.Une histoire de familles-J.Tol


Une histoire de familles-J.Toledano-Ainouz-Ajiman- Akiba-Aknoun

Joseph Toledanoיוסף טולידאנו 2

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Ainouz 

Nom patronymique d'origine berbere au sens difficile a cerner autre forme, precede de l'indice de filiation : Benainouz. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte en Tunisie – Tunis Kairouan, et en Algerie – Constantine. 

Adolphe Ainouz 

Militant communautaire ne a Constantine. Il fut avant l'independance, Commissaire des Eclaireurs Israelites de France a Constantine. President du Centre Communautaire de Sarcelles-Garches 

Ajiman 

Nom patronymique d'origine arabe au sens difficile a cerner. Il semble que cela soit une deformation de zman, le temps au sens du passe, et au figure le vieux, ou celui qui vit dans le passe. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte uniquement au Maroc. 

Akiba 

Nom patronymique d'origine hebraico-armeenne, prenom d'homme tres ancien porte par un des plus illustres rabbins du temps du Second Temple, Rabbi Akiba Ben Yossef, qui signifie textuellement " celui qui suit la trace ", et au figure le fidele. 

Ce prenom, autrefois tres populaire, etait tombe plus au moins en desuetude au Maghreb et n'est devenu que relativement tardivement nom patronymique, en particulier au sud du Maroc. 

Il ne figure pas, en effet, sur la liste Toledano des noms usuels au Maroc au XVIeme siecle. Au XXeme siecle, nom extremement rare porte au Maroc, dans le Tafilalet et le Sous, et en Algerie – Colomb-Bechar, Shara, Ghardaia, Constantine. 

Aknoun 

Nom patronymique d'origine arabe, sans doute deformation de Akhnoun, indicatif d'une particularite physique, le morveux. Pour lr rabbin Eisenbeth toutefois ce patronyme serait une ethnique du hameau de Ben Aknoun, dans le departement d'Alger, dependant de la commune d'El Biar. 

Au XXeme siecle, ce surnom, devenu avec le temps nom patronymique. Etait tres peu repandu, porte uniquement en Algerie. Dans l'Algerois. 

Autre source 

AKNIN ou AKNINE ou AKNOUN ou OUAKNINE ou OUAQNINE ou OIKNINE : c’est un diminutif d’origine berbère qui vient du nom Yaakov (qui se dit Akan dans la langue berbère) et signifie petit Jacob. Quant au nom Ouaknine et ses dérivés il signifie fils  (en berbère fils se dit ou) du petit Jacob (Akan).

Une histoire de familles-J.Toledano-Akoun-Akrich

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem,une-histoire-fe-familles comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Akoun

Non patronymique d'origine arabe au sens difficile a preciser, il pourrait s'agir d'une alteration du patronyme Hakoun. Connu au Maroc. Drive de hak, verite, et qui a pour sens, celui qui a raison.

Autre forme : Hakoun. Au XXeme siecle, tres pey repandu, porte sous cette forme, uniquement en Algerie  Oran, Alger, Setif, Bone. Philippeville. 

Andre Akhnoun.

Fils d'Henri Aknoun. Universitaire ne a Oran en 1929. Docteur en sociologie, Docteur d'Etats es lettres. Apres avoir enseigne dans le secondaire, il devint professeur de sociologie a l'Universite de Paris V-Sorbonne de l'enclyclopedie " Mythes et croyances – 1984.

Producteur d’emissions de television a TF1. Auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages dans les domaines de la sociologie et la psychologie sociale.  

Autre source

AKKOUN ou AKOUN ou HACCOUN ou HACOUN ou HAKKOUN ou HAKOUN ou BENHACOUN : ces noms derivent de la racine arabe haqq qui veut dire verite; avec la terminaison un qui implique une forme augmentative, ces noms peuvent signifier tres juste, tres honnete.

Akrich

Nom patronymique sans doute d'origine arabe au sens difficile a cerner. Se basant sur ler sens litteral, Abraham Laredo suggere qu'il s'agit d'une espece de chardon aux epines piquantes, et au figure, ce serait un trait de caractere : l'homme difficile a approcher, le sabra avant la lettre !

Rabbi Yossef Messas avnnce une hypothese seduisante, trop seduisante pour etre vraisembable : ce patronume d'origine hebraique serait compose de l'adjectif " akar ", qui signifie sterile et du suffix S, la premier lettre du chiffre Sheba, le 7.

Pourquoi justement sept ? Parce que comme le dit le proverbe judeo arabe, " quand la femme sterile se met a enfanter – il faut preparer les berceaux " – et pas un, mais au moins sept !

Troisieme hypothese toute aussi vraisemblable : patronume d'origine berbere, athnique de la tribu du meme nom appartenant a la confrerie de Haha dans le Sous marocain, autour de Mogador. Ce patronyme était déjà porte en Espagne et apres l'expulsion, on le retrouve au Maghreb, en Italie, en Terre Sainte et dans l'Empire ottoman.

Autres orthographes : Akriss, Akris, Benkorich. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte au nord du Maroc – Tetouan, Ouezanne, en Algerie – Oran, Relizane, Sidi Bel Abes et par emigration, a Gibraltar et au Bresil –    Amazonie

Rabbi Itshak Akrich

Rabbin et editeur de livres sacres en Espagne avant l'expulsion. Apres l'expulsion' il chercha refuge a Naples, puis au Caire avant de s'installer dans la capitale de l’empire ottoman, Constantinople, ou il reprit son metier d'editeur.

Il sauva ainsi de l'oubli de nombreux ouvrages, notamment " Kovetz vikouhim ", le receuil des " disputations ", les controverses theologiques imposes pa l'Eglise aux rabbins, dans sa tentative d'amener les Juifs a se convertir en prouvant la superiorite du message chretien sur la foi juive perimee. Il publia egalemnet des ouvrages sur l'histoire des Juifs en Espagne.

Abraham Akrich

Un des premiers juifs installes dans le Rocher de Gibraltar apres sa conquete par les Anglais en 1704. Les espagnols, dans leur tentative de les faire repartir, imposerent le blocus terrestre de la presqu'il et les anglais ne pouvaient se ravitailler en matriaux de construction et en vivrea frait que par le port marocain de Tetouan ou les juifs dominaient le commerce.

Pour les besoins de leurs affaires, les negociants juifs marocains commencerent ains a s'installer dans la colonie britannique. Quand les Espagnols accepterent enfin de reconnaitre la presence anglaise dans le traite d'Utrech en 1713, ils poserent comme condition l'expulsion des Juifs de la colonie, comme dans le reste de la peninsule iberique.

Les anglais accepterent la condition et expulserent les juifs mais furent contraints de les rappeler au bout de quelques annees en raison de sevices qu'ils rendaient a la colonie. Abraham Akrich fut alors en 1721, un des premiers juifs a etre autorise a resider en permanence dans la colonie et a voir reconnaitre ses droits fonciers a la suie de la signature du traite de paix entre le Maroc et l'Agleterre, reconnaissant aux ressortissants de deux pays l'egalite de traitement sur les territoires reciproques.

Rabbi Yaacob Akrich.

 Rabbin a oran a la fin du dernier siecle, devenu celebre apres sa mort. Une de synagogues de la ville portait son nom. Sa mort tragique provoqua une amere controverse. Les rabbins d'Oran, estimant qu'il avait mis fin volontairement a ses jours, refuserent de l'enterrerailleurs que dans le carre d'infamie reserve aux suicides.

Rabbi Yosssef Messas rapporte que le grand rabbin de Tlemcen, rabbi Haim Beliah s'eleva contre cette accusation injustifiee et publia un pamphlet pour la defense de sa memoire " Kebod Yaacoc ' l'honneut de Jacob.

Les rabbins d'Oran repliquerent par un pamphlet intitule " Hazout kacha " – vision difficile *- et rabbi Haim leur repodit par une brochure " Atem kacot ", vous les intransigeants !

Une histoire de familles-J.Toledano-Akroun-Alachkar

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Akroun

Nom patronymique d'origine vraisemblablement hebraico arabe, il semble etre l'augmentatif de l'hebreu akar ( en arabe aghar ), l'homme sterile. Autre explication avacee par le rabbin Einsebeth : nom patronymique d'origine berbere, ethnique de la tribu des Akroun, fraction du doaur du riff dans le departement dr Constantine. Au XXeme siecle, nom extremement rare, porte uniquement en algerie.

Alachkar

Nom patronymique d'origine arabe, indicatif d'une particularite physique, deformation de " al asghar " qui signifie le blond, le roux, le rouqin. A rapprocher des autres patronymes ayant la meme racine : Choukroun et Zaghroun.

