrace et emprisonne par le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah puis revenu en sa faveur, il devint le secretaire du roi pour la langue franqaise. H. de Castries, Le Danemark et le Maroc, Hesperis IV, 1926

17Salomon Abuzaglo, fils de Mesod (15), President de la «Hebrat Hessed ve-Emet» de Tanger, aux XVIIIe-XIXe s. Ketubbah de la Famille Abuzaglo de Tanger

18Moshe Abuzaglo, figure parmi les signataires de la Haskamah de Tanger du 25 Heshvan 5555 (1795)

19Jacob Abuzaglo, fils de Salomon (17) notable de la Communaute de Tanger au debut du XIXe s. Ketubbah de la famille Abuzaglo de Tanger

20 et 21. Mair et Moise Buzaglo, membres du Comite de la syna-gogue «Sha'ar ha-Shamayim» a Lisbonne en 1853. JE VIII, 106

  1. Salomon Buzaglo, fils de Jacob (19), notable de la Communaute de Tanger et directeur d’une importante maison de commerce. En 1929 fut elu delegue a l’Assemblee Legislative de Tanger puis reelu en 1933

23Moses Buzaglo, fils de Salomon (22), a la mort de son pere fut elu delegue a l’Assemblee Legislative de Tanger.

 

בן אבוזאגלו       Ben Abuzaglo

Meme nom que le precedent avec l’indice de filiation, «Fils de l’homme a la Perche»

 

אבוג׳מיל  ابو جمل Abujmel

אבוזמיל Abuzmel, Aboujmel, Abouzmel

Nom arabe: «Le pere au Chameau», «L’homme au Chameau)). Ce nom est represente dans les documents espagnols du XIIIe s. sous la graphie Abnizmel.

Yucef Abnizmel fait l’objet d’un acte de Don Pedro III, Roi d’Aragon, en date du 6 Aout 1287

Samuel Abizmel, rabbin au Maroc au XVIIe s

 

  1. אבוטאם Abutam

Aboutam

Nom berbere dont le sens est «Pere des huit»

Moshe Abutam, Chef des Juifs de Fes et Conseiller du Sultan Moulay Bouhessoun au XVIe s

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Aboutam- אבוג׳מיל  ابو جمل Abujmel- בן אבוזאגלו          Ben Abuzaglo- Buzaglo, Bouzaglo, Bouzaglou

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- ابو الربيع   אבורביע-Aburbe- Aburbeh, Abourbe', Abourbeh

 

ابو الربيع            אבורביע-Aburbe

Aburbeh, Abourbe', Abourbeh

Nom arabe: «Le Pere du Printemps", Titre allegorique qu’adoptaient les poetes arabes et qu’on retrouve dans les documents espagnols sous les graphies de: Aborrabe (Xlle-XIIIe s., au Royaume d’Aragon), Aburrabe (XlVe-XVe s. a Madrid), Abulrabi (XVe s. a Rome)

Don Juan Aborrabe, proprietaire a Huesca est mentionne dans une lettre de donation de tributs, faite en Aout 1190 par la reine Dona Sancha, femme d’Alphonse II d'Aragon, en faveur du couvent de Sigena. II fait egalement l’objet d’un acte de cession en 1190 d’un verger par la reine

Ismel Aborrabe, figure comme temoin dans un acte de concession d’impots passe a Huesca en 1193. R. del Arco y F. Balaguer, Nue-vas noticias de la Aljama Judaica de Huesca, «Sefarad» IX (1949) .351-392

Bitam Aborrabe, Don Aborrabe et ses fils sont mentionnes dans une lettre adressee le 17 Janvier 1212 a l’«Aljama» des Juifs de Huesca, par le Roi Don Pedro II d’Aragon

Abraym Aburabe figure comme proprietaire d’une maison dans un document date a Huesca en Decembre 1275. R. del Arco y F. Ba- "laguer, Nuevas noticias de la Aljama Judaica de Huesca, «Sefarad» IX " (1949) 351-392

