ארכיון יומי: 24 בינואר 2021


Il était une fois le Maroc-David Bensoussan-2010 -C'est sous la Troisieme Republique que l'expansion coloniale prit son essor

il-etait-une-fois le Maroc

C'est sous la Troisieme Republique que l'expansion coloniale prit son essor

Sous la Troisieme Republique, Gambetta crea en 1881 un sous- secretariat aux colonies. Pour lui, l'expansion outre-mer signifiait le rayonnement dans la vie du dehors, car si cette vie s'arretait, c'en serait fait de la France. Pour  le depute Jules Ferry, les races superieures avaient le droit et le devoir de civiliser les races inferieures. Pour lui, le monde etait ouvert a la concurrence coloniale : « Un mouvement irresistible emporte les grandes nations europeennes a la conquete de terres nouvelles. Aujourd'hui, ce sont des continents que l'on annexe. La politique coloniale est une manifestation internationale des lois eternelles de la concurrence.״ A 1'argument economique s'ajoutaient des considerations d'ordre politique : « Rayonner sans agir, sans se meler aux affaires du monde, (…) c'est abdiquer, et, dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire, c'est descendre du premier rang au troisieme et au quatrieme… » Georges Clemenceau se revolta contre cette vision, soulignant l'hypocrisie visant a justifier la violence au nom de la civilisation et a bafouer le Droit: « Ne parlons pas de droit, de devoir. La conquete que vous preconisez, c'est l'abus pur et simple de la force que donne la civilisation scientifique sur les civilisations rudimentaires pour s'approprier 1'homme, le torturer, en extraire toute la force qui est en lui au profit du pretendu civilisateur. Ce n'est pas le droit, c'en est la negation. Parler a ce propos de civilisation, c'est joindre a la violence l'hypocrisie.״

Le Groupe colonial de la Chambre fut cree en 1892 et, un an plus tard, l'Union coloniale frangaise etat formee, regroupant les maisons frangaises ayant des interets aux colonies. L'Ecole coloniale fut fondee en 1896 pom y former des administrateurs et des magistrats de la France d'outre-mer. On y vantait la grandeur de la France, sa mission humanitaire et les debouches economiques. Seul Clemenceau s'opposa au colonialisme, car dit-il, « Gambetta avait fait… de la colonie pour detourner 1'elite de notre armee sur le Rhin.» Mais il resta minoritaire et l'on vit de plus en plus la possession d'un empire colonial comme un element supplemental de puissance plutot qu'un facteur d'affaiblissement du fait qu'il aurait conduit a negliger l'adversaire principal qu'etait l'Allemagne. Vers la fin du siecle, le Parti colonial previt qu'il fallait se preparer sans delai a profiter de la desagregation du Maroc.

Rene Millet, qui fut Resident general en Tunisie ecrivit en 1913 : « Le Maroc, comme la ville de Tanger, croupit dans l'ordure. Casablanca est une ville infecte et les routes du pays sont insecurisees. De son temps, on se targue de ce que le mouvement civilisateur de la France reforme autour de la Mediterranee, l'anneau brise de l'Empire romain et qu'il est juste que la France ait droit a l'honneur et au profit. S'ils ne sont pas encadres, guides et instruits par les colons, les indigenes retomberont bientot dans l'ancienne barbarie, !'oppression seculaire et systematique en plus d'etre ranges par les plus affreuses maladies, le legs des tares paternelles, les ophtalmies, les petites veroles et le reste, cette absence complete de la plus elementaire des hygienes. Ce pays? Rapine en haut et brigandage en bas ont opere pendant quatorze siecles une destruction methodique de ce qui fut a 1'epoque romaine le plus admirable jardin du monde. Quatorze cents ans de sauvagerie sur un sol jadis ensemence par l'Europe et presque autant d'annees d'un gouvernement qui prenait tout et ne rendait jamais rien, vingt ou trente invasions, des guerres continuelles entre voisins, entre freres et puis, quand la terre fut a peu pres epuisee, le brigandage porte sur la mer et jusque sur les cotes d'Europe.»

