Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 1/2

עמ-רם

 

  1. Le Grand Rav Pinhas Mamame

de mémoire bénie.

Ainsi que nous l’avons dit, il est le fils aîné du premier mariage du Rav Rafael Amram Mamane. Il est né à Sefrou, en 5653.

Dès son plus jeune âge, il eut accès à l’étude de laTorah dans la maison de son père. Il se consacra avec dévouement à la Torah et à ses commandements et il devin un Shohet, un Mohel reconnu et un notaire auprès du tribunal rabbinique. Le Rav Pinbas Mamane était un homme empreint d’une grande sagesse et chacun de ses mots avaient une grande valeur. Toutes ses relations humaines étaient droites et honnêtes.

 

  1. 8. Le Grand Rav Yossef Mamane

de mémoire bénie.

Il est le fils ainé du second mariage du Rav Rafael Amram Mamane. Il naquit en 5672 et mourut en.5762. Il est célèbre pour être un grand sage de Torah, un grand enseignant et obtient le titre de juge.

Rabbi Yossef continue le chemin de ses pères en étant très actif au sein de sa communauté. Il enseigne au Talmud Torah «Em Habanim», abat les volailles et le bétail selon la loi, circoncit bénévolement les enfants d’Israël et exerce en tant que ministre officiant au sein de sa communauté. C’est à ce sujet que son ami, le Rav Meir Eleazar Attia, raconte : «Même très jeune, il devint le Hazan de la synagogue du Rav Rafael Moshe Elbaz, dans laquelle priaient les plus grands sages de la ville, dont son père, ses frères Rav Pinhas et Rav Yehoshoua Mamane. Sa prière atteignait le cœur de chacun et jamais son cœur ne s’emplit de fierté.»

De plus, il se spécialisa dans le commerce, comme son ancêtre le Rav Rafael Ben Mamane et investissait dans le rachat de fermes et de terres. Au sujet de son courage le Rav Meir Eleazar Attia raconte :

«A l’épôque de la seconde guerre mondiale, Rav Yossef abattait les bêtes en cachette, car cela était devenu interdit aux juifs. Une nuit, alors qu’il rentrait de l’abattoir, un policier l’arrêta et voulu savoir d’où il venait. Désignant la maison du Rav Haim Elferssi, et sans perdre son assurance, il lui expliqua qu’il venait lui rendre visite car le Rav était malade. Il proposa même au policier d’aller vérifier ses dires. Le policier se dirigea donc vers la maison et frappa à la porte. Profitant de son inattention, Le Rav Yossef s’éloigna petit à petit tout en imitant la voix du Rav Haim Elferssi, répondant au policier. Arrivé à l’entrée du quartier, il prit la fuite.»

Outre ses activités commerciales, le Rav Yossef continuait d’enrichir son monde spirituel grâce à une étude approfondie de la Torah.

En 1953, à l’âge de 41 ans, il voulut suivre la voie de ses pères en devenant juge. Il obtient le titre de juge par le haut tribunal rabbinique de Rabat. Quelques années plus tard il fut invité à s’installer dans la communauté de la ville de Ouazane aux cotés de son beau-frère, le Rav Haim Elferssi. Il y trouva une communauté chaleureuse et y devint un Mohel et un enseignant très réputé. En 5723, Rav Yossef monta en Terre d’Israël avec sa famille. L’intégration étant difficile, il du se remettre à ses activités commerciales pour nourrir sa famille. Mais malgré tout, il n’abandonna jamais son étude et jusqu'à la fin de sa vie, lorsqu’il pouvait difficilement marcher, il se rendait à la Yeshiva et se plongeait dans une étude approfondie.

 

  1. Mon maître, mon père, le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane, que Dieu Benisse ses jours

Fils du Rav Rafael Am ram Mamane, il est né à Sefrou en 5678.

 

Sa sagesse en Torah

Des son plus jeune âge, on reconnut au Rav Yehoshoua des facilités à saisir et à comprendre la profondeur d’un texte de Torah. Après ses études primaires au Talmud Torah «Em Habanim», il étudie trois ans dans la Yeshiva du Rav David Attar puis dans la grande Yeshiva de son père ou il étudia avec dévouement jour et nuit, durant douze ans. Dès l’âge de 18 ans, il fut connu dans toute la ville. De plus, il voulut apporter son aide a la communauté, sans rétribution financière, et c’est ainsi qu’il organisa des cours pour tous les âges et dans tous les domaines. Durant le Shabbat, grâce à ses talents d’orate prenait la parole et enseignait ses commentaires et la morale juive à la communauté

 

-Les examens pour être juge :

Il est intéressant de relater comment à été obtenu son titre de juge. Au Maroc, la de l’époque stipulait qu’il fallait être âgé au minimum de trente ans afin de participer au concours, à l’âge de 28 ans, mon maître, mon père, se rendit à Rabat afin de renseigner sur les conditions du concours. C’est en s’entretenant avec lui que le Rav Shaoul Iben Danan, grand Rabbin du Maroc, de mémoire bénie, découvrit ses dons et ses connaissances impressionnantes, Il lui proposa de passer le concours, malgré son jeune âge et lui dit que s’il le réussissait, il lui permettrait d’exercer en tant que juge. C’est ainsi que sans aucune préparation, les épreuves qui duraient chez les autres huit heures, il les passa en une heure et demi, et réussit brillamment toutes les épreuves puisqu’il finit, premier de tous.