Ismael Aborrabe fait l’objet d’un acte signe par le Roi Don Alfonso d’Aragon a Egea le 27 Aout 1283

Aborrabe, courtier et le fils d’Aborrabe l’aveugle, figurent dans le «Libro de Hacienda del Cavildo» de la ville de Avila dans les inscriptions de l’annee 1303

Samuel Aborrabe accuse des crimes de conspiration, collisions, traites illicites, etc. recoit de 1’Infant Don Juan une lettre d’amnistie  datee a Valence le 10 Novembre 1382

Aaron Ben Gershon Abulrabi (nomme Aldabi ou Alrabi) de Catania. rabbin cabaliste et astrologue, beau-fils de Don Moses Gabbay. Expulse de Majorque, il fit ses etudes a Treviso (Italie). Bon grammairien et bon arabisant, connaissant la litterature scientifique et philosophique de son epoque, il visita l’Orient. II fut recu a Rome par le Pape Martin V, bien dispose envers les Juifs qui, en presence de ses cardinaux, discutait avec lui les questions religieuses dans un ton amical. A la suite de ses multiples defenses du Judaisme contre les attaques de l’Eglise et des Karaites, il publia son ouvrage Matteh Aharon «La Verge d’Aaron».. Il est l’auteur de Ha-Meyasher, grammaire, Nezer ha-Qodesh «La Couronne de Saintete»; Perah ha-Elohut «Floraison Divineu, Sepher ha- Nefesh «Le livre de l’Ame», dont certains manuscrits se sont conserves a Oxford

Isaac Aburrabe, d’apres M. Kayserling, vivait a Madrid en 1452

Yuce Aburrabe figure dans l’Assemblee de notables de Huesca, reunie a Saragosse le 23 Juin 1440, dans laquelle on s’engagea a rembourser a la veuve du seigneur du Chateau de Huete un pret de 15.600 ׳((sueldos jaquenses.» R. del Arco, La Aljama Judaica de Huesca, «Sefa- rad» VII (1947) 271-301

Ysaque Aburrabe, «Alfayate» (tailleur) et sa femme Dona Judia״. figurent, en 1454, comme beneficiaires d’une maison a eux louee a Se-ville, par Don Alvaro de Zuniga, Duque de Bejar. Baer II, 291

Don Yona Aburrabe, de Guadalajara, figure dans un document: de cette ville en date du 17 Aout 1490 comme ayant beneficie de l’usufruit de certaines proprietes appartenant a la synagogue des Matutes

Don Cague Aburabe, procureur de l'«Aljama» des Juifs de Guadalajara est mentionne dans une lettre des rois catholiques Ferdinand  et Isabelle, datee a Cordoue le 23 Aout 1491

Simuel Aburrabe est mentionne dans les actes du proces de la famille «Cavalleria» de Saragosse, ms. de Paris esp. 84, folio 65, 4 Mai׳ 1492

Yuce Borrabe figure parmi les Juifs de Huesca qui, en date du: 23 Juillet 1492, en accomplissement du Decret d’Expulsion des Juifs d’Espagne donne, avec ses autres coreligionnaires, pleins pouvoirs a. Jaime Carnoy pour liquider les dettes de la communaute de cette ville. R. del Arco y F. Balaguer, Nuevas noticias de la Aljama Judaica de- Huesca, «Sefarad» (1949) 351-392

Salomon Aburrabe figure comme suspect a l’Inquisition dans: le proces de Juana Garcia, femme du bachelier Alonso de Medina dans  la seance tenue a Guadalajara le 3 Janvier 1493

Mosheh Aburbe, rabbin a Alcala, mort a la fin du XVe s

Abraham Aburbe, rabbin a Oran en 1837. Z. Sh

Joseph Aburbe, rabbin notaire ne a Tetouan en 1838. S’etablit a Jerusalem en 1906 avec son petit fils Amram. A sa mort survenue en 1918, il laissa de nombreux ouvrages manuscrits. Gaon II, 15

