ארכיון יומי: 18 במרץ 2018


Une histoire de familles-JosephToledano-Azoulay-Premiere partie

AZOULAY

Nom patronymique porté par une des plus illustres familles sépharades. Son origine et son sens ont donné lieu à plusieurs interprétations. La plus originale et la moins convaincante, malgré sa recherche et sa grande popularité, est celle qui était de tradition dans la famille et qui lui attribue une origine hébraïque. Ce patronyme, Azouly, serait constitué des initiales hébraïques des mots composant le verset 21-7 du Lévitique: "Aïcha Zona Ohulela Lo Ykahou". Ce commandement, exclusivement réservé aux prêtres, interdit aux membres de la famille Cohen les mésalliances matrimoniales, d'épouser une femme non-vierge (divorcée) ou de mauvaises moeurs. Théoriquement donc, il ne concerne en rien la famille Azoulay, mais dans son désir de sainteté, le fondateur de la famille aurait pris volontairement sur lui et ses descendants, de se conformer à la sévérité de ce comman­dement pour préserver la pureté de la famille à l'égal des Cohanim. Mais comme une telle explication pouvait semer le doute et faire croire qu'au contraire, la famille Azoulay était une famille de Cohen ayant perdu son privilège de prêtrise, n'en conservant en souvenir nostalgique que ce commandement, déjà dès le XVÏIème siècle, un des plus grands rabbins de la famille, rabbi Abraham Azoulay de Marrakech, avait totalement rejeté l'authenticité d'une telle interprétation, et menacé même de "hérem", excommunication, quiconque y ferait référence à l'avenir ! Malgré cette menace, cette explication a vainement gardé sa popularité jusqu'à nos jours. Autre explication plus plausible: nom patronymique d'origine espagnole, dérivé de azul, bleu, fabricant des célèbres azulejos, carreaux de céramique peints en motifs à dominante bleue. On peut peut-être y trouver un début de confirmation dans la célébrité acquise par la famille Azoulay d'Italie aux XVIème- XVIIèmes siècles justement dans la fabrication de plats de céramique pour Pessah et le chabbat, appréciés dans toute l'Europe – expertise acquise en Espagne avant l'expulsion. La troisième explication, soutenue par Abraham Larédo, fait appel à une origine berbère, dérivé de "Izil" qui signifie bon, équivalent des patronymes arabes Taïeb, Elmaleh et de l'espagnol, Bueno. Il existe effectivement au sud du Maroc, une tribu berbère qui porte un nom proche: les Ait Tazoulaït, et en Algérie, près de Tiaret, la tribu des Bouzoulaï. Ismael Hamet penche également pour une origine berbère qui pourrait se confondre avec Assouline, les deux s se transformant en z: Azoulin. L'objection est que ce patronyme, inconnu des Musulmans, est porté dans toutes les communautés juives du bassin méditérrannéen et pas seulement au Maghreb berbère. Le nom est attesté en Espagne au XVème et au Maroc au XVIème, figurant sur la liste Tolédano des patronymes usuels dans le pays à l'époque. Au XXème siècle, nom particulièrement répandu, porté dans les trois pays du Maghreb, mais surtout au Maroc (Fès, Marrakech, Mazagan, Sefrou, Safi, Mogador, Casablanca, Tétouan, Tanger, Larache, Meknès, Rabat, Oujda) et par émigration à Gibraltar ; en Algerie – Oran, alger, tlemcen, Mostaganem, Mascara, Marnia, saida, Sidi Bel abes, constantine, Bone, Guelma, Setif, Souk Akhras), et en Tunisie – Tunis, Sousse, Gabes, Bizerte).