Le nom est atteste en Espagne des le XIVeme siecle et s'est particulierement illustre a Seville, le berceau de la famille. Apres les terribles persecutions de 1391 qui decimerent la communaute de Seville, la famille s'installa sur la cote a Malaga et de la, elle passa, apres la grande expulsion de 1492, en Algerie, plus particulierement a Tlemcen.

Le nom a été francise sous plusieurs formes : Laskar, Elaskar, Lascar. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte essentiellement en Algerie – tlemcen, Oran et dans l'est du Maroc – Debdou, Oujda, Fes, Casablanca.

Samuel Alachkar

Medecin celebre a Seville au debut du XIVeme siecle. Son fils rabbi Yehouda, qui fut egalement medecin. Reussit a echapper par miracle aux massacres de Seville en 1391.

La tradition rapporte qu'un ange lui apparut en reve la veille des massacres declanches par les Dominicains et lui intima l'ordre de qiutter la ville sur le champ. Il truva refiuge a Malaga, sous domination musulmane.

Rabbi moche Alachkar

File de rabbi Itshak. Rabbin ne a Zamora en Espagne en 1465, il fit ses etudes talmudiques a Tolede aupres de rabbi Shemouel Valensi, En 1492, il fut parmi les expulses d'Espagne, qui choisirent de s'installer a Tunis.

Avec son ami, rabbi Abraham Zacuto, ils dirigerent la nouvelle communaute. Apres la conquete de la ville par les Espagnols, ul trouva refuge en Grece. Desireux de s'installer dans un centre de Torah, il choisit le Caire' ou il fut admis dans le tribunal du celebre rabbin David Ben Zimra.

Vers la fin de sa vie, il realisa son reve et monta en Terre Sainte, passant quelques annees a Safed puis a Jerusalem ou il mpurut en 1541

Rabbi Moche Alachkar

Fils de rabbi yehouda. Medecin, talmudiste, kabbaliste et poete ne a Malaga en 1417. Apres des etudes de medecine, il s'installa a Tlemecen ou ilconnut la celebrite comme professeur de medecine de la cour et chef des medecins du royaume.

Il semble que les persecutions de 1467 le contaignirent a revenie en Espagne, a Malaga ou il mourut. Ses deux fls, Yehouda et Yossef, quitterent l'Espagne eb 1492 et s'installerent en Algerie, Yehouda a Mostaganem, et Yossef a Tlemcen.

Rabbi Yossef Alachkar

Fils de rabbi Moche. Un des saints les plus veneres dans toute l'Afrique du Nord. Son tombeau attirait chaque annee des pelerins de toute l'Algerie et du Maroc. Malgre sa grande celbrite, peu de details sur sa biographie nous sont parvenus.

Selon rabbi Yossef Benaim, il serait d'abord venu a Fes ou il etudia avant de partir pour Telmcen ou il foda une celebre yechiva. La tradition orale, transmise de generation en generation, rapporte qu'il mpirut cers 1540, un vendredi apres midi et que son dernier vœu fut d'etre enterre le jour meme avant l'entree de Chabbat.

Avabnt de rendre son dernier souffle, il avait demande a ses disciples d'enfoncer un clou dans le mur de la maoson et ce ne l'oter qu'apres son inhumation. Apres les obseques solonelles' le soleil brillait encore au firmament, mais de que les disciples arracherent le clou, la nuit tomba a la grande stupefaction des presents qui comprirent que le sainthomme avait arrete la marche du soleil, comme Josue en son temps.

Un autre miracle lui a valu le surnom sous lequel était le plus connu " er-kyeze ". La legende raconte qu'un soir que sa mere inconsolable priait sur sa tombe, elle fut surprise par des malfaiteurs musulmans. Ne pouvant fuir. La pierre tombale s'ouvrit alors pour la caher et la proteger. Quand le dange fut passe elle quitta le cimetiere.

Mais la pierre ne reprit jamais sa forme ariginelle, desormee creusee de la cavite ou elle s'etait refugiee. En souvenir de ce prodige, toute la communaute prit l'habitude de l'appeler le saint " er-kyeze ", le soutien miraculeux a l'heure de l'epreuve, allant avec le temps jusqu'à oublier son nom veritable.

Son oeuve litteraire fut immense, mais peu diffusee, faute d'imprimerie au Maghreb. Il laissa un grand nombre d'ouvrages de commentaires retes manuscrits dont les plus connus sont " Avarek ", " Edout Beyossef ", " Mirkabat Hamichna " et un traite de Kabbale " Tisfnat panea " qui n'a été publie pur le premiere fois qu'en 1991, par l'Universite Hebraique de Jerusalem, avec un preface du grand specialiste contemporain de la Kabbale, le professeur Moche Idel.

La calligraphie du manuscrit qui a servi a l'edition était tellement parfaite qu l'Universite Hebraique a decide, non de l'imprimer, mais d'en publier une reproduction photographique integrale.

Rabbi shalom Alachkar

Juge au tribunal rabbinique de Tlemcen au XVIIIeme siecle, il fut en correspondance avec le grand rabbin de Fes, rabbi Yaacob Abensour, Yabetz.

Rabbi Yehouda  Alachkar

Rabbin celebre a Tlemcen au desnier siecle, il fut le maitre de rabbi Haim Beliah.

ALACHKAR (Ascar, Ashkar)

among other possible variations depending on the country and language of the person.

Al Achkar is represented by Palestinian and Spanish creators, mainly rabbis. The name appears to be of Arab origin. It consists of the prefix 'al' and the root 'achkar' = soldier. Jews served in Arab armies at different functions during the expansion of Islam from the Middle East to North Africa. Descendents of the said soldiers amy have settled in Spain, during its occupation by the Moors. The word 'ashkar' may also mean 'truth' in popular Arabic.

ALACHKAR Chélomo (XVIes.). Spain

. Community leader. Philanthropist. Subsidized a network of Rabbinical seminaries and the publication of Yossef Caro's  (Choulhan A'roukh).
ALACHKAR David (XVIIes.). Palestine.

 Rabbi in Jerusalem. His tomb is subject to pilgrimage

ALACHKAR Moche ben Itshak (1466?-1542?). Spain.

 Left Spain at the time of the Expulsion. Travelled through North Africa, settling in Tunisia, Egypt and Palestine, after a brief passage through Greece. Rabbi. Poet. Kabalist. Author of rabbinic rulings. Author of Bamey Akadém (How shall I praise?)

ALACHKAR Yossef ben Moche (XVIes.). Spain.

 Rabbi. Kabalist. Poet. Director of a Rabbinical seminary in Tlemcen after the Expulsion from Spain. Author of E'dout beyossef (Joseph's memoires); Mirkevet hamichneh (The second chariot); Refouat hanefech (Soul salvation); Tsafnat pa'nea' (The code) a mystic commentary on the Mishnah

Une histoire de familles-J.Toledano-Aladjem-Alazarki-ALBA

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano 

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Aladjem

Nom patronymique d'origine arabo espagnole, hispanisation de Eledjam, indicatif d'un metier : le harnacheur, le fabricant de harnaches pour les chevaux. Le nom est atteste au Maroc au XVIeme siecle, precede de l'indice de filiation Ben Ladjen, et était fort repandu dans les Balkans, en particulier en |Bulgarie. Le nom semble avoir disparu au Maghreb au XXeme siecle.

ALALOUF ou LALLOUF ou ELALOUF : deux origines possibles : soit arabe et signifiant « bien engraisse » (‘alûf); soit  hebraique‘alluf et designant un chef de tribu (‘alluf).

Alazarki

Nom patronymique d'origine arabe,textuellement le fils ou l'originaire du bleu. Il pourrait etre l'indicatif d'une particularite physique assez rare pour etre notable: les yeuz bleus. A moins que le nomait un caractere votif mystique, le bley etant dans la croyance populaire des Juifs du Maghreb une protection contre les mauvais esprits et le mauvais œil.

Dans le passe, les entrees des maosons juives etaient toujours peintes en bleu. Le meme nom est porte chez les Musulmans du Maghreb sous des formes proches : Alazark, Lazark. Au XXeme siecle nom tres peu repandu, porte au Maroc – Tanger, Rabat, Casablanca.

Victor

Notable de la communaute de Tanger, mort en 1968. Grand negociant, protege anglais, il fut plusieurs annees membre de la Chambre de Commerce Anglaise de la ville alors sous statut intrnational.

ALBA :

 nom d’origine latine, c’est une variation méditerraneenne de albanus qui veut dire blanc; il désigne un homme au teint clair.

