ארכיון יומי: 6 בנובמבר 2020


Le grand Rav Rafael Ben Mamane.

עמ-רם

Ses miracles :

Alors que le Rav Rafael Mamane était encore vivant, à l’âge de 61 ans, il tomba très gravement malade. Le médecin ne sachant plus que faire, lui administra un dernier remède en spécifiant que tout dépendrait des prochaines vingt-quatre heures. Le Rav David Atar, de mémoire bénie, maître de mon père, mon maître, le Rav Yeoshoua Mamane, que D.ieu bénisse ses jours, se tenait aux cotés du malade, lorsqu’il entendit le Rav Rafael Amram, en discussion avec des êtres célestes. Deux anges divins discutaient des mérites du Rav Rafael Mamane. L’un rappela le mérite qu’il avait de continuer à se déplacer pour circoncire les enfants d’Israël malgré sa condition physique très difficile et l’autre rappela qu’il maintenait toujours en bon état le seul Mikvé de la ville et ainsi de suite. Après cette discussion, on lui annonça qu’ils avaient décidé au Ciel, d’accorder encore quinze ans de vie au Rav. Et c’est effectivement quinze ans après cette maladie que le rav décéda.

 

Alors qu’il se faisait opérer de calculs rénaux le faisant atrocement souffrir, le Rav Rafael Amram rêva. Il vit trois de ses ancêtres, le Rav Yehoshoua Haim Aaron ben Mamane, le Rav Rafael Ben Mamane, et son père le Rav Rahamim Yossef Mamane. Ce dernier pleurait devant l’Etemel et l’implorait de guérir son fils, alors que le Rav Rafael Ben Mamane essuyait ses larmes, lui annonçant de la sorte que sa prière à été exaucé. C’est ainsi que le Rav Rafael Amram fut sauvé grâce à ses ancêtres.

 

à cette époque éclata une grande discussion entre deux grands Rabbanims du Maroc. C’est alors que le Rav Rafael Amram MAmane, rêva et vit ces deux rabbanims face au tribunal divin, chacun défendant ses positions jusqu'à ce que le verdict tombe et que l’un des deux soit condamné à mort. C’est ainsi que quelques jours plus tard, ce même Rav décéda.

Lors de sa première grossesse, ma mère Myriam Hanna, de mémoire bénie, connut de sérieuses complications lors du huitième mois. Les médecins lui conseillèrent de se faire opérer. Elle et mon père, mon maître, allèrent donc trouver le Rav Rafael Amram pour lui demander une bénédiction. Le Rav les bénit et leur dit qu’elle ne devait pas se faire opérer. Il pria avec ferveur pour eux, et c’est ainsi que tout revint dans l’ordre et que ma mère put accoucher sans aucune difficulté.

 

Sa femme, la rabbanite Estherilia, de mémoire bénie, rencontra de sérieuses complications au moment de son dernier accouchement. Le Rav Rafael, pria avec ferveur et donna à la sage femme une sorte d’amulette qu’il avait écrit. Il lui dit de la garder sur son front, et dès que le bébé sortirait, de la retirer. C’est ce qu’elle fit et l’accouchement se déroula sans problème.

Au moment où il existait des tensions dans la ville au sujet de l’autorité religieuse, on vint trouver le Rav Rafael, pour lui annoncer que ses adversaires avaient gagné et prit le pas sur lui. Le Rav en lut très touché et en fermant brusquement son livre d’étude, déclara : «Ce n’est ni pour l’honneur, ni pour l’argent que je suis triste, mais seulement parce que les choses ne se sont pas déroulées de la bonne façon, selon la loi de D.ieu.» Il dit à son fils, le Rav Yehoshoua MAmane qui était avec lui à la Yeshiva à ce moment là : «Ne t’inquiète pas mon fils, sache, que leurs actes ne sont pas bénis et qu’ils ne réussiront pas.» Et tel qu’il l’a dit, quelques temps plus tard, aucun d’eux ne fut apte à diriger la communauté et tous durent renoncer à leur projet.

 

La rabannit Esterilia du monter en Israël, à Hedera avec son fils le Rav Yossef Rahamim. La situation en Israël était très difficile et l’intégration se fit très lentement, à cause de cela, les tensions étaient nombreuses et Estherilia en souffrait énormément. La nièce du Rav Rafael, Raliel, qui habitait elle à Kiryat Ata, venait la voir, dès que la situation devenait difficile. Le Rav Rafael lui apparaissait et c’est lui qui lui annonçait qu’elle devait se rendre à Hedera.

Après la mort de sa première femme, qui lui laissa une fille et le Rav Pinhas, de mémoire bénie, le Rav Rafael MAmane épousa une femme qui ne vécut pas longtemps. Il dut alors se remarier pour la troisième fois, avec une femme qui ne méritait pas cet honneur. Quelques temps après, le Rav tomba gravement malade. C’est alors que son père, le Rav Rahamim Yossef lui apparu en rêve et lui dit qu’il était marié à une femme qui ne le méritait pas et qu’il devait absolument divorcer. C’est ce qu’il fit, an grand étonnement de tout le monde. Quelques temps après, il guérit et pu ainsi épouser la sage Estherilia, bien plus jeune que lui et qui lui offrit cinq fils.