Et ainsi, à 28 ans, le Rav Yehoshoua fut nommé juge à Safi. Le Rav Shaoul Ibn Danai de mémoire bénie, fort impressionné par sa réussite, lui prédit à plusieurs reprises un avenir de «grand éclaireur, lumière de l’Occident».

 

-Un Juge reconnu et estimé :

Après six ans, ou il exerça son rôle dé jugé à Sali, il fut nommé vice président du tribunal rabbinique de Rabat en 1953. En 1964, il fut nommé President du tribunal rabbinique de Marrakech et de toute sa région. Il y resta jusqu’en 1967 où il monta en Israël malgré la pression de la communauté marocaine pour qu’il reste.

 

Son influence spirituelle :

En plus de ses différents postes, le Rav Yehoshoua s’occupait toujours d’organiser des cours de Torah et devint même inspecteur des études saintes dans les écoles juives. Il se vit proposer le rôle d’inspecteur officiel qu’il refusa pour ne pas délaisser ses postes à la Rabanout.

 

-Père des orphelins et des veuves :

Le Rav Yehoshoua prenait soin d’accompagner les veuves et les orphelins le long de leur deuil et même au delà. On raconte le cas d’une veuve dont il prit soin alors qu’il était encore à Safi, et ce jusqu'à ce qu’il quitte la ville. Elle vint le trouver quelques temps après son départ pour le remercier et lui dire que ses enfants, de par sa présence et son soutien n’avaient encore jamais ressenti le manque de leur père, mais c’est lorsqu’il partit qu’ils le ressentirent.

 

Un homme droit et juste "Tsadik"״ :

Outre sa sagesse en Torah, le Rav Yehoshoua possède une foi profonde grâce à laquelle ses prières arrivent à pénétrer les voies célestes. Ses prières atteignaient tout son entourage qui pouvait admirer avec quelle ferveur il les prononçait.

J’ai rencontré le Rav Itshak Halperin qui me demanda :»Sais tu qui est ton père ?». Innocemment je répondis que oui. Mais il me reposa sa question et m’expliqua qu’il ne faisait pas uniquement allusion à sa grandeur en Torah, mais également à ses qualités d’âme. Il me raconta comment il sentait ses prières atteindre les Portes du Ciel, chose que seul un grand Sage mérite.

Je rencontrai le Rav David Abouhatsira, afin de lui demander une bénédiction. Il me répondit que je devrais la demander à mon propre père qui représentait le dernier des grands Sages marocains vivant encore à notre epoque.

Durant Shabbat et les fêtes, le Rav Yehoshoua revêtit la tenue usuellement portée par les juges du Maroc et tout le monde peut ressentir la présence divine qui l’accompagne. Les fidèles qu’il croisait s’arrêtaient devant lui et lui demandaient une bénédiction, en le traitant d'ange, מלאך. On peut donc constater quelle influence et quelle impression il laisse autour de son entourage.

 

Son ascension vers 1a Terre d'Israel :

Après être monté, le Grand Rabbin d’Israël, Rav Itshak Nissim, de mémoire bénie lui proposa le poste de juge spécialisé dans les tribunaux traitant des affaires de divorce. Il refusa très rapidement. Pour expliquer sa réaction, il faut préciser que pendant les vingt-deux ans où il exerça ses fonctions (le Juge au Maroc, il avait toujours réussi réconcilier les couples et ne délivra aucun Get.il n’en délivra qu’un seul, mais après trois mois, et après avoir tout tenté pour les reconciler, l’homme et la femme acceptèrent de se remarier. C’est pour cette raison, qu’il refusa cette place. Il fut donc nommé Rav Naharya en ayant l’ambition de rejoindre le poste dé jugé rabbinique en Israël aussi.

Mais sa nomination fut retardée à cause d’un conflit entre les deux Grands Rabbin chargés de le nommer. Il prit cette épreuve avec amour et patience et c’est en 1988 qui fut nommé juge au tribunal de Beer Sheva. Quelques années plus tard, il reçut le plu haut poste à la Cour Suprême de Jérusalem, ou on découvrit son don pour démêler les affaires les plus complexes.

Ainsi que le témoigne le Grand Rav Mordehai Elyahou : «Lorsque nous étions assis au Tribunal, nous pouvions tous constater son don pour analyser en profondeur une affaire et y appliquer fidèlement la loi juive.»

 

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