  1. ABRAHAM: Dit le Premier, ancêtre de la famille au Maroc. Il est arrivé à Fès en 1492 avec la grande vague des Expulsés d'Espagne.
  2. MESSOD: Plus connu dans les chro­niques anciennes comme Messod Hammarabi, le Maghrébin, ou rabbi Messod plein de lumière, euphémisme hébraïque pour désigner les aveugles. Il quitta le Maroc vers la fin du XVIème siècle pour se joindre au centre de la Kabbale à Safed, où il acquit une grande réputation comme l'un des meilleurs connaisseurs de la doctrine de rabbi Itshal Lourié, le fondateur de la Kabbale pratique, formant un grand nombre de disciples venus du Maghreb, de Turquie et d'Europe de l'est.
  3. ABRAHAM (1570-1644): Dit le Second. Fils de rabbi Messod, c'est le fondateur d'une dynastie de rabbins qui devaient s'illustrer pendant près de deux siècles. Né à Fès, petit-fils de rabbi Abra­ham le Premier. Après une très solide formation dans la grande tradition espa­gnole, aussi bien dans les études sacrées que profanes – philosophie, mathéma­tiques, astronomie – il s'éprit de la Kabbale après la lecture des oeuvres de rabbi Moché Cordobéro et décida de quitter Fès vers 1612. La traversée fut mouvementée et leur navire, fortement endommagé, faillit sombrer avant de trouver refuge dans le port de Damiette, en Turquie. Les passagers furent contraints de passer la nuit à terre, mais la tempête qui ne s'était pas calmée, devait submerger le bâtiment déserté, qui disparut mystérieu­sement sous les flots avec toute sa cargaison. Pour commémorer ce miracle, rabbi Abraham adopta une nouvelle signature sous forme de bâteau. Il s'installa à Hébron, près des tombeaux des Patriarches, où il resta jusqu'à sa mort, à l'exception de quelques années passées à Gaza pour fuir l'épidémie de peste qui décimait Hébron et Jérusalem. Il laissa une oeuvre considérable qui ne commença à être imprimée qu'après sa mort. Ses deux ouvrages de commentaires sur le livre de base de la Kabbale, le Zohar, sont devenus des classiques: "Hessed léabraham" (Amsterdam, 1685) et "Kiriat Araba". Auteur également de commentaires bibli­ques et sur la Halakha dont "Zoharé Hama" (Venise, 1654) et "Ahaba bétanouguim" (Jérusalem, 1986). Universellement connu comme Kabbaliste, son oeuvre de commentaire n'est pas moins profonde, comme l'a démontré le chercheur israélien, Israël Maimarane, qui lui a consacré sa thèse de doctorat publiée en livre: "Le libre arbitre dans les écrits de Rabbi Abraham Azoulay" (Jérusalem, 1993). Une pieuse légende entoure les circonstances de sa mort. Un jour, un grand personnage de Constantinople, en visite dans la mosquée des Patriarches à Hébron, laissa tomber son épée dans le caveau. Tous les servi­teurs envoyés récupérer ce trésor furent remontés morts. On chargea alors les Juifs, qui, en temps normal, n'avaient pas le droit de dépasser la septième marche menant à la mosquée, de cette récupératon péril­leuse. Le tirage au sort désigna rabbi Abraham qui, aussitôt descendu, retrouva l'épée et la fit remonter. Mais au lieu de sortir, il préféra profiter de cette occasion unique pour visiter la caverne. Il ne devait pas tarder à retrouver Abraham et les autres patriarches. Il passa en leur compa­gnie des heures si merveilleuses qu'il souhaita rester avec eux pour toujours. Mais ils lui firent comprendre que cela n'était pas possible, son heure n'étant pas encore arrivée, tout en lui promettant qu'elle viendrait le lendemain. Heureux de cette annonce, il remonta, se purifia, se revêtit de son linceul et, à l'heure fixée, son âme monta au ciel sans souffrances.
