.Une histoire de familles-J.Tol


Une histoire de familles-J.Toledano-Abourbe-Abarbanel

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel

Abourbe

Nom patronymique d'origine arabe. Indicatif d'une ocupation : l'eleveur, compose de l'indice de filiation Abou et du substantif " Rbe " qui signifie l'herbe, le paturage. Si, historiquement, il y a peu d'exemple de juifs bergers, ils etaient par contre tres nombreux dans l'elevage par commandite.

Deuxieme explication toujours basee sur l'origine arabe, Abou Rabia, pere du printemps, et par extension jeune de caractere, vigoureux. Autres orthographes : Abourbeh, Aburet. Au XXeme siecle, nom extremement peu repandu, porte au nord du Maroc – Tanger, Tetouan, Larache et en Algerie, dans l'Oranie

Rabbi abraham Abourbe

Rabbin celebre a Oran, premiere moitie du XIXeme siecle

Rabbi Yosssef Abourbe

1839 – 1919. Fila aine de rabbi Shelomo. Rabbin ne a Tetouan en 1838. Apres une longue carriere d'enseignant dans la capitale du Nord, il monta a Jerusalem en 1905 rejoindre sa famille qui avait immigre une annee avant lui. Il poursuivit a Jerusalem sa carriere dsna l'enseignement jusqu'à sa mort en 1918.

Rabbi Shelomo Aborbe

Fils de rabbi Yossef. Enseignant cekebre a Tetouan ou il fonda la yechiva " Bet Shelomo ". En 1904, il s'installa avec sa famille a Jerusalem ou il poursuivit sa mission d'enseignant au sein de la cimmunaute maghrebienne jusqu'a sa mort prematuree a l'age de 53 ans, en 1916.

Rabbi Amram Abourbe

1892 – 1967. Fils de rabbi Shelomo. Il monta de Tetouan avec ses parents a Jerusalem en 1904 alors qu'il avait 12 ans. Apres ses etydes ala Yechivades Maghrebiens, il fut nomme juge au tribunal de la communaute . Parallelement a son activite dans le tribunal, il se lanca avec succes dans l'exportation vers le Maroc d'articles religieux : phylacteres, tefilin cedrats pour la fete de Soucot, ect…..

Il contribua genereusement a l'edition de nombreux livres de rabbins du Maroc. Il fut ensuite nomme en 1951 grand rabbin de Petah Tikva. Auteur d'un receuil des coutumes religieuses particulieres a la comminaute sepharade de Jerusalem " Netive Am ", en deux volumes ( Jerusalem 1964 – 65 ). Mort a Jerusalem en 1967. Il contribua egalement a l'edition des chefs d'œuvre de deux grands rabbins de sa ville natale : " Ner Hamaarabi " de rabbi Yaacob Malka ( Jerusalem 1935 ) et " Michpate Tsadikim " de rabbi Yaacob Kalfon.

Il trduisit et edita en 1951 le livre d'hommage au fondateur drla Kabbalepratique, Rabbi Itshak Lourie, " Shibhe Haari ", et participa a la nouvelle edition du rituel de prieres de Jerusalem, " Hassidour Hayerouchalmi 

Autre source

ABOURBIA : nom d’origine arabe associant ‘abu (pere ou homme) et rbia à mettre très certainement en rapport avec l’Oum er Rbia le plus long fleuve marocain qui court dans le pays Zaïane,  en plein territoire Zemmour,  dans le nord du Maroc. Donc originaire de cette region du Maroc. 

ABOURMAD : nom d’origine arabe associant ‘abu (pere ou homme) et rmad qui signifie cendres, collecteur de cendres.

Abarbanel

Nom patronymique au sens difficile a cerner, sans doute d'origine hebraique, lie au nom du Patriache abraham, peut etre hispanisation de abraham ben El, Abraham fils de Dieu. Le nom a etet porte par l'une des anciennes et des plus illustres familles juives d'Espagne, se disant descendante directe du roi david et installe dans la peninsule iberique apres la destruction du premier temple.

    Don Isaac Abarbanel fut le dernier dirigeant inconteste du judaisme espagnol a l'heure de son plus grand drame : l'expulsion. Apres l'Expulsin de 1492, plusieurs membres de la famille troverent refuge en Italie et, de la , essaimrent vers Eretz Israel, et pkus tard a Amsterdam, Londres et dans l'Empire Autrichien.

Plusieurs membres de la famille changerent leur nom – trop lourd a porter – au cours des siecles. C'est ainsi que le nom originel de Max Nordau, le plus fidele disciple de Herzl, etait Abarbanel. De meme, la famille Ben barukh, installee au Maroc a la fin du XIXeme siecle, venant de Palestine, pretendait descendre directement de Don isaac et avoir change son nom pour echapper a l'attention publique et aux persecutions. Au XXeme siecle, nom extremement porte par une seule famille au Maroc, a Marakech

Autre source

ABRABANEL ou ABRAVANEL : c’est un diminutif d’Abravan, variante d’Abraham (signifiant en hebreu : ‘ab=le pere, hamon=nombreuses nations) en espagnol.

Don Isaac Abrabanel

Descendant d'une celebre famille de financiers et collecteurs des douanes au service des souverains espagnols, qui avait du fuir l'Espagne pour le Portugal. Don Isaac est ne a Lisbonne en 1437. Apres des etudes talmudiques approfondies, il acquiert la confiance du roi Alphonse V qui le nomme son tresorier. Lors de la prise du port d'Arzila au nors du Maroc par les Portugais, il organisa le rachat de ses 250 juijs vendus comme esclaves.

Apres la mort de son protecteur, son successeur le condamna a mort pur " conspiration ", mais il reussit a s'enfuir en Castille, laissant derriere lui son immense fortune et sa riche bibliotheque. Entre au service des Rois Tres catholiques, il fut charge, avec le riche et Grand Rabbin de castille, Don Abraham Senior, des finances du royaume et de l'approvisionnemnet de l'armee qui recut pour mission la conquete du dernier bastion arabe de Grenade.

La prise de la ville donna le signal de l'exuplsion des juifs d'Espagne qui devait se terminer en septembre 1492, malgre les efforts deseperes de Don Isaac. Il quitta l'Espagne et trouva refuge eb Italie ou il mpurut en1808 aVenise. En plus se son eminent role politique, il fut yn res grand philosophe et a laisse un œuvre consuderable.

Ses commentaires bibliques eurent un grand retentissement aussi parmi ses contemporains juifs que chretiens

Don Levy Abrabanel

Fils de Itshak, descendant directe de Don Isaac. Riche notable de la communaute de Marakech, un des conseillers di roi Moulay Slimane. Sa richesse entraina sa perte : accuse de conpiration, il fut execute en 1830 et sa fortune confisquee au profit du tresor royal

Youdah Abrabanel

Fils de Don Levy, il connut le meme sort tragique de son père. Ayant un besoin yrgent d'argent pour financer sa campagne contre kes Français d'Algerie, et pour venir en aide et atnt que souverain musulman, aux partisans d'Abdel Kader, le sultan Moulay Adekrahman, pourtant bieb dispose envers ses sujets juifs, imposa lourdement Youda qui pretendit ne pas pouvoir payer.

Emprisonne en 1839, il succomba aux tortures tout en continuant a nier cacher un tresor. Le pacha de Marakech, furieux, envoya des gardes fouiller sa maison. Decud de ne rien trouver, ils s’emparerent de sa fille qui était d'une rare beaute. Son fiance tenta de s'y opposer et en desespoir de cause, poignarda sa fiancee por lui eviter la captivite avant de retourner l'epee contre lui-même.

Le lendemain rapporte le rabbin Yaacov Toledano dans son livre : " Ner Hamaarav ", la communaute de Marakech, eploree, enterra les trois membres de la malheureuse famille qui ne se remit plus jamais de ce coup.

Une histoire de familles-J.Toledano-Abrekhekh-Abzardel-Acco-Achach

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano 

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel

ABRAHAMI ou BRAHMI ou BRAMI ou BRAMY ou BRAMLI ou BRAMLY : dérive du nom de personne Abraham (voir Abrabanel) avec le suffixe -i ou -y ou -li ou -ly qui marquent l’appartenance à une famille ou une tribu.

Abrekhekh

Nom patronymique d'origine arameene, diminutif de Abrekh, qui a pour sens le talmid hakham, l'etudiant dans une grande yechiva. Le nom est atteste au Maroc au XVIeme siecle, figurant sur la liste Toledano des patronymes usuels a cette date dans le pays. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte semble-t-il uniquement au Maroc

Abzardel

Nom patronymique sans doute d'origine espagnole ou berbere, dont le sens est difficile a cerner, autrefois illustre au Maroc et qui a disparu avant le XXeme siecle.

Rabbi Itshak Abzardel

Rabbin et notable de la ville de fes, mileu du XVIeme siecle, fondateur d'une synagogue qui portait son nom et qui fut detruite par des emeutiers musulmans en 1646. Il fut parmis les signataires de nombreuses Takanot des Exiles de Castille a Fes, de1584 a1595

Acco

 Nom patronymique d'origine hebraico-berbere, diminutif berbere du prenom biblique Yaacob. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte en Tunisie et au Maroc

Achach

Nom patronymique d'origine arabe ayant pour sens " le gardien ", le surveillant, porte aussi bien par lws juifs que par les musulmans. David Corcos en suggere une autre explication qui ne manque pas d'interet. Pour lui, il s'agirait d'une alteration du prenom berbere masculin Izzah, qui est un des diminutifs berberes di prenom biblique Itshak, Isaac, porte jusqu'au XXeme siecle dans les communautes juives du Sous.

Pourtant le nom ne figure pas sur la liste Toledano des patronymes usuels au Maroc au XVIeme siecle. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Fes, Oujda, Casablanca, en Algerie – Oran, Tlemcen, Alger, Medea, Sidi Bel Abes, Monstaganem, Boufarik, Constantine, Boghari et en Tunisie – Tunis, Djerba, sous les formes proches Achouch, Achouche, Assas

Charles Achach

Fild d'Alfred Achach, negociant. Directeur de banque, ne a Oran en 1932. Ingenieur agronome de l'Ecole Nationale d'Agriculture Grigon-Paris, diplôme de l'institut de Statistiques de l'Universite de Paris et du Centre d'Etudes des programmes economiques.

President de la societe Euro-VI depuis 1989. Apres ses etudes, il entama sa carriere au ministere des Finances, et fut ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de l'Agriculture Jacques Duhamel, et en 1969, rapporteur general de la Commission de l'Agriculture au Vieme Plan.

