.Une histoire de familles-J.Toledano-Albo.

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Albo.

Nom patrnymique hispano portugais espagnol, indicatif f'une particularite physique albinos. Le mot espagnol semble deriver lui-meme de l'hebreu : Laban, prenom biblique qui a le meme sens : le blanc.

A rapprocher des patronymes ayant le meme sens: Melloul et Amlal. Le nom de cette famille s'est egalement illustre en Espagne. Apres l'expulsion de 1492, on trouve des Albo dans toute la Diaspora sepharade, d'Italieaux Balkans, en passant par lr Maghreb.

Autre orthographe : Albou. Au XXeme siecle. Nom moyennement repandu porte au Maroc – Meknes, Fes, Tanger, Tetouan, Casablanca – , en Algerie – Alger, Oran -, et en Tunisie – Tunis, beja.

Rabbi Yossef Albo

1383 – 1444 : Rabbin theologien, philosophe et predicateur ne a Aragon, disciple du célèbre rabbin Hasdai Crescas. Il vecut une des epoquesles plus troublees de l'histoire des Juifs en Espagne, prelude a la grande expulsion a la fin de son siecle.

L'Eglise, souvent sous l'instigation des Juifs apostats, exercait une enorme pression sur les Juifs restes malgre tout fideles a laeur foi, les obligeant notamment a assister periodiquement a des sermons dans les synagogues et a defendre leurs theses au cours de debats publics contradictoires, appelees disputations, ou conciles.

Rabbi Yossef fut le plus grand ardent defenseur du judaisme au cours du plus celelbre des conciles, celui de Tortosa – 1413 – 1414, qui se tint en presence du Roi d'Espagne et du pape Benoit XIII.

Il defendit avec brio l'actualite de la religion juive, rudicukisant le procureur Geromino de Santa Fe – ex – Yehousha Halorqui -, pour son ignorance des textes bibliques et son interpretation erronee de la date d'arrivee du Messie.

Conscient du trouble jete dans les esprits par ces controverses, il publia son chef d'œuvre " Sefer haikarim ", " Le Livre des Principes, dans lequel il exposait les principes de base du judaisme et ce qui le differenciait du christianisme et de l'islam. Le livre eut une enorme influence et connut de nombreuses editions depuis l'edition originale de 1485.

Joseph Albo 

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Joseph Albo fut un rabbin et theologien espagnol du XVe siecle, principalement connu pour avoir écrit le Sefer HaIkkarim, le Livre des Principes (de la foi juive). Il s'agit d'une œuvre de polémique, défendant le Judaïsme tant contre le Christianisme que contre le criticisme philosophique.

On tient généralement Monréal, en Aragon, pour la ville où il naquit et vécut. Astruc, dans sa relation de la disputation de Tortosa, qui se tint en 1413-14, mentionne Joseph Albo comme l'un des participants, en précisant qu'il représentait la congrégation de Monréal (selon d'autres versions, Daroca). Cependant, le compte-rendu latin ne mentionne pas la localité.

Ses repères biographiques sont également source d'incertitude : Graetz pense qu'Albo n'avait pas plus de 30 ans lors de cette disputation, et estime donc l'année de sa naissance à 1380 au plus tard. L'année de sa mort est située entre 1430 et 1444. Une source le décrit néanmoins en train de faire un sermon à Soria en 1433.

Joseph Albo faisant abondamment usage d'illustrations médicales dans ses discours, on peut supposer qu'il pratiquait la médecine. Il était également versé dans les écrits des Aristotéliciens musulmans. Son maître était Hasdaï Crescas, l'auteur de Or Hashem.

Joseph Albo 

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Joseph Albo fut un rabbin et theologien espagnol du XVe siecle, principalement connu pour avoir écrit le Sefer HaIkkarim, le Livre des Principes (de la foi juive). Il s'agit d'une œuvre de polémique, défendant le Judaïsme tant contre le Christianisme que contre le criticisme philosophique.

On tient généralement Monréal, en Aragon, pour la ville où il naquit et vécut. Astruc, dans sa relation de la disputation de Tortosa, qui se tint en 1413-14, mentionne Joseph Albo comme l'un des participants, en précisant qu'il représentait la congrégation de Monréal (selon d'autres versions, Daroca). Cependant, le compte-rendu latin ne mentionne pas la localité.

Ses repères biographiques sont également source d'incertitude : Graetz pense qu'Albo n'avait pas plus de 30 ans lors de cette disputation, et estime donc l'année de sa naissance à 1380 au plus tard. L'année de sa mort est située entre 1430 et 1444. Une source le décrit néanmoins en train de faire un sermon à Soria en 1433.