ALBARANES ou BARANES :

 ce nom vient de l’arabe Branes qui correspond au nom d’une grande confederation de tribus berberes que l’on retrouve dans la toponymie de l’Afrique du nord.

ALBAZ ou ELBAZ :

 plusieurs sens possibles : soit originaire d’Elvas, district d’Alemtejo au Portugal, soit dérivant de l’arabe ‘al-baz qui signifie faucon; il semble faire reference à Josue dont un des surnoms dans la bible est le faucon

.Une histoire de familles-J.Toledano-Albo.

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Albo.

Nom patrnymique hispano portugais espagnol, indicatif f'une particularite physique albinos. Le mot espagnol semble deriver lui-meme de l'hebreu : Laban, prenom biblique qui a le meme sens : le blanc.

A rapprocher des patronymes ayant le meme sens: Melloul et Amlal. Le nom de cette famille s'est egalement illustre en Espagne. Apres l'expulsion de 1492, on trouve des Albo dans toute la Diaspora sepharade, d'Italieaux Balkans, en passant par lr Maghreb.

Autre orthographe : Albou. Au XXeme siecle. Nom moyennement repandu porte au Maroc – Meknes, Fes, Tanger, Tetouan, Casablanca – , en Algerie – Alger, Oran -, et en Tunisie – Tunis, beja.

Rabbi Yossef Albo

1383 – 1444 : Rabbin theologien, philosophe et predicateur ne a Aragon, disciple du célèbre rabbin Hasdai Crescas. Il vecut une des epoquesles plus troublees de l'histoire des Juifs en Espagne, prelude a la grande expulsion a la fin de son siecle.

L'Eglise, souvent sous l'instigation des Juifs apostats, exercait une enorme pression sur les Juifs restes malgre tout fideles a laeur foi, les obligeant notamment a assister periodiquement a des sermons dans les synagogues et a defendre leurs theses au cours de debats publics contradictoires, appelees disputations, ou conciles.

Rabbi Yossef fut le plus grand ardent defenseur du judaisme au cours du plus celelbre des conciles, celui de Tortosa – 1413 – 1414, qui se tint en presence du Roi d'Espagne et du pape Benoit XIII.

Il defendit avec brio l'actualite de la religion juive, rudicukisant le procureur Geromino de Santa Fe – ex – Yehousha Halorqui -, pour son ignorance des textes bibliques et son interpretation erronee de la date d'arrivee du Messie.

Conscient du trouble jete dans les esprits par ces controverses, il publia son chef d'œuvre " Sefer haikarim ", " Le Livre des Principes, dans lequel il exposait les principes de base du judaisme et ce qui le differenciait du christianisme et de l'islam. Le livre eut une enorme influence et connut de nombreuses editions depuis l'edition originale de 1485.

Joseph Albo 

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Joseph Albo fut un rabbin et theologien espagnol du XVe siecle, principalement connu pour avoir écrit le Sefer HaIkkarim, le Livre des Principes (de la foi juive). Il s'agit d'une œuvre de polémique, défendant le Judaïsme tant contre le Christianisme que contre le criticisme philosophique.

On tient généralement Monréal, en Aragon, pour la ville où il naquit et vécut. Astruc, dans sa relation de la disputation de Tortosa, qui se tint en 1413-14, mentionne Joseph Albo comme l'un des participants, en précisant qu'il représentait la congrégation de Monréal (selon d'autres versions, Daroca). Cependant, le compte-rendu latin ne mentionne pas la localité.

Ses repères biographiques sont également source d'incertitude : Graetz pense qu'Albo n'avait pas plus de 30 ans lors de cette disputation, et estime donc l'année de sa naissance à 1380 au plus tard. L'année de sa mort est située entre 1430 et 1444. Une source le décrit néanmoins en train de faire un sermon à Soria en 1433.

Joseph Albo faisant abondamment usage d'illustrations médicales dans ses discours, on peut supposer qu'il pratiquait la médecine. Il était également versé dans les écrits des Aristotéliciens musulmans. Son maître était Hasdaï Crescas, l'auteur de Or Hashem.

Joseph Albo 

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.

Joseph Albo fut un rabbin et theologien espagnol du XVe siecle, principalement connu pour avoir écrit le Sefer HaIkkarim, le Livre des Principes (de la foi juive). Il s'agit d'une œuvre de polémique, défendant le Judaïsme tant contre le Christianisme que contre le criticisme philosophique.

On tient généralement Monréal, en Aragon, pour la ville où il naquit et vécut. Astruc, dans sa relation de la disputation de Tortosa, qui se tint en 1413-14, mentionne Joseph Albo comme l'un des participants, en précisant qu'il représentait la congrégation de Monréal (selon d'autres versions, Daroca). Cependant, le compte-rendu latin ne mentionne pas la localité.

Ses repères biographiques sont également source d'incertitude : Graetz pense qu'Albo n'avait pas plus de 30 ans lors de cette disputation, et estime donc l'année de sa naissance à 1380 au plus tard. L'année de sa mort est située entre 1430 et 1444. Une source le décrit néanmoins en train de faire un sermon à Soria en 1433.

Joseph Albo faisant abondamment usage d'illustrations médicales dans ses discours, on peut supposer qu'il pratiquait la médecine. Il était également versé dans les écrits des Aristotéliciens musulmans. Son maître était Hasdaï Crescas, l'auteur de Or Hashem.

 

Sefer haIkkarim

La composition de cet ouvrage s'étale sur plusieurs périodes. La première partie, publiée comme ouvrage indépendant, contient l'essentiel de la pensée d'Albo. C'est en réaction aux critiques qui plurent sur lui lors de la publication qu'il se sentit obligé d'y ajouter la suite Dans la préface à la seconde partie, il s'en prend aux critiques : "Celui qui voudrait critiquer un livre devrait, par dessus tout, connaître la méthode employée par son auteur, et juger tous les passages se rapportant à un sujet dans leur ensemble." Il fustige ce qu'il ressent comme étant l'impudente et imprudente procédure des jugements qui se sont tenus sur un auteur sans avoir en mémoire ces principes élémentaires de la critique.

Parmi toutes les accusations, on notera celle de plagiat des idées de Hasdaï Crescas que Joseph Albo se serait approprié sans le citer. Néanmoins, un examen pertinent du texte invalide cette assertion : Hasdaï Crescas ayant été son maître, une certaine communauté de pensée est inévitable, à condition de ne pas dépasser certaines limites, dont Joseph Albo ne s'en est même pas approché.

Philosophie de l'œuvre

Maïmonide avait énoncé 13 articles de la foi juive qui déterminaient qui était d'Israël, qui était apostat. Ces principes ont été, un siècle après la mort de Maïmonide, versifiés et inclus dans la liturgie. Ils sont chantés jusqu'à nos jours.

Pourquoi Joseph Albo jugea-t-il utile de les critiquer, et de les réduire à trois ?

  1. Croyance en l'existence de Dieu;
  2. Croyance dans la révélation;
  3. Croyance dans la justice divine.

C'est que la formulation d'autres articles (que ceux-là) avait entraîné des controverses, ce qui influença tant leur sélection comme articles spécifiques à accentuer que la manière de les présenter  : dans l'esprit de Joseph Albo, cette sélection se devait d'être faite dans le but de corriger ceux des articles de Maïmonide qui paraissaient appuyer malgré eux les prétentions des Chrétiens dogmatistes et polémistes.

L'énoncé des 13 articles de Maïmonide ne se départait pas lui-même d'une volonté polémique à l'encontre de certaines allégations chrétiennes ou musulmanes : l'accent qu'il met sur l'incorporéité absolue de Dieu se comprend mieux si on la lit comme contrepied de la doctrine chrétienne de l'incarnation. Il en va de même pour sa conception messianique, et son emphase sur la constance à avoir dans la foi de sa réalisation future.
Néanmoins, ce sujet même, le "dogme du messianisme", attisa l'angoisse des Juifs forcés de se mesurer publiquement aux champions de l'Église, et à leurs certitudes, surtout quand lesdits champions étaient des Juifs apostats ou rénégats, comme l'archevêque Paul de Santa Maria, ex-Salomon Levi, ou Geronimo de Santa Fe, ex-Joshua Lorki. Ce dernier avait été, de plus, le champion des Juifs lors de nombreuses disputations ! C'est dire s'il faisait usage de ce dogme maïmonidien du messianisme! Or, si la question de la corporéalité du Messie n'avait jamais été l'un des points majeurs de disputation avant Maïmonide, un demi-siècle après sa mort, sa doctrine messianique ayant été acceptée comme l'un des principaux articles de foi du Judaïsme, ce fut ce point qui fut le plus souvent débattu lors des disputations.

