רבני מש. מאמאן לבית הרמב"ם


La famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide

 

Le Rav Shalom Ben Màmâne,

de mémoire berne.

Le premier que nous connaissons, est le Rav Shalom Ben Mamane, qui vécut à la fin du 17ème et au début du 18ème siècle. Il fut l’un des sages de la ville, notaire auprès du tribunal rabbinique et l’un des shohatims les plus experts de sa génération, on retrouve son nom cité dans le livre «Avné chaïch» au sujet d’un problème concernant la «chehita», de même nous retrouvons son nom dans le livre «Divrei Mordehai», posant quelques questions à l’auteur.

Le Rav Shlomo Ben Mamane,

de mémoire bénie.

Il est le fils du précédent. Le Rav Shlomo Ben Mamane qui vécut au 18ème siècle, est décrit en ces termes : «Président du de la communauté israelite, un grand Sage, dont les bonnes actions sont nombreuses.»Il fut un des dirigeants de sa communauté et fut nommé «président de la ville de Sefrou», et depuis il fut surnommé, «président d’Israël». Il était un exemple de bonté et de générosité, très actif dans les activités de Tsedaka, et notamment au sein des collecteurs de fonds en provenance d’Israël, dont le but était de maintenir les institutions religieuses en Terre Sainte. Nous possédons encore aujourd’hui les lettres qui témoignent des liens forts qui l’unissaient aux Rabbins d’Israël.

Le Grand Yehoshoua Haim Aaron Ben Mamane

de mémoire benie.

Un Grand nom de la Thora

Il est le fils ainé du précédent .Le Rav Yehoshoua Haim Ben Mamane, célèbre en tant que Grand Rabbin, poète, commentateur, vécut au 18ème et début du 19ème siecle, décède en 1858. durant la fête de Souccot, il la passait entièrement dans sa Souccah, accompagné de ses livres, et ne s’autorisait à en sortir uniquement pour se rendre à la synagogue.

President de la communaute

Ainsi, outre sa grande sagesse en Torah, il agit énormément pour sa communauté, dans le domaine matériel. De par sa richesse et sa sagesse, il fut choisi pour présider communaute et on le nommait communément : «Président d’Israël». Il prit la défense des juifs,et fut jeté en

prison, puis torturé à cause de sa rébellion face au gouverneur de la ville. Toutes ses richesses et ses terres furent confisquees.

La famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide.page 13

Le grand Rav Rafael Ben Mamane. De memoire benie

עם רם

Le grand Rav Rafael Ben Mamane.4

De memoire benie

Surnomme "L"ange Rafael"

 

Le Rav Rafael Ben Mamane, fut reconnu en tant que Grand Rav, guidé par le souffle divin et

[תק"ע]ayant beaucoup agi pour sa communauté au 19ème siècle. Il est né le 25 Nissan 1810

תרכ"גà Seffou, et décède le 27 Sivan 1863

Il naquit la même année que1e le Rav Rafael Mamane de Tibériade, de mémoire bénie

Il étudiait la Torah chez son père le Rav Yehoshoua Haim Aaron, ainsi que chez le Rav Amor

Abitbol, de mémoire bénie. Il devint rapidement un מוהל important puis s'imposa comme commentateur de référence. Il fut nommé en tant que juge rabbinique par son maître le Rav Amor Abitbol, et au décès de son Rav, fut nommé en tant que président du tribunal rabbinique de Sefrou.

La CabbaIa

Outre sa connaissance approfondie de ce que la Torah nous dévoilé, il apprit chez le Rav HAim Bohbot, de mémoire bénie, à maîtriser également tous ses secrets. Ils s’imprégnèrent ainsi de la sagesse de la Cabala, jour et nuit, et furent rejoints dans leur étude par le Rav Rafael Moshe Elbaz, de mémoire bénie.

On raconte qu’un soir de Chavouot, alors qu’ils étaient plongés dans leur étude de la Cabala,un membre de la communauté vint pour leur poser une question .Mais à peine eut-il essayé de pénétrer dans la pièce, il dut reculer tant le feu et la présence divine etaient.

Ecrivain et poète :

Il nous reste aujourd’hui son œuvre,Yad Ramah, très riche en commentaires et explications. Nous possédons également un recueil de louanges et poèmes du nom de «Mahalal El».

Son Amour pour 1a terre d’Israèl :

Outre sa richesse spirituelle, le Rav Rafael Ben Mamane possédait énormément de biens et jouissait d’une grande richesse matérielle. Sa richesse lui servait pour les dons à Israël, pour aider à la fondation de Yeshivot, d’écoles, et autres institutions pour l’étude de la Torah. Son attachement à la Terre Sainte se ressent également dans ses textes ou il écrit qu’un juif ne peut vivre pleinement son judaïsme, que dans la Terre de ses pères. Même au moment de sa mort, on raconte qu’il murmurait des noms de lieux saints et de Rois d’Israël.

Dirigeant charismatique, très influent au sein de sa communaute:

Son rêve de monter s’installer en Terre Sainte, ne put se réaliser. Les membres de sa communauté le supplièrent, l’implorèrent de ne pas les quitter. Le Rav Elyahou Ben Harosh, de mémoire bénie, vient même, au non de sa communauté, lui expliquer à quel point ils étaient tous dépendants de lui, tant spirituellement que matériellement.

Pudeur et saintete :

Pour ses affaires commerciales, il dut résider quelques temps à Gibraltar. Les femmes présentes dans l’auberge à ce moment déclarèrent n’avoir jamais ressenti une telle pureté et une telle pudeur à tel point qu’elles n’ont jamais pu voir le fond de ses yeux. Le souffle divin l’habitait et les gens qui le rencontraient pouvaient le ressentir.

Beau-frère bu Rav Rafael Moshe Elbaz, de mémoire bénie :

Le Rav Rafael épousa la sage Esther, fille du Rav Shmouel Elbaz, de mémoire bénie, sœur du Rav Rafael Moshé Elbaz. Cette femme était connue pour sa charité, sa bonté et sa pudeur. Elle s’appliquait même à prier trois fois par jour, Chaharit, Minha et Arvit, et le Shabat, lisait toute la Parasha avec sa traduction et ses explications. Avec son mari, elle adopta son frère, le Rav Rafael Moshe Elbaz, devenu orphelin très tôt, et il fut élevé, comme il en témoigna lui-même, comme leur propre fils.

Son veuvage et remariage avec Jamilla fille du Rav Zikri Messas

Le 28 Elloul 5612, décède Esther, en lui laissant un fils, Rav Yossef. Quelques années plus tard, le Rav Rafael Ben Mamane du se remarier. Il voulut trouver une femme aussi sainte et pure que la première, fille et sœur de grands rabbanims. Ne trouvant pas telle femme, à Sefrou et Fez, il du se rendre à Meknés, où D.ieu lui envoya celle qu’il cherchait, Jamilla fille du Rav Zikri Messas, de mémoire bénie, et sœur de trois grands Rabbanims : le Rav Shalom Messas, de mémoire bénie, le Rav David Messas, de mémoire bénie, et le Rav Haim Messas, de mémoire bénie. Célèbre également pour sa pudeur et sa bonté, elle mis au monde un fils, Elyahou qui mourut à l’âge de 17 ans. Cinq ans plus tard, son mari décéda et elle vécut dans son deuil, malgré son jeune âge, refusant toutes les demandes en mariage qu’elle recevait. 

Ses miracles :

On raconte que l’on avait l’habitude de rénover de temps en temps le cimetière et les tombes des Sages. Un jour, un sage musulman vint trouver les hommes de la Hevra Kadisha pour leur dire de rénover une tombe en particulier. Le Rav Elisha Zini, de mémoire bénie, qui était à la tête de la Hevra Kadisha de l’époque, lui demanda des explications. L’arabe lui raconta alors avoir vu du feu tomber sur une des tombes. Rav Elisha le suivit et comprit qu’il s’agissait de la tombe du Rav Rafael Ben Mamane et immédiatement ils rennovèrent la tombe. Il faut souligner que le musulman cité ci- dessus, tomba malade durant six mois, par la force de la vision.