Il entra en 1971 ala Caisse Nationale du Credit Agricole, et en 1983, il fut nomme president de la Sicav Uni-Franc et Epargne Unie. De 1981 a 1989, administrateur de la cpmpagnie OPTORG, specialisee dans le commerce avec l'Afrique Nord Noire, vendue a l'Ominium Nord Africain, le plus grand konzern du Maroc en 1994.

Danielle Juliette Achach

Controleur d'Etat. Epouse de Charles Achach, fille de Henri Touati, nee a oran en 1940. Licenciee es-lettres classiques et agregee de grammaire. Apres une carriere dans l'enseignement secondaire et superieur, elle entra en 1969 a l'Ecole Nationale d'Administration. Apres sa sortie, elle fut notamment chef  du service economique de l'outre mer au secreteriat d'Etat aux Departements et Territoires d'Outre Mer et sous directrice au ministere de l'Economie des Finances et du Bidget, et depuis 1989 Controleur d'Etat.

ACHOUR : nom d’origine arabe : ‘ashur qui signifie aimable, convivial, de bonne compagnie.

Une histoire de familles-J.Toledano- Achkenazi-Rabbi daniel Hachomer

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel

       Achkenazi

Nom patronymique d'origine hebraique d'une origine : Achkenaze, terme qui designe traditionnellement en hebreu, l'Allemagne. Dans la Bible, le terme Ashkenaze ( Chroniques, 6 ) designe ene peuplade descendant de Gomer, fils de Japhet, fils de Noe, et dont on croit que les Germaniques seraient kes descendants.

Son territoire s'etendait autour du mont Ararat, en Armenie. Dans les communautes sepharades et orientales, ce pqtronyme atait accole aux originaires d'Allemagne en particulier, et d'Europe Centrale et Orientale, en general, aux juifs parlant Yidish venus s'y installer.

Autres orthographes Askinazi, asquinazy, Skenazy, Skinazy, Asquinazi, Eskenazy. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte essentiellement en algerie – Alger, Oran mias egalement en Tunisie – Tunis, Sfax, Ferryville – et moins au Maroc.

Rabbi Elisha

Celebre rabbin d'Allemagne monte a Jerusalem. Il fut envoye une premiere fois en mission au Maroc en 1650 – 1654 ou il fut l'hote a sale de Rabbi Yaacob Sasportas, qui s'illustrera plus tard danns la lutte contre le faux Messie, Shabtai Zvi

Sur la voiedu retour, en Italie en compagnie d'un autre emissaire, rabbi shelomo Navaro, ils furent attaques par des brigands qui les depouillerent du fruit de leur collecte. Son compagnon tomba amoureux d'une belle chretienne, l'epusa, se convertit et reta en Italie.

Rabbi Elisha fut alors contraint de prolonger son sejour a l'etranger poue receuillir de nouveaux fonds pour les œuvres de la ville sainte. Il fut envoye une seconde fois en mission au Maroc en 1666, en pleine crise messianique, alors que son fils, Nathan, surnomme Haazati, l'homme de Gaza, ou il avait rencontre le faux messie Shabtai Zvi, était devenu le prophete du mouvement.

Sa piete et son erudition lui valurent une tres grande renommee et il eut notamment poue disciples a Sale, Rabbi Hayim benattar le Vieux, et a Meknes rabbi Eliezer Bahloul, qu'il initia a la Kabbale er rabbi Shemaya Mimram, qui fut son hote jusqu'a sa mort a Meknes en 1673.

Rabbi daniel Hachomer

Un des saints les plus veneres au Maroc, repute pour sea guerisons miraculeuses en particulier des maladies mentales. Nous ne possedons aucun detail sur sa biographie si ce n'est qu'il serait venu – comme la majorite des saints veneres au Maroc – de Terre Sainte.

Sa Hiloula, le 1er du mois Ellul, attirait dans le passe des milliers de pelerins, depuis qu'en 1944, un ancien volontaire de l'armee francaise avait fait le vpeu, s'il survivait, d'organiser chaque annee un pelerinage sur sa tombe dans le petit village de Arba Tougana dans l'Anti Atlas, au sud du Maroc.

Malgre son isolement et les difficultes d'acces, le pelerinage obtint un grand succes et les pelerins affluaient de tout le Maroc, en particulier de Marrakech et de Casablanca. Avec le temps rapporte l'ethnographe Issakhar Ben Ami, les musulmans commencerent a le venere sous le nom de Sidi Daniel.

Rabbi abraham Skenazy

President du tribunal rabbinique de Sfax, en Tunisie jusqu'a sa mort en 1856. Il fut un disciple de rabbi Hayim Fitoussi.

Rabbi Itshak Haim

Rabbin a Tunis, premiere moitie du XIXeme siecle

Rabbi Hayim Zeev.

Le fondateur de la premiere imprimerie hebraique en Algerie. Emissaire de jerusalem, venu receuillir des fonds pour les yechivot de la ville sainte en Afrique du Nord, il s'installa a Alger, sa mission terminee et publia en 1853 le premier livre hebraique. Soucieuxde rendre le rituel accessible et comprehensive aux masses, il publia la meme annee une petite brochure contenant la traduction en judeo arabe de la " Habdallah " que l'on recite a la sortie du chabat pour benir l'Eternel d'avoir distingue entre le Chabbat et les jours de la semaine entre Israel et les autres nations, et des autres prieres de circonstance.

Rabbi Eliezer

Publiciste et editeur de livres religieux a Tunis au debut du siecle, correspondant du journal hebraique de Jerusalem " Halebanon ".

Rabbi David

1898 – 1983. Celebre et respecte Grand Rabbin d'Oran et d'Oranie, des annees trente a soixante. Ne a Oran, il fut un des disciplesde rabbi Nehorai Azoubib. En 1919, il fonda avec cinq autres notables l'association pour la propagation des etudes religieuses " Yagdil Torah ".

Il representa l'Algerie au Congres mondial des Communautes sepharades qui se tint a Amsterdam en 1938, ou il fit une communication sur le plus celebre des rabbins de sa ville natale. Rabbi Yaacob Sasportas.

Auteur de manuels d'education religieuse et d\une histoire des juifs a Oran. Delgue de l'Alliance pour l'Oranie. Deux ans avant l'independance de l'Algerie, il fut nomme Grand Rabbin d'Alger et d'Algerie, premier sepharade a occuper ce poste depuis la formation du Consistoire apres la conquete francaise.

Il fut l'hote d'honneur des originaires d'Algerie a Casablanca pour la ceremonie d'innauguration de leur synagogue en 1950, le Temple Bet El. Mort a Paris en 1983.

Joel 

1929 – 1993/ Fils de rabbi David Professeur de philosophie ne a Oran. Profondement impregne de culture juive, il a été en France, un de ceux qui ont contribue a la reformation des contenus de la tradition juive, selon les categories de la culture contenporaine. Il fut avec son frere Daniel le fondateur dans sa ville natale du mouvement de jeunesse religieux " Bne Akiba ", et en France un des membres dirigeants de l'UEJF et un des piliers de l'Ecole de cadres d'Orsay.

Directeur de la section " Pensee juive " au Centre Universitaires des Etudes juives, il fut egalement membre du comite de redaction du periodique de l'Alliance " Les Nouveaux Cahiers ". Son œuvre maitresse restera la traduction de la grammaire hebraique de Spinoza, realisee en collaboration avec son epouse, Jocelyne Achkenazy-Gerson.

Rabbi Yehouda Leon

1922 – 1996. Fils de rabbi David, plus connu sous son totem scout de Manitou, educateur eminent, un des fondateurs a Paris du Centre univesitaire d'Etudes Juives et a Jerusalem, au debut des annnees 70, en collaboration avec l'Agence Juive, de " Mayanot ", institut de formation de dirtigeants pour les communautes de la Diaspora.

Apres sa fermeture, il fonda le Makhon Meir poue l'enseignement de la pesee juive. Sioniste fervent, il s'installa a Jerusalem au debut des annees 70. un des fondateurs de l'UNIFAN. L'union des immigrants de France et d'Afrique du Nord qui lui a rendu un grand hommage en 1992 a l'occasion de son 70eme anniversaire.

Sa veuve et ses amis ont fonde l'Institut Manitou pour la publication de ses œuvres et la diffusion de sa pensee et de son enseignement.

Une histoire de familles-J.Toledano-Acoca

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano 

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

       Acoca

Nom patronymique d'origine rabe, sans doute deformation phonetique de Akika, qui signifie petite perle, et au figure homme de valeur, homme precieux, a rapprocher de Ouaknine et de Loulou qui ont le meme sens. Dans les anciens textes, il figure effectivement sous cette orthographe.

Laredo y decede par contr une origine berbere : diminutif d Ako, Itsak, en berbere. Le rabbin Eisenbeth en donne lui une origine espagnole, ethnique de la ville Coca dans la provincede Segovie. Si une telle hypothese est compatible avec l'oothographe francaise, elle ne tient pas compte de la premiere lettre de l'orthographe arabe, un ain accentue ni de la repartition geographique du nom dans le sud du Maroc, ou les originaires d'Espagne etaient peu nombreux.

Par ailleurs, le nom est porte sous une forme proche chez les Musulmans, Aquiqua, qui designe le mouton que l'on offre en sacrifice a la naissance d'un enfant. Autres formes : Akouka, Akoka. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Marakech, Mogador, Mazagan, Csablanca, Settat, azemour, Meknes, Rabat, et en Algerie – Alger, Saint denis du Sig, Oran, Ain Beda.

Yamin Acoca

Un des plus grands marchants du sultant, " Tajar assultan ", dans le port du Mogador au milieu du siecle dernier.

Shelomo Acoca

Un des notables de la communaute de Meknes qui contribua a l'impression du livre de son compatriote monte en Terre Sainte, rabbi Raphael Mamane, Marpe lanefech, Jerusalem 1894.

Mose Acoca

Notable de la communaute de Casablanca et membre du Comite de la Communaute dans les annees 1930

Rabbi Yaacob Acoca

Rabbin d'origine marocaine ne a Meknes. Apres avoir servi comme rabbin a Tiberiade, il a pris la direction d'une yechiva a Bnei Brak. Il a edite le livre d'un des grands rabbins du passe de sa ville natale, rabbi Raphael Berdugo

Une histoire de familles-J.Toledano- Adaoui-Adaroque

     une-histoire-fe-familles  Adaoui 

Nom patronymique d'origine arabe, le traditionaliste, celui qui suit la coutume, l " ada ". Autre explication possible, basee sur une origine berbere, le confedere, celui qui fait partie d'une confederation de tribus organisee pour l'auto-defense. Il semble que ce patronyme soit sunonyme de Adda at de Addi que nous etudierons plus loin. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu. marocain en particulier, en francais et en hebreu

Adaroque

Nom patronymique d'origine arabo espagnole, indicative d'une origine : ethique arabe de l'ancienne ville de Daroca dans la province de Saragosse en Espagne.

