ארכיון יומי: 21 בדצמבר 2023


La vie et l'impact de Rabbi Refael Baroukh Toledano-Preface



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Rabbi Baroukh

La vie et l'impact de Rabbi Refael Baroukh Toledano
Rav et Av Beth Din de Meknes-Maroc

Preface

Que ferai-je pour HaChem en retour de toutes Ses bontés pour moi 1 (Tehilim 116,12).

En achevant d’écrire la vie de ce grand homme, tout entier Tora, qu’était notre ancêtre hakadoch, notre vénéré Maître, l’éminent et pieux Rabbi Refaël Baroukh Tolédano zatsal, Rav et Av beth din de Meknès Maroc, et auteur du « Kitsour Choul’han Aroukh hachalèm », je ne puis que chanter en l’honneur de la Tora et des maîtres du peuple juif, les dépositaires de la Tora… Achorèr chira

Nos Sages disent qu’« un homme ne peut saisir, dans son ampleur, la sagesse de son Maître, qu’après quarante ans » (Avoda zara 5b ; v. Rachi sur Devarim 29, 6). C’est donc à présent, quelque cinquante ans après sa disparition, que nous sommes à même de nous pencher sur l’ensemble de sa vie faite de grandeur, tenter d’imiter quelque peu ses voies et ses conduites, et chercher à comprendre son œuvre de façon large, dans un tableau d’ensemble qui ne néglige cependant pas les détails. Avec l’aide du Ciel, il nous a été donné, par le présent ouvrage, de dresser un tableau des différents chapitres de sa vie, de son histoire et de ses façons d’agir, de sorte que son image reste devant nous et que nous puissions nous faire quelque idée de son envergure et de sa vie tout entière vouée au bien. Une vie d’efforts inlassables pour l’étude et la diffusion de la Tora et au service de D., dans un dévouement total pour le peuple juif.

Certes, au fur et à mesure que nous avons fait connaissance avec quelques-unes de ses grandes œuvres, nous avons de plus en plus senti que nous n’accéderons qu’à une infime partie de ce qu’il recelait et à une parcelle seulement de ses voies. Mais même ce peu-là est déjà largement à même de nous donner à la fois un enseignement théorique et pratique, que ce soit par son exemple de dévouement inlassable pour l’éducation de ses enfants et de ses descendants ou par sa façon de diriger sa Communauté et d’orienter le bateau dans les tempêtes de l’époque et ses défis. Rabbi Baroukh s’est levé comme un lion pour résister aux agressions et établir les fondements du monde de la Tora séfarade de l’avenir.

On ne peut se faire une image correcte de la personnalité d’un Maître du peuple juif en général, et de Rabbi Baroukh en particulier, sans connaître, ne serait-ce que par un aperçu, les circonstances de l’époque et les caractéristiques du milieu où il a vécu. C’est pourquoi nous avons insisté un peu sur le contexte historique et les bouleversements de l’époque où a vécu notre grand Maître, comme l’incite à le faire le verset : « Méditez les annales de chaque génération » (Devarim 32,7).

Nous nous devons donc de dire quelques mots de la situation des Juifs du Maroc à l'orée de la nouvelle époque, tapissée d’intrigues et de bouleversements, dans laquelle Rabbi Baroukh a œuvré et réussi à vaincre les obstacles, la main haute, et à travers laquelle, envers et contre tout, il a réussi à transmettre son patrimoine, pour l’heure et pour les générations à venir.

Peu de communautés juives ont vécu, comme le judaïsme marocain de l’époque de Rabbi Baroukh, autant de bouleversements consécutifs et ont dû faire face à des défis aussi extrêmes, en un laps de temps aussi court.

Jusqu’en 1912 (5672), les Juifs du Maroc vivaient encore entre les murs du mellah, dans leur monde à eux depuis des générations, observant soigneusement les mitsvoth et très attachés, tous sans exception, à D. et à la Tora. Ils étaient certes à la merci de l’un ou l’autre gouverneur musulman, dont la cruauté s’éveillait périodiquement, mais ils restaient au moins protégés de toute influence étrangère. Dès lors que la France eut la main mise sur le Maroc en 1912, les Juifs du Maroc furent projetés d'un seul coup dans un mode de vie diamétralement opposé. Le nouveau gouvernement, en introduisant une réforme des valeurs jusqu’à l’intérieur du mellah, constitua une immense menace spirituelle. La France, qui se targuait de sa culture, encouragea en effet la création des fameuses écoles juives de l’Alliance Israélite, dont le but déclaré était de modifier entièrement le style de vie des Juifs du Maroc, sous couvert de leur ׳ disant mission de "relèvement moral".

