Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 2/2

עמ-רם

 

-Ses oeuvres littéraires :

Outre ses nombreuses activités, il écrivit également des ouvrages afin de diffuser et de rendre accessibles les textes à sujet sacré. Dès l’âge de 28 ans il édite un livre, «Yad Haroutsim» qui contient ses propres commentaires sur la Bible et le talmud. Il publia également «Nitsotsei Or», le célèbre «Emek Yebosboua» (7 tomes), «Mitspé Yeosboua» (explication et commentaires de la Bible), «Tiferet banim avotam» (sur la dynastie familiale) «Chaar Yeoshoua», et «chevet Sofrim». On y découvre un extraordinaire talent d’écrivain avec lequel il plonge dans les profondeurs talmudiques. Beaucoup d’autres œuvres attendent encore d’être publiées telles que : «Sédé Yeoshoua»(commentaire du Talmud)״ «Névé Yeoshoua» ( discours, conférences..).

 

Ses liens particuliers Avec le Grand Rabbin S’IsrAel, Rav Ouziel, de mémoire berne :

Il est intéressant de savoir que le Rav Yeoshoua correspondait avec le Grand Rav Ouziel au sujet de la législation juive. Le Rav Ouziel à même publié certains des commentaire du rav Yeoshoua dans son œuvre «Michpetei Ouziel» . Dernièrement ont été publiés 3 recueils de «Dat oumedina» dans lesquels apparaissent les commentaires du Rav Yeoshoua alors qu’il avait seulement trente ans. Et alors qu’un des membres de la communauté de Safi rendait visite au Rav ouziel en Israël celui-ci lui dit «sachez que votre communauté à été honorée par un des grands Rabanims du Maroc !». Tout cela alors que le Rav Yeoshoua n’était encore âgé que de trente ans.

 

-Le prix de Jérusalem, prix be TeI-avÎv de Littérature sainte et prix de 1a fondatîon du Rav Kook

Même au sujet de ses écrits concernant la Torah il bénéficia d’une reconnaissance nationale. Son livre «Emek Yeoshoua» fut récompensé par le prix de Jérusalem, au nom du Rav Ouziel. Le deuxième tome reçut le prix de Tel-Aviv au nom du Rav Moshe Toledano, et le troisième tôme reçut le prix de la fondation du Rav Kook. Le Rav Ovadia Yossef en fit lui-même l’éloge.

 

Son Amitié Avec le Rav Chalom Messas.

Outre les liens familiaux qui les unirent après le mariage du grand Rav Raphaël Mamane avec la fille du Rav Zikri Messas .Les deux familles développèrent des liens amicaux et chaleureux comme cela apparaît dans les lettres qu’échangeaient ces deux hommes. Cette amitié se prolongea des générations et fut également présente entre le Rav Chalom Messas et le Rav Yehoshoua. Bien que ce dernier fut plus jeune de 10 ans. Malgré son jeune âge le Rav Yehoshoua fut nommé juge 3 ans avant le Rav Chalom Messas . Lorsque ce dernier devint également juge leur amitié s’approfondit encore. Certaines de leur discussions furent même publiées dans leurs livres et c’est ainsi que l’on en retrouve aussi dans les écrits du professeur Moshe Halamich chercheur en Etude Juive et "Cabala" à l’université de Bar Ilan, relatant la différence entre ces deux Rabanim dans leur approche à la "Cabala", soulignant la méthode cabaliste particulière du Rav Yehochouah Mamane dans ses décisions Halachiques.

 

Ses mîrAcles:

Alors qu’il avait à peu près 27 ans mon père mon maître rêva de son ami le Rav Chimon Assouline qui était décédé très jeune. Ce dernier lui fit visiter le Gan Eden en lui nommant chacun des sages décédés jusque là. Il s’arrête devant une place vide et lui explique qu’elle est réservée à un membre de la famille Mamane, qui doit rendre l’âme deux mois plus tard. Et effectivement, deux mois plus tard, décéda Rav Rafael Amram, son père.