Salomon Aburbe, fils de Joseph, celebre rabbin de Tetouan consacre a l’enseignement dans sa propre ecole «Midrash Shelomoh». Emigra a Jerusalem ou il fonda un centre d’etudes rabbiniques portant le  nom de «Or Zarua’», mort a l’age de 53 ans en 1916. Gaon II, 15

Amram Aburbe, fils de Salomon, rabbin «Sofer», ne a Tetouan en 1894. A l’age de 10 ans, emigra avec son grand-pere Joseph Aburbe, a Jerusalem ou il devint par le suite Juge au Tribunal Rabbinique des Sephardim. Gaon II, 15

Isaac Aburbe, de Tetouan, figure parmi ceux qui ont contribue a la publication du Sepher Ner Ha-Ma'arabi de Jacob Ben Malca (Jerusalem, 1935)

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04/06/2021

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Avigdor- Abzaradel

  1. אבזראדיל Abzaradel

Abzardel, Abizardel, Avzaradel

Ce nom dont le sens n’a pu etre retrace figure souvent dous les graphies hebra'iques de אבזארדיל ,אבזרדיל et אבי זרדיל . On le retrouve dans les anciens documents espagnols sous les formes: Abzaradiel, Absadiel, Azaradiel, Abzadiel, Sardiela, Alecanadiel, Absaradiel, Azaradel et Abcaradiel

La Grande Synagogue d’Alexandrie est connue sous le nom de Zeradel et fut construite en 1381 par Judah ben Saul, venu d’Espagne

Don Qag Abfaradiel figure comme temoin dans un accord intervenu le 2 Juillet 1327 entre le Conseil de la ville d’Occanna (Ocana) et r«Aljama» des Juifs

Don Abraham Abzaradiel figure comme un des arbitres nommes dans un accord intervenu le 2 Juillet 1327 entre le Conseil de la ville d’Ocana et l’«Aljama» des Juifs

Don Moshe Abzaradiel, Secretaire Principal du Roi de Castille Don Alfonso XI. Son nom apparait dans une serie de documents de la Chancellerie Royale dans les annees 1331 a 1339. L’epitaphe sur une pierre tombale trouvee a Tolede concernant Mosheh Ben Abizradel, mort au mois de Kislev 5115 (1355) semble lui appartenir. Ibn Verga, No. 10; Baer II, 150; Cantera, Inscripciones hebraicas de Toledo, «Sefa- rad» IV (1944) 45-72

Don Yuqaf Abzaradiel, membre de l’«Aljama» d’Alcala de Henares figure parmi les assistants a une assemblee dans la synagogue de cette ville, le 7 Aout 1395, pour donner confirmation a la lecture qui est donnee d’un edit de l’archeveque notifiant la nomination de Maestro Pedro, comme ((Alcalde y Juez Mayors des «Aljamas» de l’Archeveche de Tolede

Don Culema Asaradiel apparait comme fermier de la moitie des fruits verts et secs dans les comptes de Juan Ferrandes «Veinticuatro» de Seville pour l’annee 1399. Baer II, 249

Symuel Abzaradiel figure comme physicien agree a la Villa de Varraca de la Xara en 1488

Mose Azaradel, figure dans les actes du proces de la famille׳ ((Cavallerias a Saragosse, le 18 Mai 1492, dans les Manuscrits de Paris esp

Isaac Abzaradel, rabbin a Fes. Proprietaire d’une synagogue dans cette ville qui portait son nom et qui fut saccagee et detruite par des pillards en 1646. II figure comme un des signataires des Haskamot: {Accords) de Fez des annees 5344 (1584) et 5355 (1595

 

 אביגדור            Abigdor 

Abi Guedor, Abiguedor, Avigdor

  Separation גדר  Nom hebrai'que: «Pere de Guedor» derive du nom biblique de 

(I Chron. VIII 31; IX, 37, de la famille des Gibeonites  etablie a Jerusalem. Ce nom a ete legue a deux villes dans la tribu de Judah (Jos. XV, 58) et dans la tribu de Simeon (I Chron. IV. 4 et IV, 39(

D’apres le Talmud et le Midrash, Abi-Gedor est un des surnoms de Mo'ise (Meghillah, 13; Lev. R. commencement du chap. I) probablement dans le sens de «Pere de l’enceinte» ou «Defenseur».