Apres la mort du Rav Rafael Ben Mamane, sa seconde femme, à la suite d’une maladie, devint paralysée, et ne put plus se servir de ses jambes. Une nuit, le Rav Rafael Ben Mamane lui apparut en rêve et lui demanda de venir prier sur sa tombe. C’est ce qu’elle fit dès le lendemain. Apres quelques heures de prières, elle sentit que ses jambes commençaient à réagir. Depuis, jour après jour, l’usage de ses jambes lui revint jusqu'à ce qu’elles guérissent totalement, (il est important de souligner que le Rav Rafael Amram Mamane fut témoin de ce miracle.)

  1. Peu de temps avant sa mort,on ajouta au nom de Rav Rafael Ben Mamane, le nom Yeshayahou, afin que D.ieu lui envoie la guérison. Durant Shabbat, et alors qu’il était en plein discours, le Rav Moshe Zini, de mémoire bénie, se tut et demanda à l’assemblée si le nom de Rav Yeshayahou leur était connu, car il entendait une voix céleste lui disant de sortir à la rencontre du Rav Yeshayahou. Personne ne répondit et le Rav continua son discours. Ce n’est que le lendemain que l’on apprit que le Rav Rafael Ben Mamane, avait rendu l’âme.
  2. Je profite de l’occasion pour relater une autre histoire liée aux visions du Rav Moshe Zini, qui est notre arrière grand père maternel.

Une année, deux jours avant la fête de Rosh Hashana, la femme de Rav Moshe était

très inquiété et craignait de ne pouvoir acheter suffisamment de vivre pour préparer un repas de fête. Une nuit, lorsque tout le monde fut couché, elle fit part de ses inquiétudes à son mari. Ce dernier la rassura en lui affirmant que tout provenait des mains de D.ieu et qu’il leur enverra ce dont ils ont besoin pour la fête. Rav Moshe s’adressa au Seigneur en priant et lui demanda de leur venir en aide. Le lendemain, après la prière du matin, il se rendit à son magasin. Un arabe vint à sa rencontre, chargé de deux gros sacs sur son dos. Il lui demanda combien coûterait d’acheter tout son magasin .Après un rapide calcul, Rav Moshe lui dit le montant. L’arabe lui demanda alors de lui garder ses deux sacs. Rav Moshe attendit son retour jusqu’au soir, et ne le voyant pas revenir, il demanda conseil à son Rav, qui lui dit d’emporter les sacs chez lui pour les garder jusqu’au lendemain. Mais le lendemain, ne le voyant toujours pas, Rav Moshe décida de se renseigner sur l’identité de l’homme. Mais personne ne le connaissait. C’est alors qu’accompagné du Rav, il ouvrit les deux sacs. L’un contenait de la farine et l’autre des pièces d’argent. C’est alors qu’il comprit que l’homme était en fait Elyahou Hanavi, venu lui amener, ce dont il avait besoin. Sa femme put ainsi en toute tranquillité, acheter et préparer un festin pour la fête qui arrivait. Durant trois générations, la famille ne manqua de rien grâce à ces sacs. Dès qu’ils se vidaient, ils se remplissaient automatiquement. Jusqu’au jour où une des belles filles annonça qu’elle avait utilisé de la farine et qu’il fallait donc en racheter car il n’en restait plus. Depuis ce jour, les sacs nee se remplirent plus !

Le grand Rav Rafael Ben Mamane.4

De memoire benie-page 16

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide

עם רם
  1. Le Grand Rav Rahamim yossef Ben Mamane

de mémoire bénie

Fils unique du Rav Rafael Ben Mamane, il naquit en ,5,599 et fut circonci par son père. Il décéda le 25 Chevat 5666 (1839-1906).

-Sa sagcssc en Torah:

Il consacrait à la Torah ses jours et ses nuits, étudiant chez son père et chez le Rav Shmouel Zini, de mémoire bénie. Il fut reconnu en tant que sage du Talmud, et passa tout son temps à la Yeshiva, pour apprendre et enseigner.

Sa pudeur :

Sa modestie et sa pudeur n’avaient aucune limite, et c’est d’ailleurs pour cela que malgré sa grandeur et sa sagesse, il refusa les fonctions de Grand Rav ou de Juge. C’est aussi pour la même raison qu'il nomma son livre «Hirga Deyoma» («bloc de poussière perçu à la lumière du soleil»), afin d’un peu minimiser tous ses commentaires.

Rosh Yeshiva :

Il enseignait le jour comme la nuit dans sa Yeshiva et permit à de nombreux élèves d’avancer dans le domaine de la Torah. Pour suivre la voie de son père, il continua à le diriger d’une assemblée de personnes importantes qui acceptaient de soutenir financièrement sa Yeshiva, que son père avait institué.

– Force et influence de sa priere:

Lorsqu’il priait, le Rav prononçait chaque mot avec foi et ferveur. Durant la Amida, il parvenait à se détacher de toute matérialité, et c’est pour ces raisons qu’il fut choisi comme porte parole du peuple, comme envoyé du peuple.

-Ses miracles :

Une nuit, alors qu’il étudiait avec ses élèves chez l’un des dirigeants de la communauté, Amram Ben Ishai, de mémoire bénie, la femme de ce dernier fut sur le point d’accoucher. On déclara qu’elle était en grave danger et c’est pour cela qu’elle demanda au Rav Yossef de prier pour elle. Tant qu’il priait, la douleur se dissipait. Lorsque le bébé naquit, sain et sauf et que la maman fut sauvée, il put s’arrêter de prier. On nomma l’enfant Eleazar, parce que D.ieu aida à sa venue.

Alors qu’il dirigeait l’association des donateurs qui soutenaient sa Yeshiva qu’avait instaurée son père, un des membres vint le trouver pour lui annoncer qu’il voulait quitter l’association. Rav Yossef Mamane, après avoir essayé de le convaincre de rester, accepta sa décision. Six mois plus tard, ce même homme vint le trouver, en pleurs,en lui tendant la somme d’argent qu’il aurait du donner durant les six derniers mois. Etonné, le Rav Yossef lui demanda ce qui l’avait poussé à changer d’avis. Le donateur lui raconta son rêve. Autour d’une table, le Rav Rafael Mamane, de mémoire bénie, servait à boire à tous les membres de l’association en les bénissant. Tous avaient reçu à boire sauf lui. Troublé, il comprit donc qu’il ne méritait plus les bénédictions du Rav.

– Ecrivain et poète :

Le Rav Yossef écrivit notamment «Hirga Deyoma», où sont rassemblés ses commentaires sur la Bible et le Talmud. Il écrivit une explication de la Haggadah de Pessah  «Vayougad LeYossef» ainsi que des recueils de louanges et poèmes : «Shirat Hayam» et «Tsirat Mar-Yam».

  1. Le Grand Rav Rafael Ben Mamane

de mémoire bénie.

surnommé "L'Ange Rafael"

Fils unique du Rav Rahamim Yossef Ben Mamane, il naît le 20 Nissan 5635 et fut nommé sur son grand-père, le Rav Rafael Ben Mamane et sur le Saint Rav Amram Ben Diwan, de mémoire bénie. Il fut circonci par le Rav Rafael Moshe Elbaz, et son propre père fut son parrain.

Sa Sagesse en Torah:

Il commença à étudier avec son père, puis rejoint la Yeshiva du Rav Shalom Azoulay, de mémoire bénie. Tous les après-midi, le Shabbat, et les jours de fêtes étaient consacrés à l’étude, avec son ami le Rav Ysmah Obadia, de mémoire bénie. Ils approfondissaient ensemble tous les domaines de la Torah et servaient D.ieu avec ferveur.

