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Moche Gabbay-Chavouot-Racines-Roots

 

CHAVOUOT

Le tableau est composé de 26 personnages, on y voit les joutes d’eau selon la tradition marocaine.

Un fidèle sort de la synagogue et on déverse sur lui un seau d’eau parce que le sort a fait que les “azharot sont tombées sur lui”. Une rue du Mellah avec deux groupes se jetant de l’eau.

Batito pompe à eau pour asperger les passants

Les Azharot de Rabénou Itshak Bar Réouben Al-Barceloni (de l'époque de l'Age d'Or espagnol), poème construit sur le canevas de toutes les mitsvot de la Torah (la valeur numérique du mot Azharot est 613-les 613 mitsvot), d'abord les mitsvot qu'il ne faut pas enfreindre (les mitsvot de non-action au nombre de 365) et ensuite les mitsvot qu'on est tenu de faire (248), négatives et positives.

La lecture des Azharot se fait le jour de Shavout, selon l'ordre alphabétique, car c'est le jour où Dieu a donné la Torah à Israël. Au Maroc cette lecture avait lieu à l'office de Minha. Chaque fidèle lit un passage selon son tour et celui sur qui tombe le passage "ha'areb rinati״(dans certaines synagogues sébet ahim), était aspergé de seaux d'eau à la sortie de la synagogue conformément au verset “tout assoiffé va à l'eau" et il n'y a pas d'eau plus fraîche que la Torah. Il était de coutume jadis pour les hommes de mener des combats d'eau dans les rues du Mellah après le déjeûner, en se jetant le contenu de seaux.

TIKOUN La nuit de Shavouot était consacrée à l'étude et à la lecture du Tikoun composé à Safed au 16ème s. au temps de Rabbi Yossef Caro, l'auteur du Shoulhan Aroukh et Beit Yossef et de Rabbi Shlomo Halévy Elkabetz, l'auteur du poème Lékha Dodi. Ce Tikoun était récité en souvenir de la nuit d'octroi de la Torah. Le Tikoun est composé de passages du Pentateuque, des Prophètes et des Chroniques, de parachot, de versets des Psaumes, du Livre de Ruth, puis lecture de la première et de la dernière Michna des Six Livres de la Michna et des passages du Zohar.

PRESCRIPTIONS ET COUTUMES;

Lecture des Dix Commandements (cette lecture se fait à la synagogue trois fois l'an: parachat Ytro, gendre de Moïse, parachat vaéthanan, Deutéronome 3-4 et à Shavouot)

Cette lecture est réservée au grand rabbin de la synagogue.

Ce passage est lu selon la cantilation dite "supérieure" sans Interruption entre les phrases.

La Haftara est tirée du livre de Ezechiel, pasage sur le charriot — merkava

Lecture du Halel (Louanges) comme les jours de fête.

Prière à la mémoire des disparus, des victimes de la Shoa et des soldats tombés

Lecture du verset 68 des Psaumes qui décrit l'octroi de la Torah au Sinaï.

Avant la lecture de la Torah, après l'ouverture du Heikhal, il est de coutume dans certaines synagogues de lire la "Kétouba de la fête de Chavouot" composée par Rabbi Israël Najara qui détaille les engagements entre époux, entre Israël et la Torah et qui commence par les mots 'dodi yarad legano׳׳ “mon chéri est descendu dans son jardin"

Les Achkénazim lisent les “Akdamot"

Lecture du Livre de Ruth

Lecture des Azharot par les Sépharades

Lecture de Psaumes de David qui est mort le jour de Shavout.

SHEVUOT

The picture is made up of 26 images. The "water battle", customary in Morocco during the days of Shavuot is depicted.

A Jew is leaving the synagogue "naflu bo hazharof and water is poured over him. A street in the ghetto (malach) where two groups are having a water fight.

BATITO — A utensil used to spray water, in the form of a modern pump: Between the two rings a cloth would be wrapped to form a kind of piston.

WARNING OF THE GAON RABBENU YITZCHAK B"R REUVEN ALBARGLONI (from the period of the Sephardi hachamim) — A kind of piyut arranged according to all the mitzvot of the Torah (Warning — the Hebrew letters of this word in Gematria (numerology) equal the numerical value of 613). At first according to the count of the prohibitory precepts (365) in the Torah and following that according to the count of the positive mitzvot of the Torah (248).

The “Azharot" are read on the Shevuot holiday, the day the Torah was handed down from Sinai, and are written according to the aleph-bet. In Morroco it was the custom to read the "Azharot" at the time of the minchah service of Shevuot. Every one would read a verse in turn, and the man who arrived at the verse “Ha'erev Rinat¡" (or in certain locations — at the verse “Shabbat Achim") would be given the name “Shenaflu bo ha"azharot" — “his lot has fallen". Upon his departure from the synagogue, buckets of water would be poured over him, as it is written, “All who thirst, go to the waters", and water is Torah. It was the custom in the afternoon for the men to go out in groups to the streets of the “Malach" and to “fight the water battle."

TIKUN LEL SHEVUOT — On Shevuot night it was the custom to remain awake all night and to study a special “Tikun", which was written in the city of Zefat in the 16th century, in the days of Rabbi Yosef Karo, the author of “Bet Yosef' and the “Shulchan Aruch", and Rabi Shlomo Halevi Alkabetz, the author of the poem “Lecha Dodi". This Tikun was conducted in honor of the evening of the Torah giving, on which the children of Israel remained awake and readied themselves to receive the Torah. The “Tikun" includes the first and final verses of the books of the Holy Scriptures, Torah, the Prophets and Holy Writings, chapters which referred to current topics, chapters from the Book of Psalms and the Book of Ruth. Following this the first and last Mishna of each of the six sedarot (orders) were read, as well as the Zohar.

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