  4. ITSHAK: Fils de rabbi Abraham. Rabbin à Hébron, il alla sur les traces de son père dans l'étude de la Kabbale. De son seul ouvrage connu, "Zera Itshak", ne nous sont parvenues que quelques pages. R. ABRAHAM: dit le Troisième. Fils de rabbi Israël, descendant d'une des branches de la famille de Fès installée à Marrakech. Un des plus grands kabbalistes de l'histoire du Maroc, surnommé Hakadoch, le saint. On connaît peu de détails sur sa biogra­phie, si ce n'est qu'il fut un des disciples de rabbi Itshak Delouya et qu'il mourut en 1741. Il était connu de son vivant pour ses miracles, ses guérisons et ses amulettes. Malgré sa grande érudition en Kabbale, il n'a laissé aucun ouvrage, seuls quelques- uns de ses commentaires nous sont parvenus dans le livre de l'un de ses disciples, "Mikdach Melekh", de rabbi Shélomo Bouzaglo. Parmi les nombreux miracles qui ont marqué sa vie, le plus connu est l'échec de la grande machination ourdie contre lui et les Juifs de Marrakech, sous l'accusation du meutre d'un noble musulman. Envoyé enchaîné à Fès avec les autres accusés pour y être jugé, le sultan seul ayant pouvoir de prononcer la peine de mort, il fut immédiatement reconnu innocent par le souverain, subjugué par l'aura de sainteté qui l'entourait. Après sa mort, sa sépulture était devenue un lieu de pèlerinage au vieux cimetière de Marra­kech. Les femmes avaient coutume d'accrocher aux branches de l'arbre proche du tombeau, des morceaux de tissu, dans la croyance qu'avec l'aide du saint, le vent qui les agiteraient, emporterait avec lui les maladies.
  5. HAYIM DAVID YOSSEF (1724-1806): Fils de rabbi Itshak Zerahia, petit- fils de rabbi Abraham, plus connu sous ses initiales de rav Hida. Le plus célèbre émissaire de la Terre Sainte de tous les temps, il effectua sa première mission en Europe à l'âge de 29 ans qui le mena en Italie, en France, en Hollande, en Allemagne et en Angleterre. Huit ans après son retour à Jérusalem, en 1764, il fut chargé par la communauté de Jérusalem de plaider sa cause auprès des notables de la communauté juive de Constantinople contre les excès de son représentant dans la ville sainte. La mission n'ayant aucune chance d'aboutir, il renonça à se rendre à Constantinople et, de crainte d'affronter ses pairs déçus, il s'attarda quelque temps à Alexandrie et finit par accepter de servir de grand rabbin du Caire, poste qu'il fut contraint d'exercer pendant cinq ans. A la fin de son mandat, il revint en Terre Sainte mais n'osa pas encore revenir à Jérusalem, et s'installa à Hébron, le berceau de sa famille. En 1773, il fut chargé d'une nouvelle mission par la communauté de Hébron qui le mena cette fois en Tunisie, en Italie, en France et en Hollande. A la fin de sa mission, qui lui valut l'estime universelle, il s'installa provisoirement à Livourne pour s'occuper de l'impression de son oeuvre. Une oeuvre monumentale ־ pas moins de 80 livres – qui couvre tous les domaines de la Halakha et qui connut une très large diffusion aussi bien dans les communautés sépharades qu'achkénazes, aussi bien parmi les érudits que dans les couches populaires. Chroniqueur hors-pair, son carnet de voyages, "Maagal tob", est devenu une source de référence pour les historiens, alors que son dictionnaire bibliographique des rabbins du passé, "Shem Hagdolim", est devenu un classique abondamment cité. Sans occuper de poste officiel, il devint l'autorité de Halakha suprême à Livourne et dans tout le monde sépharade, les rabbins de tous les pays s'adressant à lui sur des questions de Halakha. Malgé ses tentatives répétées de revenir dans sa ville natale, Jérusalem, c'est à Livourne qu'il devait mourir en 1806. Près d'un siècle et demi plus tard, en 1961, ses restes ont été transférés à Jérusalem. Son fils ainé, rabbi Yéshaya Raphaël (1743-1826), fut grand rabbin d'Ancône, alors que son second fils, rabbi Abraham (1749-1799), fut émissaire de Jérusalem et de Tibériade en Europe, Lybie, Tunisie, Algérie et Maroc.