Pour l'arabisant Auguste Moulieras, les Arabes etaient inassimilables, mais il desira les faire rentrer dans la sphere d'influence de la France. Il proposa de laisser la population a ses lois, ses coutumes et ses juges, mais d'en faire une armee de 300 000 epees qui feront de la Patrie (La France) la maitresse du monde ! « Et ce, bien que le Marocain oppose a 1'activite febrile de l'Occident et a son ideal moral et social 1'entetement formidable et calcule de son aveuglement religieux, sa volonte bien arretee de ne subir aucune nouvelle evolution, aucune lumiere venue du dehors, continuant son sommeil commence il y a bientot treize cents ans, sommeil qui fut interrompu seulement par la demi-nuit, ou plutot par le clair de lime de la demi-civilisation arabe.» Nous retrouvons le regard denigrant envers les indigenes dans 1'ouvrage de Leon Souguenet Le dernier chameau- Voyage au Sahara edite en 1927: « L'Arabe, comme le Turc, a sterilise la terre partout ou il a passe.»

Dans son livre critique Le Maroc sans masque publie en 1933, Gustave Babin mit a jour un grand nombre d'injustices au sujet desquelles le Protectorat fermait les yeux, et notamment les tres serieux abus du Pacha de Marrakech Thami el Glaoui qui collabora ouvertement avec l'armee franchise.

En 1935, le Marquis de Segonzac decrivit en ces termes le Maroc precolonial: « Le Maghzen, ce sont les vizirs ou ministres, les pachas, gouverneurs des villes, les cai'ds, gouverneurs des tribus, et tout le personnel qui les assiste. Tous ont achete leurs charges, et n'ont d'autre souci que d'en recuperer le prix, d'amasser une fortune et de l'enfuir dans quelque discrete cachette. De temps en temps le peuple exaspere se revolte et massacre ses maitres, D'autres, pis encore, leur succedent… La venalite regne partout. Tous les caids, pachas, cadis qui ont mission de rendre la justice, sont prevaricateurs et concussionnaires. Leur cruaute est feroce; les murs des villes sont pavoises de tetes coupees. On rencontre sur les marches de lamentables theories de mutiles, d'aveugles, de prisonniers charges de lourdes chaines. Toutes ces horreurs constituent, le plus souvent, le procede d'extorsion a l'aide duquel le puissant «tond» le faible.» Pour repondre aux belles ames de la Metropole qui preconisaient de faire elire des representants maghrebins au Parlement (certains allaient jusqu'a dire : « Comment aller vers ces etres sauvages et leur donner notre ame?»), tout retard au traite de Protectorat avec le Maroc ne ferait que donner aux fonctionnaires du Makhzen l'entiere licence de continuer leur brigandage seculaire. Le corps d'occupation protegerait les colons mais aussi les indigenes contre eux-memes. Pour lui, les Nord-Africains n'etaient pas murs pour la democratic, car ils ne respectaient que la main forte. « Ainsi, au moindre signe de faiblesse donne par le gouvemement cherifien, le scenario suivant se constitue : les Berberes tombent sur Fes la capitale et, quand ils ne parviennent pas a s'en emparer, ils l'affament en coupant les routes et en faisant le vide autour d'elle. De plus, les pretendants poussent partout, aussi drus que l'herbe au printemps. De toute fagon, en Perse, en Espagne ou ailleurs, l'lslam n'a donne jadis ses beaux fruits qu'en acceptant la greffe d'une race et d'une civilisation differente.»

Une etude particulierement fouillee du Maroc a 1'ere precoloniale pourra etre trouvee dans les ouvrages Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain, 1830-1912 d'Abdallah Laroui et The Origins of the Morocco Question 1880-1900 de Frederick Parsons.