Joseph Albo faisant abondamment usage d'illustrations médicales dans ses discours, on peut supposer qu'il pratiquait la médecine. Il était également versé dans les écrits des Aristotéliciens musulmans. Son maître était Hasdaï Crescas, l'auteur de Or Hashem.

 

Sefer haIkkarim

La composition de cet ouvrage s'étale sur plusieurs périodes. La première partie, publiée comme ouvrage indépendant, contient l'essentiel de la pensée d'Albo. C'est en réaction aux critiques qui plurent sur lui lors de la publication qu'il se sentit obligé d'y ajouter la suite Dans la préface à la seconde partie, il s'en prend aux critiques : "Celui qui voudrait critiquer un livre devrait, par dessus tout, connaître la méthode employée par son auteur, et juger tous les passages se rapportant à un sujet dans leur ensemble." Il fustige ce qu'il ressent comme étant l'impudente et imprudente procédure des jugements qui se sont tenus sur un auteur sans avoir en mémoire ces principes élémentaires de la critique.

Parmi toutes les accusations, on notera celle de plagiat des idées de Hasdaï Crescas que Joseph Albo se serait approprié sans le citer. Néanmoins, un examen pertinent du texte invalide cette assertion : Hasdaï Crescas ayant été son maître, une certaine communauté de pensée est inévitable, à condition de ne pas dépasser certaines limites, dont Joseph Albo ne s'en est même pas approché.

Philosophie de l'œuvre

Maïmonide avait énoncé 13 articles de la foi juive qui déterminaient qui était d'Israël, qui était apostat. Ces principes ont été, un siècle après la mort de Maïmonide, versifiés et inclus dans la liturgie. Ils sont chantés jusqu'à nos jours.

Pourquoi Joseph Albo jugea-t-il utile de les critiquer, et de les réduire à trois ?

  1. Croyance en l'existence de Dieu;
  2. Croyance dans la révélation;
  3. Croyance dans la justice divine.

C'est que la formulation d'autres articles (que ceux-là) avait entraîné des controverses, ce qui influença tant leur sélection comme articles spécifiques à accentuer que la manière de les présenter  : dans l'esprit de Joseph Albo, cette sélection se devait d'être faite dans le but de corriger ceux des articles de Maïmonide qui paraissaient appuyer malgré eux les prétentions des Chrétiens dogmatistes et polémistes.

L'énoncé des 13 articles de Maïmonide ne se départait pas lui-même d'une volonté polémique à l'encontre de certaines allégations chrétiennes ou musulmanes : l'accent qu'il met sur l'incorporéité absolue de Dieu se comprend mieux si on la lit comme contrepied de la doctrine chrétienne de l'incarnation. Il en va de même pour sa conception messianique, et son emphase sur la constance à avoir dans la foi de sa réalisation future.
Néanmoins, ce sujet même, le "dogme du messianisme", attisa l'angoisse des Juifs forcés de se mesurer publiquement aux champions de l'Église, et à leurs certitudes, surtout quand lesdits champions étaient des Juifs apostats ou rénégats, comme l'archevêque Paul de Santa Maria, ex-Salomon Levi, ou Geronimo de Santa Fe, ex-Joshua Lorki. Ce dernier avait été, de plus, le champion des Juifs lors de nombreuses disputations ! C'est dire s'il faisait usage de ce dogme maïmonidien du messianisme! Or, si la question de la corporéalité du Messie n'avait jamais été l'un des points majeurs de disputation avant Maïmonide, un demi-siècle après sa mort, sa doctrine messianique ayant été acceptée comme l'un des principaux articles de foi du Judaïsme, ce fut ce point qui fut le plus souvent débattu lors des disputations.

Joseph Albo avait participé à celle de Tortosa. Il connaissait ce malaise qui ne pouvait qu'interpeller les défenseurs du Judaïsme. C'est pourquoi il n'hésita pas à éliminer la doctrine messianique des croyances fondamentales du Judaïsme. Non qu'il n'y crût pas lui-même, mais cette doctrine était bien plus facile à défendre comme corolaire de la justice divine.

Ikkar signifie principal en Hébreu. Le titre du livre dévoile d’emblée son esprit et sa méthode. Son principe conducteur est que "le bonheur humain est conditionné par la connaissance et la conduite". Cependant, "l'intellect humain ne peut atteindre à la perfection en matière de connaissance et de conduite éthique, car son pouvoir est fini et vite épuisé dans la contemplation des choses dans lesquelles il trouve la vérité; c'est pourquoi il doit, nécessairement, y avoir quelque chose au-dessus de l'intellect humain, chose par laquelle la connaissance et la conduite peuvent atteindre un niveau d'excellence qui n'admet pas de doute."