Durant les premières années de son mariage, le Rav Yehoshoua habitait avec sa femme dans un appartement modeste à Sefrou. Un jour, un couple de la communauté usa de son pouvoir et en profita pour les renvoyer de leur domicile et y habiter à leur place. Quelques temps plus tard, la femme accoucha d’un petit garçon. Lorsqu’il eut six mois, les parents virent une ombre s’approcher du berceau puis disparaître. Quelques jours plus tard, leur enfant décédait. Ils eurent un deuxième enfant et la même chose se passa. C’est alors qu’ils comprirent qu’ils avaient eu une mauvaise conduite avec le Rav Yehoshoua et lui laissèrent l’appartement. Le rav revint et le couple put avoir des enfants sains et en bonne santé.

 

Comme nous l’avons dit, en montant en Israël, sa nomination fut quelque peu retardée par un conflit qui éclata entre deux rabanims. Une nuit, juste après le décés de sa mère, le Rav Yehoshoua rêva de sa mère, la rabanite Estherila, assise sur sa pierre tombale. Alors qu’il lui demanda comment elle se sentait, elle le coiffa d’un chapeau sur lequel il y avait une pierre précieuse. Quelques jours plus tard, il fut nommé juge.

Mon père, mon maître, fit également un autre rêve très troublant. Il rêva de son père, juste après les sept jours de deuil. Il lui apparaissait rayonnant et de la lumière émanait de son visage. Son fils lui posa alors trois questions : 1. Il lui demanda si son jugement dernier s’était bien déroulé, il lui répondit que oui.2. Il lui demanda si le fait que les gens de la Hevra Kadisha l’aient entérré très profondément, tel un cabaliste, ne l’avait pas dérangé, il répondit que non.3. Il lui demanda enfin si comme on le disait, le mort entend tout ce que l’on dit tant que le cercueil n’est pas encore fermé, et est ce que mon discours t’a plu. Il lui répondit positivement, mit ses mains sur sa tête et le bénit.

Lors d’une visite à une de ses filles en France, les membres de la communauté vinrent réclamer les bénédictions du Rav Mamane. Parmi eux, vint un homme célibataire, d’un âge assez avancé, ne réussissant pas à trouver la femme qui lui convenait pour fonder une famille juive au sein du peuple juif. Témoin de la souffrance du jeune homme ainsi que de celle de sa mère qui l’accompagnait, le Rav Mamane pria D.ieu avec ferveur et bénit cet homme, en souhaitant pouvoir assister à son mariage, d’ici un an. Ainsi, un an plus tard à Jérusalem, le Rav Mamane célébrait le mariage et bénissait le couple sous le dais nuptial.

Une des nièces d’un gendre du Rav Mamane, alors âgée de six ans, fut gravement blessée par un homme tombant d’un balcon. Elle fut hospitalisée dans un état grave à l’hôpital Shaarei Tsedek à Jérusalem, mais à la suite d’une hémorragie, elle fut envoyée en urgence à l’hôpital Hadassa. Durant le trajet vers l’hôpital en ambulance, le gendre du Rav Mamane lui téléphona pour lui demander de prier pour elle et de la bénir. Ainsi, en arrivant à l’hôpital, après les différents examens et radios que l’on effectua, les médecins vinrent annoncer à la famille, que miraculeusement, l’hémorragie avait disparue et que son état était stable ! Quelques jours plus tard, la fillette put rentrer chez elle en bonne santé.

Le frère d’une des brus du Rav Mamane tomba un jour gravement malade et dut subir une opération à cœur ouvert, dont les risques de survie, selon les médecins, étaient quasiment nuls. On téléphona donc au Rav MAmane en lui demandant de prier et de bénir le malade. Le Rav Mamane pria avec ferveur et ainsi, quelques heures plus tard, on téléphona au Rav Mamane pour lui annoncer qu’à la stupéfaction des médecins, la situation du malade s’était stabilisée et qu’il était hors de danger.

 

Cette dynastie de Rabanims se prolonge jusqu’à nos jours.