-A 1a tête des shohatim :

Parmi les nombreux domaines dans lesquels il excellait, il se spécialisa dans l’abattage des bêtes, conformément à la loi. Grâce à la pureté qui l’habitait, il pouvait surveiller dans le moindre détail, la pureté de la viande. Même à la fin de sa vie, lorsqu’il devint trop faible pour exercer, il accompagnait ses élèves et ses fils afin de les guider dans leur travail.

Un mohel reconnu :

Il devient rapidement réputé et cherchait à pratiquer cette mitsva le plus souvent possible. Il convient de préciser, qu’à l’époque, circoncire était un service gratuit, ceux qui le pratiquaient ne recevaient pas de salaire. De plus, les conditions climatiques et les longues distances, rendaient ce travail beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui.

-Le trésorier de 1a ville :

Il honora ce poste durant trente ans, et toute la ville plaçait sa confiance en lui. Il s’occupait des affaires financières ainsi que des nécessiteux qui venaient le trouver. Son travail lui permit également d’exprimer son amour pour la Terre d’Israël, en soutenant l'implantation juive. Il s’occupa également du seul mikvé de la ville construit par son grand-père et le maintint conformément à la loi.

-Pudeur et modestie

Le Rav Rafael Amram Mamane était connu pour pouvoir occuper tous ces postes avec modestie et pudeur. Sa simplicité exemplaire était comparable à celle d’Hillel.

אפוטרופוס: pere des orphelins et ses veuves   .

Il fut officiellemnt nommé  –  אפוטרופוס , dont le rôle était de prendre soin des orphelins et des veuves. Il accomplit également ce rôle avec un dévouement et un amour total, en s’occupant des orphelins, de leurs études et de leurs besoins jusqu’au jour de leur mariage.

– rabbinique:Juge

En 5664, à l’âge de 32 ans, il fut nommé juge par son Rav Shalom Azoulay et occupa la place du troisième juge dans le tribunal rabbinique alors compose de: Rav Elicha Afriat, de mémoire bénie, et de Rav Shalom Azoulay. Un an plus tard, son ami, le Rav Ysmah Obadia, fut nommé quatrième juge. Il occupa ce rôle pendant seize ans, et traitait tous les cas, dans n’importe quel domaine.

-Rosh Yeshiva :

En arrivant au Maroc, les français décidèrent qu’une petite communauté comme celle de Sefrou ne nécessitait qu’un seul juge. C’est ainsi que le Rav Shalom Azoulay fut nommé comme unique juge de la ville. Le Rav Rafael AMram, put continuer à exercer ses fonctions de trésorier et dirigeant des shohatim.

A l’âge de 48 ans, il fut nommé Rosh Yeshiva du Rav Amor (Rav Amor Abitbol, de la génération précédente). Il enseigne ainsi à tous les sages de sa génération. Son étude était basé sur le Talmud et ses commentateurs. Cette Yeshiva fut nommée plus tard «Porat Yossef», du nom du généreux Yossef Choukroun, de mémoire bénie.

Il dirigea la Yeshiva jusqua la fin de sa vie, et son fils poursuivit son œuvre. Mon père, mon maître, étudia dans cette Yeshiva durant douze ans jusqu'à sa nomination en tant que Juge.

-Sa prière :

Ses prières étaient empreintes d’une force et d’une ferveur qui touchaient tous ceux qui étaient à proximité. Pendant les jours de pénitence, il déversait toute son âme dans ses prières et l’assemblée présente alors dans la synagogue, le ressentait. La lumière de la Torah et du souffle divin était apparente sur son visage, notamment lors des fêtes et du Shabbat où il était comparé à un ange divin. Les gens de la communauté se pressaient à ses portes pour recevoir ses bénédictions.

Le guerisseur :

Outre les conseils personnels et les bénédictions que venaient lui demander ses fidèles, Le Rav Rafael Amram était également sollicité pour ses connaissances scientifiques, notamment dans quelques sujets bien précis :

La fabrication du vaccin contre la variole.il le préparait lui même et vaccinait les enfants. Il devint réputé pour ce vaccin, et les gens arrivaient de partout pour le recevoir, gratuitement.

-Arrivaient également chez lui, les enfants s’étant rentré un corps étranger dans l’oreille ou dans le nez. Grâce à des instruments spéciaux que nous possédons encore aujourd’hui, il arrivait à sauver ces enfants.

Il était également féru de mathématiques et de sciences. Les étudiants qui se trouvaient en difficulté trouvaient chez lui les solutions aux problèmes.

 

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide

Le grand Rav Rafael Ben Mamane.

עמ-רם

Ses miracles :

Alors que le Rav Rafael Mamane était encore vivant, à l’âge de 61 ans, il tomba très gravement malade. Le médecin ne sachant plus que faire, lui administra un dernier remède en spécifiant que tout dépendrait des prochaines vingt-quatre heures. Le Rav David Atar, de mémoire bénie, maître de mon père, mon maître, le Rav Yeoshoua Mamane, que D.ieu bénisse ses jours, se tenait aux cotés du malade, lorsqu’il entendit le Rav Rafael Amram, en discussion avec des êtres célestes. Deux anges divins discutaient des mérites du Rav Rafael Mamane. L’un rappela le mérite qu’il avait de continuer à se déplacer pour circoncire les enfants d’Israël malgré sa condition physique très difficile et l’autre rappela qu’il maintenait toujours en bon état le seul Mikvé de la ville et ainsi de suite. Après cette discussion, on lui annonça qu’ils avaient décidé au Ciel, d’accorder encore quinze ans de vie au Rav. Et c’est effectivement quinze ans après cette maladie que le rav décéda.

 

Alors qu’il se faisait opérer de calculs rénaux le faisant atrocement souffrir, le Rav Rafael Amram rêva. Il vit trois de ses ancêtres, le Rav Yehoshoua Haim Aaron ben Mamane, le Rav Rafael Ben Mamane, et son père le Rav Rahamim Yossef Mamane. Ce dernier pleurait devant l’Etemel et l’implorait de guérir son fils, alors que le Rav Rafael Ben Mamane essuyait ses larmes, lui annonçant de la sorte que sa prière à été exaucé. C’est ainsi que le Rav Rafael Amram fut sauvé grâce à ses ancêtres.

 

à cette époque éclata une grande discussion entre deux grands Rabbanims du Maroc. C’est alors que le Rav Rafael Amram MAmane, rêva et vit ces deux rabbanims face au tribunal divin, chacun défendant ses positions jusqu'à ce que le verdict tombe et que l’un des deux soit condamné à mort. C’est ainsi que quelques jours plus tard, ce même Rav décéda.

Lors de sa première grossesse, ma mère Myriam Hanna, de mémoire bénie, connut de sérieuses complications lors du huitième mois. Les médecins lui conseillèrent de se faire opérer. Elle et mon père, mon maître, allèrent donc trouver le Rav Rafael Amram pour lui demander une bénédiction. Le Rav les bénit et leur dit qu’elle ne devait pas se faire opérer. Il pria avec ferveur pour eux, et c’est ainsi que tout revint dans l’ordre et que ma mère put accoucher sans aucune difficulté.

 

Sa femme, la rabbanite Estherilia, de mémoire bénie, rencontra de sérieuses complications au moment de son dernier accouchement. Le Rav Rafael, pria avec ferveur et donna à la sage femme une sorte d’amulette qu’il avait écrit. Il lui dit de la garder sur son front, et dès que le bébé sortirait, de la retirer. C’est ce qu’elle fit et l’accouchement se déroula sans problème.

Au moment où il existait des tensions dans la ville au sujet de l’autorité religieuse, on vint trouver le Rav Rafael, pour lui annoncer que ses adversaires avaient gagné et prit le pas sur lui. Le Rav en lut très touché et en fermant brusquement son livre d’étude, déclara : «Ce n’est ni pour l’honneur, ni pour l’argent que je suis triste, mais seulement parce que les choses ne se sont pas déroulées de la bonne façon, selon la loi de D.ieu.» Il dit à son fils, le Rav Yehoshoua MAmane qui était avec lui à la Yeshiva à ce moment là : «Ne t’inquiète pas mon fils, sache, que leurs actes ne sont pas bénis et qu’ils ne réussiront pas.» Et tel qu’il l’a dit, quelques temps plus tard, aucun d’eux ne fut apte à diriger la communauté et tous durent renoncer à leur projet.