            Abraham Abigdor (appele aussi Bonet ben Meshullam ben Sa-lomon) medecin, philosophe et traducteur ne a Arles en 1350. A l’age de 17 ans, en 1367, il ecrivit le Sepher Seghulat Melakhim «Tresor Royal)), ouvrage sur la logique en prose rimee. Plus tard, il se rendit a Montpellier pour apprendre la medecine. Il traduisit en hebreu les ouvrages suivants : Mebo bi-Melakhah ((Introduction a la pratique de la medecine» traduction du traite sur la Materia medica du Doyen de la Faculte Bernard Alberti, base sur les Canons d’Avicenne; Medicationis Parabolae d’Arnauld de Villeneuve (1378), Sepher Mebo ha-Ne’arim «Introduction aux jeunes gens», Traite elementaire sur les fievres par Gerard de Solo (1379); Meghillah «Traite sur les medicaments digestifs et purgatifs d’Arnauld de Villeneuve (1381); Al-Manzuri, commentaire abrege de Gerard de Solo sur le 9e Livre de Razi Ad Almansorem; Tratato ou Higgayon, traite de logique de Pierre d’Espagne, Tractatus summularum; explications du commentaire moyen d’Averroes sur les trois parties de l'Organon: l’((Isagoge», les ((Categories)) et l’«Interpretation», derives non seulement de l’arabe mais aussi des sources latines. En 1399, il aida son fils Salomon, alors age de 15 ans, dans la traduction du traite latin De Judiciis Astronomiae d’Arnauld de Villeneuve, en hebreu, sous le titre de Panim ba-Mishpat. JE I, 58

Salomon Abigdor, fils d’Abraham (1), traducteur ne en Provence en 1384. Assiste de son pere, il traduisit, a l’age de 15 ans, en hebreu, sous le titre de Panim ba-Mishpat «Methodes de Jugement», l’ouvrage d’Arnauld de Villeneuve De Judiciis Astronomiae. Cette traduction existe encore en manuscrit. En 1399, il traduisit aussi sous le titre de Mareh ha-Ophanim «L’indicateur des spheres)) le traite de Sacrobosco .Sphaera Mundi. Cet ouvrage fut imprime avec le Zurat ha-Ares d’Abra- ham Ben Hiya (Offenbach, 1720). JE I, 59

Samuel Ben Abigdor, medecin a Montpellier au XlVe s

Meshullam Ben Abigdor, medecin a Montpellier au XlVe s

Kanah Abigdor, rabbin cabaliste du XVe s. qui vivait en Espagne (d’apres Graetz), en Italie ou en Grece (d’apres Jellinek). Auteur de Sepher ha-Kanah (Poretzk, 1786) et Sepher ha-Peleah (Kortz, 1784), ouvrages sur la cabale. JE VII, 432

Samuel Ben Avigdor, rabbin russe, ne a Vilna en 1793

Isaac Samuel Avigdor, Secretaire du Sanhedrin de Paris

Jacob Avigdor (1794-1874), Grand Rabbin (Hakham Bachi) de 'Constantinople de 1860 a 1863. Talmudiste de marque, polyglotte et organisateur de plusieurs institutions dans le territoire turc, telles que 1’Assemblee des Notables Juifs. En 1863, un rabbin fanatique, Isaac Akrish, qui avait excommunie le Comte Abraham Camondo, reussit a inciter tellement le peuple contre Avigdor qu’il fut force de presenter sa demission. Cependant, il fut elu plus tard «Rab ha-Kolel» ou Chef spirituel de la ׳Communaute, dignite qu’il garda jusqu’a sa mort