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חיים ביינארט-גירוש ספרד-גורלו של הרכוש היהודי-תשנ"ו

מקידה  (Maqueda)

מקידה היתה מרכז יהודי חשוב במאה הט״ו ובה ישב בשנים 1430-1422 ר׳ משה א־רג׳יל ועסק בתרגום המקרא לספרדית ופירושו, לפי בקשת ראש מסדר קלעתרבה דון לואיס די גוסמאן. ברם לפני כן, ב־27 באפריל 1415, נענה האנטי־אפיפיור בנדיקטוס ה־13 לפנייתו של פרנאנדו די סרגוסה, מומר מטולידו שביקש שיוענקו לו, לאחר שבית הכנסת הגדול ייסגר, הכרמים, השדות ועצי הזית שהיו שייכים לבית הכנסת. הוא נימק זאת כדי שיוכל להתקיים עם משפחתו לאחר שהמיר, כיוון שאבדה פרנסתו בשעה ששימש ביהדותו כרב (Rau)היתה לו הכנסה מן הקהילה בסך של 30 פלורינים זהב. בפנייתו לבנדיקטוס מסר שהיהודים בדאגתם לגורל חפצי קודש מסוימים הסתירו אותם מפני ההחרמה. בנדיקטוס נענה לו וציווה על העברת בית הכנסת לבעלותו של המומר.

אך נראים הדברים שהקהילה נתאוששה. צו מיוחד מאת הכתר הופנה ללואיס די סיפולבידה לבוא בדברים עם גרביאל די טאפיה ועם גומס די רובלס ואנשי חצר אחרים כיצד לנהוג ביחס לבתי הכנסת של מקידה עד אשר הכתר יצווה מה לעשות בהם.

סהגון(Sahagún)

בית הכנסת של עיירה זו הוענק ב־17 בפברואר 1494 לחבורה שעל שם ׳השילוש הקדוש׳

(Cofradía de la Santísima Trinidad)

 עמו הוענקו לחבורה גם שאר המבנים והשטח שהיה מצורף לבית הכנסת. הכוונה היתה לייסד במקום בית הכנסת כנסייה שתישא את שמה של סנטה קטלינה ולידה יוקמו בית פארוכיה ובית מחסה לעניים ולעוברי אורח עולי רגל.98 המענק ניתן לחבורה לצמיתות.

סוריאה  (Soria)

בסוריאה היו עד לגירוש שני בתי כנסת. אחד

במבצר ונקרא בשם Sinagoga del Castillo

שני שכינויו היה בית הכנסת הישן (Synoga vieja)

יש להניח שהאחרון נמצא בשכונה שבעיר. בית הכנסת שבמבצר אף היה מכונה בית הכנסת של דון יוסף בנבנשתי(Sinoga de don Yucaf Byenveniste).

סיאודד רודריגו(Ciudad Rodrigo)

בעיר גבול זו, שדרכה עברו מגורשי קסטיליה לפורטוגל, הוענק בית הכנסת ־Cofradía de la Pasyón של העיר במטרה לשכן במבנה עניים וחולים ולהביא את אלה שימותו שם לקבורה, בין שאר מעשי החסד שחברי חבורה זו היו עסוקים בהם. לבית הכנסת תצורף כנסייה, ולשם כך הוענק לחבורה גם תחום חצר בית הכנסת. בית הכנסת ייקרא Ospital de la Pasyón. צו המענק נחתם כבר ב־27 במאי 1492. הוא הוכן על־ידי מזכירם האמון של המלכים פרנאן אלוואריס די טולידו ונכנס לתוקפו מסוף יולי.1492 באותו יום רשאים היו חברי החבורה להיכנס לבית הכנסת ולתפוס את הבניין והחצרות. יש לציין את ה׳חסד׳ שניתן לקהילה לבעלות על מקדש מעט זה עד לגירוש.