 

Après la mort du Rav Rafael Mamane, son fils le Rav Yossef continuait à enseigner le Talmud à Sefrou. Peu de temps après, alors qu’il enseignait, le président de la communauté vint le trouver et lui annonça devant tout le monde qu’il lui retirait ses fonctions et qu’il était renvoyé. Le Rav Yossef ne dit rien, mais le lendemain, alors que tout le monde se demandait ce qu’il se passerait, le Rav arrive comme à son habitude. Le président de la communauté vient alors à sa rencontre et s’inclina en lui souhaitant la bienvenue. Tout le monde fut stupéfait et le Rav Yossef lui-même ne sut pas ce qu’il était arrivé. Un proche du président vint le trouver et lui raconta qu’après l’avoir renvoyé, il avait vu son père le Rav Rafael en rêve, lui expliquant à quel point sa faute était grave, et que son fils était en danger.

C’est alors qu’on apprit que le Rav Yossef, avant que son père ne quitte ce monde l’avait supplié de rester en lui demandant qui allait le protéger de tous ses ennemis, une fois qu’il serait parti. Le Rav Rafael lui répondit qu’il continuerait de le protéger de la même façon que de son vivant.

 

En guise de résumé, il est intéressant de qualifier de miraculeuse l’histoire de la maison qu’occupait la dynastie Mamane à Sefrou, de génération en génération.

Avec la dernière vague d’immigration vers Israël, Les juifs quittèrent Sefrou, et ainsi, la maison du Rav Rafael fut fermée. Les arabes, voulurent donc s’y installer.

Ainsi, une famille arabe vint s’installer dans la maison, mais peu de temps après, le chef de famille mourut et ils durent quitter les lieux.

Une autre famille vint s’installer, mais de la même façon, le chef de famille mourut. Après le décès, un des membres de la famille, bouleversé, raconta qu’il avait rêvé d’un vieil homme lui annonçant qu’il fallait qu’ils quittent la maison car elle était trop sainte.

Ainsi, le gouvernement condamna la maison, en tant que site national sacré.

Ma famille Mamane, issue de la famille du Rambam-Maimonide

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פגיעה והתעללות בנשים יהודיות-אליעזר בשן-התנפלויות לנשים יהודיות במוגדור ובדמנאת.

נשים יהודיות

תעודה מספר 42

התנפלויות לנשים יהודיות במוגדור ובדמנאת

ב־25 באפריל 1864 הגישו קהילות שונות במרוקו תזכיר להנהגה של קהילת טנג׳יר על אכזריות המושלים כלפי היהודים, המתבטאת בין השאר בהלקאות. במוגדור נאלצו נשים יהודיות לתפור בגדים לממשל ללא תמורה, ובדמנאת היו התנכלויות לנשים. הקטעים הדנים באלה מובאים להלן.

המכתב נכתב כחודשיים וחצי לאחר שהסולטאן מוחמד הרביעי מסר למשה מונטיפיורי — ב־5 בפברואר 1864 — הצהרה מלכותית(ט׳היר) שהועברה למושלים. נאמר בה בין השאר כי עליהם לנהוג בחסד כלפי היהודים ״ששמם אללה תחת חסותנו במדינתנו, לפי מידת הצדק והשוויון ביניהם ובין זולתם, כדי שלא ייפגע אחד מהם. …לא ישיגם פגע רע או עושק… לא את נפשם ולא את ממונם, ולא ישתמשו בבעלי מקצוע מתוכם אלא מרצונם, ובתנאי שיוקפד על המגיע להם בעד עבודתם״.

 

גברים ונשים יהודים היו חייבים בעבודות לממשל. שמואל רומאנילי מאיטליה, שביקר במרוקו בשנים, 1790-1787 כתב ביומנו:

"אשר הרגיז בטני וחמר רוחי הוא המשא הזה אשר חזיתי. ביום השבת והנה ארחת ערביאים שומרי המלך באה, בבית הכנסת בשפעת משחיתים וישאו כל עושי מלאכה, כל נושא סבל ויבהילו להביאם לעמוד לשרת במלאכת המלך איש איש על עבודתו ועל משאו, וכן כל הנשים המתפרות כסתות או עושות מספחות לעשות מלאכתן חנם. הנוגשים אצים במקל יד באבן או באגרוף, יחזיקום בשפת בגדיהם על החזה ויסחבום באין חמלה, ואד לבורח".