 

La rabannit Esterilia du monter en Israël, à Hedera avec son fils le Rav Yossef Rahamim. La situation en Israël était très difficile et l’intégration se fit très lentement, à cause de cela, les tensions étaient nombreuses et Estherilia en souffrait énormément. La nièce du Rav Rafael, Raliel, qui habitait elle à Kiryat Ata, venait la voir, dès que la situation devenait difficile. Le Rav Rafael lui apparaissait et c’est lui qui lui annonçait qu’elle devait se rendre à Hedera.

Après la mort de sa première femme, qui lui laissa une fille et le Rav Pinhas, de mémoire bénie, le Rav Rafael MAmane épousa une femme qui ne vécut pas longtemps. Il dut alors se remarier pour la troisième fois, avec une femme qui ne méritait pas cet honneur. Quelques temps après, le Rav tomba gravement malade. C’est alors que son père, le Rav Rahamim Yossef lui apparu en rêve et lui dit qu’il était marié à une femme qui ne le méritait pas et qu’il devait absolument divorcer. C’est ce qu’il fit, an grand étonnement de tout le monde. Quelques temps après, il guérit et pu ainsi épouser la sage Estherilia, bien plus jeune que lui et qui lui offrit cinq fils.

 

Après la mort du Rav Rafael Mamane, son fils le Rav Yossef continuait à enseigner le Talmud à Sefrou. Peu de temps après, alors qu’il enseignait, le président de la communauté vint le trouver et lui annonça devant tout le monde qu’il lui retirait ses fonctions et qu’il était renvoyé. Le Rav Yossef ne dit rien, mais le lendemain, alors que tout le monde se demandait ce qu’il se passerait, le Rav arrive comme à son habitude. Le président de la communauté vient alors à sa rencontre et s’inclina en lui souhaitant la bienvenue. Tout le monde fut stupéfait et le Rav Yossef lui-même ne sut pas ce qu’il était arrivé. Un proche du président vint le trouver et lui raconta qu’après l’avoir renvoyé, il avait vu son père le Rav Rafael en rêve, lui expliquant à quel point sa faute était grave, et que son fils était en danger.

C’est alors qu’on apprit que le Rav Yossef, avant que son père ne quitte ce monde l’avait supplié de rester en lui demandant qui allait le protéger de tous ses ennemis, une fois qu’il serait parti. Le Rav Rafael lui répondit qu’il continuerait de le protéger de la même façon que de son vivant.

 

En guise de résumé, il est intéressant de qualifier de miraculeuse l’histoire de la maison qu’occupait la dynastie Mamane à Sefrou, de génération en génération.

Avec la dernière vague d’immigration vers Israël, Les juifs quittèrent Sefrou, et ainsi, la maison du Rav Rafael fut fermée. Les arabes, voulurent donc s’y installer.

Ainsi, une famille arabe vint s’installer dans la maison, mais peu de temps après, le chef de famille mourut et ils durent quitter les lieux.

Une autre famille vint s’installer, mais de la même façon, le chef de famille mourut. Après le décès, un des membres de la famille, bouleversé, raconta qu’il avait rêvé d’un vieil homme lui annonçant qu’il fallait qu’ils quittent la maison car elle était trop sainte.

Ainsi, le gouvernement condamna la maison, en tant que site national sacré.

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide

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Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 1/2

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  1. Le Grand Rav Pinhas Mamame

de mémoire bénie.

Ainsi que nous l’avons dit, il est le fils aîné du premier mariage du Rav Rafael Amram Mamane. Il est né à Sefrou, en 5653.

Dès son plus jeune âge, il eut accès à l’étude de laTorah dans la maison de son père. Il se consacra avec dévouement à la Torah et à ses commandements et il devin un Shohet, un Mohel reconnu et un notaire auprès du tribunal rabbinique. Le Rav Pinbas Mamane était un homme empreint d’une grande sagesse et chacun de ses mots avaient une grande valeur. Toutes ses relations humaines étaient droites et honnêtes.

 

  1. 8. Le Grand Rav Yossef Mamane

de mémoire bénie.

Il est le fils ainé du second mariage du Rav Rafael Amram Mamane. Il naquit en 5672 et mourut en.5762. Il est célèbre pour être un grand sage de Torah, un grand enseignant et obtient le titre de juge.

Rabbi Yossef continue le chemin de ses pères en étant très actif au sein de sa communauté. Il enseigne au Talmud Torah «Em Habanim», abat les volailles et le bétail selon la loi, circoncit bénévolement les enfants d’Israël et exerce en tant que ministre officiant au sein de sa communauté. C’est à ce sujet que son ami, le Rav Meir Eleazar Attia, raconte : «Même très jeune, il devint le Hazan de la synagogue du Rav Rafael Moshe Elbaz, dans laquelle priaient les plus grands sages de la ville, dont son père, ses frères Rav Pinhas et Rav Yehoshoua Mamane. Sa prière atteignait le cœur de chacun et jamais son cœur ne s’emplit de fierté.»

De plus, il se spécialisa dans le commerce, comme son ancêtre le Rav Rafael Ben Mamane et investissait dans le rachat de fermes et de terres. Au sujet de son courage le Rav Meir Eleazar Attia raconte :

«A l’épôque de la seconde guerre mondiale, Rav Yossef abattait les bêtes en cachette, car cela était devenu interdit aux juifs. Une nuit, alors qu’il rentrait de l’abattoir, un policier l’arrêta et voulu savoir d’où il venait. Désignant la maison du Rav Haim Elferssi, et sans perdre son assurance, il lui expliqua qu’il venait lui rendre visite car le Rav était malade. Il proposa même au policier d’aller vérifier ses dires. Le policier se dirigea donc vers la maison et frappa à la porte. Profitant de son inattention, Le Rav Yossef s’éloigna petit à petit tout en imitant la voix du Rav Haim Elferssi, répondant au policier. Arrivé à l’entrée du quartier, il prit la fuite.»

Outre ses activités commerciales, le Rav Yossef continuait d’enrichir son monde spirituel grâce à une étude approfondie de la Torah.

En 1953, à l’âge de 41 ans, il voulut suivre la voie de ses pères en devenant juge. Il obtient le titre de juge par le haut tribunal rabbinique de Rabat. Quelques années plus tard il fut invité à s’installer dans la communauté de la ville de Ouazane aux cotés de son beau-frère, le Rav Haim Elferssi. Il y trouva une communauté chaleureuse et y devint un Mohel et un enseignant très réputé. En 5723, Rav Yossef monta en Terre d’Israël avec sa famille. L’intégration étant difficile, il du se remettre à ses activités commerciales pour nourrir sa famille. Mais malgré tout, il n’abandonna jamais son étude et jusqu'à la fin de sa vie, lorsqu’il pouvait difficilement marcher, il se rendait à la Yeshiva et se plongeait dans une étude approfondie.

 

  1. Mon maître, mon père, le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane, que Dieu Benisse ses jours

Fils du Rav Rafael Am ram Mamane, il est né à Sefrou en 5678.