En d'autres termes, l'insuffisance de l'intellect humain postule la nécessité d'une guidance divine; il est donc du devoir de chacun de connaître la Loi donnée par Dieu. Cependant, la connaître n'est possible que si l'on a établi les véritables principes sans lesquels il ne peut y avoir de Loi divine.
Constatant que sur ce point, pourtant capital, existent de si grandes divergences, confusions et inconsistances, Joseph Albo décide d'ériger une structure pour la vraie religion

Les principes fondamentaux (Ikkarim)

Toute religion révélée, dit Joseph Albo, reconnaît trois principes fondamentaux.

Cependant, l'identité de ces trois principes, c'est-à-dire le fait qu'ils soient identiques dans les religions révélées, ne pourrait-il pas amener les fidèles de chaque religion à affirmer la vérité de sa religion seule ?

Non, répond-t-il : ces trois principes peuvent être similaires dans leur indispensabilité à établir les religions se disant révélées, mais est seule vraie cette religion qui comprend correctement ces trois principes. Comment s'assurer de cette compréhension ? en démontrant à partir de ces trois fondements que d'autres vérités et inférences en découlent, logiquement. A moins d'accepter toutes ces inférences, une religion se disant révélée ne peut être considérée comme telle.

Le Judaïsme, dit Joseph Albo, s'appuie non seulement sur les trois principes fondamentaux mais en outre, il accepte les corollaires et dérivées. En conséquence, le Judaïsme est la vraie religion révélée. En aboutissant à cette conclusion, Joseph Albo a également atteint le but pour lequel il a mené cette enquête.

Terminologie

Joseph Albo introduit une terminologie originale, probablement de sa composition. La foi est un arbre, dont les trois Ikkarim (Principes) sont les racines. Dès lors, les huit vérités nécessaires qui en dérivent (sans la reconnaissance et l'application desquels une religion ne peut prouver son caractère révélé) sont les shorashim, racines secondaires. Tant les Ikkarim que les shorashim sont indispensables à la subsistance du tronc de l'arbre. Les rameaux (anafim), en revanche, ne font pas partie de cette catégorie.

Les coutumes religieuses juives, dont il existe un grand nombre, comme dans toutes les religions, font partie de l'arbre, elles attestent de sa vivacité et de sa diversité, mais elles pourraient être détachées de l'arbre ou s'éteindre, sans que le tronc ne soit affecté.

Les trois Ikkarim étant les mêmes dans toutes les religions, l'auteur les nomme parfois Ikkarim kolelim (les principes, ou racines, universel(le)s).
Les huit shorashim sont parfois appelés Ikkarim peraṭyim, mais cette terminologie est inconstante au long du livre.

Flexibilité religieuse

Bien qu'il trouve matière à critiquer ses prédécesseurs, son maître y compris, l'auteur lui-même a bien du mal à échapper aux accusations d'hérésie. Il se fixe en effet pour mission d'établir les limites où le scepticisme ne peut plus se manifester au sein du judâïsme sans risquer d'abandonner l'orthodoxie. Son critère pour distinguer l'apostat (kofer) du croyant dans l'erreur (to'è) est que le premier, contrairement au second, remet volontairement en doute la vérité de la Torah.

Ceci permet une remarquable liberté d'interprétation, au point qu'en se fiant aux théories de Joseph Albo, il serait difficile de remettre en doute l'orthodoxie du plus libéral des Juifs réformés. Par exemple, Joseph Albo rejette l'assertion que la croyance en la creatio ex nihilo est fondamentale, comme l'affirme Nahmanide. Il attaque aussi Maïmonide et Hasdaï Crescas, affirmant qu'aucun des deux ne s'en tient à son critère fondamental, l'absolue indispensabilité d'un principe sans lequel le tronc ne pourrait survivre. Et en vertu de cela, il rejette le gros de leur credo.

Principes fondamentaux et vérités dérivées

Du premier Ikkar, la croyance en l'existence de Dieu, le Rav tire quatre shorashim :

  1. l'unité de Dieu
  2. Son incorporéalité
  3. Son indépendance du temps
  4. Sa perfection : Il Est sans faiblesse ni défaut.

Du second Ikkar, la croyance dans la révélation, c'est-à-dire la communication des instructions divines de Dieu à l'homme, proviennent 3 shorashim :

  1. les prophètes Hébreux sont les médiums de la révélation divine
  2. Moïse fut unique dans la grandeur au sein des prophètes
  3. la force de la loi mosaïque, qui ne pourra être changée tant qu'une autre ne sera publiquement divulguée et proclamée devant six cent mille hommes (qui pourront attester de son caractère divin). Aucun prophète ultérieur ne peut en conséquence abroger cette Loi 

Enfin, du troisième Ikkar, la croyance en la justice divine, dérive un shoresh : la croyance en une résurrection corporelle.