Selon la tradition, l'oridine du nom de la ville serait arabo hebraique, derivee de : derekh-tarik " qui signifie chemin, route, por rappeler que la ville a été construite le long de la longue arterqui la reliait al la ville voisine Saragosse.

Le nom est atteste en Espagne au Xveme siecle, et au Maroc des le XVIeme siecle, figyrant sur la liste de Toledano des patonymes usuels dans le pays a l'epoque. Autres orthographes : Affaroki, Eddaroqui, Drouki. Au Xxemem siecle. Nom tres rsre, porte au nord du Maroc et en Tunisie.

Rabbi Abraham Adroque

Rabbin – Shohet a Fes au XVIIeme siecle. Auteur de Novella reproduites par le rabbin de Meknes, Eliezer Bahloul dans son livre " Mree Enayim "

Rabbi Hassan Adroque

Rabbin a Meknes, XVII- XVIIIeme siecle, contemporain et compagnon d'etudes de rabbi Hayim Toledano

Une histoire de familles-J.Toledano-Adda-Addi

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano 

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Adda

Nom patronymique d'origine arabe, litterlement la costume. On connait l'importance primordiale de la coutume autrefois dans la vie religieuse et quotidienne, chaque famille suivant des costumes propres qu'elle n'était disposee a abandonner a aucin prix.

Un vieux proverbe disait meme que " el ada ghelbt din " , la coutime a vaincu, suplante la loi. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte en Tunisie – Tunis, Sousse, et en Algerie – Alger, constantine, Tebessa, Mascara

Rabbi Reouben Adda

Rabbin a Constantine au milieu du XIXeme siecle, de la premiere generation de rabbins qui eurent a confronter les effets de la modernisation apportee par la colonisation francaise

Gaston Adda

Un des dirigeants de la communaute d'Alger entre les deux guerres. Il fut choisi en septembre 1942 par le gouverneur general d'Algerie, Chatel, sur la liste de 45 personnalites presentee a sa demande par la communaute pour faire partie du Conseil D'Administration de l'Union Generaledes israelites d'Algerie, organisation creee par les autorites pour regrouper d'autorite les Juifs du pays dans le cadre du Statut des juifs qui avait prive les Juifs akgeriens de la nationalite francaise et des droits de citoyens.

Les dirigeants juifs firent tout pour retarder la creation de cette institution. Qui n'eut heureusement pas l'occasion de fonctionner, les Americains debarquant a Alger le 8 Novembre de la meme annee.

Autre source

ADA ou ADDA : soit nom d’origine hebraique (ada) qui signifie parure, ornement; c’est aussi une des femmes de Lemekh (cf Bible : Genese 4,19); soit d’origine arabe ‘Adda étant une contraction du nom Abdallah (serviteur de Dieu). 

    Addi

Nom patronymique d'origine arabe, au sens difficile a cerner. C'est un ancien prenoim masculin adopte par kes Berberes Zenata et par les juifs, apres la conquete arabe. Le chercheur David Corcos rapporte que dans sa ville natale, Mogador, et dans le sud du Maroc, ce prenom était autrefois fort repandu comme diminutif du prenom masculin  votif fort populaire parmi les Juifs, Messaoud, le fortune, le bienheureux

Puis ce prenom serait tombe en desuetude a la fin du XVIIeme siecle, pour ne subsister chez les juifs que comme nom patronymique, alors qu'il s'est conserve comme prenom chez les Berberes ( voir Addi Oubihi qui souleva le Tafilalet en 1957 ).

On peut y trouver un debut de confirmation dans le fait que ce patronyme ne figure pas dans la liste des noms de famille du Maroc courants du debut du XVIeme siecle, etablie par le premier historien des juifs du Maroc, rabbi Yaacob Toledano dans son livre " Ner Hammarab ", et qu'il est donc d'apparition plus tardive.

Rabbi Yossef Messas par contre rapporte que c'était dans l'ancien temps un prenom feminin et cite la famille Elhyani de Meknes que tout le monde n'appelait plus au debut du XXeme siecle qu'Addi, en hommage a leur illustre grand-mere, Addi Elhyani.

Autre explication possible : diminutif de " el adi ", le coutimier, a rapprocher de Adda et Adaoui. Enfin pour Abraham Laredo, le nom d'origine berbere signifierait le confedere, celui qui appartient a une confederation de tribus organisee pour l'auto defense.

Autres formes : se rencontre egalement precede de l'indice de filiation : Benadi, Benaddi, Benady et sous l'orthographe Addy. Au XXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Meknes, Tetouan, Marakech, Tanger, Csablanca et par immigration a Gibraltar et en Algerie – Setif.

Rabbi Chalom Addi 

Rabbin notaire ne a Meknes, installe a Rabat au XVIIIeme siecle, il sevit dans le tribunal de rabbi Eliahou Sarfati.

Messod Benady Addi

Commercant ne a Tetouan installe a Gibraltar en 1738. Armateur. Son navire fut capture par la flotte francaise de Mediterranee au large de Gibraltar sous l'accusation de commerce avec l'ennemi anglais.

Condamne aux galeres avec un autre passager musulman de son navire, il reussit a retrouver la liberte grace al l'energique intervention du consul d'Angleterre a Malaga ou le bateau francais qui les transportait avait fait escale.

 Messod Benady

Libraire et homme de lettres de Gibraltar installe a Londres. Auteur d'une petite histoire des juifs a Gibraltar de 1704 a 1783, publiee par la Siciete Britanique d'Histoire Juive

Saya Benadi

President de la communaute de Medjel El Bab, Algerie au debut des annees cinquante.

Samuel Benady

President de la communaute juive de Gibraltar dans les annees soixante.

Claude Benady

Libraire, poete et ecrivain ne a Tunis en 1922. Il a anime pendant une dizaine d'annees des publications litteraires comme : " Periples ", " La Kahena ", " Correspondances ". Contraint de quitter son pays natal apres l'independance, en 1957, il choisit de s'installer dans la region parisienne, a Boulogne-sur-Seine, ou il dirige la librairie " Periples ".

Il a publie 2 romans dont " Les remparts du bestiare " ( Paris, 1955 ), mais il est surtout connu comme poete. Plusieurs de ses receuils de poemes ont déjà été edites, dont : " La couleur de la terre " ( 1951 ); "Recommender l'amour " ( 1953 ); " Le degel des sources " ( 1954 ; " Un été qui vient de la mer " 1957 : ; " Marguerite a la source " 1975 ; " Les etangs du soleil " ( Paris 1983 ). Hors jeu de mots

francais et en hebreu

Hana

Sociologue, nee a Meknes decedee tres jeune en Israel. Docteur en sociologie, elle consacra sa these a l'histoire de la presse juive en France et fut chargee de recherches au C.N.R.S sous la direction de Doris Donath-Bensimon, specialiste francaise du judaisme marocain.

Rabbi Yaacob Benady

Fils de David. Rabbin a jerusalem, originaire de Meknes. Directeur adjoint du Conseil Rekigieux de la capitale

Autre source

 ADI : nom soit d’origine hebraique (adi) signifiant mon ornement, ma parure; soit d’origine arabe (adi) signifiant le temeraire,  le brave,  le courageux

Une histoire de familles-J.Toledano-la liste du rabbin Yaacob Toledano

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africainen general et marocain en particulier, en francais et en hebreu. 

Voila la liste du rabbin Yaacob Toledano qui figure dans son livre " Ner Hamaarav "

On peut y trouver un debut de confirmation dans le fait que ce patronyme ne figure pas dans la liste des noms de famille du Maroc courants du debut du XVIeme siecle, etablie par le premier historien des juifs du Maroc, rabbi Yaacob Toledano dans son livre " Ner Hammarab ", et qu'il est donc d'apparition plus tardive.

 את סדר היחש שלהם כותבים הם ברוב פאר והדר בה " כתובה " שכותב החתן ןהכלה, ושני הצדדים החתן והכלה מזכירים שם בהכתובה את יחושם. מהמשפחות המיוחסות היותר מפורסמות בין יהודי מרוקו ושפעולתם נכרת עוד עד כה.

נודעות ביותר משפחות האלה, אבן דנאן, הצרפתי, אבן צור, טולידאנו, בערדוגו, מימראן, סירירו, אבן זמרה, בן עטר, אלמושנינו, אלבאז, עמאר, ביבאס, נהון, קירקוס, בן אלכאלץ – כהנים, סקילי – כהנים, ויתר המשפחות, אלה שפעלו בזמן מן הזמנים ואלה שלא פעלו – אולא נדע אם פעלו – מאומה בספרות יהודי מרוקו אותם בכלל הננו מציגים את שמותיהם בפי מה שיכולנו לדעת.

אבודרהם, אבוהב, אבורביע, אבזארדיל, אבי חצירא, אביכזור, אביצרור, אביקציץ, אבירג'יל, אברכיך, אברבנאל, אבילא די אבילא, אג'ווילום, בן אגורייאן, אדארוקי, אזרדאב, אזולאי, בן אריאול, אזנקוט, אזאגורי, אזאווי, אזנאתי, אזראר, בן אחרפי, אטיג'אר, אינביטו, אכסאס, אלבו, אלבאז, אל בדנג'ני – לויים, בן אליד, אלבראהניץ, אלמושנינו, אלשיך, בן אלישע, אלכחאל, אלחדאד – כהנים, אלעג'ימי, אלכיים, אלקבץ, אלמאליח, אלמדאדסי, אלנקאר, אלשקאר, אלפאסי, אלקאיים, אלקארוג'י, אלקלעי, בן אמוזג, אמזלג, בן אמלאל, אמיגו, אמסילי, אמסלם, אנהורי, בן אנקאב, אנפוי, אסאיזל, אסיאו, אסולין, בן אספאג', אסודרי, אסבאג, בן אסוגייאר, אסקורא, אפלאלו, אפרייאט, אמייאג, אצבאן, אצראף, בן אקדר, בן אקרקאב, ארוליו, ארובאש, אראגוניץ, ארוואח, ארוואץ, ארוימי, אראג'יל, אנקאווה.