À peine s’étaient ils adaptés à cette nouvelle réalité que les Juifs du Maroc se retrouvèrent, après la Seconde Guerre mondiale, confrontés à un nouveau drame : l’activité laïque sioniste dont l’apogée se fit sentir, dès 1949, avec la Aliyath hanoar, une entreprise particulièrement perfide, qui réussit à arracher, physiquement et moralement, des milliers d’enfants à leurs familles, dans le but de détacher une génération entière de la Tradition pour la remodeler dans un esprit athée et coupé de ses racines.

Par la suite, le protectorat français s’achevant, le Maroc recouvrit son indépendance, c'est-à-dire un pouvoir politique musulman, et les remous politiques et les changements qui s’ensuivirent entraînèrent le démantèlement de la communauté juive. Une partie de ses membres se dirigea alors vers la France, le Canada et même l’Angleterre, mais la majorité se tourna vers Erets Israël où ils seront confrontés à un mode de vie laïque qui les isolera d’un seul coup de toute vie communautaire structurée et les plongera, sous l’égide d’une autorité étrangère à ce qu’ils connaissaient et hostile à ce qui leur était sacré, dans un nouveau mode de vie qu'ils n'auraient jamais pu imaginer.

En l’espace de moins d’un demi-siècle, le judaïsme marocain a donc subi une chaîne ininterrompue de secousses et de renversements qui l’ont confronté aux défis de la modernisation, de la civilisation et de la culture étrangère, puis à ceux du sionisme et de l’émigration, au démantèlement de la structure communautaire, à la diminution de ses membres et la diminution de ses institutions, pour finalement affronter en Erets Israël une réalité pénible. Des processus qui, dans d’autres pays d’exil, s’étaient étalés sur des centaines d’années se sont déroulés au Maroc en quelques dizaines d’années seulement. Ces changements furent si rapides et abrupts que les enfants de la génération de la période française avaient du mal à comprendre l’ancien Maroc dont parlaient leurs parents, et eux aussi à leur tour, ils ne seront pas compris par leurs enfants nés sous le régime arabe et après l'émigration en Erets Israël. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que des fossés infranchissables se créent entre pères et fils, et que la tradition qui se transmet en général d’une génération à l’autre se soit trouvée si menacée.

C’est dans ces tempêtes que se dresse le personnage extraordinaire de Rabbi Baroukh – que le souvenir du juste et saint soit une bénédiction – en capitaine fidèle, pour continuer à mener le bateau de sa génération à bon port. Il est de ces rares individus que la Providence a disséminés dans les pays de la Diaspora en temps de crise qui, avec un sens de responsabilité sans limites, avec un engagement de toute leur personne, prennent sur eux le fardeau de la génération face au risque de la disparition du sacré, qu'ils s’élèvent comme un lion, tant à l’intérieur de leur communauté qu'en dehors d'elle, pour faire en sorte que la Tora ne soit surtout pas oubliée du peuple juif, pour rétablir des sanctuaires dans la tradition du patriarche Yaacov, et ramener les individus et des foules à la maison d’étude et à la lumière de la Tora.

Plus d’une fois, Rabbi Baroukh va parcourir des centaines de kilomètres, de jour comme de nuit, à travers tout le Maroc, pour créer des maisons d’étude et des écoles, des mikvaoth et des institutions communautaires, afin de répandre un esprit de pureté et diffuser un rayon de lumière. Jusqu’à la fin de sa vie, en Erets Israël, il n’hésitera pas à prendre les routes vers des localités de nouveaux immigrés, disséminés çà et là, pour relever des ruines et ressusciter l’âme en peine, à la fois en donnant un message concret d’application immédiate et en traçant une voie pour l’avenir.