Selon Joseph Albo, la croyance en la venue du Messie n'est donc pas une croyance essentielle, et donc pas une partie intégrante du judaïsme. De même, bien que chaque prescription a le pouvoir de conférer le bonheur par son observance, il n'est pas vrai que chaque loi doit être observée, ni qu'un Juif s'expose à la violation de l'Alliance ou à la damnation en négligeant, totalement ou en partie, une de celles-ci.

Publication des Ikkarim

La première édition des Ikkarim apparut à Soncino en 1485; une autre édition eut lieu à Freiburg en 1584, et s'accompagnait d'un commentaire intitulé "Ohel Ya'akov", rédigé par Jacob ben Samuel Koppelman ben Bounam, de Brzesc. Une autre édition, avec le commentaire de Guedaliah ben Solomon Lipschitz, a vu le jour à Venise en 1618.

Les éditions ultérieures virent leur critique du credo chrétien (Livre III, chap 25 et 26) censurées, et Gilbert Génébrard écrivit une réfutation du livre avec d'intéressantes remarques. Cette réfutation fut publiée avec son propre commentaire par le Juif baptisé Claudius Mai à Paris en 1566.

Les Ikkarim ont également été traduits en Allemand par le Dr. W. Schlesinger, rabbin de Sulzbach, avec une introduction par son frère, L. Schlesinger. Le livre a été publié à Frankfort-am-Main en 1844.

Rabbi Haim Messod Albo

Rabbin et enseignant a Alger au debut du XIXeme siecle

Rabbi Yehouda

Rabbin ne a Meknes, descendant de l'illustre famille espagnole. Sa famille possedait a Meknes une sunagogue qui portait leur nom. Il monta a Tiberiade au milieu du siecle dernier, avec pkusieurs membres de sa famille dans la grande caravne de 80 immigrants qui quitta Meknes en 1853.

En 1877, il fut choisi comme emissaire au Maroc pour recuellir des dons pour les œuvres de la communaute maghrebienne de Jerusalem, alors en plein essor demographique.

Carlos Albo

Hommes d'Affaires ne a Tetouan. Apres ses etudes a l'Ecole de l'Alliance, il quitta le Maroc comme la majorite des anciens eleves, pour s'installer au Venezuela. Il investit une partie de sa fortune dans l'achat de biens immobiliers a Tanger. Mort a Caracas en 1965.

Jaime Albo

Animateur fe mouvement de jeunesse et militant dans d'autres unstitutions religieuses de la communaute de Tanger, premiere moitie du XXeme siecle.

Georges Albou

Notable et dirigeant communautaire ne a Alger en 1881. Il fut vice president du Consistoire d'Alger de 1933 a1944. A ce titre au momemt de la freation de l'Union Generale des Israelites d'Algerie, fin Aout 1942 le Gouverneur General Chatel l'en avait nomme d'autorite, malgre son opposition, vice president.

Heureusement, l'organisation imposee par les autorites de Vichy dans le cadre de leur politique d'elimination des juifa de la vie publique et economique, n'eut pas le temps de fonctionner en raison du debarquement americain du 8 novembre 1942.

Maitre Albo

Avocat au barreau d'Alger, president du Keren Kayemet Leisrael d'Algerie a la fin des annees quarante

Michel-meyer Albo

Fils de Asher, ne a Ouezanne en 1935. Producteur a la television francaise. Envoye avant l'independance du Maroc a Paris pour former les futurs cadres et journalistes de la radio nationale, A son retour au Maroc, il fut de 1958 a 1962 responsable technique de radio Maroc a Casablanca.

Contraint par les circonstances politiques a quitter le Maroc, il s'installa en France en 1963 et entra comme cadre superieur technique a la R.T.F. Auteur de nombreuz articles sur l'histoire et la culture du judaisme marocain parus dans les " Nouveaux Cahiers " – ou il raconte notamment son experience de jeune militant juif en faveur de l'independance du Maroc de 1954 a 1956 – ar dans " Pardess " – sur l’emigration des Juifs du Maroc apres les desillusions de l'independance. 

Autre source

ALBO ou ALBOU : nom d’origine espagnole (albo) signifiant blanc. Nom peut-etre donne à un individu a peau tres claire ou un albinos.

ALBO Yossef (1383-1444). Originaire d’Espagne (Castille). Disciple de Hasdaï Crescas. Rabbin, philosophe et medecin, il participa en tant que representant d’une communaute juive a la Dispute de Tortosa. Il est l’auteur de Sefer hah’ikarim (Le livre des principes), un ouvrage majeur sur la philosophie juive de l’epoque, dans lequel il reduit les fondements du judaisme a trois principes : l’existence de D’ieu, l’origine divine de la Loi et la retribution. A ces trois principes viennent s’articuler des dogmes secondaires comme la creation exnihilo, la venue du messie et la resurrection des morts.

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