Jules d’Avigdor, banquier, membre du Parlement du Piemont, mort a Paris en 1856. Petit fils d’Isaac Samuel Avigdor (7). Il fut le pretnier juif elu par ses compatriotes chretiens au Parlement en 1854

Rachel, Comtesse d’Avigdor (1816-1896), femme du Comte Salomon Henri d’Avigdor. Elle s’etablit avec son mari a Londres ou elle se consacra aux institutions communales. Elle fut presidente du «Comite de Dames du Foyer Juif pour les Sourds-Muets», secretaire du «West End Charity)) membre du Comite du ((Jewish Convalescent Home#, du ((Jewish Board of Guardians)) et du «West End Sabbath School)). Son mari, qui etait revenu a Paris, fut l’ami de Napoleon III qui lui donna le litre de Due

Elim d’Avigdor, ingenieur mort a Londres en 1895. Fils aine du Comte Salomon d’Avigdor, membre du Conseil de la Synagogue Hispano-Portugaise de Londres, chef de la «Choveve Zion Association)). Il fut membre du Comite de l’«Anglo Jewish Association)) de 1S71 jusqu’a; sa mort. JE II, 351/2

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc Avigdor Abzaradel

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Abitbol- Abihsira

  1. אביחצירא ابي حصيره Abihsira.

 

Bihsira, Abehsera, Abuhsira  Buhsira, Bouhsira, Bohsira,.

 

Nom arabe: «Le pere de la natte» ou «L’homme a la natte», derive  du nom de metier, حصّار faiseur ou vendeur de nattes ou de couvertures en jonc

            Samuel Abuhsira, surnomme «Ha-Rab Ha-Qadosh», celebre rabbin cabaliste du XVIe s. a Gobar pres de Damas. D’apres la tradition, il portait le nom de Abuhsira parce qu’il s'occupait de faire des nattes..

            Jacob Abihsira (1808-1880), rabbin cabaliste, grand mystique et thaumaturge, celebre dans toute l’Afrique du Nord par sa vertu et ses pouvoirs miraculeux. Ne au Tafilalet ou il recu pendant toute sa vie un flot ininterrompu d’etudiants et de malades, venus de toutes les contrees pour s’abreuver de sa science ou recevoir sa guerissante benediction. Voulant finir ses jours en Terre Sainte, il traversa 1’Afrique du Nord ou partout en chemin il recut les plus grands honneurs. Arrive a Damiette, il y expira en 1880 apres une courte maladie. Il y fut enterre et sa tombe-est devenue le centre d’un grand pelerinage tous les ans a l’anniversaire de sa mort, le 20 du mois de Tebet. Il est l’auteur des ouvrages suivants: Doresh Tob «Le bon Predicateur' (Jerusalem, 1883); Sha'are Arukha «Les Grandes Portes», lecons de morale (Jerusalem, 1883); Pituhf Hotam ((Gravures du Cachet)) sur le Pentateuque (Jerusalem, 1883); Y oru Mishpatekha li-Ya'aqob, consultations juridiques (Jerusalem,.. 1883); Bighde ha-Serad «Les habits de Ceremoniew sur la Haggadah de׳ Pessah (Jerusalem, 1888); Mahssof ha-Laban «Mise au clair», sur le-Pentateuque (Jerusalem, 1892); Ma'agalleh Zedeq «Sentiers de Justice))״ sur le Pentateuque (Jerusalem, 1892); Guinezeh ha-Melekh «Tresors du Roi», sur la Genese (Jerusalem, 1893); Alof Binah «Apprendre la Sagesse» sur l’Alphabet (Jerusalem, 1893); Yaghel Ya'aqob «Exil de Jacob», chants (Alger, 1908); Lebonah Zakkah «Encens Pur», (nouvelles Alexandrie); Sha'are Teshubah «Les Portes de Penitence)) en ms.;; Shabbat Qodesh «Samedi de Saintete» sur le Shabbat

Eliyahu Abishira, rabbin a Fes vers 1894. Bendahar

Abraham Bihsira, fils de Jacob (2), rabbin cabaliste au Tafilalet, XlXe-XXe s

Abraham Abihsira, rabbin d’origine marocaine a Tiberiade a la ־fin du XIXe siecle. Gaon II, 17