באנון, בהתית, בהלול, בודוך, בואינוש אומברי או אונבריש, בירג'יל, בוזאגלו או אבוזאגלו, בונו, בואינו, בוסידאן, בוחבוט, בונאן, בוטבול גם אביטבול, בוחזיזא, בן בועמוד, בונפאד, בועאש, בוגזלא, בושכילא, בטאן ( חללים ) בטאנג' או בטאש, בירדוגו, ביבאס, ביטין, ביבי, בילידו, ביגה, די בלאניש, בלאנסי, בנבנישתי, בקיש, ברוכאל, ברג'ילון, בר ששת, בן ברוך, בן באהא.

גאביזון, גאגין, גארסון, גבאי, בן ג'גמיס, גדליה, בן גדעלו הלוי, בן גאושאש, בן ג'ו, בן גוזי, ג'ייאן גם אלג'ייאני, בן ג'יקיטו, גיגי, דיקאטיליא, ג'לקין, בן גנון, גריגוטא, גרשון, בן ג'אקו.

דאסה, דונזיל, דוסייא, בן דוד וחיון, בן דודו ויוסף, בן דודו, בן דודון,דונדון המכונה דנון, בן דלוש, בן דלאך, אבן דנאן, דיין, בן דן, דאנינו גם דאנינוס, דרמון.

בן אל-האכוז, בן הרוש, השוחמי.

ואענונו, בן וואליד, בן ווחנא, וותמזגין

זאברו גם זאברה, בן זאזון, בן זבולון, בן זיזא, בן זכרי\ בן שמירו, גם בן זמרה, בן זנו, בן זקן, בן זרי, בן זרזאר, זריהן.

חאג'יג גם חאג'יז, בן אלחאג', בן חביב, חג'ואל, חדידה, בן ותא, חימי, אבן חיים, בן אלחזאן, חליואה, חלובה, בן אלחכים, בן חמו, בן חמיים, בן חמרון, בן חנון, חסאן, בן חסון, בן חסין, חקון, חקוק, חראר, חרוש, בן חרמון, בן חרובי, בן חרבון, בן חאכו.

טאפיירו, בן טאטא, טאריגאנו, טנגי, טיטצק, אולידאנו, טובי, טוב עולם, בן טולילא, בן טובו – לויים, בן טאיל, אטורקי, טינדירא, טריגו, בן אטנפצי, טשטיאל.

אבן יולי – לויים, לויים, בן יונס, אבן יחייא, בן יחיאל, ילוז, בן ימין, יפלח, בן יפנזי, יפרח, בן ישראל, בן יתאח.

כאלץ או אלכלאץ – כהנים, כלפון, בן כמון,בן כסוס – חללים, אלכסלאסי, בן כעבאלו, בן אל כאפרי, אל כרחט, אל כרסאני.

לארידו, לאלטאד, בן לאהון, לאדירו, לאמאר, בן לביא, לגראבלי, בן לדג'אם, לובאטון, לוגאשי, לואל, די-לויה, בן לזראע, בן ליחסן, בו לחדב או אלחדב, לוברושה, בן לילתי, ליריאה, לארמה, בן לכרויף, למהדי, למדיוני, לנייאדו, בן לקובי.

מאימראן, בן אל מאלקי, מאמאן, בן מרקוש, בן מגירץ, בן מגירא, מויאל, מונסניגו, בן מוסא, מורטירא, בן מוריג'ון, בן מורינו, בן מזור, מחפוטא, מטראני, בן מיירא, מינרא, בן מכיר, בן מלך, בן מלכה, בן מלול, בן ממון, מנסאנו, מגדיל, בן מסנות, בן מציבח, מריגן, בן מר יוסף, בן מראגי, מר עלי, בן מרגי, מרציאנו, בן משיח, משיש או משאש, משקל, מתתיה.

בן נאים, נבארו, בן נגאר, נגרי, בן נגמיש, נהון, בן נונו, בן גונה, נחמיאש, נחמני, בן נחמן, נעמייאש, בן נעים כהן המכונה נהוראי, נצאם, בן נחמיה.

סאמגאנו – כהנים, בן סאמון, סבעון, הסבעוני, סורייאני, בן סוסאן – לווים, בן סוסי, בן סונבאל, סוטו, בן סחיג, סירירו, די סילוה, סיסו, סידי קארו הלוי, בן סיניור, בן סבורי, בן סמחון, סעדון, סקילי – כהנים, בלאמה, סנאניץ.

עבו, בן עבד אללאה, בן עבד אלחאק, בן עברים, עוזיאל, בן עולייל, בן עולו, עובדיה, בן אל עופיר, בן עזרא, בן עזראן, עטיאה, בן עטייא, בן עטר, בן עיישן, בן עיסי, בן עלאל, אלעלוף, בן אלעלושין, עלוש, עלון, עמנואל, בן עמארה, עמאר, בן עמרם, עמיאל, בן עמור, ענקונינא, לענקארי, אלעסרי, בן עקיקא, עראמה.

פארטאני, פאראח, פאיון, פאלקון, פאלקאר או פולגאר, פאריינטי, בן פגין, פאראגי, פדאווניל, פוינקינוס, בן אלפזוואטי, פוזיאילי, פרסאדו, פונין, די פוני, פורטאל, בן פורת, בן פחימה, בן פחימאת, פינטאדו, בן אלפירסי, בן פישי, פיסו, פימיינטא, םינטו, פיירו, פציצה, פרץ, פקראנקו, בן פרג, בן פרחון, פריסייאדו בן אל פשתן, פאליאני.

צבע, צבאח, צדוק, אבן צור, בן צולטאן, בן צפת הלוי, צירוליה, צרפתי, הצרפתי, בן אצראקא, צרויה.קארו, קאלהיראנו, קאסטרו, די קאשטרו, קאלדירון, קאלבו, קאביסה, קארטוזו או קרדוזו, קבאליירו, קאדוס, קדוש, קורייאט, אל קונקי, בן קוטא, קורקוס, קרסיינטי, קורייאל, די קואילייאר, קטן, בן קיקי, קמחי, בן קנדיל, אל קצבי, בן קריקוב, קריאדו, קשטיאל.

בן ראש, בן רבוח, רביבי, ריינו, רואיף, רוגאליש, רושליו, רוגריגיז.

בן שבת הלוי, אשבילי ( מן שביליא ), אשרקי, בן אשומר, שושנא, בן שושין, בן שושן, בן שטון – לךויים, שטרית, בן אשיך, בן שלום, בן שלוש, בן שלוחא, שניאור, בן שמלון, בן שמעון, בן שמחון, בן שמנון, בן שמול או בן שמואל, בן שענאן, בן שעלון, בן שפט, בן שפורט המכונה בן בריהמאת, בן שקרון – לויים, שרביט, ששפורטאש, בן ששון.

בן תאבית, בן תאזי, בן תאבו, בן תאבולית, בן תגידה, בן תיזטת, אתרוגמאן.

רוב זכרון המשפחות האלו העתקתי מסדר גיטין כתב יד מרבי יעקב בן צור שחיבר בפאס בע" הת"ס, ונדפסו בכמה שיבושים בשו"ת זכות אבות מק"י קורייאט. במקצוע זה של חקירת שמות משפחות בני ספרד, מקצוע שעוד לא נחקר עד הנה, עסק באמונה החכם הגדול ר"ש רוזאניש בספרו " דברי ימי ישראל בתורגמה צד 146 ואילך במה שנוגע למשפחות הספרדים שבטורקיה וסוריה, אכן רוב משפחות יהודי מרוקו, הנזכרים פה, לא באו שם, ויש לחקור כזה לענות בם.

לפי המובן הפשוט כי השם טולידאנו הוא " איש טולידא, וכמו כן רוזאניש בספר דברי ימי ישרקאל בתוגרמה, אכן אבותינו ספרו לנו כי מפני שבני המשפחה הזאת גזרו חרם על על עצמם לבלי שוב לספרד קראו להם מאז טולידט-נו, לאמר " טולידא-לא בשפה הספרדית ואמנם דבר ברור שזוהי רק אגדה בעלמא.

בשמות המשפחות האלה של יהודי מרוקו נמצא כי יש מהם שמקורם הוא מהשפה העברית ויש ממקור השפה הערבית גם הברברית, אמנם חלק גדול מהם חוצבו ממקור השפ-ה הספרדית או נאצלו משמות מחוזות וערים שבספרד, ואלה הם בלי ספק ממשפחות מגורשי ספרד שנושבו במרוקו.

כבר זכרנו כי יד אחרי זמן קצר להתיישבות הרהנים המגורשים בפאס, אחרי שרק הונח להם מעמל נדודם ומתלאותיהם, שמו את לבם לסדר ענייני קהלתם שהייתה לקהלה מיוחדת אך מצוינה ורבת ההשפעה והיכולת.

כל תקנות הרבנים המגורשים אשר עשו ותקנו לחזק הדת וטובת הציבור, כתבו למשמרתבספר מיוחד, הוא " ספר התקנות של קהלת קודש המגורשים וגדוליהם בפאס " אשר היה אחר כך לאבן פנת היהדות במרוקו בכלל ול " שולחן ערוך " שהכל סמכו עליו, ספר התקנות ההוא יכיל כל התקנות שנעשו טנתקנו מגדולי דורות אחדים זה אחר זה במשך שתי מאות שנים בערך רנ"ד – ת"ס 1494 – 1700.

ועל פיו נחתכים רוב דיני ומשפטי הדת בין יהודי מרוקו מבלי להשגיח כלל אם גם ימצאו חולקים עליו מהפוסקים היותר מפורסמים, לרוב נמצא זרבני המגורשים נטו בספר התקנות שלהם להקל הרבה עד שמפני כן נתפשטו בין יהודי מרוקו כמה מנהגים דתיים הרחוקים ונבדלים מאד ממנהגי היהודים ביתר נארצות ומהם ידענו כבר " מנה הנפיחה ", שפגש בראשיתו התנגדות קשה.

Une histoire de familles-J.Toledano-Ades-Adiba

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu

ADAHAN ou DAHAN : nom d’origine arabe : dahhân signifiant peintre ou également marchand d’huile.

ADANA ou HADANA ou BOUADANA ou BOUADANA : nom d’origine arabe composé de bou (père ou homme)  et ‘adana qui a la droit d’éduquer  et de soigner un enfant (droit de garde).