סיגואנסה (Sigüenza)

בית הכנסת נמצא ברחוב ששמו נתקיים עד היום: רחוב בית הכנסת (Calle de la xinoga או.(sinagoga לפדרו גונסאליס די מנדוסה, ארכיהגמון טולידו והגמון סיגואנסה, בעלויות גדולות באזור והוא שהעניק (בסמוך למותו) ב־12 במאי 1494 את בית הכנסת לאחיין שלו, פדרו לאסו די לה ויגה (Pedro Laso la Vega). תעודה מן ה־11 ביולי מוסרת שפדרו לאסו לא התיר את מכירתו. נראים הדברים שנזקק מחדש לאישור בעלותו על הבניין והוא פנה אל הכתר וביקש צו שיאשר לו את מענקו של הקרדינל פדרו גונסאליס די מנדוסה, כדי שיתפוס בנכס בביטחה גמורה אף לאחר מותו של הקרדינל. היה בידו של פדרו לאסו שטר המתת ואותו הציג לפני הכתר. הכתר נענה לו ב־3 באפריל 1495 וציווה, אם יש צורך בכך, ששופטי העיר ימסרו לידיו(בטקס מסוים) את הבעלות על הנכס ועל שאר הנכסים הציבוריים של היהודים. אבל תנאי הותנה שתחילה יש לשלם את שעבודי הכתר לאישים, לכנסיות ולמנזרים ממסי היהודים. רק לאחר מכן רשאי פדרו לאסו לנהוג בנכסים כעולה על רוחו.

מסתבר שפדרו לאסו התכוון למכור את הבניין והכמורה המקומית התנגדה לכך. בתעודה מן ה־15 בספטמבר 1496 נאמר על תשלום של 10 קאסטליאנוס (כלומר, 4,850 מרבדי), חלק מן הסכום הכולל שנדרשו לשלם, 25,000 מרבדי. ב־19 בספטמבר 1496 נמסר הבניין לידי בית דין האינקוויזיציה על מנת שישמש מגורים לאינקוויזיטורים. ב־24 באפריל 1497 נצטוותה הכמורה לבדוק את הבניין, כיצד ניתן למכרו חלק חלק. על כך הוחלט ב־28 באפריל. ככל הנראה לא יצאה המכירה אל הפועל, שכן ב־25 בספטמבר 1497 הוטל על אישים מסוימים לבדוק אפשרות זו מחדש. על כך שבו וחזרו ב־13 באוגוסט 1498. בית הכנסת נמכר ב־19 בדצמב־־ 1498 במחיר של 20,000 מרבדי.

סיגוביה (Segovia)

כמה וכמה בתי כנסת היו בסיגוביה, ואף אברהם סניור נהג לקיים בביתו בית תפילה, שלשם היו רגילים לבוא גם אנוסים וגם נוצרים ממוצא נוצרי גמור.  עדויות רבות מוסרות על מתן למאור לבית הכנסת על־ידי נשים אנוסות. ולא חסרו גם תרומות בפרוכות ממשי וחיתולי תורה וקישוטים. קיומו פסק עם המרתו שלו ושל ביתו.

בית הכנסת הגדול נמסר למנזר של נזירות ובו נקבעה כנסיית קורפוס כריסטי, ככל הנראה כבר בימי הגזירות של שנת.1412 על שאר בתי הכנסת נראה שעלה הכורת בימי הגירוש ולאחריו.

לראש המנזר והנזירים של מנזר סנטה מריה דל פאראל (Parral) שבסיגוביה היו שתי בארות לכריית מלח במכרות המלח של אטיינסה. הבארות ניטלו מהם ותמורתן התחייב הכתר בשעבוד (juro) בסך של 30,000 מרבדי במסי האלקבלה של ׳איטליזי היהודים שבעיר,. יציאת היהודים בגירוש גרמה להם הפסד של 5,000 מרבדי מדי שנה. בהיענות הכתר הודגשה דבקותו (deuogion) ל׳גבירתנו מריה הקדושה של פאראל׳ (Nuestra Senora Santa Maria del Parral), והקורחידור של סיגוביה נצטווה ליטול עמו שני אישים מומחים שיעריכו את בית הכנסת הגדול (sinoga mayor) ואם שוויו הוא 100,000 מרבדי יוענק הבניין למנזר. והיה אם ערכו רב יותר אף אז יימסר להם הבניין. אבל אם יפחת ערכו יצורפו למתת המצבות של בית הקברות שהפך לשטח מרעה ואחו. יש להוציא את הצו אל הפועל ללא כל דיחוי, והשמאים יישבעו תחילה שיעריכו בהגינות את שוויו של בניין בית הכנסת. שום עיקול לא יושם על הרכוש שיימסר למנזר שיהא רשאי לעשות בבניין כראות עיניו במכר, חליפין, העברה, מתת וכיוצא בזה. הצו יירשם בספר הפריבילגיות של השעבודים.