Les Sages disent de Noa’h qu’il a été témoin, au cours de sa vie, de trois mondes : « l’Ancien Monde d’avant le Déluge, le monde détruit du Déluge, et le Nouveau Monde d’après le Déluge » (Midrach Tanhouma 58,5). On peut en dire de même de Rabbi Baroukh : il a vécu l’Ancien Monde du judaïsme marocain dans sa splendeur, celui de la génération des confrontations et de la lutte contre la haskala et la laïcisation, et celui de l’implantation des nouvelles racines en Erets Israël pour l’érection du monde de la Tora.

Rabbi Baroukh, après avoir pleinement absorbé, dans son enfance et son adolescence, la sagesse des plus Grands du Maroc, héritiers des Sages de Castille en Espagne, s’attelle à la tâche de consolider les remparts du judaïsme, à la fois par différentes mesures qu’il prend pour sa communauté et par l’exemple personnel qu’il donne, d’une crainte de D. sans mélange, d’une précision rigoureuse dans l’application de la halakha et d’un amour pour chacun. Face aux dangers de la haskala et de la laïcité, il fonde des Talmoudei-Tora et des yechivoth, allant jusqu’à importer de loin des solutions pédagogiques adaptées à l’époque : il prend ainsi exemple sur des yechivoth de France et d’Angleterre, pour immuniser la jeune génération contre les méfaits du temps.

Plus tard, quand le sol commencera à brûler sous les pieds des Juifs du Maroc, Rabbi Baroukh n’hésitera pas à lutter de front contre l’athéisme militant des représentants sionistes, ce qui préservera l’avenir spirituel d’un grand nombre. Même à la fin de sa vie, après être monté en Erets Israël, il mettra en œuvre toutes ses forces de persuasion pour attirer l’attention des dirigeants du judaïsme orthodoxe sur les besoins des membres des communautés séfarades. Il prendra aussi de lui-même l’initiative de créer des institutions, des yechivoth et des lieux d’étude dans le pays, pour rétablir en Terre Sainte la splendeur en Tora du judaïsme espagnol de jadis.

Toutes les métamorphoses qui traversent le judaïsme marocain n’ont affecté en rien Rabbi Baroukh lui-même. Le Rabbi Baroukh de l’ancienne génération est resté le même Rabbi Baroukh dans la nouvelle génération. Il est resté intègre et parfait, ne déviant ni à droite ni à gauche, de la voie de ses ancêtres et de la ligne qu’il s’était fixée dans le domaine sacré. Du début de sa vie jusqu’à la fin, il est resté attaché aux coutumes de ses pères et à ses usages personnels. Jamais il ne s'est départi d’une mobilisation de tout son être dans la prière, comme on le voit dans le chant sublime qu’il a laissé à la postérité Achorèr chira « Je chanterai un chant en hommage à la Tora », ni de son sens infaillible de « ce qu’il convient de rapprocher et ce qu’il convient d’éloigner ». Rabbi Baroukh a suivi si fidèlement le chemin tracé par ses ancêtres que les Anciens voyaient en lui, même à l’ère moderne au Maroc, un parangon des grands esprits que le Maroc avait connus dans les générations d’antan.

Jusqu’à la fin de ses jours, Rabbi Baroukh refusa de parler le français, qui était pourtant la langue parlée au Maroc par tous ses contemporains, comme pour proclamer qu’en dépit de tout ce qu’il investissait pour la nouvelle génération, il n’en faisait pas véritablement partie, mais restait toujours fermement attaché au creuset spirituel de ses ancêtres – un anneau de la splendide chaîne d’or d’une dizaine de générations de maîtres en Tora de la famille Tolédano.

Parallèlement à son activité intensive et étendue en faveur de la communauté, il s’est dépensé sans compter pour l’éducation de ses propres enfants et petits-enfants et il fut comblé d’une descendance bénie qui allait continuer la chaîne d’or d’érudits authentiques et craignant D., ceux-ci ont également connu le privilège de relever le monde de la Tora en Erets Israël et en Diaspora.