Ades

Nom patronymique d'origine arabe, textuellement les lentilles, sans doute au figure unducatif d'un trait de caractere ; l'homme avare ou pauvre. Dans le judeo-arabe, en effet les lentilles – reminiscense de la vente du droit d'ainesse d'Esau a Jacob pour un palt de lentilles – symbplisaient le plat de la misere' la nourriture du pauvre.

Jacob servit a Esau du pain et un plat de lentilles ; il mangea et but, se leva et ressortit. C'est ainsi qu'Esau dedaigna le droit de l'ainesse – ( La Genese, 25, 34 ).

Ce patronyme, fort repandu en Orient – Efypte, |Syrie. Liban – l'etait tres peu au Maghreb. Au XXeme siecle, nom tres rare, porte uniquement en Algerie – Alger, Constantine.

Lucien Ades

Secretaire general de l'Union des Etudiants Juifs d'Algerie au debut des annees quarante. Un des heros de la resistance a Al;ger en 1942 – 1943, qu'il raconte dans son livre " L'Aventure algerienne " – Paris 1979.

Lors du dbarquement americain a Alger, la nuit du 8 novembre 1942, il eut por mission de guider4 les barges de debarquement vers les plages, mais enraison de manque de coordination, les Americains ouvrirent le feu sur son groupe.

Quand le malentendu fut leve' il apprit que, contrairement au plan qui prevoyait une conquete rapide de la ville paralysee par les Resistants, les americains preferaient par exes de prudence, d'abprd proceder a son encerlement.

Accompagne d'un officier de liaison americain, il revint a alger avertir son commandant, Jose Aboulkher, du changement de plan. Ce retard permit aux partisans de Vichy de se resaisir et de negocier avec les americains leur maintien au pouvoir.

Soucieux d'assurer leurs arrieres et de mobiliser les officiers de l'armee d'Afrique encore fideles a Petain, les Americains, on le sait sacrifierent, dans un premier temps, leurs allies de la veille.

Sur cette suprenante volte-face, il ecrit dans ses memoires : " nous rasons les murs…..C'est maintenant semble-t-il, que commence pour nous la clandestinite. Jamais Alger n'a été aussi insolement entre les mains de Vichy. Et dire qu'il y a a peine 3 jours nous tenions tous ces gens au bour de nos fusils.

Autre source

ADES Moche (XXes.). Originaire de Syrie, installe en Israel. Rabbin, l’un des plus grands rabbins sepharades contemporains, il etait le dirigeant de la Yechivah Porat Yossef.

Adiba

Nom patronymique d'origine arabo espagnole, textuellement, en ancien espagnole, la louve, et egalement en arabe ou le loup se dit dib. Ce symbole animal etait egalement prise par les juifs, le loup etant, on le sait, l’embleme de la tribu de Benjamin.

L'orthographe ancienne du nom, Adib, autorise apenser egalement a une origine arabo-hebraique : le mot indiquant dans les deux langues un trait de caractere : l'homme poli, bien ekeve, lettre. Sous cette forme, le nom est egalement porte par les Musulmans. Le nom est atteste en Espagne at au Portugal au XVeme siecle. Le nom est le plus souvent precede de l'indice de filiation : Benadiba. Au XXeme siecle, nopm peu repandu, tupique du nord du Maroc – Tanger, Retouan, Debdou et sans doute par emigration, en Oranie.

Yaacob Adiba

Grand noble espagnol, refugie apres l'expulsion d'Espagne au Portugal. Il fut l'un des rares Juifs qui reussirenr a quitter le Portugal lors de l'expulsion de 1497. Sous la pression des Espagnols, le Roi du Portugal decreta l'expulsion des Juifs, mais comme il ne voulait pas les voir partir, il ne mit de navires a leur disposition et les retint de force dans le pays.

Rabbi Yaacob reussit a trouver un navire en partance vers l'Afrique di Nord et il trouva refuge dans le port marocain d'Azemour qui fut a son tour conquis – sans combat – par les Portugais en 1513.

On a longtemps accuse les habitans juifs d'avoir livre la ville aux envahisseurs, mais en fait, leurs noables, conduits par le chef de la communaute, Yaacob Abiba, s'etaient contentes d'avertir les Porugais que les Maures l'avaient desertee et de leur indiquer que la voie était libre.

Contrairement a leur politique de bannissement des Juifs en metropole, les Portugais favoriserent l'existence de communautes juives dans leurs comptoirs marocains car elles servaient d'intermediares indispensables pour les contacts et le commerce avec l'arriere pays musulman.

En signe de reconnaissance, les Porugais nommerent Yaacob rabbin de la communaute et lui confierent nombre de missions diplomatiques aupres des autorites marocaunes. A sa mort, c'est son fils Itshak, qui lui succeda

Yahya Adiba

Proche parent de rabbi Yaacob, il fut l'interprete officiel du gouverneur potugais d'Azemour. En 1514, il se rendit en mission a Lisbonne et en ramena comme cadeau du roi Manuel au Cadi de la ville, un magnifique habit. En 1530, il participa aux negociations de paix avec le caid de Sale

Moses Adiba

Autre membre eminent de la famille, charge de la douane au port d'Azemour. Son poste lui valut la haine et la convoitise des commercants chretiens qui voulaient prendre sa place. Pour l'evincer, ses ennemis le denoncerent a l'Inquisition comme nouveau chretien revenu au Judaisme.

Il fut acquitte mais desormais l'entree de la ville fut interdite aux nouveaux chretiens dont on doutait de la sincerite  de la conversion. Dans la pratique, cette interdiction ne fut pas toujours respectee, les gounerneurs locaux fermant l'œil pour ne pas heurter la communaute juive qui jouait un role indispensable.

Apres la mort du Roi Manuel, son successeur, Jean III, destitua la famille Adiba de ses prerogatives et lui prefera la famille des Bne Zamero de Safi.

Rabbi Abraham Adiba

Rabbin ne au maroc, il s'installa avec sa famille a Tunis a la fin de la premiere moitie du XVIIIeme siecle. Il fut contraint de fuir Tunis lors de la prise se la ville par le dey d'Alger en 1756. La paix revenue, il regagna Tunis ou il fonda un mikveu a la mémoire de sa fille bien aimee, Freha

Freha  Adiba

Fille de rabbi Abraham, une des rares poetessea en hebreu dans toute l'histoire de l'Afrique du Nord. Son œuvre fut redecouverte a la fin du siecle dernier par le celebre journaliste de Tunis. Joseph Bijaoui

Yaacob Adiba

Fils de abraham. Rabbin notaire a Debdou, premiere moitie du XXeme siecle

Autre source

ADIBA Yahia (XVIes.). Originaire du Maroc. Grand rabbin d’Azemmour, il fut l’un des mediateurs dans un conflit entre le roi du Portugal et les tribus marocaines de la Chaouia.

Une histoire de familles-J.Toledano-Adrutiel

Joseph Toledano

יוסף טולידאנו 2

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

ADIDA ou HADIDA ou HADDAD : nom d’origine arabe (hadida) qui signifie morceau ou barre de fer; il dasigne soit le matier de forgeron (haddad), soit un homme endurant.

ADJADJ ou AGEGE ou ADGEG ou HADJADJ ou HAGEGE ou HAGGIA: ce  nom correspond a l’arabe hajjaj qui signifie celui qui argumente ; il peut egalement signifier pelerin. 

ADOUANE : originaire de Douar Adouane au Maroc.

Adrutiel

Nom patronymique d'origine espagnole, ethnique de la ville de Terruriel dans la province de Valence. Le nom est atteste en Espagne au XVIeme siecle sous la forme de DE TERRUTIEL. Le nom qui s'est illustre a Fes au cours de la premier generation des expulses, semble y aboir disparu des le XVIIIeme siecle.

Rabbi Abraham Adrutiel

Fils de rabbi Shelomo, l'un des rabbins refugies a Fes et qui y mourut en 1493, une annee apres son arrivee, victime de la grande epidemie de petite verole apportee par les expulses d'Espagne et que les indigenes appelerent de ce fait " la maladie juive "

Rabbi Shelomo Adrutiel

1480 – 1560 . Arrive avec son père a Fes a l'age de 10 ans, il etudia aupres du celebre rabbin du Portugal. Rabbi Yaacob Loyal. Il participa a la grande controverse de la " Nehiha " qui opposa les nouveaux venus les Megourashim, aux anciens habitants, les Tochavim.

Son œuvre et d'une grande importance historique pour la connaissance des annales du judaisme espagnol. Dans son livre " Tishloum sefer Kakabala ", il completa l'histoire des Juifs du pays ecrite par rabbi Abraham Ibn Daoud, en couvrant la periode de 1180 a 1525.

L'ouvrage comprend trois parties : la liste des rabbins et erudits non mentionnes par Ibn Daoud : la liste des rabbins et erudits de la periode d'Ibn Daoud a Itshak Campanton – 1463 -, qui fut le maitre de son pere et enfin la liste des rois d'Espagne jusqu'a Ferdinand et Isabelle et une relation de l'expulsion et de l'acceuil hostile reserve aux expulses au Maroc dans les ports d'Arzila, Sale et Larache occupes par les Portugais, en contraste avec la bienveillance envers eux du sultan de Fes.

Il attribuait l'expulsion a la punition divine des peches de ses coreligionnaires et la juste punition de l'arrogance et de l'abandon de la pratique quotidienne du judaisme par les classes riches, dont le symbole le plus criant fut le grand argentier Abraham Senior, qui prefera la conversion a l'exil' la religion juive n'etant plus pratquee que par les pauvres et les humbles.

 

Une histoire de familles-J.Toledano-Aflalo

 

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Aflalo

Nom patronymique d'origine berbere, sans doute indicatif d'une origine. Le ksar fortifie d'Afelilo, dans la vallee de l'oued Outat dans le Sous, au sud du Maroc, autrefois a forte population juive formee, selon certaines sources, par des Berberes convertis au judaisme aux premieres siecles de l'ere chretienne, avant la conqutete arabe

David Corcos confirme cette explication ajoutant que le nom du village d'Oufran, dans le Sous, considere traditionnellement comme ayant abrite la premiere communaute juive de l'histoire du Maroc, deriverait de Afelilo, terme berbere designant les villages juives fortifies dont il restait encore au debut de ce siecle quelques ruines.

Effectivement, les Aflalo furent parmi les premiers habitantsjuifs connus du village d'Oufran dans l'Anti Atlas, au sud est de Mogador. Le rabbin Eisenbeth en donne une autre interpretation avec la meme origine berbere : desert sans eau, et y trove un rapprochement avec la region du Tafilalet, dont  deriverait le nom.