Joseph Albo avait participé à celle de Tortosa. Il connaissait ce malaise qui ne pouvait qu'interpeller les défenseurs du Judaïsme. C'est pourquoi il n'hésita pas à éliminer la doctrine messianique des croyances fondamentales du Judaïsme. Non qu'il n'y crût pas lui-même, mais cette doctrine était bien plus facile à défendre comme corolaire de la justice divine.

Ikkar signifie principal en Hébreu. Le titre du livre dévoile d’emblée son esprit et sa méthode. Son principe conducteur est que "le bonheur humain est conditionné par la connaissance et la conduite". Cependant, "l'intellect humain ne peut atteindre à la perfection en matière de connaissance et de conduite éthique, car son pouvoir est fini et vite épuisé dans la contemplation des choses dans lesquelles il trouve la vérité; c'est pourquoi il doit, nécessairement, y avoir quelque chose au-dessus de l'intellect humain, chose par laquelle la connaissance et la conduite peuvent atteindre un niveau d'excellence qui n'admet pas de doute."

En d'autres termes, l'insuffisance de l'intellect humain postule la nécessité d'une guidance divine; il est donc du devoir de chacun de connaître la Loi donnée par Dieu. Cependant, la connaître n'est possible que si l'on a établi les véritables principes sans lesquels il ne peut y avoir de Loi divine.
Constatant que sur ce point, pourtant capital, existent de si grandes divergences, confusions et inconsistances, Joseph Albo décide d'ériger une structure pour la vraie religion

Les principes fondamentaux (Ikkarim)

Toute religion révélée, dit Joseph Albo, reconnaît trois principes fondamentaux.

Cependant, l'identité de ces trois principes, c'est-à-dire le fait qu'ils soient identiques dans les religions révélées, ne pourrait-il pas amener les fidèles de chaque religion à affirmer la vérité de sa religion seule ?

Non, répond-t-il : ces trois principes peuvent être similaires dans leur indispensabilité à établir les religions se disant révélées, mais est seule vraie cette religion qui comprend correctement ces trois principes. Comment s'assurer de cette compréhension ? en démontrant à partir de ces trois fondements que d'autres vérités et inférences en découlent, logiquement. A moins d'accepter toutes ces inférences, une religion se disant révélée ne peut être considérée comme telle.

Le Judaïsme, dit Joseph Albo, s'appuie non seulement sur les trois principes fondamentaux mais en outre, il accepte les corollaires et dérivées. En conséquence, le Judaïsme est la vraie religion révélée. En aboutissant à cette conclusion, Joseph Albo a également atteint le but pour lequel il a mené cette enquête.

Terminologie

Joseph Albo introduit une terminologie originale, probablement de sa composition. La foi est un arbre, dont les trois Ikkarim (Principes) sont les racines. Dès lors, les huit vérités nécessaires qui en dérivent (sans la reconnaissance et l'application desquels une religion ne peut prouver son caractère révélé) sont les shorashim, racines secondaires. Tant les Ikkarim que les shorashim sont indispensables à la subsistance du tronc de l'arbre. Les rameaux (anafim), en revanche, ne font pas partie de cette catégorie.

Les coutumes religieuses juives, dont il existe un grand nombre, comme dans toutes les religions, font partie de l'arbre, elles attestent de sa vivacité et de sa diversité, mais elles pourraient être détachées de l'arbre ou s'éteindre, sans que le tronc ne soit affecté.

Les trois Ikkarim étant les mêmes dans toutes les religions, l'auteur les nomme parfois Ikkarim kolelim (les principes, ou racines, universel(le)s).
Les huit shorashim sont parfois appelés Ikkarim peraṭyim, mais cette terminologie est inconstante au long du livre.

Flexibilité religieuse

Bien qu'il trouve matière à critiquer ses prédécesseurs, son maître y compris, l'auteur lui-même a bien du mal à échapper aux accusations d'hérésie. Il se fixe en effet pour mission d'établir les limites où le scepticisme ne peut plus se manifester au sein du judâïsme sans risquer d'abandonner l'orthodoxie. Son critère pour distinguer l'apostat (kofer) du croyant dans l'erreur (to'è) est que le premier, contrairement au second, remet volontairement en doute la vérité de la Torah.

Ceci permet une remarquable liberté d'interprétation, au point qu'en se fiant aux théories de Joseph Albo, il serait difficile de remettre en doute l'orthodoxie du plus libéral des Juifs réformés. Par exemple, Joseph Albo rejette l'assertion que la croyance en la creatio ex nihilo est fondamentale, comme l'affirme Nahmanide. Il attaque aussi Maïmonide et Hasdaï Crescas, affirmant qu'aucun des deux ne s'en tient à son critère fondamental, l'absolue indispensabilité d'un principe sans lequel le tronc ne pourrait survivre. Et en vertu de cela, il rejette le gros de leur credo.

Principes fondamentaux et vérités dérivées

Du premier Ikkar, la croyance en l'existence de Dieu, le Rav tire quatre shorashim :

  1. l'unité de Dieu
  2. Son incorporéalité
  3. Son indépendance du temps
  4. Sa perfection : Il Est sans faiblesse ni défaut.

Du second Ikkar, la croyance dans la révélation, c'est-à-dire la communication des instructions divines de Dieu à l'homme, proviennent 3 shorashim :

  1. les prophètes Hébreux sont les médiums de la révélation divine
  2. Moïse fut unique dans la grandeur au sein des prophètes
  3. la force de la loi mosaïque, qui ne pourra être changée tant qu'une autre ne sera publiquement divulguée et proclamée devant six cent mille hommes (qui pourront attester de son caractère divin). Aucun prophète ultérieur ne peut en conséquence abroger cette Loi 

Enfin, du troisième Ikkar, la croyance en la justice divine, dérive un shoresh : la croyance en une résurrection corporelle.

Selon Joseph Albo, la croyance en la venue du Messie n'est donc pas une croyance essentielle, et donc pas une partie intégrante du judaïsme. De même, bien que chaque prescription a le pouvoir de conférer le bonheur par son observance, il n'est pas vrai que chaque loi doit être observée, ni qu'un Juif s'expose à la violation de l'Alliance ou à la damnation en négligeant, totalement ou en partie, une de celles-ci.

Publication des Ikkarim

La première édition des Ikkarim apparut à Soncino en 1485; une autre édition eut lieu à Freiburg en 1584, et s'accompagnait d'un commentaire intitulé "Ohel Ya'akov", rédigé par Jacob ben Samuel Koppelman ben Bounam, de Brzesc. Une autre édition, avec le commentaire de Guedaliah ben Solomon Lipschitz, a vu le jour à Venise en 1618.

Les éditions ultérieures virent leur critique du credo chrétien (Livre III, chap 25 et 26) censurées, et Gilbert Génébrard écrivit une réfutation du livre avec d'intéressantes remarques. Cette réfutation fut publiée avec son propre commentaire par le Juif baptisé Claudius Mai à Paris en 1566.

Les Ikkarim ont également été traduits en Allemand par le Dr. W. Schlesinger, rabbin de Sulzbach, avec une introduction par son frère, L. Schlesinger. Le livre a été publié à Frankfort-am-Main en 1844.

Rabbi Haim Messod Albo

Rabbin et enseignant a Alger au debut du XIXeme siecle

Rabbi Yehouda

Rabbin ne a Meknes, descendant de l'illustre famille espagnole. Sa famille possedait a Meknes une sunagogue qui portait leur nom. Il monta a Tiberiade au milieu du siecle dernier, avec pkusieurs membres de sa famille dans la grande caravne de 80 immigrants qui quitta Meknes en 1853.

En 1877, il fut choisi comme emissaire au Maroc pour recuellir des dons pour les œuvres de la communaute maghrebienne de Jerusalem, alors en plein essor demographique.

Carlos Albo

Hommes d'Affaires ne a Tetouan. Apres ses etudes a l'Ecole de l'Alliance, il quitta le Maroc comme la majorite des anciens eleves, pour s'installer au Venezuela. Il investit une partie de sa fortune dans l'achat de biens immobiliers a Tanger. Mort a Caracas en 1965.

Jaime Albo

Animateur fe mouvement de jeunesse et militant dans d'autres unstitutions religieuses de la communaute de Tanger, premiere moitie du XXeme siecle.

Georges Albou

Notable et dirigeant communautaire ne a Alger en 1881. Il fut vice president du Consistoire d'Alger de 1933 a1944. A ce titre au momemt de la freation de l'Union Generale des Israelites d'Algerie, fin Aout 1942 le Gouverneur General Chatel l'en avait nomme d'autorite, malgre son opposition, vice president.