Aharon ben Jacob Abihsira, rabbin «Dayyan» au Tafilalet XIXe- XXe s. Mort a Telouet

Messod ben Jacob Abihsira, rabbin «Dayyan» au Tafilalet, XIXe- XXe s

David Abihsira, fils de Messod (7) (1866-1920), celebre rabbin cabaliste, mystique et ascete du Tafilalet, assassine par les dissidents qui avaient menace sa Communaute d’extermination. Auteur des ouvrages suivants edites a Jerusalem; Sepher Sekhel Tob, homelies; Petah ha-Ohel, sur le Pentateuque; Sepher Resha ve-Sofa ’al Sepher Bereshit u- Shemot, homelies sur la Genese et l’Exode

Salomon ben Abraham Abihsira, probablement fils d'Abraham 4)׳), rabbin au Tafilalet, XXe s

Yahya Abihsira, rabbin au Tafilalet

Mosheh Abihsira, rabbin au Tafilalet

Ayush Abihsira, rabbin cabaliste au Tafilalet

Joseph Abihsira de Mogador figure parmi ceux qui ont contribue a la publication du Sepher O'Berit Qodesh de R. Joseph Knafo (Livourne, 5644)

Abraham Abihsira, rabbin ne a Meknes en 1868, membre du Tribunal Rabbinique a Casablanca ou il est mort en 1948

Joseph Abihsira, fils d’Abraham (14), ne a Casablanca, a ete president de «Ozar Ha-Torah», vice-president de la Communaute de Casablanca, tresorier general du Conseil des Communautes, Secretaire general de la Chambre de Commerce de cette ville, president de «Beth Joseph)) et administrateur et oficiant de la synagogue Banon depuis 1934

 

אביטמל ابي طبول  (Abitbul) Abitbol

Abithoul, Toboul

Nom arabe de metier; «Pere des Tambours)) ou d’Homme aux Tambours)) indiquant le metier de fabriquant ou vendeur de tambours. Ce nom existe aussi sous les formes de ابي طبول«Butbul» (Botbol) (No. 305)

«Etbali» et      الطبالي

«Tobali» طبالي

L’equivalent espagnol de Tamborer est atteste au XIIIe s. au Royaume de Navarre.

Cet appellatif pourrait egalement etre derive de Tabla (pluriel Tbul): qui dans le dialecte marocain et en berbere veut dire«plateau)), donc: «Fabriquant ou vendeur de plateaux)).

Samuel Tamborer, figure dans les comptes des ((Merinos y Bailes de Navarra)) pour l’annee 1279

Samuel Bar Mordekhay Ben Abitbol, rabbin du Draa au XV s.,.. quitta sa ville natale pour se rendre en Palestine mais s’arreta en chemirn et se fixa a TIemcen

Abraham Abitbol, rabbin originaire de Mtagra, a Elksar aux XVIe-XVIIe s

Shelomoh Abitbol, rabbin a Marrakech au XVIIe s., combattit le mouvement de Shabbetay Zebi

Yeshu'a Abitbol, rabbin a Sefrou au XVIIe s., grand-pere de׳ Saul Yeshu’a

Levi Ben Judah Abitbol, rabbin de Demnat, se rendit en Palestine en 1707

Israel Ben Judah Abitbol, rabbin a Demnat aux XVIIe-XVIIIe siecles

Isaac Abitbol, fils de Yeshu'a (5), rabbin a Sefrou XVIIe- XVIIIe s

Saul Yeshu'a Abitbol, fils d’Isaac (8), surnomme הרב שיש״א (Ha-Rab Shisha), ne en 1739 et mort en 1809. Grand Rabbin de Sefrou, un des plus celebres rabbins de son epoque. Auteur de Abne Shesh, recueil de consultations juridiques edite a Jerusalem, de decisions et sentences juridiques, d’homelies et de commentaires sur les Dinim de Shehitah

Abraham Abitbol, rabbin «Dayyan» a Rabat aux XVIIIe-XIXe* siecles. MR.