Cette hypothese ne resiste pas a l'examen phonetique ni demographique ; il n'y a historiquement pas detrace de cette famille dans cette region du sud est du Maroc. Au milieu du XIXeme siecle, quelques membres  de cette garnde famille du Sous ont emigre vers l'Algerie, l'Angleterre et le Bresil – Amazonie .

Une descendante de la famille, habitant les Etats-Unis, Jacqueline Huhem. A etabli un arbre genealogique detaille d'une des branches de la famille , celui des descendants de Jacob Aflalo et de Hanna Assouline, maries a Fes en 1860.

Cette branche de la famille Aflalo de Fes s'était illustree au XIXeme siecle comme bijoutiers et joalliers de la cour imperiale. Au XIX ieme siecle, nom moyennement repandy, porte au Maroc – Fes, Sefrou, Rabat, Mogador< marrakech, Tanger, Ouarzazay, Agacir, Casablanca – et en Algerie – Oran, Mascara.

Rabbi Messod Aflalo

Rabbin enterre dans le cimetire d'Oufran, longtemps consudere – a tort – comme le pkus antique lieu se sepulture juif du Maroc, remontant aux premiers siecles de l'ere chretienne. C'est ainsi que la date de deces indiquee sur sa pierre tombale est 653.

L'erreur vient qu'on a oublie que, bien souvant dans la datation hebraique ancienne, on omettait le millenaire et qu'en fait, il faut lire 1653 et non 653

Rabbi Mimoun Aflalo

Dirigenat de la communaute juive de la Zaouia du Dlila dans le Tadla, au sud du Maroc, alors reputee pour sa richesse. Dans la lutte sans merci contre le pouvoir des confreries religieuses, le fondateur de la dynastie Alaouite, le sultan Moulay Rachid, decida vers 1666 de rase la ville et donnaquelques jours a la population juive pour l'evacuer et emporter sea biens.

Sous la direction de rabbi Mimoun et de Yaacob Bensimon, pkusieurs centaines de sea habitants vinrebt s'installer a Fes ou ils voulurent maintener leur autonomie. Le grand rabbin de la ville, Vidal Sarfati, mit a leur disposition le toit de sa maison pour y construire leur propre sunagogue et une ecole religieuse.

Les membres de cette communaute allaient jouer un role important dans la propagation de la foi dans le faux Messie Shabtai Zvi, considerant leur propre evil comme un signe annonciateur des temps messianiques. Apres la crise messianique, ils commencerent a se fondre dans la communaute. C'est ainsi que rabbi Mimoun fut invite a se joindre au tribunal rabbinique preside par rabbi yehouda Ouziel.

Son fis Saadia, fut egalement rabbin juge a Fes, et un des sigantaires de la Takana de 1718 reglementant les quetes pour la Terre Sainte.

Rabbi Yehoshoua Aflalo

Rabbin celebre a Agadir au milieu du XIXeme siecle.

Mordekay Aflalo

Avec son frère Moussa, il fut au cours de la premiere moitie du XVIIIeme siècle , un des negociants les plus prosperes a Agadir, alors le principal port du sud du pays. Selon David Corcos, ils initierent le gouverneur du sous, le futur sulatan Sidi Mohamed Ben Abdallah 1757 – 1790 a la politique des nations chretiennes et lui demontrerent les avantages du commerce maritime pour financer le Maghzen.

Lorsqu'il monta sur lr trone, le nouveau souverain, converti aux idees mercantilistes, decida de favoriser le developpement du commerce international. Mefiant de l'esprit de l'independance des gens d'Agadir, il decida de fonder un nouveau port, entierement domine par le Maghzen : Mogador, ordonnant la femeture du port d'Agadir

Aharon Aflalo

Fils de Mousaa, dit Elgadiri ( l'originaire d'Agadir ). Il fut choisi par le conseiller juif du sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah, Samuel Sumbel, parmi les dix premiers marchands du sultan charges de developper le port de Mogador, construit en 1766, et munis dans ce but par le sultan de privileges financiers et fiscaux exceptionels, relevant directement de sa seule juridiction.

Fort de son influence a la Cour, il reussit a imposer comme premier rabbin de la jeune communaute son parent rabbi Yahya Aflalo. Aharon reserva au culte la plus vaste piece de la maisom mise a sa disposition par le sultan, qui devint ainsi le premier centre de culte juif de sa nouvelle ville.

Shalom Aflalo

Grand commercant ne au Maroc installe en 1790 a Gibraltar qu'il quitta lors du grand siege pour Londres, ou il fonda une nouvelle branche célèbre de la famille.

Makhlouf Aflalo

Un des malheureux heros de la sinistre affaire " affaire de Safi ". Accuse avec trois autres juifs de la ville de l’empoisonnement du percepteur des douanes espagnol au port de Safi en 1963, il fut soumis a la torture et condamne a mort.

Sous la pression des Espagnols, les autorites marocaines executerent les deux premuers accuses a Safi et Tanger. Makihlouf dut d'avoir la vie sauve a l'intervention de Sir Moses Montefiori, appuye par l'Angleterre. ( pour plus de details, voir Wizman )

Voila l'histoire complete de cette affaire.

Yaacob Wizeman

Dit Ako ben Yehouda. Le malheureux heros de l'incroyable affaire de Safi. Alors qu'il avait 14 ans, il etait, debut 1863, entre au service d'un " recuador " espagnol installe a Safi pour controler les prevelements des droits de douane dont les recettes destinees a payer l'indemnite de guerre imposee par l'Espagne au Maroc comme condition de la retrocession de la ville Tetouan occupee par les Espgnols en 1860. a la suite de la guerre entre les deux pays.

La mort soudaine de l'Espagnol le 30 juillet 1863 fut attribuee sans examen et sans aucune preuve par le vice consul d'Espagne a un enpoisonnement. Le ( faux ) coupable fut vite trouve : le jeune Yaacob chez qui on avait trouve la montre et le pistolet de la victime qu'il expliqua avoir derobes apres sa mort, son employeur ne lui ayant pas verse sea gages.

Soumis a la torture, et sous la promesse que lui meme serait libere s'il denoncait ses " complices ", le jeune homme " avoua " et denonca un aveugle pere de quatre enfants, Elias Allouche comme son complice.

Soumis a son tour a la torture, il denonca seux autres : Makhlouf Aflalo et Saadia Ben Moyal. Un douzaine d'aures juifs sont arretes et soumis a la question, jetant la panique dans la petite communaute de Safi.

L'affaire allait prendre ensuite un tour d'une extreme gravite, prise dans le toubillon dees relations mouvementees entre l'Espagne et le Maroc. Madrid, frustree de ne pas avoir retire tous les fruits de sa victoire aur le Maroc au cours de la guerre de 1860 en raison des pressions anglaises, avait cru trouver la l'occasion revee pour donner une lecon a ses adversaires et montrer sa force.

Le consul d'Espagne a Tanger se comporta comme s'il sagissait d'une croisade religieuse et de la continuation de l'Inquisition et obtint des autorites marocaines la condamnation a mort des quatre principaux coupables. Le 3 septembre 1863 le malheureux Yaacob, sans jamais avoir ete jugeet bien qu'il se soit retracte affirmant qu'il n'avait avoue que sous la torture et la promesse de liberation, fut execute a Safi.

Le secours du rabbin lui avait ete refuse et apres son execution sa tete devait rester suspendue plusieurs jours sur la porte d'entree dans la ville – pour l'exemple. Son complice, Elias Allouche, malgre sa nationalite turque etant natif de Tunisie, et sa protection anglaise, l'Angleterre representant les interets de la Turquie, devait etre execute dix jours plus tard sur la place publique de la capitale diplomatique – comme pour montrer aux Anglais qu'ils n'etaient pas les maitres de la ville comme ils le croyaient.

Les deux autres attendant l'heure de leur execution. Les dirigeants de la communaute de Tanger, apres etre restes dans l'expectative, finirent par alerter la presse et leurs freres d'Europe en particulier l'Alliance Israelite Univeselle a Paris et le Board of Deputies de Londres.

L'echo dans le monde civilise fut immense. Le plus prestigieux des chefs de la communaute anglaise, Sir Moses Montefiori se porta volontaire pour voler au secours de ses freres marocains malgre son age canonique – 80 ans passes !

On connait le resultat immediat de ce voyage historique : la liberation des deux condamnes a mort, le changement d'attitude de l'Espagne et l'octroi par le sultan du dahir preconisant l'egalite de traitement de ses sujets juifs, conformement a la tradition musulmane. 

Moses Aflalo

Grand commercant international natif de Mogador. Installe a Londres, descendant de Shalom, specialise dans le commerce avec l'Epagne qui en reconnaissance, le decora de l'Ordre d'Isabelle la Catholique vers la fin du siecle dernier.

Doublement et passiuonement fidele a son paysw ce naissance et a son pays d'adoption, il rendit les plus grands servicesaux sultans successifs du Maroc de Sidi Mohames a Moulay Abdel Aziz en passant par Moulay Hassan et le regent Ba Ahmed, dont il fut l'agent officiel en Angleterre. Leur envoyant perodiquement des rapports sur la politiquedes nations europeennes.

Parallelement a son role diplomatique, il fut le fournisseur attire de la Cour et du Makhzen pour tout les produits d'importation, des alambics pour les experiences des alchimistes de Moulay Hassan a la construction de navires pour la flotte royale.

Fidele a ses origines, il continua avec les autres originaires de Mogador a Londres, a s'interesser de pres a la situation des juifs du Maroc et a intervenir en leur faveur. C'est ainsique lors de la grande famine qui decima le Maroc en 1877 – 1878, il fonda et presida le " Morroco Famine Relief Fund " qui envoya des secours en nourriture et vetements aux pauvres de Mogador.

Apres la signature de l'Entente Cordiale entre la France et l'Angleterre et l'abondon par l'Angleterre de ses ambitions sur le Maroc en faveur de la France, il publia en 1904 un livre requisitoire contre cette entente, avec un titre revelateur " The Truth about Morocco ", la verite sur le Maroc.

Il essayait de demontrer a l'opinion publique anglaise ce qu'elle perdait sur le plan economique en renoncant au Maroc et pourquoi la France, ne serait-ce qu'en raison de la brutalite de sa politique de depossession des populations indigenes en Algerie, n'était pas la puissance indiquee pour amener le Maroc dans le monde moderne, role speciallement taille selon lui, par l'Histoire, pour l'Angleterre.