Heureusement, l'organisation imposee par les autorites de Vichy dans le cadre de leur politique d'elimination des juifa de la vie publique et economique, n'eut pas le temps de fonctionner en raison du debarquement americain du 8 novembre 1942.

Maitre Albo

Avocat au barreau d'Alger, president du Keren Kayemet Leisrael d'Algerie a la fin des annees quarante

Michel-meyer Albo

Fils de Asher, ne a Ouezanne en 1935. Producteur a la television francaise. Envoye avant l'independance du Maroc a Paris pour former les futurs cadres et journalistes de la radio nationale, A son retour au Maroc, il fut de 1958 a 1962 responsable technique de radio Maroc a Casablanca.

Contraint par les circonstances politiques a quitter le Maroc, il s'installa en France en 1963 et entra comme cadre superieur technique a la R.T.F. Auteur de nombreuz articles sur l'histoire et la culture du judaisme marocain parus dans les " Nouveaux Cahiers " – ou il raconte notamment son experience de jeune militant juif en faveur de l'independance du Maroc de 1954 a 1956 – ar dans " Pardess " – sur l’emigration des Juifs du Maroc apres les desillusions de l'independance. 

Autre source

ALBO ou ALBOU : nom d’origine espagnole (albo) signifiant blanc. Nom peut-etre donne à un individu a peau tres claire ou un albinos.

ALBO Yossef (1383-1444). Originaire d’Espagne (Castille). Disciple de Hasdaï Crescas. Rabbin, philosophe et medecin, il participa en tant que representant d’une communaute juive a la Dispute de Tortosa. Il est l’auteur de Sefer hah’ikarim (Le livre des principes), un ouvrage majeur sur la philosophie juive de l’epoque, dans lequel il reduit les fondements du judaisme a trois principes : l’existence de D’ieu, l’origine divine de la Loi et la retribution. A ces trois principes viennent s’articuler des dogmes secondaires comme la creation exnihilo, la venue du messie et la resurrection des morts.

.Une histoire de familles-J.Tol-Alcalai

 

יוסף טולידאנוJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu

Alcalai

Nom patronymique arabo espagnol, ethnique de klaa, qui signifie en arabe, forteresse precede de l'indice Al, l'habitant de…..Il existe plusieurs localites en Espagne et au Maghreb portant ce nom.

Celles qui ont donne leur nom a cette famille peuvent etre ou Alcala de Heranes, dans la province de Madrid, ou Qualat Ben Ahmed en Algerie, qui abritrent au Moyen Age d'importantes communautes juives.

Le nom esr atteste en Espagne des le XIVeme siecle,et au Maroc au XVIeme siecle,  figurant sur la liste Toledano. Apres l'expulsion de 1492, on trouvait les porteurs de ce patronyme principalement dans l'Empire ottoman – Balkans – et egalement au maroc et en Tunisie. Autre orthographe : Alkalai. Au XXeme siecle, nom tres rare, sinon disparu dans tout le Maghreb

Rabbi Abraham Alcalai

Rabbin ne a Qalat Bnei Ahmed en Algerie, un des grands centres de creation juive a Maghreb au debut du Xieme siecle

Rabbi Yehouda Alcalai

Fils de Shelomo. Considere comme l'un des premiers precurseurs du sionisme politique avant Herzl. Ne a Sarajevo en 1798. Il monta enfant a Jerusalem avec ses parents.

Apres ses etudes rabbiniques, il fut appele par la communaute de Zemlin, en Bosnie pour lui servir de guide spirituel. Apres l'affaire de l'accusation de crime rituel de Damas en 1840, il decida de se consacrer a la renaissance nationale du peuple juif et a son retour en Eretz Israel..

Il fut profondement influence dans ce domaine pae un rabbin descendant d'une famille originaire du Maroc, rabbi Yehouda Bibas – voir article le concernant –  Mort a Jerusalem en 1878.

Rabbi Moche Alcalai

Rabbin en Serbie qui monta jeune a Jerusalem. En 1837, il fut envoye en mission au Maroc par la communaute sepharade de Tiberiade. Alors qu'il était a Rabat, il apprit la mort de son epouse et de ses enfants en Terre Sainte dans une epidemie et il decida de rester au Maroc et d'y prendre une femme. Vers la fin de sa vie, il decida de revenir a Tineriade ou il mourut en 1874.

Rabbi Bension Alcalai

Fils de rabbi Moche. Ne a Rabat en 1858. Il se joignit a son père quand il revint en Terre Sainte en 1874. Apres ses etudes al Yechiva de Tiberiade, il fut envoye a trois reprises en mission au Maghreb, d'abord par la Fondation rabbi Meir Baal Hanes de Tiberiade, une seconde fois par la communaute Maghrebine de Jerusalem et la troisieme fois, par la yechiva des Kabbalistes de Jerusalem, Bet El.

Au retour de sa derniere mission, en 1902. il s'installa a Hebron, puis a Jerusalem ou il mourut en 1913. Auteur de plusieurs ouvrages de Halakha connus.

ALCALAI ou ALKALAI : nom d’origine arabe al gala’a signifiant forteresse, chateau. Autre possibilite : originaire de Qalate, pres de Fez  ou originaire de Qala’ des Beni Hammad, ville du Constantinois en Algerie.

ALCAN : nom d’origine espagnole compose de l’article arabe al (le) et can l’equivalent hispanique de Cohen.

.Une histoire de familles-J.Toledano-Alcheikh

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Alcheikh

Nom patronymique arabe indicatif d'un titre, d'une fonction : le cheikh, le chef porte aussi bien par les Juifs que par les Musulmans en Orient et en Occident. Au Maroc, c'etait lt titre porte par le prepose par les autorites aux relations avec la communaute juive, equivalent du Mokadem en Algerie et du Caid en Tunisie.

Ce patronyme est plus repandu en Orient qu'au Maghreb. Autre forme : ben cheikh. Au XXeme siecle. Nom tres rare, porte en Algerie – Alger – et en Tunisie – Tunis – et presque disparu au Maroc

Rabbi Abraham Alcheikh

Rabbin ne a Fes, premiere moitie du XVIIIeme siecle. Un des siganataires de la Takana de 1728 limitant les quetes pour la Terre Sainte en raison de l'appauvrissement de la communaute a la fun dr l'interminable – et trop lourd sur le plan fiscale – regne de l’empereur Moulay Ismael et de la guerre de succession qui suivit sa mort en 1727.

Jim Alcheikh

Grand sportif et membre des Services Secrets francais. Ne en Tunisie, il fut champion de France de karate dans les annees 50 et titulaire de 8 ceintures noires.

Il fut charge en 1960 de mener a Alger la lutte contre l'Organisation de l'Armee Secrete, cree par les ultras parmi les Pieds Noirs pour s'opposer a l'independance de l'Algerie. Il y trouva la mort dans l'explosion d'une bombe deposee par l'OAS dans le local des barbouzes.

Barbouze est un terme argotique (de «barbe» ou «barbu») designant a l'origine les employes des services speciaux français de renseignement de la Direction generale de la securite exterieure (DGSE) ou leurs auxiliaires : les executeurs de basses œuvres, les specialistes des coups tordus, les informateurs qui s’infiltrent dans les reseaux, les mouvements ou les organisations jugées dangereuses par le pouvoir. Aujourd'hui, le terme "barbouze" designe de maniere pejorative un membre d'un service de renseignement, francais ou etranger.

En octobre 1961 l'avocat Pierre Lemarchand, ancien resistant dans le mouvement « Defense de la France », ancien responsable du RPF gaulliste dans la Seine, met en place les modalites de lutte contre l'OAS, avec Roger Frey, ministre de l'interieur, et Alexandre Sanguinetti, adjoint au cabinet.L’Organisation armee secrete (OAS) a ete la premiere a emprunter ce terme pour designer les trois cents hommes qui, pour aider les forces officielles, sous couvert d’une organisation, le Mouvement pour la cooperation (MPC), se sont engages dans la lutte anti-OAS. Ce nom a ete renforce par le journaliste Lucien Bodard qui avait surpris une conversation privee entre Michel Hacq directeur de la police judiciaire et Jacques Dauer, devoilee dans France-Soir.

Le comite directeur du reseau sera represente par Charly Bonardi, Youssef Benhoura, son beau-frere Nouar, et le pere Badin, le chef de ce service action sera Barthelemy Rossello.

Pierre Lemarchand prendra la tete à Alger de ces trois cents hommes, charges de lutter contre l'organisation armee secrete.