.Une histoire de familles-JosephToledano-Azoulay-Deuxieme partie

  1. ABRAHAM: Rabbin miraculeux dont la légende dit qu'il était de la famille du rav Hida et qui était venu au Maroc comme émissaire de la Terre Sainte. Son tombeau, à Iguinessen dans le Haut Atlas, était un lieu de pèlerinage pour les Juifs de la région. On ignore tout de sa biographie.
  2. YEHOUDA ZERAHYA: Rabbin, né à Marrakech, descendant de rabbi Abraham le Troisième. 11 monta à Jérusalem en 1812. Il revint en Europe en 1836 à titre privé et s'occupa, notamment à Livourne, de la publication des Responsa du célèbre grand rabbin d'Egypte, rabbi David Ben Zimra.

JOSUE: Fils de Moses, un des premiers Juifs du Maroc à s'installer au Portugal après la dissolution du tribunal de l'Inqui­sition en 1821. Il fut parmi les fondateurs de la première synagogue, Shaar Hacha- mayim. à Ponte Delagado, dans les Açores, où il mourut en 1831. Un des ses fils, Abraham, immigra au Brésil, où il mourut en 1896.

MOSES: Interprète au vice-consulat de France à Tétouan, puis assistant du consul de France, Menahem Nahon. pendant 17 ans, à la fin du siècle dernier.

  1. SHALOM: Grand rabbin de Sefrou, mort en 1922 à l'âge de 74 ans. Plusieurs de ses poèmes et commentaires ont été publiés dans les oeuvres de deux rabbins de Fès, Moché Abensour et Itshak Abendanan.

MOCHE: Notable de la communauté de Larache, militant sioniste de la première heure, il fut en 1920, le président de l'asso­ciation "Bone Yerouchalayim", les Constructeurs de Jérusalem.

  1. HANANIA: Une des figures les plus originales de la famille. Rabbin, né à Marrakech en 1876, monté enfant avec sa mère à Jérusalem. Après des études rabbiniques, il fut envoyé comme émissaire de Jérusalem en Europe, mais il fut contraint de mettre fin à sa mission avant de l'ache­ver, en raison d'une controverse entre les communautés sépharades et achkénazes. Il décida de rester quelques années en Europe et fut, pendant une dizaine d'années, professeur en Belgique, au Séminaire Rabbinique de France, puis à Marseille. Il tenta ensuite sa chance dans le commerce à Marseille, et perdit sa fortune à la suite du naufrage du navire transportant ses marchandises. En 1918, il décida de revenir au Maroc, et son retour fut entouré d'une grande publicité dans le seul journal juif de l'époque en judéo-arabe, édité par les frères Hadida, Ner Hamaarab, dont il allait devenir le collaborateur. Ses espoirs d'être nommé rabbin au tribunal de Casa­blanca ayant été déçus, il s'installa comme avocat rabbinique. Quelques années plus tard, il déclencha une polémique restée célèbre, s'attaquant, à propos d'une sombre affaire de levirat, à la compétence et à l'intégrité du tribunal rabbinique de Casablanca et de l'Inspecteur des Institu­tions Hébraïques, Yahya Zagury qui lui avait préféré à la tête du tribunal, un rabbin de Tibériade, rabbi Moché Hay Elkaim. Il se rendit en 1924 à Tunis, où il sollicita en vain un poste de rabbin, et en profita pour obtenir la préface des grands rabbins de Tunisie à son livre de critique de la justice rabbinique au Maroc: "Maguen Hadat", le défenseur de la religion. Le président du Tribunal rabbinique de Casablanca, rabbi Hay Eliakim, lui répondit par un contre- réquisitoire, "Milhemet Hamaguen". Quand la polémique prit fin, il fonda un oratoire et une yéchiva. Il publia ensuite deux livres de Halakha  Moré Tsedek" et "Kiriat Hana".
  2. SHALOM: Fils de rabbi Shimon. Né à Sefrou, il monta à Jérusalem avec sa famille en 1922. Il enseigna à la Yéchiva Porat Yossef et fut rabbin de la communauté maghrébine de la Ville Sainte. Il fut pendant des dizaines d'années un des membres les plus actifs du Comité de la Communauté Maghrébine de Jéru­salem, jusqu'à sa mort en 1961.