 

Sa sagesse en Torah

Des son plus jeune âge, on reconnut au Rav Yehoshoua des facilités à saisir et à comprendre la profondeur d’un texte de Torah. Après ses études primaires au Talmud Torah «Em Habanim», il étudie trois ans dans la Yeshiva du Rav David Attar puis dans la grande Yeshiva de son père ou il étudia avec dévouement jour et nuit, durant douze ans. Dès l’âge de 18 ans, il fut connu dans toute la ville. De plus, il voulut apporter son aide a la communauté, sans rétribution financière, et c’est ainsi qu’il organisa des cours pour tous les âges et dans tous les domaines. Durant le Shabbat, grâce à ses talents d’orate prenait la parole et enseignait ses commentaires et la morale juive à la communauté

 

-Les examens pour être juge :

Il est intéressant de relater comment à été obtenu son titre de juge. Au Maroc, la de l’époque stipulait qu’il fallait être âgé au minimum de trente ans afin de participer au concours, à l’âge de 28 ans, mon maître, mon père, se rendit à Rabat afin de renseigner sur les conditions du concours. C’est en s’entretenant avec lui que le Rav Shaoul Iben Danan, grand Rabbin du Maroc, de mémoire bénie, découvrit ses dons et ses connaissances impressionnantes, Il lui proposa de passer le concours, malgré son jeune âge et lui dit que s’il le réussissait, il lui permettrait d’exercer en tant que juge. C’est ainsi que sans aucune préparation, les épreuves qui duraient chez les autres huit heures, il les passa en une heure et demi, et réussit brillamment toutes les épreuves puisqu’il finit, premier de tous.

Et ainsi, à 28 ans, le Rav Yehoshoua fut nommé juge à Safi. Le Rav Shaoul Ibn Danai de mémoire bénie, fort impressionné par sa réussite, lui prédit à plusieurs reprises un avenir de «grand éclaireur, lumière de l’Occident».

 

-Un Juge reconnu et estimé :

Après six ans, ou il exerça son rôle dé jugé à Sali, il fut nommé vice président du tribunal rabbinique de Rabat en 1953. En 1964, il fut nommé President du tribunal rabbinique de Marrakech et de toute sa région. Il y resta jusqu’en 1967 où il monta en Israël malgré la pression de la communauté marocaine pour qu’il reste.

 

Son influence spirituelle :

En plus de ses différents postes, le Rav Yehoshoua s’occupait toujours d’organiser des cours de Torah et devint même inspecteur des études saintes dans les écoles juives. Il se vit proposer le rôle d’inspecteur officiel qu’il refusa pour ne pas délaisser ses postes à la Rabanout.

 

-Père des orphelins et des veuves :

Le Rav Yehoshoua prenait soin d’accompagner les veuves et les orphelins le long de leur deuil et même au delà. On raconte le cas d’une veuve dont il prit soin alors qu’il était encore à Safi, et ce jusqu'à ce qu’il quitte la ville. Elle vint le trouver quelques temps après son départ pour le remercier et lui dire que ses enfants, de par sa présence et son soutien n’avaient encore jamais ressenti le manque de leur père, mais c’est lorsqu’il partit qu’ils le ressentirent.

 

Un homme droit et juste "Tsadik"״ :

Outre sa sagesse en Torah, le Rav Yehoshoua possède une foi profonde grâce à laquelle ses prières arrivent à pénétrer les voies célestes. Ses prières atteignaient tout son entourage qui pouvait admirer avec quelle ferveur il les prononçait.

J’ai rencontré le Rav Itshak Halperin qui me demanda :»Sais tu qui est ton père ?». Innocemment je répondis que oui. Mais il me reposa sa question et m’expliqua qu’il ne faisait pas uniquement allusion à sa grandeur en Torah, mais également à ses qualités d’âme. Il me raconta comment il sentait ses prières atteindre les Portes du Ciel, chose que seul un grand Sage mérite.

Je rencontrai le Rav David Abouhatsira, afin de lui demander une bénédiction. Il me répondit que je devrais la demander à mon propre père qui représentait le dernier des grands Sages marocains vivant encore à notre epoque.

Durant Shabbat et les fêtes, le Rav Yehoshoua revêtit la tenue usuellement portée par les juges du Maroc et tout le monde peut ressentir la présence divine qui l’accompagne. Les fidèles qu’il croisait s’arrêtaient devant lui et lui demandaient une bénédiction, en le traitant d'ange, מלאך. On peut donc constater quelle influence et quelle impression il laisse autour de son entourage.

 

Son ascension vers 1a Terre d'Israel :

Après être monté, le Grand Rabbin d’Israël, Rav Itshak Nissim, de mémoire bénie lui proposa le poste de juge spécialisé dans les tribunaux traitant des affaires de divorce. Il refusa très rapidement. Pour expliquer sa réaction, il faut préciser que pendant les vingt-deux ans où il exerça ses fonctions (le Juge au Maroc, il avait toujours réussi réconcilier les couples et ne délivra aucun Get.il n’en délivra qu’un seul, mais après trois mois, et après avoir tout tenté pour les reconciler, l’homme et la femme acceptèrent de se remarier. C’est pour cette raison, qu’il refusa cette place. Il fut donc nommé Rav Naharya en ayant l’ambition de rejoindre le poste dé jugé rabbinique en Israël aussi.

Mais sa nomination fut retardée à cause d’un conflit entre les deux Grands Rabbin chargés de le nommer. Il prit cette épreuve avec amour et patience et c’est en 1988 qui fut nommé juge au tribunal de Beer Sheva. Quelques années plus tard, il reçut le plu haut poste à la Cour Suprême de Jérusalem, ou on découvrit son don pour démêler les affaires les plus complexes.

Ainsi que le témoigne le Grand Rav Mordehai Elyahou : «Lorsque nous étions assis au Tribunal, nous pouvions tous constater son don pour analyser en profondeur une affaire et y appliquer fidèlement la loi juive.»

 

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 1/2

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 2/2

עמ-רם

 

-Ses oeuvres littéraires :

Outre ses nombreuses activités, il écrivit également des ouvrages afin de diffuser et de rendre accessibles les textes à sujet sacré. Dès l’âge de 28 ans il édite un livre, «Yad Haroutsim» qui contient ses propres commentaires sur la Bible et le talmud. Il publia également «Nitsotsei Or», le célèbre «Emek Yebosboua» (7 tomes), «Mitspé Yeosboua» (explication et commentaires de la Bible), «Tiferet banim avotam» (sur la dynastie familiale) «Chaar Yeoshoua», et «chevet Sofrim». On y découvre un extraordinaire talent d’écrivain avec lequel il plonge dans les profondeurs talmudiques. Beaucoup d’autres œuvres attendent encore d’être publiées telles que : «Sédé Yeoshoua»(commentaire du Talmud)״ «Névé Yeoshoua» ( discours, conférences..).

 

Ses liens particuliers Avec le Grand Rabbin S’IsrAel, Rav Ouziel, de mémoire berne :

Il est intéressant de savoir que le Rav Yeoshoua correspondait avec le Grand Rav Ouziel au sujet de la législation juive. Le Rav Ouziel à même publié certains des commentaire du rav Yeoshoua dans son œuvre «Michpetei Ouziel» . Dernièrement ont été publiés 3 recueils de «Dat oumedina» dans lesquels apparaissent les commentaires du Rav Yeoshoua alors qu’il avait seulement trente ans. Et alors qu’un des membres de la communauté de Safi rendait visite au Rav ouziel en Israël celui-ci lui dit «sachez que votre communauté à été honorée par un des grands Rabanims du Maroc !». Tout cela alors que le Rav Yeoshoua n’était encore âgé que de trente ans.

 

-Le prix de Jérusalem, prix be TeI-avÎv de Littérature sainte et prix de 1a fondatîon du Rav Kook

Même au sujet de ses écrits concernant la Torah il bénéficia d’une reconnaissance nationale. Son livre «Emek Yeoshoua» fut récompensé par le prix de Jérusalem, au nom du Rav Ouziel. Le deuxième tome reçut le prix de Tel-Aviv au nom du Rav Moshe Toledano, et le troisième tôme reçut le prix de la fondation du Rav Kook. Le Rav Ovadia Yossef en fit lui-même l’éloge.

 

Son Amitié Avec le Rav Chalom Messas.