Depuis que Rabbi Baroukh nous a quittés, nous savons qu’il nous incombe de graver son portrait et quelques-unes de ses voies sur notre cœur et celui de tout le peuple juif, pour qu’il nous serve d’exemple et de référence, de torche et de lumière pour éclairer nos vies, et que nous nous demandions sans cesse « quand nos agissements parviendront-ils à ceux de nos ancêtres ».

La vie et l'impact de Rabbi Refael Baroukh ToledanoPreface

Page 20

צום י' בטבת-הרב משה אסולין שמיר

 

צום י' בטבת – ביום שישי הקרוב.

"כה אמר יהוה  צבאות: צום הרביעי, וצום החמישי,

 וצום השביעי, וצום העשירי,  

יהיה לבית יהודה לששון ולשמחה, ולמועדים טובים.

 והאמת והשלום – אהבו" (זכריה ח', יט').

 

"צום העשירי" – צום עשרה בטבת החל בימים אלה,

הצום הראשון מבין ד' הצומות הקשורים בחורבן המקדש.

צום י' בטבת נקבע ע"י הנביאים, לזכר תחילת המצור על ירושלים, לאחר שהמלך צדקיהו עשה את הרע בעיני ה' ומרד במלכות בבל, בניגוד לעצת הנביא ירמיה, ככתוב: "וימרוד צדקיהו במלך בבל. ויהי בשנת התשיעית למלכו  בחודש העשירי בעשור לחודש – בא נבוכדנאצר מלך בבל הוא וכל חילו על ירושלים ויחן עליה. ויבנו עליה דיק סביב. ותבוא העיר במצור עד עשתי עשרה שנה למלך צדקיהו… ויחזק הרעב בעיר, ולא היה לחם לעם הארץ" (מלכים ב, כד כ'. כה א- ג). המלך צדקיהו ושריו, העדיפו להקשיב לנביאי שקר כמו חנניה בן עזור, ולא לנביא ירמיה שדיבר בשם ה'. את הנביא ירמיה ביזו ועינו בצינוק.

בית המקדש הראשון אותו בנה שלמה המלך בשנת 2928 לבריאת העולם, התקיים במשך 410 שנים, ונחרב בשנת 3338 לבריאת העולם.

לאחר 70 שנות גלות בבבל, בית המקדש השני נבנה ע"י גולי בבל בראשות זרובבל, עזרא ונחמיה, ובעידודם של הנביאים האחרונים חגי, מלאכי וזכריה בשנת 3828 לבריאת העולם. הם היו מצוידים ברישיון מטעם המלך כורש.

הספרה 8 מסמלת את ספירת הבינה, הראשונה שמעל 7 הספירות התחתונות.

עם הצהרת כורש, הוחל בהקמת בית המקדש השני. אולם, היו עיכובים רבים מסיבות ביטחוניות כלכליות, והלשנות של השומרונים, ורק בשנת שתיים לדריווש {בנה של אסתר}, הצליחו לסיימו אחרי הפסקה של ארבע עשרה שנה.

באותה עת, מעלה משלחת יהודי בבל את שאלת הצומות: האם להמשיך לצום בארבעת הצומות שצמו לזכר המצור, החורבן וגלות שארית הפליטה בימי בית המקדש הראשון, או להפסיק לצום? וכדברי הכתוב: 'האבכה בחודש החמישי, הינזר כאשר עשיתי זה כמה שנים' (זכריה ז, ג).

החשש שלהם נבע מכך, שהיה מיעוט עולים, הארץ לא פרחה, במקדש השני היו חסרים חמישה דברים בהשוואה לבית הראשון, כגון ארון הברית וכו'.

הנביא אינו עונה תשובה חד משמעית – לצום או לא לצום, אלא מקדיש לכך שני פרקים שלמים: ז+ח.

 

בחלק הראשון של פרק ז' פס' א-ג – השאלה.

 בחלק השני: פרק ז' פס' ד-יד ופרק ח' פסוקים א-יז – חטאי העבר של עמ"י, ונבואת נחמה לעתיד.

 בחלק השלישי: פרק ח' פסוקים יח-כ – תשובה מעורפלת: "צום הרביעי וצום החמישי וצום השביעי וצום העשירי יהיה לבית יהודה לששון ולשמחה ולמועדים טובים – והאמת והשלום אהבו".