Ripostes anti-Barbouzes

Fin novembre 1961, les premiers barbouzes arrivent a Alger. Ils commettent leurs premiers attentats contre des bars frequentes par des partisans de l'OAS. Le 2 decembre, France-Soir revele la presence de ces barbouzes et les actions nebuleuses de leur operations.

Dès le 12 decembre, la premiere operation d'envergure est menee par les commandos Deltas de l'OAS. Une villa situee rue Severine, au quartier La Redoute, residence de responsables barbouzes, tel que Lucien Bitterlin, Andre Goulay et autres… La villa se trouve dans un endroit difficile d'acces : Une maison en construction a proximite permet d'observer et de reperer les habitudes des occupants.

 A plusieurs reprises, une Mercedes conduite soit par Bitterlin, soit par Goulay ainsi que par Jim Alcheik (le judoka) fait son entree dans le garage de la villa bien gardee. A huit heures du matin, la porte du garage s'ouvre, la Mercedes sort en marche arriere. Les commandos Deltas ouvrent le feu. Les occupants de la Mercedes, Bitterlin et Goulay sont atteints.

Goulay assez serieusement blesse, Bitterlin legerement, ne doivent leur salut qu'aux voisins venus les secourir croyant a un attentat FLN.

Cette affaire etait la premiere repertoriee comme telle a l'encontre des barbouzes, mais ajoutee a l'assaut donne a la villa de la rue Faidherbe le 31 decembre 1961, et aux diverses autres, ordonnees contre ces « policiers », obligeaient les barbouzes a une remise en question de leurs missions. Les barbouzes pensaient etre la pour detruire l'organisation OAS, mais desormais il s'agissait pour eux de survivre et de parer les coups portes par cette organisation.

.Une histoire de familles-JosephToledano-Alfandari

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano 

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel

ALCHEIKH : nom d’origine arabe  (shekh) signifiant le chef. 

ALCUBBI ou ELCUBI ou ELKOUBI ou ELJOUBY ou KOUBY : deux sens possibles à ce nom : soit originaire de Qubba (un quartier d’Alger) ou de sites comme Gouba, Qubbia, Alquba, au Maroc, soit provenir de l’arabe qubba (dôme) et y voir un surnom désignant une grosse tête.

ALEZRA : nom d’origine hébraïque signifiant l’aide (al ezra). Ezra est aussi le nom d’ un prêtre, l’un des rédacteurs inspirés de la bible (cf. bible : livre d’Ezra)

Alfandari

Nom patronymique d'origine arabe, sans doute ethnique d'origine porte par une des plus illustres familles sepharades de l'ancien empire ottoman. Au XXeme siecle. Nom tres peu repandu, porte uniquement en Algerie, a Oran.

A family of eastern rabbis prominent in the seventeenth and eighteenth centuries, found in Smyrna, Constantinople, and Jerusalem. The name may be derived from a Spanish locality, perhaps from Alfambra. The following is a list of the chief members of the family:
(see image)

Members of this family are to be found to-day in Constantinople and in Beirut. A Portuguese family of the name Alphandery still exists in Paris and Avignon. At the latter place there was a physician, Moses Alphandery, in 1506 ("Rev. Ét. Juives," xxxiv. 253) and a Lyon Alphanderic, in 1558 (ibid. vii. 280). Compare the names Moses (Neubauer, "Cat. Bodl. Hebr. MSS." No. 2129) and Aaron (ibid. No. 1080). For a possible explanation of the name, see Steinschneider, "Jew. Quart. Rev." xi. 591. In addition to the persons mentioned below, there is known a Solomon Alfandari (Valencia, 1367), whose son Jacob assisted Samuel Ẓarẓa in tranṣlating the "Sefer ha-'Aẓamim" of pseudo-ibn Ezra from the Arabic into Hebrew. A merchant, Isaac Alfandari, was wrecked in 1529 on the Nubian coast (Zunz, "Z. G." p. 425; Steinschneider, "Hebr. Uebers." p. 448). D.G.

Aaron ben Moses Alfandari:

Talmudic writer; born in Smyrna about 1700; died in Hebron in 1774. He emigrated to Palestine in his old age, where he met Azulai. He was the author of two works: "Yad Aharon" (Aaron's Hand), a collection of notes on "Ṭur Oraḥ Ḥayyim" (the first part of which was published in Smyrna in 1735, and the second in Salonica in 1791) and on "Ṭur Eben ha-'Ezer" (Smyrna, 1756-66); also of "Mirkebet ha-Mishneh" (The Second Chariot), a treatise on the first part of Maimonides' "Yad ha-ḤazaḲah." His grandson, Isaac Ardit, wrote a eulogy on him in his "YeḲar ha-'Erek," Salonica, 1836.

Bibliography: Azulai, Shem ha-Gedolim, s.v.;
Michael, Or ha-ayyim, No. 302;
Zedner, Cat. Hebr. Books Brit. Mus. p. 40.

Elijah Alfandari:

Writer on matrimonial law; rabbi at Constantinople in the latter half of the eighteenth and in the beginning of the nineteenth century. He published two works on matrimonial law, "Seder Eliyahu Rabbah we-Zuṭṭa" (The Great and Small Order of Elijah), Constantinople, 1719, and "Miktab me-Eliyahu" (A Letter from Elijah), Constantinople, 1723. His cousin, Ḥayyim Alfandari, the Younger, in a question of law which he submitted to him, refers to him as a great authority in rabbinical law ("Muẓẓal me-Esh," p. 39).

Bibliography: Azulai, Shem ha-Gedolim, s.v.;
Steinschneider, Cat. Bodl. col. 926.

ayyim ben Isaac Raphael Alfandari the Younger:

Rabbi in Constantinople during the latter half of the seventeenth and in the beginning of the eighteenth century. In his old age he went to Palestine, where he died. He was the author of "Esh Dat" (A Fiery Law), a collection of homilies printed together with his uncle's "Muẓẓal me-Esh" in Constantinople, 1718. Several short treatises by him are published in the works of others. Azulai speaks very highly of him as a scholar and as a preacher.

Bibliography: Michael, Or ha-ayyim, No. 854;
Steinschneider, Cat. Bodl. col. 821.

ayyim ben Jacob Alfandari the Elder:

Talmudic teacher and writer; born in 1588; was teacher at Constantinople in 1618; died in 1640. He was the pupil of Aaron ben Joseph Sason. Some of his responsa were published in the "Maggid me-Reshit" (He Tells from the Beginning), Constantinople, 1710, which contains also the responsa of his son Isaac Raphael, and which was edited by his grandson Ḥayyim ben Isaac Raphael. His novellæ on several Talmudic treatises are still extant in manuscript.

Bibliography: Azulai, Shem ha-Gedolim, s.v.;
Michael, Or ha-ayyim, No. 853;
Steinschneider, Cat. Bodl. No. 4668.

Isaac Raphael Alfandari:

Son of Ḥayyim, and father of Ḥayyim the Younger; died about 1690. He lived in Constantinople in the seventeenth century. Some of his responsa are published in his father's collection, "Maggid me-Reshit," Constantinople, 1710.

Bibliography: Benjacob, Oar ha-Sefarim, p. 291;
Zedner, Cat. Hebr. Books Brit. Mus. s.v.

Jacob ben ayyim Alfandari:

Talmudic writer and rabbi in Constantinople in the seventeenth century. In 1686 he refers to himself as an old man ("Muẓẓal me-Esh," p. 5). He was the author of a volume of responsa edited by his nephew Ḥayyim the Younger (Constantinople, 1718), entitled "Muẓẓal me-Esh" (Plucked from the Fire), because it was saved from a conflagration which consumed most of the author's manuscripts. Others of his responsa are printed in the collection of his father and in that of Joseph Kazabi (Constantinople, 1736; see Steinschneider, "Cat. Bodl." col. 1179)

Read more: http://www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=1183&letter=A#ixzz1QueRYzQT

.Une histoire de familles-J.Toledano-Alfarsi-Alhoul-Akhorsani

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

ALFASI ou ELFASSI ou ELFASI : originaire de Fez, capitale provinciale du Maroc

Alfarsi.

Nom patrnymique d'origine arabe, sans doute ethnique arabe de la Perse, le Persan, porte aussi bieb par les fuifs que par les musulmans. Autres orthographes : Elfarsi, Elfersi. Au XXeme siecle, non tres peu repandu, porte uniquement au Maroc – Mogador, Safi, Tanger, Marrakesh, Casablanca.

Rabbi Haim Alfarsi

Rabbin juge ne a Mogador. Il fit ses etudes dans la grande Yechiva de la ville, " Etz Haim ". Apres l'obtention du titre de dayan, il fut nomme au tribunal rabbinique d'Oujda dans les annees trente.