Outre les liens familiaux qui les unirent après le mariage du grand Rav Raphaël Mamane avec la fille du Rav Zikri Messas .Les deux familles développèrent des liens amicaux et chaleureux comme cela apparaît dans les lettres qu’échangeaient ces deux hommes. Cette amitié se prolongea des générations et fut également présente entre le Rav Chalom Messas et le Rav Yehoshoua. Bien que ce dernier fut plus jeune de 10 ans. Malgré son jeune âge le Rav Yehoshoua fut nommé juge 3 ans avant le Rav Chalom Messas . Lorsque ce dernier devint également juge leur amitié s’approfondit encore. Certaines de leur discussions furent même publiées dans leurs livres et c’est ainsi que l’on en retrouve aussi dans les écrits du professeur Moshe Halamich chercheur en Etude Juive et "Cabala" à l’université de Bar Ilan, relatant la différence entre ces deux Rabanim dans leur approche à la "Cabala", soulignant la méthode cabaliste particulière du Rav Yehochouah Mamane dans ses décisions Halachiques.

 

Ses mîrAcles:

Alors qu’il avait à peu près 27 ans mon père mon maître rêva de son ami le Rav Chimon Assouline qui était décédé très jeune. Ce dernier lui fit visiter le Gan Eden en lui nommant chacun des sages décédés jusque là. Il s’arrête devant une place vide et lui explique qu’elle est réservée à un membre de la famille Mamane, qui doit rendre l’âme deux mois plus tard. Et effectivement, deux mois plus tard, décéda Rav Rafael Amram, son père.

Durant les premières années de son mariage, le Rav Yehoshoua habitait avec sa femme dans un appartement modeste à Sefrou. Un jour, un couple de la communauté usa de son pouvoir et en profita pour les renvoyer de leur domicile et y habiter à leur place. Quelques temps plus tard, la femme accoucha d’un petit garçon. Lorsqu’il eut six mois, les parents virent une ombre s’approcher du berceau puis disparaître. Quelques jours plus tard, leur enfant décédait. Ils eurent un deuxième enfant et la même chose se passa. C’est alors qu’ils comprirent qu’ils avaient eu une mauvaise conduite avec le Rav Yehoshoua et lui laissèrent l’appartement. Le rav revint et le couple put avoir des enfants sains et en bonne santé.

 

Comme nous l’avons dit, en montant en Israël, sa nomination fut quelque peu retardée par un conflit qui éclata entre deux rabanims. Une nuit, juste après le décés de sa mère, le Rav Yehoshoua rêva de sa mère, la rabanite Estherila, assise sur sa pierre tombale. Alors qu’il lui demanda comment elle se sentait, elle le coiffa d’un chapeau sur lequel il y avait une pierre précieuse. Quelques jours plus tard, il fut nommé juge.

Mon père, mon maître, fit également un autre rêve très troublant. Il rêva de son père, juste après les sept jours de deuil. Il lui apparaissait rayonnant et de la lumière émanait de son visage. Son fils lui posa alors trois questions : 1. Il lui demanda si son jugement dernier s’était bien déroulé, il lui répondit que oui.2. Il lui demanda si le fait que les gens de la Hevra Kadisha l’aient entérré très profondément, tel un cabaliste, ne l’avait pas dérangé, il répondit que non.3. Il lui demanda enfin si comme on le disait, le mort entend tout ce que l’on dit tant que le cercueil n’est pas encore fermé, et est ce que mon discours t’a plu. Il lui répondit positivement, mit ses mains sur sa tête et le bénit.

Lors d’une visite à une de ses filles en France, les membres de la communauté vinrent réclamer les bénédictions du Rav Mamane. Parmi eux, vint un homme célibataire, d’un âge assez avancé, ne réussissant pas à trouver la femme qui lui convenait pour fonder une famille juive au sein du peuple juif. Témoin de la souffrance du jeune homme ainsi que de celle de sa mère qui l’accompagnait, le Rav Mamane pria D.ieu avec ferveur et bénit cet homme, en souhaitant pouvoir assister à son mariage, d’ici un an. Ainsi, un an plus tard à Jérusalem, le Rav Mamane célébrait le mariage et bénissait le couple sous le dais nuptial.

Une des nièces d’un gendre du Rav Mamane, alors âgée de six ans, fut gravement blessée par un homme tombant d’un balcon. Elle fut hospitalisée dans un état grave à l’hôpital Shaarei Tsedek à Jérusalem, mais à la suite d’une hémorragie, elle fut envoyée en urgence à l’hôpital Hadassa. Durant le trajet vers l’hôpital en ambulance, le gendre du Rav Mamane lui téléphona pour lui demander de prier pour elle et de la bénir. Ainsi, en arrivant à l’hôpital, après les différents examens et radios que l’on effectua, les médecins vinrent annoncer à la famille, que miraculeusement, l’hémorragie avait disparue et que son état était stable ! Quelques jours plus tard, la fillette put rentrer chez elle en bonne santé.

Le frère d’une des brus du Rav Mamane tomba un jour gravement malade et dut subir une opération à cœur ouvert, dont les risques de survie, selon les médecins, étaient quasiment nuls. On téléphona donc au Rav MAmane en lui demandant de prier et de bénir le malade. Le Rav Mamane pria avec ferveur et ainsi, quelques heures plus tard, on téléphona au Rav Mamane pour lui annoncer qu’à la stupéfaction des médecins, la situation du malade s’était stabilisée et qu’il était hors de danger.

 

Cette dynastie de Rabanims se prolonge jusqu’à nos jours.

Ainsi que nous l’avons dit, mon père, mon maître à pu voir ses fils et petits fils étudier la torah et perpétuer le mérite de ses ancêtres, comme il est écrit «tout érudit dont le fils et le petit-fils sont érudits, la Torah demeurera au sein de sa descendance à jamais, comme il est dit «Mon alliance ne sera pas retiré de toi, de ta descendance et de la descendance de ta descendance, à jamais.».

Le Rav Yehoshoua eut trois fils. L’aîné, Shlomo Ephraim Mamane, grandit et mène une vie fidèle aux principes de la Torah, étudia dans la yeshiva «Hahamei Tsarfat» à Aix-les-bains.

Vient ensuite celui qui porte le nom de son père, le Rav Rafael Amram Mamane, qui étudia de nombreuses années dans les Yeshivot « Netiv Meir», «Nir Kiriat Arba», «Mahon Harei Fishel», «Har Hamor». Il fut nommé Rav, procureur rabbinique, professeur à la Yeshiva, Rav de communauté et Rav militaire, dirigea le département d’éducation Thoranique en Europe pour l’agence juive, fut un important conseiller du ministre des affaires religieuses, dirigea l’organisation des communautés juives de France en Israël, dirigea les centres communautaires religieux en Israël et dirige le centre spirituel Yad- Ramah, au nom de son grand-père, et auteur du livre «Am-Ram».

Ensuite, vient le Rav Avraham Michael Mamane, qui étudia de nombreuses années dans les Yeshivot «HaRambam vebeit Yossef», «Beit Shmouel», «Kol Yehouda», fut nommé shohet, professeur à la Yeshiva, Rav de communauté, Rav militaire et dirige le centre Torah et Hessed Am-Ram, nommé sur son ancêtre.

Le fils du Rav Rafael Amram, le Rav Noam Moshe Mamane étudia dans la Yeshiva «Netiv Meir», et put ensuite étudier dans les grandes Yeshivot de « Merkaz Harav» et «Har Hamor» pendant douze ans en vue d’être nommé Rav et juge rabbinique. Il fut nommé également rav à la grande Yeshiva "Or vichouah" à Haifa et décerne ainsi de nombreux cours de Torah dans différentes communautés et au "Technion” université scientifique de Haifa. On lui doit de nombreux commentaires de la Torah et de nombreux articles, qu’il refusa de publier, par modestie.

Le fils du Rav Avraham Michael, Ariel Mamane, étudia à la Yeshiva «Netiv Meir», et put ensuite étudier à la Yeshiva «Kerem Beyavne» et au Kolel «Ahavat Israël» pendant huit ans afin de recevoir son titre de Rav. Il enseigne également la Torah à la Yeshiva Tihonit.