Ainsi que nous l’avons dit, mon père, mon maître à pu voir ses fils et petits fils étudier la torah et perpétuer le mérite de ses ancêtres, comme il est écrit «tout érudit dont le fils et le petit-fils sont érudits, la Torah demeurera au sein de sa descendance à jamais, comme il est dit «Mon alliance ne sera pas retiré de toi, de ta descendance et de la descendance de ta descendance, à jamais.».

Le Rav Yehoshoua eut trois fils. L’aîné, Shlomo Ephraim Mamane, grandit et mène une vie fidèle aux principes de la Torah, étudia dans la yeshiva «Hahamei Tsarfat» à Aix-les-bains.

Vient ensuite celui qui porte le nom de son père, le Rav Rafael Amram Mamane, qui étudia de nombreuses années dans les Yeshivot « Netiv Meir», «Nir Kiriat Arba», «Mahon Harei Fishel», «Har Hamor». Il fut nommé Rav, procureur rabbinique, professeur à la Yeshiva, Rav de communauté et Rav militaire, dirigea le département d’éducation Thoranique en Europe pour l’agence juive, fut un important conseiller du ministre des affaires religieuses, dirigea l’organisation des communautés juives de France en Israël, dirigea les centres communautaires religieux en Israël et dirige le centre spirituel Yad- Ramah, au nom de son grand-père, et auteur du livre «Am-Ram».

Ensuite, vient le Rav Avraham Michael Mamane, qui étudia de nombreuses années dans les Yeshivot «HaRambam vebeit Yossef», «Beit Shmouel», «Kol Yehouda», fut nommé shohet, professeur à la Yeshiva, Rav de communauté, Rav militaire et dirige le centre Torah et Hessed Am-Ram, nommé sur son ancêtre.

Le fils du Rav Rafael Amram, le Rav Noam Moshe Mamane étudia dans la Yeshiva «Netiv Meir», et put ensuite étudier dans les grandes Yeshivot de « Merkaz Harav» et «Har Hamor» pendant douze ans en vue d’être nommé Rav et juge rabbinique. Il fut nommé également rav à la grande Yeshiva "Or vichouah" à Haifa et décerne ainsi de nombreux cours de Torah dans différentes communautés et au "Technion” université scientifique de Haifa. On lui doit de nombreux commentaires de la Torah et de nombreux articles, qu’il refusa de publier, par modestie.

Le fils du Rav Avraham Michael, Ariel Mamane, étudia à la Yeshiva «Netiv Meir», et put ensuite étudier à la Yeshiva «Kerem Beyavne» et au Kolel «Ahavat Israël» pendant huit ans afin de recevoir son titre de Rav. Il enseigne également la Torah à la Yeshiva Tihonit.

A cette occasion, je soulignerai le fait que de nombreux petits enfants du Rav Mamane étudient et pratiquent la Torah avec crainte de D.ieu et humilité.

Je rappellerai également le RavYair Yehouda ben Menahem, fils de sa fille Shoulamit, qui étudia à la Yeshiva «Netiv Meir» et put enusite étudier à la Yeshiva «Merkaz Arav», pendant douze ans en vue d’être nommé Rav et Juge rabbinique, donne de nombreux cours dans différentes communautés et fut nommé Rav de communauté. Il écrivit également le livre «Yair Mishpat».

De la même façon, je rappellerai Rav Haim David Shoushan, le fils de sa fille Ruthy, qui étudia dans les Yeshivot «Shaarei Torah», «Torah Or», et au Kolel «Meor Hatorah». Il enseigne dans une Yeshiva et donne des cours dans la communauté.

Je rappellerai enfin Avishai Monsonego, fils de sa fille Yaffa, qui étudie depuis trois ans dans la Yeshiva «Kol Torah» à Jérusalem, avec dévouement et humilité.

Ainsi, nous pouvons constater de nos propres yeux, de quelle façon la Torah s’est installée parmi nous. Qu’elle ne s’en retire jamais, avec l'aide de D.ieu.

 

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