M. Elfarsi

Administrateur, ne a Mogador, installe a Londres. Un  des fondateurs de l'association des originaires du Maroc en Angleterre, dont il fut le tresorier dans les annees 1980

ALFON ou HALFON ou ALPHAN ou AUPHAN ou ALFANDARI ou ALPHANDERY : nom d’origine hébraïque sans doute altération de halfan : le changeur. Il s’agit d’un change de vie et non de monnaie; c’est aussi un prénom donné à un garçon nouveau né pour remplacer la mort de son frère.

ALFONTA : nom d’origine espagnole désignant la fontaine.

ALGHRABI ou ELGRABLI : nom d’origine arabe (gharbel= tamis) signifiant tamiseur (ghrabli).

Alhoul

Nom paronymique d'origine arabe, sobriquet indicatif d'une particularite physique : l'homme qui louche, francisation de Alhouel. Au Xxemem siecle, nom extremement peu repandu, porte uniquement en Algerie, dans le Constantinois – Souk-Ahras, Setif

Akhorsani

Nom patronymique d'origine perse, ethnique de la localite de Khorsany, en Perse. Le nom esr atteste au Maroc au XVIemem siecle, figurant sur la liste de Toledano des patronymes usuels au Maroc a cette date. Au Xxemem siecle, le nom semble avoir disparu au Maghreb.

ALIA : ce nom vient de l’arabe ‘aliya qui veut dire sublime, d’un esprit élevé, illustre, noble.

.Une histoire de familles-J.Tol-Allal

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Allal

Nom patronymique d'origine arabe indicatif d'un trait de caractere: le grand buveur.Ce prenom masculin tres populaire chez les musulmans du Maghreb, en particulier au Maroc, et inconnu en Orient, n'existait chez les juifs que comme nom patronymique. Autre forme, precede de l'indice de filiation : Ben Allal. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte en Tunisise – Tunis, Sousse, au Maroc – Tetouan et en Algerie – Bone, Sedrata.

Rabbi Abraham ben Allal

Rabbin juge a Fes au XVIIIeme siècle, contenporain de rabbi Yaacb Abensoue qui cite un de ses artrets dans son livre " Michpat outsedaka Beyaacob ".

Isaac Allal

Seul recape de la catstrophe aerienne au cour de laquelle 27 enfants juifs de Tunisie perirent, le 20 Novembre 1949, lorsque l'avion qui les transportait de Tunis vers Oslo s'ecrasa sue le sol norvegien.

A l'invitation d'une oeuvre de bienfaisance norvegienne, les jeunes candidats a l'immigration vers Israel dans le cadre de la Aylat Hanoar, passaient avant leur alya en Israel, quelques mois de repos et convalescence dans une institution d'acceuil avec d'exellents resultats sur le plan physique et mental.

Il survecut quelues jours dans la tornade de neige jusqu'à l'arrivee des secours. Les corps des jeunes victimes furent rapatriee en Tunisie et la communaute de Tunis leur organisa des funerailles emouvantes.

Cette catastrophe faillit mettre fin a l'action de la Alya des jeunes de toute l'Afrique a ses debuts. Quand a Isaac, il monta en Israel, bientôt suivi par ses parents, ou il devait mourir au bout d'une vingtaine d'annees.  

Edouard Allal

Secretaire du groupe de jeunesse socialiste de Tunisie dit nom de Jean Jaures, il fut ensuite un des fondateurs du mouvement de jeunesse pionnere " Tseire Tsion ", les Jeunes de Sion' au cours de l'été 1943, qui tourna le dos au mouvement sioniste classique de Tunisie em mettant cpomme premier objectif la alya personnelle et la realisation du kiboutz.

Parallelement, il fut avec Gad Shahar – Georges Chemla – et Yoshua Sadoun, un des trois membres qui preterent serment a la Gagana. Un des membres du Bureau Directeur des Tseire Sion, puis son secretaire. Apres sa alya en Israel, il hebraisa son prenom en Igal

Hanania Allal

Militant sioniste ne a Tunis en 1924. Il fut apres la guerre un des premiers militants de l'auto defense juive' la hagana, jusqu'à sa alya en Israel en 1949 ou il se joignit au kiboutz Beit Hazear avant de s'ibstaller a Eilat

Corine Allal

Clebre chanteuse et compositrice israelienne nee en Tunisie

.Une histoire de familles-J.Tol-Allali

יוסף טולידאנו 2Joseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Allali

Nom patronymique d'origine arabe, au sens difficile a preciser. La premiere hypothese est qu'il derive du prenom precedent, Allal, et a le meme sens. La seconde se rapporte au second sens du mot, aussi bien en hebreu qu'en arabe, lie a la notion de hauteur, celui qui eleve ou s'eleve – Ali en arabe, El Al en hebreu –Toujours en suivant la piste de l'origine arabe ; qui a un rapport avec la lune.

Hala etant le croissant de lune. Enfin, derniere hypothese. Ethnique de la tribu d'Arabie des Beni Hillal qui envahit et devasta le Maghreb au Xieme siecle. Le nom est atteste en Espagne au Xveme siecle. Autres orthographes : Allaly, Hallali, Halali, Ben Hala.

Au XXeme siecle, nom peu repandu, mporte en Tunisie – Tunis, Sfax, Le Kref, Sousse et en Algerie – Constantinois, Oranais,

Jean Piere

Fils de joseph. Enseignant, ecrivain et journaliste francais ne a Tunis en 1939. Professeur de mathamatiques a Paris, il est titulaire d'une maitrise en sciences mathematiques et licencie es lettres. Directeur depuis 1993 au bureau parisien des Colleges Universitaires Français de Moscou et Saint Petersbourg.

Militant communautaire, il fut le redacteur de l'organe du mouvement sioniste de France " La Terre Retrouvee " dans les annees 1980. Ancien Vice-president du Bnei Brit Europeen, et vice president de l'association culturelle des originaires de Tunisie en France, l'A.P.T.P.J.T.

Collectionneur de cartes postales' il a edite en 1980 un album de vieilles cartes postales sur le folklore juif tunisien : L'Album d'images de Gagou et kanoua :, avec une preface pleine de nostalgie de Serge Moati. Il participe au livre cllectif des Editions du Scribe " Les Juifs de Tunisie ", par deux articles : Le cycle de la vie juive " et " Cinq sur toi " ! sur les croyances superstisieuses.

Auteur ave Haim Musicant du livre : " Des hommes libres : histoires extaraordinaires de l'Histoire de la L.I.C.R.A – paris 1987. Auteur de " Cent jeux a theme juif " – Paris 1989, collaborateur de l'ouvrage collectif " L'Univers des Loisirs " – 1990 ; fondateur de l'ARPEJJ, association pour la recherche de la promotion sur le jeu et le jouet.

En 1996, il a publie " Les arabesques de la destinee : cinqunate recits, cinquante aventures de l'epopee juive a travers le monde ", avec une preface de Marek Halter, dont il fut l'assistant pour la realisation du fim sur les justes des Nations.

La meme annee, il a publie " Les juifs de Tunisie. Images et mémoire ".Directeur de la collection " L'Orient retrouve " aus Edition Gil Wen, il collabore a plusieurs journaux dont " Le Monde ", " Le Matin ", " Le Quotidien de Paris ", " L'Arche ", " Tribune juive ", et a Radio Shalom

Bernard

Fild de Joseph , ne  a Tunis en 1951. Agent commercial en electronique. Fondateur et president a Paris de la tres active Association " Arts et Traditions Juives de Tunisie ", qui a organise chque annee depuis 1982 des journees consacrees au folklore juif tunisien, a edite nombre de brochures et organise des voyaged d'etudes sur les sites juifs de Tunisie.

En 1984, les membres de l'Association ont plante en Israel l " Foret du Judaisme tunisien ". Auteur de plusieurs catalogues sue le folklore des Juifs de Tunisie et du Maroc.

Elie

Administrateur et homme politique israelien originaire de Tunisie. Il fut, dans les annees 1980, maire de la ville de developpement de Dimona, dans le Nord du Neguev, elu sur une liste du Likoud.

ALLAL ou ALLALI  : ce nom vient de l’hébreu hillel qui signifie louange. Autre possibilite : originaire de Ouled Allal en Algerie. Ce nom peut aussi provenir de l’arabe ‘allal qui designe soit un chanteur de chants de noces, soit quelqu’un de calin, enjôleur. Le suffixe –i indique l’appartenance.