A cette occasion, je soulignerai le fait que de nombreux petits enfants du Rav Mamane étudient et pratiquent la Torah avec crainte de D.ieu et humilité.

Je rappellerai également le RavYair Yehouda ben Menahem, fils de sa fille Shoulamit, qui étudia à la Yeshiva «Netiv Meir» et put enusite étudier à la Yeshiva «Merkaz Arav», pendant douze ans en vue d’être nommé Rav et Juge rabbinique, donne de nombreux cours dans différentes communautés et fut nommé Rav de communauté. Il écrivit également le livre «Yair Mishpat».

De la même façon, je rappellerai Rav Haim David Shoushan, le fils de sa fille Ruthy, qui étudia dans les Yeshivot «Shaarei Torah», «Torah Or», et au Kolel «Meor Hatorah». Il enseigne dans une Yeshiva et donne des cours dans la communauté.

Je rappellerai enfin Avishai Monsonego, fils de sa fille Yaffa, qui étudie depuis trois ans dans la Yeshiva «Kol Torah» à Jérusalem, avec dévouement et humilité.

Ainsi, nous pouvons constater de nos propres yeux, de quelle façon la Torah s’est installée parmi nous. Qu’elle ne s’en retire jamais, avec l'aide de D.ieu.

 

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Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide-Le Grand Rav Yehoshoua Ben Mamane. 2/2

עם ר"ם-שושלת רבני משפחת מאמאן לבית הרמב"ם-ק"ק צפרו-הרב ד"ר רפאל עמרם ממן-ייחודיותה של תורת ארץ ישראל

עמ-רם

הסימטריה והחוקיות המתמטית הטמונים ברבדיה הלשוניים של התורה

[לאחר שהבהרנו לעיל את מהותה של מצוות ת״ת ע״ד הפשט, ננסה לעמוד על ייחודיותה על דרך הרמז).

אמונת תשתית ביהדות אומרת על התורה ש״הסתכל הקב״ה בתורה וברא את העולם״. אימרה מסתורית ועטופת סוד, המציגה בפנינו את העולם והתורה כמשלימים זה את זה, וברבדים הפנימיים, אף יותר מכך, במשתקפים זה בזה.

חמשת חומשי תורה מורכבים מסיפורי בראשית, קורות עם ישראל על נפתוליו ומאבקיו, מימי אברהם ועד מות משה. הדברים הללו באים במשולב עם חוקים ומצוות מעשיות, עם דברי הבטחה ופרקי תוכחת מוסר.

 

ספר זה כסות שהוא, עורר השתאות מאז ימות עולם בלב כל בעל נפש שלמד להכירו מקרוב, בבחינת האמור בתורה עצמה: ״כי היא חכמתכם ובינתכם לעיני העמים… ואמרו רק עם חכם ונבון הגוי הגדול הזה״(דברים ד/ ז׳).

נראה למשל את דבריו של ניטשה: ״יש בתנ״ך, בספר זה של הצדק האלקי, אנשים, דברים ודיבורים בסגנון כל כך גדול, שאין הספרות היוונית וההודית יכולים להעמיד בצידם כלום. הנך עומד בפחד ובהערצה בפני שרידים נשגבים אלה של מה שהיה האדם לפנים. והנך שוקע במחשבות עצובות על אסיה הקדומה וחצי האי הפעוט של אירופה, הרוצה דווקא להוות לעומת אסיה את הקדמה האנושית. הבנת התנ״ך היא אבן הבוחן לגדולות ולקטנות. ובמקום שאין הערצה לתנ״ך אין מקום לעידון נימוסים כל שהו״.

ניטשה לא היה בודד בהערצתו זו, דברים דומים בשינויי סגנון והתבטאות נשמעו במשך הדורות, מפי גלריה מרשימה של הוגי דעות, ממזרח וממערב, מן העולם הקדום ואף בימינו אלה. גם אדם כוולהויזן, שבביקורתו פגע קשות במקרא היה מסוגל לומר הדברים הבאים: ״התנ״ך אינו רק ספר עממי, אלא ספר העמים, ככל שתגדל השכלת הדורות כן יהיה הוא יותר ויותר מסד ואמצעי לחינוך״.

 

מלומדים על התורה התרשמו ממנה, כל אחד בתחום הקשור לנושא המחקר המיוחד לו. א. קונלל(מדען ממדעי הטבע) כתב: ״מדע הגיאולוגיה והביולוגיה לא היו ידועים בתקופתו של משה והוא כתב כאילו ידע את שניהם״. בהסטוריה, אולברייט כותב: ״טבלת המדינות והעמים בפרק י׳ בבראשית, מצביעה על הבנה מודרנית, ראויה לתשומת לב במצב הבלשני של העולם העתיק, העומד בודד בספרות העתיקה״. או את דבריו של אלדד על ״הדיוק הזהיר של הסיפור התנכ״י שאושר פעם אחר פעם״. וכך עוד מפי מדענים אחרים. דברים, המצביעים היטב על ייחודיותה של התורה וחד פעמיותה בין שאר התופעות.

עתה נוסיף עוד פרט לייחודיות ספר זה. כוונתי לעובדת החוקיות הסתגלה גם בנבכיו הפנימיים בעומקו של הפשט הגלוי, חוזרים ומתגלים, רעיונותיו הגלויים של הספר וסירקם מצוותיו, ברמות שונות. וזאת, ביחס המספרי התואם של הפסוקים המלים והאותיות. התאמה זו של אלפי מבנים פנימיים אל הסמלים הגלויים לעינינו, של מבנים, החוזרים על עצמם בשיטתיות עקבית ברמות שונות מסלקת כל אפשרות של מקריות, או אפילו של מגע יד אדם, וההסתברות הסטטיסטית תאשר זאת.

 

נציג כמה נתונים מעניינים ומפתיעים שיבהירו את הנושא.

בתחילת ספר התורה קבועה עובדת יסוד גלויה שממנה משתלשל כל השאר: זו עובדת בריאת העולם בששה ימים, כשהיום השביעי הוא יום השבת. עובדת בראשית זו הפכה לסמל. השבת נעשתה בכוח המצווה למוקד החיים היהודיים ולאחד מן הערכים המקודשים. בחירת יום השביעי ליום השבת על כל המשתמע מבחירה זו איננה מקרית. היא מעוגנת במשמעות המספר שבע, המסמל, לדעת המהר״ל מפראג, את ההתקשרות האלקית אל עולם הטבע. מספר זה הוא המימד הרוחני של החוסר שסימולו המספרי הוא שש. התקשרות זו באה לידי ביטוי בשביעיות לרוב לאורכה ולרוחבה של התורה. מצוות השמיטה היא השנה השביעית במחזור השנים, היובל הינו שבע שמיטות, שבעה שבועות לחג השבועות וכו'. חותמו של שבע זה טבוע גם בהליכות המשכן: שבעת כלי הקודש, שבעה קנים למנורה, שבעת ימי המילואים לחנוכת המשכן.

כך הם גם המאורעות החשובים בחיי בחירי התנ״ך. אל אברהם ניגלה האלקים שבע פעמים. זהו גם מספר הברכות שהתברך בהם מפי הא-ל בהתגלות הראשונה (בראשית י״ב, ב׳-ד׳). פרט זה חוזר על עצמו בחיי יצחק בנו ובחיי יעקב, אף הם ברכותיהם עומדות בסימן השבע. <שם כ״ו ג׳־ד׳ ושם כ״ז, כ״ח- כ״ט>. די בנתונים חלקיים אלו, הגלויים כראוי, כדי להצביע על חשיבותו של השבע המהווה בכל מקום את המרכז סמנו מסתעפות המערכות כולן.

והנה, למרבה ההפתעה, טמון מספר זה גם מתחת לרובד הגלוי של הדברים. הבטה בפרקי תורה, תחשוף לעינינו בין קפלי הסלים והאותיות את שלטונו המוחלט של השבע.

