Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc– Almosnino

Almozni, Elmosni
Nom porté par une famille berbère indépendante dans le Zab au IXe s. (Ibn Khaldun I, XVIII, 233 ; III, 124 et seq.) probablement dérivé le Mozna, prénom féminin berbère (Istiqca I, 29). Peut aussi être l'ethnique de Mazuna, ville dans le territoire des Béni Snouss, en Algérie
- Almosnino
Elmosnino-
Nom aragonais, dérivé de l'ancien substantif castillan: Almosnero,. «aumônier», ou celui qui aime faire des aumônes
Figure égalemeut sous la graphie de Almosnin et Almoxnino dans les anciens documents espagnols
Don Mayl Almosnin, de Jaca, est accusé au sujet du paiement de certains impôts dans les Actes du Baile General de Aragon de 1510 à 1313
Samuel Almosnino, rabbin à Jaca (XIVe-XVe s.), correspondant de Rabbi Isaac Bar Sheshat
Vitalis Almoxnino et Strella Almoxnino, de Monzón, figurent dans les Protocoles du notaire Francisco Ascencio, des années 1465- 1475
Abraham Almosnino figure comme témoin dans un document de- vente daté à Huesca le 10 mai 1482. R. del Arco y F. Balaguer, Nuevas׳ noticias de la Aljama judaica de Huesca. «Sefarad» TX (1040) 351-302
Abraham Almosnino, de Huesca, accusé de favoriser l’hérésie, fut brûlé par l’Inquisition d'Aragon en 1480. E. Gaulléni, A Notes sur les- Juifs de Bordeaux
Abraham Almosnino, rabbin à Fès au XVe s. Né en Espagne,, il vint très jeune faire ses études dans la capitale marocaine
Joseph Almosnino, fils d’Abraham (7), rabbin, médecin, né à Fès: vers 1530 et mort en 1600. En 1500, il fut nommé «Nagid» ou chef desjuifs du Maroc. Auteur de Sepher Pesah Sheni, Commentaire sur la Hag- gadah ; Sepher Shoreshe ha-Mitsvoth (Jérusalem, 1909), et des commentaires sur Abot et le Cantique des Cantiques
Moses ben Barukh Almosnino, rabbin distingué, descendant d’une־ famille d’Aragon dont les ancêtres, Don Abraham Almosnino (6) et Don Abraham Canombrial furent brûlés par l’Inquisition. Né à Salonique en 1510 et mort à Constantinople vers 1580. Il fut élu Grand Rabbin־ de la Communauté espagnole «Névé Shalom» à Constantinople en 1553' et de celle de «Liviat lien» en 1560. En 1565, il représenta avec succès ses coreligionnaires à une audience du Sultan Sélim III pour demander la confirmation des droits civils. Aussi versé en sciences physiques et astronomiques qu’en études rabbiniques, il traduisit de nombreux traités de l’arabe et du latin. Auteur de Yede Mosheh «Les mains de Moïse», Commentaire sur le Pentateuque, d’un Commentaire sur le Traité Abot (Salonique, 1563), Meames Coah «Renforçant la force», recueil de sermons et d’oraisons funèbres. Ces ouvrages furent publiés en hébreu par son fils Senior aux frais de ses autres fils Abraham et Absalom. Moses écrivit aussi en hébreu Tephilah Ie-Mosheh «Prière pour Moïse», sur le Pentateuque (Salonique, 1563 ; Cracovie, 1598 et 1805). Ses ouvrages espagnols sont: Regimiento de la l'ida, homélies traitant de l’origine du bien et du mal, de la Providence, de la vie morale, l’éclucation, les enfants, le libre arbitre, etc., avec un chapitre sur les rêves, ouvrage écrit à la demande de Don Joseph Xaci, Duc de Naxos, et publié en caractères hébraïques (Salonique, 1564: Venise, 1604 et Salonique, 1729). Une édition en caractères latins parut à Amsterdam en 1729; Extrcmos y grandesas de Constantinopla, publié à Madrid en 1638 par Jacob Can- sino. D’après Steinschneider (Hebr. Uebers., p. 215), Moses Almosnino serait l’auteur de Péné Mosheh, commentaire sur Y Ethique d’Aristote
Abraham Almosnino figure parmi les rabbins exilés d’Espagne ayant signé la Taqqanah promulguée à Fès en 5305 (1545)
Abraham Almosnino, rabbin de Jérusalem envoyé quêter en Allemagne en 1592
Isaac Almosnino, mentionné comme auteur d’une traduction hébraïque de l’Ethique d’Aristote (Kayserling־, p. Il), mais probablement confondu avec Moses (9)
Samuel Almosnino, rabbin à Salonique au XVIe s., auteur d’un Commentaire sur les Prophètes, publié dans la Bible de Moses Frankfurter (Amsterdam, 1724-27) et d'un Commentaire sur le Pentateuque
Joseph Almosnino, fils d’Isaac et petit-fils de Moses (9), Grand Rabbin de Belgrade, mort en 1689 à Nikolsburg (Moravie). Auteur de nombreuses consultations juridiques recueillies et publiées par son fils Isaac sous le titre de 'Edut li-Yosef «Témoignages de Joseph» (Constantinople, 1711-1713)
Hasdaï Almosnino, Grand Rabbin à Tétouan, mort en 1728 à un- âge très avancé. Auteur de Mishmérot ha-Qodesh «Le dépôt sacré» Commentaire au commentaire de Rashi sur le Pentateuque (Livourne, 1826 et Derushhn Nelimadim, homélies. NM, 15S-59
Mosheh Almosnino, fils de Hasdaî (15), Grand Rabbin à Tétouan (XVIIe-XVIIIe s.), auteur de Beurim be-Tanakh, explications sur le Pentateuque
Abraham Almosnino, rabbin à Tétouan, XVIe-XVIIIe s
Isaac Almosnino, Grand Rabbin à Gibraltar et ensuite à la Congrégation Portugaise de Bevis Mark à Londres, mort en 1784
Bekhor Almosnino, rabbin de Jérusalem, envoyé pour la collecte de Hébron en Afrique du Nord en 1774
Shalom Almosnino, petit-fils d’Isaac (18), secrétaire de la synagogue «Bevis Mark» à Londres, né en 1793 et mort en 1878
Samuel ben Abraham Almosnino, rabbin de Safed envoyé quêter en Turquie en 1840
Gabriel Almosnino, surnommé «Mercado», Grand Rabbin de Bulgarie à Sofia. Né en 1830, mort à Jérusalem en 1889
Israël ben Saül Almosnino, rabbin à Jérusalem au XIXe s
24/25. Joseph Almosnino, Eliyahu Almosnino et ses frères d’Oran, figurent parmi ceux qui ont contribué à la publication du Sepher Zeba- ihim Shelemîm d’Abraham Anqawa (Livourne, 1837)
Laredo Abraham-les noms des juifs du Maroc– Almosnino
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