Une histoire de familles-J.Toledano-Aflalo

Joseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier,יוסף טולידאנו 2 ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Joseph Aflalo

Chancelier au consulat et interprete de la Legation d'Italie a Tanger. Seconde moitie du XIXeme siecle

Salomon Aflalo

Notable de la communaute de Tanger, un des fondateurs en 1884 de la Comission d'Hygiene. Son parent, David, fut en 1871 un des donateurs pour l'achat du terrain pour le cimetiere de la communaute

Salomon Aflalo

Notable de la communaute de fes, seconde moitiedu XIXemee siecle. Bijoutier charge de l'achat de pierres precieuses pour le palais royal, il disposait, pour accomplir sa mission d'un passeport diplomatique et d'un permis de port d'armes. Il se servit de son fusil por defendre sa maison lors du sac du Mellah de Fes en avril 1912, le grand " tritel " de sinistre mémoire.

Jacob Aflalo

Militant sioniste a Fes dans les annees trente. Membre du premier Executif de la Fedration Sioniste de France, Section du Maroc en 1936

Albert Aflalo

Attache au consulat des Etats Unis a Rabat dans les annees cinquante, il prit au moment de l'independence, en 1955 – 1956, fait et cause pour le nationalisme, adoptant des positions en fleche contre la continuationde l'existence d'organisations juives separees, accusees de favoriser le separatisme

Joseph Aflalo

Fils de Jonhatan, fils de Salomon, promoteur immobilier a paris  ne a Fes en 1939. Apres ses etudes de droit et de sciences politiques a paris, il fut nomme a son retour au Maroc independant, Inspecteur des Finances, puis Directeur des Depots et Consignations du Maroc.

Un des fonfateurs au debut des annees 1970 du mouvement d'intellectuels " Idendite et Dialogue " qui prone le rapprochement entre Juifs et Musulmans au Maroc et la reconciliation sur la base du dialogue des pays arabes et de l'Etat d'Israel.

Alain Aflalo

Fils d'Isaac. Opticien ne a Mascara en Algerie, en 1948. Fodateur de la chaine de franchise qui porte son nom eb France basee sur le sloga " Vous ne patez pas la monture, seulement le travail de l'opticien ". President directeur general du groupe Alain Aflelou depuis 1985. President du Club de footbal La Gironde de Bordeaux

Dr Michel Elie Aflalo

Fils de Jacob, descendant d'une grande famille de Fes, psychiatre a Bruxelles, ne a Casablanca en 1944. Docteur en medecine, specialiste en psychiatrie er readaptation de l'Universite Libre de Bruxelles. A publie de nombreux articles at travaux sur la psychose, la readaptation et l'arttherapie : video, tarot, peintire, collage, sculpture, theatre ect…….

Autre source

AFLALO ou AFLALOU ou AFFLALO ou AFFLELOU : ce nom est lie a l’arabe ‘aflal qui veut dire desert et a la region du Tafilalet au sud-est du Maroc, ou se trouvait une importante colonie juive.

AFLALO Ayouche (XVIIIes.). Originaire du Maroc. Grand rabbin d’Agadir, il est l’auteur d’un ouvrage de decisions juridiques.

AFFLELOU (Aflilo, Afelio, Alfilali, Filali, Tafilalet)

AFLALO

Among other possible variations depending on the country and language of the person.

Aflalo is an ancient name. A tombstone in the Jewish cemetary of Oufran indicated that Moussa Aflalo was burried in the year 653. Based on the assumption that the name of settlers precedes the name of the settlement, it seems that the name may be a transformation of the Hebrew name 'eli' and that the settlers gave their name to the region they inhabited. Assuming the origin is Hebrew, the name consists of the prefix 'af' and 'lalo' = 'eli' in Hebrew. Both the prefix and the root were subject to a Berber transformation. The name, in another Berber variation, appears as 'afelio' in the Oued Outat (a branch of the river Moulouya) region in Morocco or from Ksar Afelilou of Oulad Outad, the tribe of Aït Izdeg in Morocco.

 The 'aflilo' region, known for its multitude of rivers and forts, was once inhabited by Jews. The name Afelio may be of a Hebrew/Roman origin, or at least a Roman transformation of a Hebrew name. Assuming a Roman influence, 'lalo' refers to the grandchildren or descendents of 'eli' (similar to Eli-ano). The name 'eli' appears also as 'elal' in Arabic. The name may appear in the form of 'filal' = descendent of 'ilal' = eli or Oulad Ifli in Tafilalet, Morocco. Thus 'Tafilalet' may be related to this name. It may be that the word 'tafilalet' is a Berber/Arab transformation of the Hebrew word 'tefilat' = prayer, pronounced in Judeo-Arabic as 'tefilet.' It may also refer to an origin i.e., from Assif Afella N'Draa, in Mezguita, Oued Draa, Morocco.

Prefixes attached to the root name such as (aben, iben, abe, abi, abou, aboul, avi, am, ben, bin, abou, a, aj, al, af, aff, bel, even, ha, i, la, lel, me, m, o, wi, vi, ) denotes usually a relation to a person, i.e., the father of or the son of X, a place, i.e., a person from X, an occupation, i.e., a person who practices a specific occupation, a characteristic of a person, i.e., beautiful… The prefixes al, el are equivalent to 'the' in English or the article 'le' in French. In the Moroccan Berbers tradition, prefixes such as 'wi' 'vi' 'i' means usually a family relationship to X, the equivalent of Abu in Arabic, i.e., 'the father of', 'son of' a man, a tribal affiliation and so forth.In the Hebrew tradition, the prefix ‘M ‘ is an abbreviation of the word 'from.'

Complex prefixes such as 'Ab e' in the name Ab E Rgel consist of two elements Ab=father and E=the.
Complex prefixes such as 'BarHa' in the name BarHaNess consist of two elements Bar=son and Ha=the.

Suffixes such as 'an' or 'in' denote affiliation or a characteristic in Aramaec.
Suffixes such as 'a' characterize ancient Hebrew names, i.e., AviHatsir'a'
Suffixes such as oulah, oulay, ilah, ily, el, eli are used in Hebrew and Arabic to associate a name with God' blessing.
Suffixes such as 'i' or 'ri' 'ti' refer to an association with a person or a location, for example: arditi= from ardou or ard.
Suffixes such as 'illo' 'ano' 'ino' 'nino' are used in Spain and Italy to indicate descendence or association with an attribute.
Suffixes such as 'yah', 'yahu' 'hu' are used in Hebrew to denote God's benediction, for example: aviyah, aviyahu, avihu…
Suffixes such as 'oun' 'on' 'yout' 'out' characterize adjectives in Hebrew, for example: Hayoun, hayout…

AFFLELOU Alain (XXes.). Algeria (Sidi-Bel-Abbes). Businessman. Founder of a chain of optics stores in France.

AFLALO Joseph (1939-). Morocco (Fes). Lawyer and Political scientist. Auditor. Executive Director of the Ministry of Tourism among other financial institutions. One of the Founders of 'Identite et Dialogue' to bridge between Moslems, Jews and Christians and peace in the Middle East.

AFLALO Ayouche (XVIIIes.). Morocco. Chief rabbi of Agadir. Author of many judical rulings. 

Une histoire de familles-J.Toledano-Afriat

Joseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, cיוסף טולידאנו 2omme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Afriat

Sans doute le nom patronymique le plus typique du Maroc et qui renvoie auz contes et legendes sur l'anciennete de l'installation des Juifs au Maroc. Afriat serait en effet l'anagrame d'Ephraim, le prenom du second fils de Joseph. Quand Joseph demanda a son père Jacob de benir ses deux enfants, le patriaha posa sa manin sue Ephraim et quand Joseph lui fit remarquer qu'il n'était pas l'aine, Jacob lui repondit :

" Je sais mon fils, je le sais, lui aussi deviendra un peuple et lui aussi sera grand " ( La Genese, 48-19 ) Et effectivement, la tribu d'Ephraim fut une des plus grandes parmi les douze tribus d'Israel. Selon la tradition orale transmise de generation en generation, des exiles de la destruction du Premier Temple ( 580 avant J.C ) appartenant a la tribu d'Ephraim, les Ephraim, se sont etablis dans la riche region du Sous, au sud du Maroc, y fondant un puissant royaume.

Leur prosperite fut si gramde que pour ne pas la pedre, ils auraient rejete l'appel d'Ezra et Nehemya de revenir construire le Second Temple et Dieu les punit en detruisant leur royaume et la dynastie des rois fondee par Abrahan Ephrati. Les survivants se disperserent alors dans le sud du Maroc et, pour echapper aux persecuteurs, ils adopterent un anagrame de leur nom de famille qui devint desormais Afriat.

La famille s'illustra a nouveau au XVIIIeme siecle dans le tragique episode des martyrs d'Oufran, et une nouvelle fois au siecle suivant comme la premiere famille capitaliste du Maroc. Une grande partie de la famille s"installa des la premiere moitie du XIXeme siecle en Angleterre. Autre orthographe : Friat. Au XIXeme siecle, nom peu repandu, porte au Maroc – Mogador, Agadir, Marakech, Sefrou, Debdou, Casablanca, et par emigration en Angleterre et aux Etas-Unis, ainsi qu'en Algerie, dans l'Oranais.

Rabbi Naftali Afriat

Fils de Yehouda, le heros de l'un des plus tragiques episodes de l'histoire des Juifs du Maroc connu comme cekui des " Nisrafim d'Oufran ", " Les brules d'Oufran ". La legende le situe a une epoque tres reculee, si reculee que le rabbin Yaacb toledano, l'auteur de la premiere histoire des Juifs au Maroc, l'a confondu avec le massacre de la population juive de Borion ( dont on ignore l’emplacement exact a ce jour ).

Sur l'ordre de l'Empereur romain Justinien au VIieme siecle , dans sa tentative de stopper les progres de la judaisation des Berberes et pour favoriser leur christianisation. En fait, l'evenement est bien plus recent, datant de 1790, comme l'a momtre un chercheur francais.

Cette annee la, un sorcier usurpateur du nom de Bou Halassa, souleva une partie de la population du Sous. Pour rehausser son prestige de chef religieux, il voulut frapper un grand coup en operant unr conversion de mase parmi les juifs.

Il s’empara alors d'un groupe de 50 commercants d'Ofran pour les forcer a se convertir publiquement a l'Islam. Il usa d'abord de la pesuation en leur promettant honneurs et richesse, puis devant leur refus obstine, il eleva un grand bucher en menacant de les y jeter s'ils persistaoient dans leur erreur.