 

ראו, לדוגמא את הפרק הראשון בתורה בו פתחנו עיון זה. זו פרשת בריאת העולם. נספור את הסלים בפסוק הראשון שבפרק א׳ שבבראשית ונמצא שהן שבע. מלת המפתח בפסוק זה היא ״אלוקים״. בכל פרשת הבריאה נמצא ששמו מופיע שלושים וחמש פעם כלומר חמש פעם שבע. גם שמות התואר – שמים וארץ ־ המופיעים בפסוק זה מונצחים   בפרשת הבריאה עשרים ואחד פעם  3×7. אם נספור את הפסוק השני נמצא בו 14 מלים שהם פעמיים שבע. אלו הם רק חלק סן הממצאים שבפרשה זו.

אך לא נוכל להתעלם סן המבנה היפה הטמון בפסוקים המדברים על השבת, הוא יום השביעי. קטע זה המתאר את סיום ימי ששת המעשה והמספר על מנוחת יום השביעי וקידושו מכיל 35 מלים.

במרכז הקטע מצויים שלושה פסוקים, כל אחד בעל שבע מלים ובכל אחד המלים המרכזיות הן יום השביעי. הנה כי כן מופיע רעיון השבת בשכבה פנימית יותר. השיטתיות והחזרה המתמדת מצביעה על חוקיות, והן מנטרלות כל אפשרות של שעשוע לשוני, או תעלול אחר. אולם קיימות תבניות נוספות החודרות יותר אל העוסק. המספר המשמעותי ביותר בכפולות של שבע הוא 7*7=49

 נבחין בו במצוות שמיטה ובספירת העומר.גם כאן נעמוד מופתעים ומשתאים מול מבנה מספרי מעניין ביותר, שייחשף בפנינו.

המלה ״תורה״ מופיעה בדילוג ארבעים ותשע אותיות בראש כל אחד מארבעת הספרים ״בראשית״ ״שמות״ ״במדבר״ ״דברים״. בספר ״ויקרא״ הספר המצוי בתווך נמצא אותיות אחד משמות האלוקים בדילוג של שבע אותיות. וכך נעשה: נספור מהאות "ת" של המלה "בראשית" 49 אותיות ונמצא שהאות הבאה תהיה "ו". נספור משם עוד 49 אותיות נגיע לאות "ר" ומשם עוד 49 אותיות אל האות "ה"

כך נעשה בספר שמות. נחל את הספירה מן האות ״ת״ של המלה ״שמות״ ושוב לאחר 49 אותיות נגיע לאות ״ו״, נמשיך משם שוב 49 אותיות ונגיע לאות "ה" ספירה נוספת של 49 אותיות ונגיע לאות "ה"

בספר ויקרא, המרכז אליו פונים שאר הספרים, מרומז כאמור אחד משמות האלוקים. נספור מן האות ״י״ שבמלה ויקרא שבע אותיות ונגיע לאות ״ה״, ומשם עוד פעם 7 אותיות והאי האות "ו", ומשם פעם נוספת שבע אותיות אל האות "ה"

עתה נעבור לספר ״במדבר״, שם, ובספר דברים תהיה האות הראשונה הסתגלה לנו ״ה״ ומשם בספירה של 49 אל

האות "ר" ומשם 49 אותיות האות "ו" ומשם עוד 49 אל ה"ת"

בספר דברים נמצא בדיוק את אותה תופעה.

צורת ההופעה ההפוכה של המלה ״תורה״ בבמדבר ובדברים, מצביע על סבנה יפה. בכל אחד מן הספרים פונה המלה ״תורה״ אל המרכז שהוא ספר ״ויקרא״ ובו טבוע שם השם. מבנה הבא לרמוז כנראה על השאיפה וההתקשרות אל המקור ממנו יונקים הספרים כולם את חיותם ועצמתם.

אולם מבנה זה של ״תורה״ בדילוג 49 אותיות מופיע באותה צורה גם בסוף כל אחד סן הספרים, נתון המעמיק את תחושת החוקיות ומפחית עוד יותר את אפשרות המקריות.

ועתה למבנה אחר. מצוות התורה מורכבות מרמ״ח (248) מצוות ״עשה״ ושס״ה (365) מצוות ״לא תעשה״ מספרם הכולל הוא תרי״ג(613). כמקובל בספרות היהודית מכוונות רמ״ח מצוות ה״עשה״ כלפי רמ״ח אברי האדם ואילו שס״ה מצוות ״לא תעשה״ כלפי גידיו. כרמז ברור על מהות המצוות כמתקנות ומשלימות את דמות האדם.

ביסוד האמונה היהודית מונחת הקביעה שהחוק המוסרי מקביל הוא לחוקי הטבע. ולא עוד אלא שחוקי הטבע ופעילותם התקינה תלויה בהתנהגותו המוסרית של האדם, העם והחברה. הפרת האיזון המוסרי המשחיתה את היקום, באה לידי ביטוי מוחץ בסיפור המבול במקרא. תרי״ג המצוות הן איפוא, לעם ישראל תנאי לקיומו הוא ותנאי לקיום העולם. רעיון זה החוזר על עצמו ברמות התייחסות שונות ובוריאציות אין ספור בתנ״ך, בתלמוד ובמפרשיו מתומצת היטב בדברי ירמיה הנביא: ״אם לא בריתי יומם ולילה חוקות שמים וארץ לא שמתי״(ירמיה ל״ג, כ״ה>. התלות בין השניים ברורה ביותר בפסוק זה.

ואכן בפרשיות תורה רבות מופיעים הרמ״ח והשס״ה והתרי״ג במבנים יפים, מעוררי התפעלות בעקביותם. לפנינו נתון אחד לדוגמא.

נספור את מספר המלים בפרק הראשון של ספר בראשית (תיאור יצירת היקום וחוקיו), ויעלה בידינו כי מספר מלותיו הוא 434. נספור את מלות פרק עשרת הדברות ונמצא כי מספר הסלים 179. יחד נגיע למס׳ תרי״ג 613. הרי לכם הקשר הברור בין פרשת יצירת העולם ועשרת חוקי המוסר האלוקי, העומדים יחד בסימנו של התרי״ג.

הגאון מוילנא שטח בפנינו הקבלה מפליאה נוספת בין שני פרקים אלו. הפסוק הראשון הפותח בתורה ״בראשית״ מורכב משבע מלים ו-28 אותיות וכך הוא גם מספר המלים והאותיות בפסוק הפותח של הדברות.

ולסיום נצביע על התרי״ג בעיון עסוק יותר בחשיפת מספר אותיות.

ספר דברים הוא כידוע ספר חשבון הנפש של משה עם עצמו ועם עם ישראל, בו באו דברי התוכחה והמוסר, הבטחות הגמול הטוב לשומר התורה, ותביעה חוזרת ונשנית לבל יפנו לה עורף פן יבולע להם.

ובשפת המספרים:

נספור סן האות ״ב״ במלה דברים תרי״ג 613 אותיות ונגיע לאות ״ר״ ושוב נמנה משם עוד פעם תרי״ג אותיות ונגיע אל האות ״כ״, ספירה נוספת של תרי״ג תוביל אותנו אל האות ״ה״. אותיות אלו יצטרפו לעינינו למלה ברכה, כשאותיות תרי״ג הצמיחו אותה. הרמז ברור ושקוף.

זוהי הצצה חטופה אל ״הטבע המתימטי של התורה״: אל העולם הקסום שמתחת למעטה החיצוני של הדברים. שם רוחשים החיים בחוקיות משלהם, הבונה סבני תורה שלמים בהגיון שיטתי, הסורים היטב על המחשבה האלקית שמאחוריהם.

(הנתונים לוקטו מספרו של הרב שמואל יניב: ״רמז בפרדס ושפות נסתרות בתורה״)

 

עם ר"ם-שושלת רבני משפחת מאמאן לבית הרמב"ם-ק"ק צפרו-הרב ד"ר רפאל עמרם ממן-ייחודיותה של תורת ארץ ישראל

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