ב־30 באפריל 1493 הזכיר הכתר לדיאה סנצ׳יס די קיסאדה, הקורחידור של סיגוביה, את דבר החסד שעשה למנזר הנ״ל (שנמצא מחוץ לחומות העיר: extramuros) בסך של 100,000 מרבדי מבית הכנסת הגדול. אם יפחת ערכו של הבניין עליו להשלים את הסכום במענק משאר נכסי הציבור היהודי. להעברה זו התנגד האלקאידי של סיגוביה, בטענה שהוא רכש את הבניין מיהודי העיר. המנזר נזקק אפוא ל׳צו על צו׳(sobrecarta) לקבלת הנכס. ריאה סנצ׳יס די קיסאדה נצטווה להוציא אל הפועל את צו הכתר ללא דיחוי מבלי לתת את הדעת להתנגדותו של האלקאידי.

נראים הדברים שקיימת סתירה ברורה בין הפיכת בית הכנסת הגדול לכנסייה על שם קורפוס כריסטי להענקתו של בית הכנסת למנזר הנ״ל לצרכיו. דחייתה של סתירה זו אפשרית אם נניח שבית הכנסת הוחזר לקהילה בימי מלכותם של חואן השני או אנריקי הרביעי במשך המאה הט״ו. קשה לחשוב שהיה בכוח הקהילה לבנות לעצמה בית כנסת גדול חדש במקום זה שהוחרם ב־1412 והפך כנסייה בעקבות ׳מעשה הנסים׳.

אחד מבתי הכנסת, ששימש לשנים או לשלושה מנייני מתפללים נקנה על־ידי אנטוניו דל פורטיליו, תושב סיגוביה, בהתאם לצו שניתן בדבר קניית נכסי היהודים. הבית שימש בעבר לחבורה אחת שנהגה להתכנס שם לחגיגות בימי חג. משנרכש הבית על־ידי אנטוניו דל פוריטיליו הוא עבר לגור בו. אך הבית נתפס על־ידי המועצה העירונית משום שהיה נחשב לנכס ציבורי יהודי, ולקונה נגרם נזק חמור. טענת פורטיליו היתה שאין הבית שייך לקהילה, אלא שהיה בית בסתם שחברי החבורה קנוהו לצרכיהם. לכן ביקש שהכתר יבטל את תפיסת הנכס על־ידי המועצה.

כיוון שבדעת המועצה היה להקים בבית בית אולפנא, והיות שלא נמסר לכתר שיש למישהו אחר זכות על הבית, נצטוותה המועצה לקנות את הבית מאנטוניו דל פורטיליו באותו מחיר שהוא שילם בעד הנכס, אם אכן עדיין בדעת המועצה לייסד שם בית אולפנא. עליה להוסיף לו את אשר הוציא על התקנת הבית לצרכיו שלו. על המועצה להוציא אל הפועל את רצונה תוך 60 יום.

תעודה מן ה־12 בספטמבר 1493 מספרת על פניית האלקאידי דיאגו דל קסטיליו אל הכתר שלפיה הוא רכש בסכום של 150,000 מרבדי, עוד לפני צאת היהודים בגירוש, שלושה בתי כנסת, מקווה, מקולין ואת שטח בית הקברות. הוא שילם ליהודים שבראשות הקהילה סכום של

 27.000מרבדי, ואילו הכתר העניק שני בתי כנסת (כנראה בנוסף על מה שהעניק למנזר לעיל) למנזר סנטה מריה דל פאראל וכן את בית הקברות; בית כנסת אחר הוענק לעיר להקמת בית אולפנא. הוא רק ביקש החזר התשלום ששילם.122 מסתבר שהכתר נענה לפנייתו.

חיים ביינארט-גירוש ספרד-גורלו של הרכוש היהודי-תשנ"ו-עמ'90

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