.Une histoire de familles-Joseph Toledano-Allouche

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Allouche

Nom patronymique d'origine arabo-berbere, le jeune mouton , et au figure le mignon, le delicat, l'inoffensif. Au XXeme siecle, nom particulierement repandu, porte en Tunisie – Gabes, sfax, Tunis, Kairouan ; en algerie – Constantine, In Beida, Batna, Setif, Biskra, Khenchela, Philippeville, Souk Akhras, Alger, Oran, blida et tres peu au Maroc.

Rabbi moche Allouche

Fils de rabbi Shelomo. Rabbin celebre a Constantine au XVIeme siecle

Rabbi abraham Allouche

Fils de rabbi Pinhas. President du Tribunal rabbinique de Gabes, seconde moitie du XIXeme siecle, mort en 1903. Auteur d'un traite de Hlakha " Dibrei Habrit ", publie par son disciple, rabbi Moche Mimoun, apres sa mort a Djerba en 1913.

Rabbi Elliahou Bahe

Celebre rabbin a Constantine, seconde moitier du XIXeme siecle, dit Bazeze. Il monta a Jerusalem vers 1896 ou il publia un traite denotant une grande connaissance des courants de la pensee juive a la fib du dernier siecle.

Rabbi Fradji Allouche

Fils de rabbi Eliahou. Il succeda a son maitre rabbi Abraham Allouche a la tete dy tribunal rabbinique de Gabes. Il fut ensuite appele par la communaute de Trables en Libye pour lui sevir de guide spirituel.

Il laissa a sa mort en 1921, une oeuvre considerable don’t un ouvrage juridique, " Ahavat Hamichpat " en trois volumes, publies a Djerba : un commentaire sur le livre ses Psaumes : " Poel Tsedek " eu un ouvrage de Responsa, " Ohev Michpat "

Rabbi Hamani Allouche

1897 – 1955 : Rabbin et enseignant ne a Gabes a la fin du siecle dernier. Il monta a Safed ou il publia " Ani Homa " en trois tomes et " Shevti Vekoumi ". Mort a Safed en 1955.

Felix allouche

Militant sioniste et un des journalistes juifs de Tunisie les plus marquants au cours de la premiere moitie du siecle. Ne a Sfax en 1901, il fut un des plus actifs militants du suionisme en Tunisie. Premier Commissaire du mouvement Betar, affilie au mouvement revisionite de Jabotinsky, il fut le directeur et le redacteur de l'hebdomadaire d'action sionite, " Le reveil Juif " qui parut a Sfax, puis a Tunis de 1924 a 1934, hebdomadaire de defense et d'information juive, de tendance revisioniste.

Au milieu des annees trente, il transfera ses activites a Tunis. Dlegue de la Federation Sioniste au Congres Sioniste de Prague en 1933, au cours duquel Jabotinski decida de quitter l'Organisation Sioniste Mondiale. De 1944 a 1946, il dirigea a Tunis avec M.J. Sada et Moise " La voix Juive ", diffuse dans toute l'Afrique du Nord, et collabora aux quotidiend " La Presse "' " Tunis Soir "'.

Il dirigea l’emission hebraique de Radio Tunis. Apres une tentative d'assassinat par les militants nationalistes du Destour en 1952, il monta en Israel. Apres sa Aliya il poursuivit son œuvre de journaliste comme correspondant de " Paris Matche " et collaborateur des quotidiens de langue francaise " La Gazette d'Israel " puis du " Journal d'Israel ". Mort a Tel Aviv en 1978.                                                                                                                                   

Guy Sauveur Benjamin allouche

Fils de Haim. Conseiller pedagogique. An cien senateur. Ne a Constantine en 1939. Enseignat et militant socialiste. Membre du comite directeur du parti socialiste francais. Senateue du Nord en 1983, secretaire su Senat depuis 1989. Membre du groupe d'amitie Grance- Isarel et France-Algerie

Jean Luc Allouche

Journaliste et ecrivain originaire de Constantine. Redacteur a " L'iberation , ancien collaborateur du mensuel du judaisme francais " L'Arche ". Auteur d'un livre de souvenires sur son enfance a Contantine, le traumatisme de son experience israelienne et son retour en France, " Les jours innocents " – Paris 1984.

Joelle Allouche Benayoun

Sociologue francaise nee a Alger. Auteur de nombreuses etudes sur le judaisme algerien et avec Doris Bensimon Donath du livre " Juifs d'Algerie " d'hier et d'aujourd'hui. Mémoire et identite " – Paris 1989  

ALLOUCHE ou ALLOUCH : c’est un mot arabe dialectal d’origine mozabite (du M’zab dans le sud algérien) : ‘alûsh; il signifie agneau avec sans doute un sens mystique.

Une histoire de familles-J.Toledano-Alloul-Alloun

une-histoire-fe-famillesAlloul

Nom parronymique d'origine berbere au sens difficile a cerner. Pour Laredo, ce serait l'ethnique d'un ancien village qui portait le meme nom qu'une source d'eau pres de l’emplacement ou fut fondee au debut du IXeme siecle, par Idriss, la ville de Fes, au Maroc.

On sait que son père, Idris Ier, livra bataille a nombre de tribus juivesqui etaient anciennement implantees dans cette rsgion fertile et verdoyante et que lui-même, ai lieu de continuer a les combattre leur acheta des terres et unvita leurs membres a venir s'instakker dans la nouvelle capitale qu'il voulait fonder.

A moins que cela ne soit une deformation de Elloul, le nom en arameen du douzieme mois du calendrier hebraique, dont le signe de zodiaque est la vierge, le mois de repentance precedant Roch Hachana et Kippour, qui inaugurent le premier mois de l'annee, Tichre. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte au sud du Maroc et en Algerie – Constantine

Raphy Elloul

Fils de Yaish, homme politique israelien ne au Maroc. Membre du grpoupe Travailliste a la Kenesset, un des deputes les plus proches de Shimon Peres. Chef du loby social des villes de developpement. Maire de la petite ville de developpement du centre du pays, Mazjeret Batya. Membre du conseil pour la perpetuation de la mémoire des naufrages du " Pisces "

ALLOUL ou ALOUL : nom d’origine arabe (‘alul) signifiant aise, riche.

Alloun

Patronyme d'origine arabe, sobriquet, augmentatif de Allal, celui qui rehausse, qui eleve. Autre orthographe: Allon. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte au Maroc (Marrakech, Meknes, Tetouan, Boujad, Kasba Tadla, Casablanca ); en Algerie (Alger, Sai'da) et en Tunisie (Tunis).

R. Abraham Alloun

 Fils de rabbi Shelomo. Rabbin et kabbaliste de la region du Draa, dans le sud du Maroc, au debut du XVIIeme siecle. II decida de monter en Terre Sainte dans le centre de Kabbale de Safed. En route, il s'attarda en Italie ou il fit imprimer a Mantoue, en 1604, son livre "Sefer Derekh".

R. Makhlouf  Alloun

Rabbin a Marrakech, descendant par sa mere du grand kabbaliste rabbi Abraham Azoulay, le troisieme. Quand il decida de monter en Terre Sainte en 1817 , il obtint des lettres de recommandation des rabbins de sa ville natale, le presentant comme un grand erudit et un parfait scribe a qui il faut apporter toute aide pour continuer sa route vers Jerusalem.

 Arrive en Italie, il obtint egalement une recommandation du grand rabbin d'Ancone, rabbi Raphael Azoulay, le fils du Hida. Grace au soutien des notables italiens, il put parvenir dans la ville sainte de Jerusalem pour y terminer ses jours

 Shimon Alloun

 Chef de la communaute de Boujade a la fin du XLXeme siecle. II recut chez lui en 1882  le celebre explorateur frangais Charles de Foucault, lors de son voyage de reconnaissance au Maroc, deguise en rabbin emissaire de Jerusalem. Bien qu'il ne fut pas dupe du deguisement, il lui accorda le meilleur accueil et sa protection.

Pour traverser les territoires des tribus berberes en dissidence, il loua a ses frais les services de huit cavaliers pour l'accompagner jusqu'a sa prochaine etape. Kasba Tadlah.

 Pendant leur absence, la supercherie fut decouverte et le bruit se repandit que les Juifs avaient abrite un Chretien. A leur retour, ils subirent diverses attaques et ne durent la vie sauve qu'au soutien de chefs berberes amis et a force de cadeaux et distribution d'aumones pour eviter 1'attaque du mellah

. R. Abraham Alloun

Rabbin a Casablanca. Un des derniers troubadours des Juifs au Maroc au Dans les annees vingt, trente et quarante, il composa et publia a Casablancade dizaines de poemes et qsidot en hebreu et en arabe dialectal sur les grands themes de la foi juive et les evenements comtemporains

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