השאלה המתעוררת מתשובת הנביא היא: מתי נבואה זו תתקיים. מיד, או לעתיד לבוא? ומדוע הנביא אינו עונה בקצרה, כן או לא? וגם, מה הכוונה בסיפא: "והאמת והשלום אהבו"?

הגמרא דנה בהרחבה בפס' הנ"ל, ובסתירה בין הצום לשמחה. הגמרא עונה: בזמן גזירות שמד – יש לצום. בזמן שלום – אין צורך לצום. בזמן שאין שמד ואין שלום {כמו בזמנינו} – רצו מתענים, לא רצו לא מתענים (ר"ה יח ע"ב).

כיום, הציבור קיבל עליו לצום ביום י' בטבת (שו"ע סימן תקמט, סעיף א').

7

 

הנביא זכריה מסכם את התיקון לארבעת הצומות הקשורים בחורבן המקדש,

 ברצפט פשוט הניתן לביצוע:

"כה אמר יהוה צבאות:

צום הרביעי, וצום החמישי, וצום השביעי, וצום העשירי –

יהיה לבית יהודה לששון ולשמחה, ולמועדים טובים

– והאמת והשלום אהבו" (זכריה ח', יט').

 

 על שני דברים מרכזיים מדבר הנביא זכריה: "האמת והשלום – אהבו".

 אם רוצים אנו להפוך את צומות החורבן, לימי שמחה ומועדים טובים כדברי הנביא,

חייבים לרדוף אחרי האמת והשלום.

את האמת – יש להשיג בדרכי שלום.

 מי יתן ונפנים, ובכך ניגאל.

 

ה'אלשיך' הק' כותב בפירושו לשיר השירים על הפס': 'אנהגך אביאך אל בית אמי תלמדני' (שיה"ש ח, ב):

'אביאך אל בית אמי – זה בית המקדש'. ומתי יעמוד בית המקדש השלישי על תילו ולא יחרב?… והוא כמו שביארנו על פסוק 'האמת והשלום – אהבו'… יתלה כל האושר המקווה אל אמת ושלום, ולא אל כל יתר תורה ומצות. אך, הלא פעמיים נחרב בית המקדש. אחד, על ביטול תורה … ובית שני נחרב על שנאת חינם. על כן באומרו צום הרביעי… שהוא האושר המקווה, רצונו לומר אך בזאת שתתקנו קלקוליכם…".

כלומר, כאשר יתוקנו החטאים והקלקולים – היעדר התורה שנקראת 'אמת' – "לא ברכו על התורה" (חז"ל). כלומר, הם זלזלו בתורה ולומדיה, ולכן הם עבדו עבודה זרה, פגמו בעריות ושפכו דמים, אשר בגללם היה חורבן בית ראשון, והיעדר השלום = שנאת חינם, שהוא סיבת חורבן בית שני. על תיקון שניהם נאמר 'האמת והשלום אהבו'.

יוצא שקיום המשך הצומות, תלוי בחופש הבחירה של עמ"י. יבחרו בטוב, לא יצטרכו לצום, וכן להיפך.

 

האבודרהם (הלכות תענית עמ' רנד) כותב, שמאחר שבעשרה בטבת התחילה הפורענות, לכן גם אם עשרה בטבת חל בשבת, צריך לצום. הוא למד את זה ממה שנאמר על עשרה בטבת "בעצם היום הזה" (יחזקאל כד, ב), וכן ביום הכיפורים נאמר: "בעצם היום הזה" (ויקרא כג כח-ל). כשם שביום הכיפורים מתענים אפילו אם חל בשבת.

מרן השולחן ערוך (סימן תקנ) פוסק להלכה, שעשרה בטבת אינו דוחה שבת.

למעשה, בעידן הלוח העברי כיום, אין מציאות שצום י' בטבת יחול בשבת.

 

ה"חתם סופר":

בכל צום י' בטבת, מחליטים בשמים האם באותה שנה יבנה בית המקדש. לכן, עלינו להשתדל ע"י תיקון מעשינו, ובפרט ביחסינו עם סביבתנו, שעוד השנה יוחלט בשמים, שבית המקדש יעמוד על תילו והיכלו, ונזכה לגאולה.

 

 

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