AKIVA: Fils de rabbi David, né à Jaffa en 1913 sept ans après la alya de son père de Marrakech. Comme tous les originaires du Maroc, sa famille fut expulsée de Palestine par les Turcs, comme sujets ennemis en et se réfugia à Alexandrie. Après la fin de la guerre, ils revinrent à Jérusalem. A la suite des événements de 1929, il se joignit à la Hagana. Craignant pour sa vie parce que recherché par les Arabes pour avoir tué l'un des leurs, sa mère l'obligea à se réfugier auprès de sa famille restée à Casablanca. Mais, pris de nostalgie, il ne tarda pas à revenir à Jérusalem au bout de quelques mois. De par sa bonne connais­sance des moeurs arabes, il fut engagé au département arabe de la Hagana, de 1940 à 1948. Entré comme employé à la Munici­palité de Jérusalem, il milita parallèlement au Conseil Ouvrier et, en 1969, il fut élu comme maire-adjoint de la capitale. A la mort de Abraham Elmaleh, il lui succéda comme Président du Comité de la Communauté Maghrébine de Jérusalem, poste qu'il occupa avec panache jusqu'à sa mort en 1984. Après la libération du quartier juif de la vieille Ville en 1967, il oeuvra pour la restauration de la synagogue "Tsouf Devash" qui avait été dévastée pendant la période d'occupation jordanienne. Un de ses derniers gestes fut de destiner la grande maison que le Comité possédait à Mahané Israël, le premier quartier juif construit en dehors des murailles de la vieille ville par les origi­naires du Maroc, pour y abriter le Centre Mondial du Judaïsme Nord-Africain. Ses enfants, avec l'aide du Comité, ont édité un livre racontant sa vie en texte et en images: "Akiva Azoulay, homme de Jérusalem".

ELIE: Militant sioniste à Rabat dans les années trente. Il représenta sa ville à la Commission Exécutive de la Fédération Sioniste de France section du Maroc, en 1939.

DAVID: Directeur du bureau de Casa­blanca de la Section Marocaine du Congrès Juif Mondial au milieu des années cinquante, quand le Congrès fut appelé à jouer un rôle de premier plan dans l'évolution du judaïsme marocain avant l'indépendance du Maroc.

  1. MOCHE: Rabbin à Oujda dans les années cinquante, il représenta le rabbinat de la ville au troisième Concile des rabbins du Maroc qui s'est tenu à Rabat en 1952.

ARIE-GEORGES : Educateur et adminis­trateur israélien. Né à Fès, il fut respon­sable éducatif du mouvement de jeunesse pionnière Habonim jusqu'à sa alya en 1956 au Kibboutz Dorot, puis au kibboutz Bror Haïl. Diplômé en histoire et éducation de l'Université Hébraïque de Jérusalem, il a consacré son travail de M.A. à la visite de Sir Moses Montefiori au Maroc. Il fut à deux reprises délégué du mouvement Habonim en Argentine et délégué du Département de la Jeunesse et du Héhaloutz en France. Après avoir quitté le kibboutz, il s'installa à Achdod, où il dirigea le plus grand lycée de la ville. Elu maire d'Achdod sur une liste travailliste en 1985 pour quatre ans. Membre du Comité Central du Parti Travailliste, il a representé le parti à plusieurs congrès sionistes. Parllalèlement, il a participé à l'organisa­tion des originaires du Maroc en Israel. C'est ainsi qu'il fut notamment parmi les fondateurs de la Brit, Association des originaires du Maroc en Israel, de l'Union Mondiale des Juifs Originaires d'Afrique du Nord, du Rassemblement Mondial du Judaïsme Marocain, dont il est secrétaire général et du Centre de Recherches sur le Judaïsme marocain, créé en 1995 sur l'initiative de Robert Assaraf. De 1994 à 1997, il fut chef de la délégation de l'Agence Juive en France. A son retour en Israel, il reprit ses activités au sein du Conseil Sioniste pour la préparation du 35ème Congrès Sioniste.

 GUILLAUME: Célèbre peintre à Los Angeles, né à Mazagan en 1949. Il s'installa d'abord avec sa famille en France en 1959. Après trois années en Israel, il s'installa aux Etats-Unis où ses tableaux, d'une grande originalité célébrant la beauté du cheval, devaient rencontrer rapidement un grand succès. Resté proche de ses racines, il organisa à Jérusalem en 1982, une exposition de ses oeuvres avec la collboration du mouvement des intellec­tuels d'origine nord-africaine, Beyahad.

