ארכיון יומי: 23 בינואר 2017


Meknes – Joseph Toledano Portrait d'une communaute juive marocaine

MeknesL'auteur ne faisant pas de publicité, vous serait reconnaissant de l'aider à la diffusion du livre en lui communiquant les noms, adresses, email de proches, amis qui pourraient éventuellement y être intéressés. D'avance merci

Joseph Toledano

Portable  052-6985233

C'est une fois encore du Sud que partit la tempête emportant tout sur son passage. Son prophète Mohammed ibn Toumert dit El Mehdi, messie envoyé de Dieu, prêchait dans le Sous le retour aux sources de l'islam pur et dur, le retour intégral à l'unicité de Dieu, à l'orthodoxie sunnite contre les dévia­tions maraboutiques et les descriptions anthropomorphiques de Dieu. Pour parfaire cette purification, il prônait le bannissement de tous les infidèles de la cité islamique. Son espoir de soulever la population de Meknès échoua et ses successeurs feront payer cher à la petite ville ce manque de ferveur. C'est son successeur et plus fidèle disciple, Abdel Moumen, qui, combinant au zèle prédicateur de son maître, le génie guerrier, conquit toute l'Afrique du Nord et une partie de l'Espagne, au cri " Le glaive ! Le glaive ! ", ne laissant d'autre choix aux dhimmis que la conversion ou la mort, et dans les meilleurs cas, l'exil.

Meknès fut prise en 1147 après un long siège et entièrement saccagée par Ab­del Moumen. La communauté juive locale n'en fut pas épargnée à l'instar de toutes celles tombées sous le joug de la nouvelle dynastie, comme le rapporte le chroniqueur contemporain, rabbi Abraham Ben David, dans son livre Séfer Hakabbala :

" Il y eut des années de crise et de conversions forcées pour Israël. Cela arri­va à cause de l'épée d'Abou Moumen qui décréta l'apostasie sur les enfants d'Israël en disant : " Rayons -les du nombre des nations et que le nom d'Israël ne soit plus mentionné. Il ne leur laissa aucun coin de repos dans tout son royaume de Salé sur l'Atlantique, à Mahdia au bout du monde. " (en Tunisie) Nous ne possédons aucun document; aucun témoignage sur l'éventuelle survie – peu probable – d'une communauté juive après les massacres et les conversions forcées d'Abdel Moumen. Un grand nombre se convertirent de façade dans l'espoir qu'on leur permettra un jour de revenir à la foi de leurs ancêtres, ou dans l'attente de l'arrivée du Messie. Un plus petit nombre; ceux qui le purent, choisirent l'exil à l'exemple et sur le conseil de Maïmonide " car le monde est vaste ". Après son départ du Maroc et son installation comme médecin du sultan Salah Edine, Saladin à Fostat, en Egypte, il devait ainsi résumer la tragédie almohade : " Toute joie a cessé au Maghreb, tout fidèle à Dieu doit se cacher. La lumière d'Israël s'est éteinte au Maghreb …"

Ce terrible constat aurait pu signer la fin à tout jamais de la présence juive sur la terre marocaine, mais bien que privées par l'émigration de leurs chefs spirituels les plus prestigieux, des communautés juives matériellement et spirituellement appauvries, devaient commencer peu à peu à se reconsti­tuer après des décennies de clandestinité sur la terre marocaine et sans doute également à Meknès. Déjà le fils d'Abdel Moumen, Abou Yacoub Youssef (1165 -1184), sans doute conscient de l'importance du rôle économique des Juifs, en particulier dans l'artisanat et le commerce local et internatio­nal, devait selon certaines sources autoriser les Juifs convertis de force à reve­nir à leur religion s'ils le désiraient. Il imposa par ailleurs aux convertis, dou­tant de la sincérité de leur conviction, le port d'un signe particulier pour les distinguer des fidèles de vieille souche – un couvre -tête de couleur jaune et un habit spécial. Sous son règne, les villes de l'Afrique du Nord connurent prospérité inconnue depuis des siècles et il est possible qu'elle ait favorisé le retour de populations juives.

Son fils Yaacoub El Mansour (1184- 89), couvert de gloire après son expédi­tion en Espagne, tout en revenant au respect du pacte d'Omar, introduisit de nouvelles discriminations dans le statut classique de la dhimma. C'est ainsi que les Juifs – désormais les seuls dhimmis avec la disparition des derniers vestiges de populations chrétiennes – se virent interdits l'usage et l'étude de la langue du Coran. Une mesure qui ne sera ja­mais levée et aura des conséquences cardinales sur la vie culturelle du judaïsme marocain pour les siècles suivants, quand il se reconstituera.