Rafael Abitbol, fils de Saul Yeshu'a (9), Grand Rabbin de Se- frou mort a Larissa en 1803

Joseph Abitbol, fils de Saul Yeshu'a (9), rabbin de Sefrou au XIXe s

Abraham Abitbol, fils de Sauil Yeshu'a (9), rabbin a Sefrou au XIXe s

Shelomoh Abitbol, Grand Rabbin a Sefrou aux XVIIIe- XIXe s. Pour sa generasite fut surnomme «Rabbi Shelohmo Amelal (Le Belier Puissant). Auteur d’un traite sur les reves

Amor Abitbol, fils de Shelomoh (14), Grand Rabbin de Sefrou ne en 1782, mort en 1854, repute par sa generesite. Auteur de plusieurs consultations et decisions juridiques, d’homelies, de poesies, de nouvelles et autres ecrits demeures en manuscrits

Eliyahu Abitbol, fils de ’Amor (15), Grand Rabbin de Sefrou,. mort en 1879

Messod Abitbol, surnomme בן קריקב «Ben Qriqueb», rabbin a. Fes. XVIIIe-XIXe s

Yahya Abitbol, rabbin ne au Maroc au XIXe s. emigra a Safed. Auteur de Sepher Yaqubbal ha-emet «La verite sera reque» (Livourne, 1879)

Joseph Abitbol, Grand Rabbin a Marrakech au XIXe s

Shelomoh Ben David Abitbol, Grand Rabbin de Marrakech au XIXe s

Yehoshu'a Abitbol, rabbin a Sefrou

Mussa Abitbol, fils de Yehoshu'a (21), rabbin a Sefrou

Me'ir Abitbol a ete membre du Comite de la Communaute de Tanger au XXe s.

Victor Abitbol, medecin, membre du Comite de la Communaute de Casablanca en 1967.

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc Abitbol Abihsira

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc- Abikhzer- Abisror

אביכזר  Abekhzer

Abikhzer, Abeghser, Abejser, Abijser

Nom hebraique derive de כזר : «Pere de la violence))

Mosheh Abekhzer, Grand Rabbin de Beghris dans le Tafilalet,. XVIIIe-XIXe s. II possedait une riche bibliotheque. Plusieurs de ses decisions juridiques sont contenues dans le Shophriya di-Ya'aqob

Isaac Abekhzer, rabbin professeur a Tanger a la fin du XIXe et. au debut du XXe s

Abraham Abekhzer, fils de Mosheh, rabbin ne au Tafilalet en 1866. En 1871, il emigra avec sa famille a Jerusalem. Vers 1892, il s’etablit a Alexandrie ou il fut nomme secretaire-notaire de la Communaute. Il dirigea dans cette ville une ecole rabbinique et publia son manuel pour I’enseignement hebraique Ha-'lbri. Il s’occupa de l’organisation des; oeuvres de bienfaisance et a la mort de Eliahu Hazan, en 1908, il lui succeda au Grand Rabbinat d’Alexandrie. En 1929, il retourna a Jerusalem ou il fut nomme President de la Communaute Marocaine

Jacob Hay Abekhzer, rabbin ne a Safed en 1888, ou pendant sa jeunesse, il exerqa les fonctions de secretaire-huissier du Tribunal Rabbinique. En 1928, il fut envoye en mission par le Kolel de Safed, pour recueillir des fonds en Egypte, ensuite a Tunis en 1931

Ben Abekhzer

בן אביכזר

Meme nom que le precedent avec l'indice de filiation.

אביסדריס          Abisdris Abesdris

Nom probablement d'origine berbere dont le sens n'a pu etre retrouve

 

אביעזר  Abi'ezer Abiezer

Nom theophore biblique: «Mon pere est secours" ou «Pere du secours"

Binyamin Ben Yehoshaphat Ben Abiezer, Chef ou Prince des Juifs a Ludalib au VUIe s. combattit Idriss I dans ses guerres contre les Berberes et les Juifs du Maroc pour leur imposer l’lslam. JE XII, 272.

