Haddaji Ibtissam-Les révélations du Zohar sur : la mort, l’Âme et le corps-Brit 41-Redacteur Asher Knafo.

Les révélations du Zohar
Haddaji Ibtissam'
Les révélations du Zohar sur : la mort, l’Âme et le corps
Résumé :
Il semble très présomptueux d’aborder la thématique de la mort et l’Au-delà parfois, en revanche, dans la religion juive il n'y a aucun problème à se poser des questions, bien que les Sages recommandent toujours la prudence avant d’enseigner ou prononcer les principes ou les fondements de la Torah. Quelle est la raison de cette mise en garde ? Peut-on essayer d’aborder ce sujet qui est au cœur des préoccupations de tout être humain quelle que soit sa foi ?
Si les rabbins juifs n’avaient pas ouvert le chemin d’une réflexion poussée, nous ne serions pas aujourd’hui en train de nous poser ces interrogations, sachant que cela demande la bonne maîtrise des notions de la tradition juive pour plus de justesse et respect envers les Sages, mais aussi en impliquant le Corps, l’Ame et ce qui annonce le Zohar, ou Livre de la splendeur, le classique de la mystique juive, le plus achevé de la Kabbale qui nous amène à partir de nos doutes et nos hypothèses vers la vérité divine.
Mots clés : la Mort, l’Âme, le Corps, la Torah, le Zohar, l’Au-delà, le Divin
Introduction
Quand le corps physique meurt, le désir qui subsiste est appelé en hébreu « rochem », (capable souvenir ou réminiscence), une sorte de code qui inclut tout ce dont une personne est composée, une sorte d’ADN spirituel transmis de génération en génération. C’est la particule à partir de laquelle nous développons finalement une Ame.
La mort met fin au processus vital dans un corps humain, elle amène vers le chemin de ‘l’au-delà’ qui peut paraître audacieux ou encore prétentieux, en judaïsme on n’interdit aucun questionnement sur le sujet, les sages ou les Hakhamim ont recommandé toujours la prudence avant de prononcer une vérité absolue de la Torah « on ne doit pas enseigner l’œuvre de la Création du Monde en public »' mais encore la Mishna Haguiga (11, b) qui précise : pas plus que deux personnes, mais alors pourquoi cette recommandation ? Nous avons quand même pu avoir une partie de la réponse qui réside dans l’importance d’une interprétation directe et authentique des lois, des secrets de la Torah ou d’une manière générale, aux doctrines ésotériques liées à cela.
Dans le cas contraire les conséquences seront de vrais dégâts qui diminuent la qualité du vrai contenu qui doit être dévoilé dans un cercle très restreint des individus capables de saisir la valeur réelle de la sagesse, et qui appréhendent la vérité divine en toute fidélité et force spirituelle à travers l’histoire du Judaïsme.
L’au-delà ?
Traiter et aborder l’au-delà peut apporter des réponses aux préoccupations des êtres humains de confession juive ou autres, mais sans une mauvaise interprétation des lois sacrées de la tradition juive et surtout il faut être un connaisseur des notions spécifiques à cette tradition afin de tenir en compte ce que les anciens Maîtres ont déjà expliqué ou encore chez les kabbalistes qui insistent sur l’investissement dans l’évolution spirituelle et la correction de l’Âme ont pu y rester comme si étant en vie, ont enlevé une chemise afin de la laver pour se débarrasser de leurs vêtements sales. Ce qui entre en intersection dans cette approche, c’est le besoin d’avoir une Âme développée avant la mort pour pouvoir la connecter après au monde divin sous plusieurs formes, d’une incarnation à l’autre.
« Dans notre monde, il n ’existe pas de nouvelles Ames, faites comme les corps le sont, seulement des Ames qui s’incarnent, ainsi une même génération existe depuis la création du monde jusqu ’à sa fin… ».
Comme nous pouvons le constater, c'est que grâce à ce système spirituel de la Kabbale qui nous connecte, on peut ouvrir à notre environnement et à notre entourage non seulement un équilibre parfait, mais encore l’affirmation d’une raison d’existence des vivants reliée à cet équilibre qui est citée dans la Kabbale – le bonheur intérieur sans se déconnecter du monde matériel.
Une telle sagesse que procure la Kabbale ne peux que nous motiver à faire un voyage pour la découverte de l’Âme pendant notre vivant et après aussi, s’ajoutent les écrits du Zohar sur la mort qui donne des réponses à ceux qui s’interrogent encore sur le sens de leur vie.
Haddaji Ibtissam-Les révélations du Zohar sur : la mort, l’Âme et le corps-Brit 41-Redacteur Asher Knafo.
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