 

טנג׳יר 25 באפריל 1864

ממוגדור

מושל מוגדור כופה על נשים יהודיות לתפור בגדים, ובמקרה אחד תבע זאת ימים אחדים לפני החג. כשנשאל מהו השכר שישולם תמורת העבודה ענה: מאה וחמישים מלקות. הרב הראשי התייצב לפניו וטען שהדבר מנוגד להצהרה המלכותית, ועל כך השיב המושל שהוא מוכן להלקות אותו אלף מלקות, ושהנושא אינו מעניין אותו…

מדמנאת

התנהגותו של מושל דמנאת [השוכנת כ־110 ק״מ ממזרח למראכש] שערורייתית יותר: הוא תופס נשים וממיט עליהן כליה. הדבר נעשה כבר לפני ביקורו של מונטיפיורי, ובעת ביקורו כמה מאנשי הקהילה ניסו ליידע אותו על מצוקתם אבל לא הורשו לצאת את ביתם, וניתנה הוראה כי מי שיעז לצאת ייענש במלוא החומרה. לבסוף עלה בידם להעביר לו את טענותיהם במכתב. כשחזר מונטיפיורי ממראכש התייצבו שלושה יהודים מקהילה זו לפני הקונסול ריד, וזה אמר להם כי מסר את עניינם לווזיר הראשי סידי טייב, והלה הבטיח שהתנכלויות אלה יופסקו. אף לא אחת מההבטחות קוימה. במשך חודש שלחו היהודים בקשות לווזיר הראשי, וזה ענה להם בכעס שאינו מתערב בעניין זה. הם נאלצו לעזוב את בתיהם, ומצאו מקלט במקום קדוש למוסלמים כדי להינצל מן העונשים הקשים שסבלו אחיהם. אף־על־פי שהיו בחסות המקום הקדוש, הפגיעות נמשכו וחמישה יהודים נאסרו ונכבלו בנחושתיים.

ההתכתבות בקשר ליהודי דמנאת נמשכה. שמונה מיהודי העיר שמצאו מקלט במקום הקדוש כתבו למונטיפיורי ב־4 ביולי 1864, ושיבחו את הווזיר הראשי טייב אלימני שתמך בהם, וכן את המושל שהשיג הצהרה מהסולטאן להגנתם. ב־1 באוגוסט כתב הווזיר לג׳והן דרומונד האי כי מכתבם של יהודי דמנאת הועבר לסולטאן, וזה הורה לחקור את הנושא, וכי יהודי דמנאת הורשו להעביר את כל תלונותיהם, וכך באו על סיפוקם. אבל — הוסיף הווזיר — יש גם ביקורת עליהם והאשמה שהם שגרמו ליחס השלילי כלפיהם. הם התחצפו, חשבו שכבר אינם נתונים לפיקוח הממשל, ועתה נוכחו בטעותם. ב־7 באוגוסט דיווח דרומונד האי לשר־החוץ ראסל, כי זקני היהודים בטנג׳יר הודיעו ב־1 ביוני, כי לא קוימו ההבטחות שהובטחו להם שינהגו כלפיהם בצדק ושמעשי האכזריות של המושל ייפסקו. הסולטאן הסכים לקבל משלחת שלהם. לדעתו של ג׳והן דרומונד האי יש הפרזה בדבריהם, משום שהמושל, המכהן כבר 40-30 שנה, הוא אדם זקן. הוא צירף את מכתבם מ־4 ביולי הנ״ל. שיתוף פעולה בין השגרירים האירופים הביא לפיטוריו של המושל." לבסוף הוציא הסולטאן באמצעות מונטיפיורי, הצהרה מיוחדת למען יהודי דמנאת, ובה ציווה על המושל, שלא לאסור אותם ולחדול מן המעשים הרעים שהם מלינים עליהם, ובין השאר — לשפוט אותם לפי דיניהם, ובכללם דיני ירושה.

מצבם של יהודי דמנאת הגיע לידיעת אנשי כי״ח בפריס ולידיעת ׳אגודת אחים׳ בלונדון, והם פרסמו את דבר ההתנכלויות. הם פרסמו זאת גם באפריל 1880 לקראת התכנסות ועידת מדריד במאי אותה שנה.

לפי ידעה שפורסמה בגרמניה ב־1864, צעירה יהודייה נחטפה בדמנאת. החוטף צעיר, קרובו של הסולטאן, וכל הפניות לממשל הושבו ריקם, ולא עוד אלא שגרמו ליחס קשה יותר כלפי היהודים. הנושא הגיע לידיעת הקהילה בטנג׳יר. היא פנתה לשגרירים הזרים והם הודיעו על כך לסולטאן. מיד הוחזרה הצעירה למשפחתה והצעיר נענש. הסולטאן הוציא הוראה להבטחת ביטחונם של היהודים; עוד הורה כי בכל משפט הנוגע להם ייצגם יהודי, וכי יש לו הזכות לערער בפני הסולטאן.

פגיעה והתעללות בנשים יהודיות-אליעזר בשן-התנפלויות לנשים יהודיות במוגדור ובדמנאת.

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