Jonathan Ben Abiezer, rabbin auteur a Rome en 1294

Judah Ben Isaac Abiezer de Tiktin, rabbin du XIXe s. a Jerusalem. Auteur de: Mishmeret ha-Berit «La garde du Pacte», defense du judaisme contre les irreligieux (Jerusalem, 1846); Sha'are Zedeq «.Les Portes de Justice)), sur les prerogatives de la Terre Sainte et sur les souffrances de Jerusalem et de Safed (Jerusalem, 1848); Meqor ha-Berakhah «La Source de la Benediction)), premiere partie d'un ouvrage en 3 vols. intitule Berakhah Meshulleshet «La Triple Benediction)), sur le traite du Talmud Berakhot (Lemberg, 1851)

 

אביצרור            Abizeror

Abiseror, Abisror, Bisror, Zeror

Nom biblique צרור Zeror "Faisceau», «Bouquet», «Fagot» precede de Abi «mon pere» ou «pere du»: «Mon pere est un Faisceau" ou «Le Pere du Faisceau"

Ce nom se retrouve dans les anciens documents espagnols sous les graphies de Abeceror, Abceror

Abeceror figure comme voisin d'une propriete vendue suivant acte passe a Tudela en 1190

Maria Abisror, fille d'Abraham Abisror, de Calahorra, est mentionnee dans un titre de vente d'une vigne dans cette derniere ville en 1259. Cantera, Documentos de comprciventci hebraicos de la Catedral de Calahorra, «Sefarad» (1946) 3761־.

Cag Abceror et Yusef Abseror figurent comme proprietaires ou occupants de certaines maisons dans le «Libro de Hacienda del Ca- vildo de Avila» dans l'annee 1303

Levi Abzeror, prend possession d'une maison a Avila suivant document passe dans cette ville en date du 30 Juillet 1389

Yuce Aceror, fils de Don Ximon, proprietaire a Avila en 1459

Sento Aceror, figure comme mandataire de sa bellemere Dona Clara, epouse de Simuel Gago, pour le transfert a Maestre Simuel, chirurgien, des maisons lui appartenant a Avila en 1464

Salomon Zeror, Grand Rabbin a Alger an XVIIe s

Rafael Yedidyah Shelomoh Ben Jeshu'a Zeror, petit-fils de Salomon (8), Grand Rabbin d'Alger, ne en 1681, mort en 1737. II etudia les sciences physiques, la logique, la geographie et la medecine qu'il pratiqua habilement tout en cultivant la poesie. En meme temps, il dirigea un commerce d'importation et d'exportation tres important. Auteur de Pene Zadiq, recueil de consultations juridiques et nouvelles recueillies par son eleve Judah Ayashi et publiees a Livourne en 1748

Jacob Abisror, rabbin au Maroc XVIIIe-XIXe s

Isaac Abisror, fils de Jacob (10), rabbin au Maroc XVIIIe- XIXe s

Mordekhay Abisror, rabbin explorateur de 'Akka dans le Sous. En 1857, il traversa le Sahara et se rendit a Tombouctou; le recit de son voyage fut publie dans le Bulletin de la Societe de Geographie (Dec. 1895; voir Bulletin de l'Alliance Israelite, II, 42, 1880; La Grande Encyclopedie, XIII, 254; Meakin, The Land of the Moors, p. 17). Abisror decouvrit l'existence des Daggatoun, tribu nomade d'origine juive vivant dans les environs de Timentit dans le Touat (Sahara Marocain). Compagnon de De Foucauld dans ses voyages et explorations an Maroc, grace a son habilete et son experience put passer partout deguise en juif et accomplir sa mission.

Shalom Abisror, fils de Nissim, rabbin marocain, auteur de Sepher Netibot Shalom, homelies sur le Pentateuque (Casablanca, 5708)..

Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc Abikhzer Abisror

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