ANDRE: Fils de Salomon. Conseiller économique de Sa Majesté le roi du Maroc Hassan II depuis 1993. Né à Mogador en 1941, il fit ses études supérieures en France, au centre de formation de journa­listes. Secrétaire Général du Conseil des Communautés Israélites du Maroc au début des années soixante, puis rédacteur en chef du quotidien libéral "Maroc- Presse" paraissant à Casablanca (1963-66). Il quitta le Maroc à la fin des années soixante pour la France, où il fit une brillante carrière à la Banque de Paris et des Pays-Bas, qui avait de gros intérêts au Maroc. Chargé des Relations Publiques, il organisa une efficace campagne de publi­cité lors de la privatisation de la banque, une des campagnes de privatisation les plus réussies en France. Parallèlement à son activité professionnelle, il continua à cultiver les relations avec le Maroc et fut parmi les premiers fondateurs du mouve­ment d'intellectuels juifs marocains "Iden­tité et Dialogue", qui, comme son nom l'indique, était pour la promotion du dialogue avec le Maroc, et les Arabes en général, à partir de l'acceptation par ses interlocuteurs de l'identité juive et de la reconnaissance de l'Etat d'Israël. Il oeuvra dans les coulisses pour amorcer un dialogue entre Israël et les Palestiniens et entre Israël, le Maroc et l'Egypte. Le mouvement organisa en 1978 à Paris le premier Colloque International sur le judaïsme marocain avec la participation de chercheurs d'Israël, du Maroc, de France, d'Espagne, des Etats-Unis et du Canada. Les actes du colloque ont été publiés sous le titre "Juifs du Maroc" (Grenoble, 1980). Les deux premiers exemplaires furent remis solennellement à Jérusalem au Prési­dent Navon, et à Rabat au roi Hassan II, qui ordonna de traduire le livre en arabe afin de mieux faire connaître l'exemple de cohabitation et de symbiose judéo- musulmane au Maroc.

NESSIM: Fils de Salomon Azoulay, exportateur. Président directeur général de banque. Né à Mazagan en 1930. Après une carrière à la Compagnie Algérienne de Crédit et de Banque au Maroc, il fut réintégré en France au Crédit Commercial de France. Président-directeur général de la Banque privée de Crédit et Dépôts, filiale du C.C.F., de 1978 à 1988. Administrateur de la Banque du Louvre depuis 1988.

 SALOMON: Fils de rabbi Eliahou. Homme d'affaires, éducateur et militant communautaire, né à Safi en 1925. Il fut parmi les premiers animateurs du mouvement de jeunesse Charles Netter dès le milieu des années quarante, et n'a cessé depuis lors de se consacrer à l'éducation de la jeunesse et à lutter contre l'assimilation. C'est ainsi qu'il fit un don pour la cons­truction de la première synagogue à Belmonte, au nord du Portugal, depuis l'Inquisition, Beit Eliahou, inaugurée en grande pompe en décembre 1996, dans le cadre de la commémoration du 500ème anniversaire de l'expulsion des Juifs du Portugal. Il fut un des représentants du judaïsme marocain aux cérémonies de transfert des corps des naufragés du "Pisces" à Jérusalem . Il a publié en 1993 un recueil de commentaires bibliques, basé sur les sermons qu'il faisait chaque semaine à la synagogue Charles Netter de Casablanca, sous le titre "Ecoute mon fils", avec une préface du Grand Rabbin René Sirat, et en 1998 un commentaire du  Cantique des Cantiques.

MAXIME: Juriste né à Casablanca, juge à la Cour Suprême du Maroc, président de chambre.

DR LUCIEN: Médecin et militant com­munautaire, né en Algérie. Président de la communauté de la Duchère près de Lyon.

HANA AZOULAY ASPARI: Actrice de théâtre et de cinéma israélienne d'origine marocaine. Auteur du scénario du film "Shoour" (la magie) qui remporta tous les prix du cinéma israélien en 1994 et représenta Israël dans plusieurs festivals à l'étranger, basé sur l'expérience de la seconde génération d'originaires du Maroc en Israël.

DAVID: Député de Shass depuis 1996. Militant du parti dans la région nord. Originaire de Tunisie, sa famille s'était installée après sa alya à Acco, Saint Jean- d'Acre.

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