Leur rabbin Naftali Afriat, raffermite leurs cœurs, les implorant a prefere le martyr au reniement de la foi des ancetres. Ils se jeterent alors l'un apres l'autre dans les flammes, rabbi Yehouda restant le dernier pour s'assurer qu'il n'y aurait aucune defaillance.

Les restes des cinquante martyrs appartenant aux familles Afriat, Knafo, Chriqui, Sebbag et Amsellem furent enterres dans une grotte qui devinr sacree avec interdiction absolue d'y entrer, " Mearat hamakhpela " .

La famille Afriat s'installa apres cet episode tragique a gouliminem, ou le fils de rabbi Naftali devint l'agent commercial du cheikh Bayruk de la region de l'oued Noun, qui dut sa fortune au developpement du commerce  des produits du Sous avec l'Europe par le port de Mogador remin en activite par le sultan Moulat Abderhman. 

Joseph Afriat
Fils de Naftali. Bel exemple de promotion sociale – en une genaration, il fit passe sa famille dr l'economie traditionelle au capitalisme le plus avance. Il arrivs de l'oasis de Goulimine dans le Sous au nouveau port de Mpgador en 1837, y fonda une maison de commerce international en 1844, apres le mombardment de la ville par la flotte francaise – en punition de l'aide apportee par le Maroc a la rebellion d'Abdel Kader en Algerie – il fit venir de Goulimine ses freres Jacb ( mort en 1887 ), Judah Abraham et Messod.
En exellence relation avec le Palais, il devint importeur des produits de luxe pour la Cour. Fortune faite, il s'installa en Angleterre ou, avec le concours de ses neveux , Aaron et Sellman, il fonda la plus grande maison de commerce marocaine de la City de Londres.
Il adaptaa l'economie marocaine les methodes du capitalisme et y reussit mieux, grace a son eaprit d'initiative, que les anciens riches, les traditionnels marchands du sultan, trop dependants des humeurs et caprices du souverain.
Il fonda des succursales de sa maison de commerce a Marseille et a Marakech. Ils furent les introducteurs du the au Maroc, devenu  des lors la boisson nationale. Une variete de the vert " Sow Mee ", portant meme leur nom, était connue dans le Sud du Maroc comme " attay Afriat " .
Ils se specialiserent egalement dans l'exportation de la gomme araboque et investirent dans la Bank of England et la Compgnie francaise de navigation Paquet, assurant la liaison entre Marseille et l'Afrique noire en desservant en route les ports marocains. Un autre parent, investit dans le developpement des chemins de fer anglais.  
Jacob Afriat
Fils de Naftali, marchand du sultan a Mogador, il recut une maison de fonction dans le plus beau quartier qui domine la ville, la Kasba. Son fils, Joseph poursuivit  l'affaire patrenelle et devient un des grands capitalistes de Mogador. Mort en 1887, il etablit ses fils a Londres ou il se rendait plusieurs fois par an. Il possedait des actions des chemins de fer anglais et des depots a la Banque d'Angleterre.
Shelomo Afriat
Riche et pieux commercant de mogador, un des trois editeurs du premier receuil des chants liturgiques marocains , les Bakachots, Shir Yedidout avec rabbi David Elkkaim et David Iflah, publie a Londres au debut du siecle. La seconde edition, la plus connue parut a comte d'auteurs a Marrakech en 1935.
 Abraham Afriat
Surnomme Hazan Bihi. Fils de Naftali. Ne a Goulimine en 1820, il s'installa a Mogador et s'attira les faveurs du Palais royal. Il epousa la fille du grand commercant d'Alger Abraham Corcos, devint l'interprete du consulat francais de Mogador.
Il etablit d'importantes relations commerciales avec Marseille, investissant ses economies a la Banque d'Angleterre, puis il alla rejoidre sa belle fiamille a Alger, ou il mourut en 1888. Il laissa, pour gerer ses affaires a Mogador, un parent, Ishoua Afriat. Son fils unique Salomon, futrepresentant de plusieurs societesfrancaises, dont la Societe Transatlantique. Et etair cinsidere comme un des plus grands negociants de Mogador. Il apporta un precieux soutien a l'œuvre educative de l'Alliance Universelle et a la cause francaise.
Aaron Afriat
1847 – 1923 Fils de Messod, fils de Naftali. Le plus illustre representant de la famille en Angleterre. Il se lanca dans le commerce a Mogador a l'age de 15 ans, et a 20 ans. Il s'installa en Angleterre, ou il fut elu un des administrateurs de la synagogue Bevis Mark de la communaute Portugaise. Sa maison de commerce specialise dans le the et les cotonades, assurait la plus grande partie de ce commerce avec Essaouira.
Sea freres Makhlouf et Salam, etaient les distributeurs a Essaouira du the Afriat, de grande reputation dans tout le pays.
Nessim Afriat
Notable te grand philanthrope de la commeunaute de Mogador. A la fin du dernier siecle , il fut parmi les grands donateurs pour la creatio de la Yechiva " Etz Haim ", fondee par les vieux notables pour lutter la  pour les etudes religieuses provoquee par l'ouverture de l'ecole de l'Alliance.
Rabbi Elisha Afriat
Rabbin ne a Sefrou en 1845, ou il aquit une grande reputation de kabbaliste. Il monta a Jerusalem avec 35 autres familles de Sefrou enh 1895. Mort a Jerusalem en 1928
Autre source
AFRIAT ou FRIATE : ce nom viendrait de Friat une tribu berbere de la région de Sous au Maroc; autre origine possible : aferiat en berbere signifie loquet : peut–etre exercant le metier de serrurier
 AFRIAT Chelomo (XIXe-XXes.). Originaire du Maroc (Mogador). Rabbin et commercant, il fut l’un des editeurs, avec les rabbins David Elkaim et David Iflah, du recueil de bakachot (supplications) Chir Yedidot (Chants d’amitie), devenu depuis, un classique dans le domaine.

Une histoire de familles-J.Toledano-Aharfi-Agour-Agorian-Agon-Agai

une-histoire-fe-famillesJoseph Toledano

Ecrivain journaliste, conferencier, ne a Meknes, Maroc, en 1938, Monte 1963 a Jerusalem, comme premier delegue du mouvement Oded, il a ete journaliste a Kol Israel.

Diplomate au Ministere des Affaires etrangeres, chef de cabinet du Ministre des Affaires etrangeres, chef de cabinet des P.T.T charge d'information a l'Organisation Sioniste Mondiale.

Auteur de 8 livres sur l'histoire et le patrimoine culturel du judaism nord-africain en general et marocain en particulier, en francais et en hebreu.

Agai

Nom patronymique d'origine hebraique, francisation du prenom biblique et talmudique Hagai, porte par un des petits prophetes de la Bible qui prophetisa le retour d'israel apres la destruction du Premier Temple par Nabuchodonosor, et qui a pour sens celui qui amene la fete, la joie, qui console.

Ce prenom est devenu nom patronymique dans plusieurs communautes sepharades et achkenazes. Autre orthographe : Agai. Au XXeme siecle, nom extremement peu repandu, porte en Algerie – Oran, Alger et dans le nord du Maroc

Agon

Nom patronymique d'origine berbere, ethnique de la tribu berbere des Agoun pres de Tizi Ouzou. Ce patronyme est atteste en Espagne au XIVeme siecle. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu, porte uniquement en Algerie – Algerois, Oranais, Sahara.

Agorian

Nom patronymique d'origine phenicienne, derive de Agora, l'autel qui a donne l'agora grecque, lieu de rassemblemnet public. C'est selon Laredo un des plus anciens noms du Maghreb.

Selon la tradition, ce nom serait synonyme de Cohen. En effet, dans l'antiquite, les tribus judeo-berberes etaient gouvernees par les Cohanim qui, pour se distinguer du reste du peuple, vivaient dans un camp retarnche avec son autel particulier, l'agora.

Autre explication possible : deformation de aghorian, l'habitant d'une grotte, le troglodyte. Autre forme precedee de l'indice de filiation : Ben Agorian. Au XXeme siecle. Le nom semblait avoir disparu au Maghreb

Agour

Nom patrnymique d'origine berbere, qui a pour ses fumee, hebraise en Israel sous la forme de Agour. Nom tres peu repandy, porte en Algerie – Blida, Djelfa, Sahara

Shimon Agour

1933 – 1996. Fils de Moise agou. Diplomate israelien ne a Djelfa, dans le sud algerien. Au cours de ses etudes secondaires a Alger, il se joignit au mouvement de jeunesse sioniste pionnere " Habonim " et. Apres so baccalaureat, monta en Israel au kibboutz Hanita en 1958.

Il se joignit ensuite au service diplomatique au Ministere des Affaires Etrangeres, et fut secretaire d'ambassade au Zaire, Burkina-Fasso, charge de l'information en belgique au moment de la guerre du Liban, puis conseiller de l'ambassade d'Israel au Bresil et ambassadeur d'Israel en Cote d'Ivoire puis au Honduras de 1990 a 1995.

Danielle Agou-Iancou

Universitaire francaise a Montpellier, sœur de Shimon Agour. Nee a Djelfa. Elle a publie nombre d'etudes sur les juifs du sud algerien

Aharfi

Nom patronymique d'origine berbere, indicatif d'un trait physique : sec, noueux. Le nom esr atteste au Maroc au XVIeme siecle, figurant sur la liste de Toledano des patronymes usuels dans le pays a cette epoque. Autre forme precede de l'indice de filiation : Ben Aharfi. Au XXeme siecle, nom tres peu repandu porte en Tunisie et au Maroc – Tetouan, Oujda

Autre source

AIDAN ou AYDAN : ces noms viennent de l’arabe ‘ayyed qui signifie celebrer un fete (cf ‘ayyed el-kber : la grande fete religieuse musulmane celebrant le sacrifice d’Ismael par Abraham), voir pejorativement fetard. Ce nom peut aussi provenir du nom d’une tribu, les Awlad ‘Aydan dans le caidat des Fraichich (Tunisie).

AITIA ou ATTIA ou ATTIAS : c’est un nom d’origine arabe (‘a Tiya) signifiant cadeau, don; symboliquement don de Dieu

הירשם לבלוג באמצעות המייל

הזן את כתובת המייל שלך כדי להירשם לאתר ולקבל הודעות על פוסטים חדשים במייל.

הצטרפו ל 228 מנויים נוספים
אפריל 2024
א ב ג ד ה ו ש
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
282930  

רשימת הנושאים באתר