 Privés de la connaissance de l'arabe clas­sique, dans laquelle Maïmonide a écrit ses chefs œuvre, les érudits n'auront plus les moyens et encore moins la curiosité, de se fa­miliariser avec les textes, traduits dans cette langue, de la philosophie grecque antique, de même qu'ils n'auront plus accès aux travaux scientifiques où excellaient leurs frères en Es­pagne : mathématiques, astronomie et méde­cine. Il s'en suivra naturellement une baisse significative du niveau intellectuel des Juifs et un repliement sur les seules traditions reli­gieuses. Et même dans ce domaine des sciences juives, nous n'avons pas conservé de trace pour ces XII -XIIIèmes siècles, d'aucune œuvre mar­quante, ni à Meknès, ni ailleurs. La lente décadence de la dynastie et l'effrite­ment de l'autorité centrale permirent aux Juifs de se ressaisir et de revenir sur scène. Une par­tie des Juifs fuyant les persécutions qui avaient trouvé refuge dans les marges sahariennes, hors d'atteinte du pouvoir almohade, et qui avaient contribué à l'essor du commerce avec le Soudan, s'infiltrèrent de nouveau vers Fès et Meknès. La nouvelle dynastie de Beni Merine, les Mérinides, de la tribu ber­bère des Zénata, qui s’empara de Meknès en 1240 et de Fès en 1250, revint à la traditionnelle tolérance envers les dhimmis. La nouvelle prospérité que connut Fès, ayant retrouvé son statut de capitale, favorisa également sa modeste voi­sine, Meknès, qui sur le plan religieux vivra jusqu'au XVIIème à l'ombre de la capitale. Les Mérinides firent procéder à divers travaux touchant l'enceinte de la ville, le système d'adduction d'eau et les ponts. Avec l'affaiblissement de la dynastie, la ville connut une certaine stagnation.

הקצידה – לךָ יְדִיד נֶאֱמָן – לרמ"א ד"ר מאיר נזרי

 

ברית מספר 28פֶרֶץ עַל פְּנֵי פֶרֶץ / בְּצֵל כְּנָפֶיךָ יִתְלוֹנָן

 אֲגֻדוֹת מוֹטָה מִי אֲשֶׁר חָטָא

 בְּמַחְשָׁך מַעֲשֵׂיהֶם / אֲשֶׁר זָמה בִידֵיהֶם / כִּי טַח מֵראְוֹת עֵינֵיהֶם

 שָׂרַיִך סוֹרְרִים / בּוֹרוֹת(בארות) נִשְׁבָּרִים

מֵאִישׁ שֹׂגֶה וּמִפֶּתִי /וְרִשְׁתּוֹ אֲשֶׁר טָמַן

וּבְכָל מִדָּה רָעָה לְךָ עֶשֶׂר יָדוֹת

 בָּך הִתְעִיבוּ עֲלִילָה / אַף פָּעֲלוּ עַוְלָה:

 

 

10-16. לאחר שמנה היום את מעלותיו, פונה הוא ליריבו ומונה את מגרעות הלילה.

 10.פרץ על פני פרץ: שבר על גבי שבר, על פי איוב טז,יד.

בצל כנפיך יתלונן: עדה״כ תהי צא,א ונמשך גם לאחריו כאן: שבר ומכה חוסים בחשיכה שלך./

  1. אגדות מוטה: חבלי העוול והעושק, על פי ישי נח,ו.

מי אשר חטא: של מי אשר חטא, על פי שמי לב,לג.

במחשך: נמשך לפניו ולאחריו.

במחשך מעשיהם: החוטאים עושים מעשיהם בחשכת הלילה, על פי ישי כט,טו'והיה במחשך מעשיהם ויאמרו מי רואנו'./ 12. אשר זמה בידיהם: מעשי החוטאים מלווים במחשבות רעות, על פי תהי כו,י.

כי טח מראות עיניהם: על פי ישי מד,יח. כאן: חשיכה כפולה: חשכת הלילה וחשכת המידות./ 13

שריך סוררים: כאן השולטים בלילה-מורדים וסרים מן הדרך הישרה, על פי ישי א,כג.

בורות נשברים: החוטאים מוותרים על היום ומעדיפים את חיי הלילה, על פי ירי ב,יג.

  1. מאיש שוגה ומפתי: אלה הם שריך, אנשים טועים שוטים ומכלים, על פי יחי מה,כ.

 ורשתו אשר טמן: הם טומנים מלכודת. מוסב על איש שוגה ומפתי אולי גם על הלילה כמושא לגינויים, על פי תהי לה,ח./ 15. ובכל…ידות: ובכל דבר רע נטלת פי עשרה.

  1. התעיבו עלילה: מוסב על שריך, איש שוגה ופתי – עשו מעשים רעים, על פי תהי יד

,א. אף פעלו עולה: בניגוד לכתוב תהי קיט,ג'אף לא פעלו עולה',

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