Noms dérivés des noms de tribus ou de localités-A.Laredo
Adebdubi- Edebdubi-arabo-berbere- de Debdou
Cohen Mequbbain, Hebraeo-Arabe- Cohen de Qoubbouin,dans la vallée de l'Oued Debdou.
Lévi Mequbbain, Hebraeo-Arabe- Levy de Qoubbouin,dans la vallée de l'Oued Debdou.
VILLAGES DE LA VALLEE DE L’OUAD DEBDOU.
— L'Ouad Debdou n'est qu'un ruisseau qui te perd dans le désert de Taftita, sans atteindre la Mlouia. Les villages de sa vallée se composent d'abord de ceux qui sont situés au fond; ce sont, en descendant :
Ben Fhimat-arabe-de Fhimat dans la région de Debdou.
Aflalo, ben aflalo-arabe-de Ksar Afelilou des Oulad Outad, de la tribu des Ait Izdeg
Les Aït Izdeg (en berbère : ⴰⵢⵜ ⵉⵣⴷⴳ, prononcé aussi ⴰⵢⵜ ⵉⵣⴷⴴ) sont des berbères Sanhaja parlant le Tamazight (berbère du Maroc central).
Les historiens et les ethnologues sont aujourd’hui d’accord : les Aït Izdeg sont originaires du Haut Todgha où ils vivaient en nomades avant le xiie siècle. El Beideq, au xiie siècle place les Aït Izdeg dans l’ancienne tribu Aït Tayart au même titre que les Aït Toudeght, Aït Ferkla et Aït Ghriss …(Laârbi Mezzine).
Au xiie siècle, les Aït Atta devenus trop nombreux pour un pays trop pauvre s’efforçaient – selon le Capitaine Henry de chasser de leur terrain de parcours les Aït Izdeg. Ces derniers quittaient le Todgha et allaient transhumer vers le Ziz.
La poussée des Aït Atta ne s’effectuait pas sans de vives réactions de la part des Aït Izdeg. Des guerres épisodiques éclataient entre les Aït Izdeg et les Aït Atta. Le pays est austère. Il est fait de montagnes de couleur rouge ocre, sillonnées de ravins. Les terres cultivables se résument à une mince bande longeant l’oued Ziz. Les forêts sont clairsemées, les pâturages sont maigres.
Les Aït Izdeg se sont majoritairement sédentarisés depuis plusieurs siècles le long de la vallée du Ziz, qui constituait leur foyer central, duquel ils ont débordé à l’est vers Gourrama et jusqu’au Touat, selon certaines sources orales. Ils comptent quelques nomades dans la région de Tiâlaline, près de Rich.
Afergan-berbere- d’Aït Fergan des Oulad Outad, de la tribu des Ait Izdeg.
Affergan : Porté par des juifs originaires de l'Oranais et du Maroc (variantes Afergan, Afergane, Efergan, Afrigan), le nom semble venir du berbère afrag (= lieu clos, cloître), toponyme sur lequel se sont construits plusieurs noms de tribus, notamment les Beni-Fergan, dans la région de Collo, ou les Ait Fergan. Un village marocain s'appelle Ifergan, et correspond à ifrag, pluriel de afrag. Le nom existe aussi en arabe sous les formes Fergani, El Fergani.
Ben Hayun-Ben Hayon- Hebraeo berbere-des Béni Hayun dans la vallée de l’Oued C'hegg El Ard.
Ohana-Ohanna-arabo-bebere de la Kasbah de Bou Henna des Ait Ou Afella.
OHANA : originaire de Bou Henna des Aït Ou Afella au Maroc. Ce nom peut aussi provenir de l’arabe hâna (grâce) avec l’indice de filiation berbère -o (fils) : donc fils de la grâce.
Noms dérivés des noms de tribus ou de localités
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