ארכיון יומי: 14 באוגוסט 2013


Juifs au Maroc et leurs Mellahs-David Corcos

Les juifs au Maroc et leurs Mellahs – David Corcos

Les quartiers speciaux ou etaient relegues les juifs n'ont d'abord existe qu'en Europe. Leur etablissement fut sanctionne par une loi canonique du Troisieme concile de Latran en 1179. 

 Nous savons que jusque la les Israelites rabatis habitaient generalement le quartier de Behira  qui du reste, ne leur Maalem, souvent employe par le souverain, El-Hassan es-Soudani, commence les operations d'arpentage le 5 Aout 1807 et les travaux sont aussitot entrepris. On construit des maisons, des fours, des moulins et des boutiques, qui sont acheves en l'espace d'un an environ. Et le 16 Octobre 1808, les Israelites de Rabat se transportent dans leurs nouvelles habitations; le dernier d'entre eux quitte leur ancien quartier deux jours plus tard "en criant, pleurant et se lamentant". Les auteurs non-Juifs affirment qu'un certain nombre de Juifs, proprietaires d'immeubles, prefererent abjurer leur religion et se convertir a l'lslam, plutot que d'abandonner leurs vastes et belles demeures. Ce cas qu'on ne peut comparer qu'a un seul autre, celui de certains Juifs de Fes lors de la creation du Mellah dans cette ville en 1438, est passe sous silence par les auteurs israelites de l'epoque.

Neanmoins, il repond a une verite historique qui denote, par ailleurs, un esprit particulierement inconstant et bassement opportuniste dans un certain milieu de la communaute, celui dont nous avons parle plus haut. Un autre fait est certain; comme partout ailleurs au Maroc la creation du Mellah de Rabat a ete une guezera (catastrophe) pour les membres de cette communaute. La tradition populaire toujours prete a trouver des raisons qui froissent moins la fierte des foules, reprit a son compte une partie de la legende des Juifs de Marrakech. D'apres les Rabatis, la cause de la creation de leur Mellah fut la suivante: une Musulmane s'etait eprise d'un beau jeune-homme juif; apres l'avoir importune de ses assiduites et ne pouvant parvenir a ses fins, elle porta de fausses accusations contre lui. Le Juif put se disculper, mais l'incident provoqua une grande agitation contre ses coreligionnaires. Le sultan, voulant les soustraire aux mauvais traitements, leur assigna un quartier special ou ils seraient a 1'abri des emeutes et leur offrit d'abord la fameuse Kasba des Oudayas situee face a la mer.

 Ils refuserent cette offre parce que ce lieu etait expose au bombardement des navires Chretiens. C'est alors qu'il leur designa les vergers du quartier de Ouqqasa. En verite, le sultan voulait avant tout separer les Juifs des Musulmans et marquer ainsi les differences sociales entre ces deux elements de la population, tout en favorisantt les Musulmans, comme nous le verrons plus loin. Moulay Sliman voulait ensuite humilier davantage les Juifs et les forcer a une promiscuite penible avec le secret espoir d'assister a la conversion de certains d'entre eux, les meilleurs peut-etre. II ressort de la declaration du Grand-Cadi de Tetuan aux Juifsque ce fut, dans cette ville, un des buts poursuivis par la creation de son Mellah. Cependant, ni a Sale, ni a Tetuan, ni a Mogador comme nous le verrons, ce stratageme n'avait reussi. A Rabat, la majorite des Juifs montrerent egalement une grande fermete. Ils perdirent eux aussi le droit de la Hazaka sur toutes les proprietes dont ils avaient eu la jouissance. Pour le plus grand nombre, ce fut une enorme perte et pour les moins convaincus un grand sacrifice, ce droit, comme on le sait, etant hereditaire. Ils devaient l'abandonner sans espoir de retour, comme le leur ecrivit R. Joseph Elmaleh, le dayyan de la communaute a cette epoque.

״… ולפי שגזר המלך יר״ה שיצאו היהודים מחצירהם שהיו דרים בהם ויש להם בהם החזקות שנתמשכנו שיפנו דירתם מהם ולא ידורו בהם לעולם לדור במקום אחר שקבע להם בפע״ץ בלתי תערובת הגוים כשאר המדיני שיש להם להיהודים למלא״ח בפע״ץ וממילא נאבדו חזקו׳ החצרות שהיו דרים בהם מקודם ולא שוו ולא מדי כיון שלא ידורו בהם ישראל היודעים מטיב החזקות אלא הגוים דהו״ל החזקות של החצרות כנפלו ונשרפו ושטפם נהר אם הייב הלוה לפרוע למלוח דמי המשכו׳ משאר נכסים משום דהו״ל כשטפם גהר כיון שנשתדפו החזקות …״

Les veilleurs de l'aube-V.Malka

LES VEILLEURS DE L'AUBE – VICTOR MALKA

רבי דוד בוזגלו 

On l'a parfois comparé à Ray Charles, en ver­sion orientale. Non seulement parce qu'il était aveugle mais aussi parce qu'il avait une voix qui réveillait les cœurs. Le rabbin David Bouzaglo (1903-1975) a été et continue d'être pour tous les juifs marocains, qu'ils soient installés en France, au Québec, en Israël ou au Maroc, un modèle et une référence. Poète, rabbin et chantre, il a dirigé durant des décennies, la tra­ditionnelle cérémonie dite des bakkachot (supplications) au cours. de laquelle les juifs d'Orient et singulière­ment ceux de l'Empire chérifien se réveillent avant l'aube pour chanter dans leurs syna­gogues des textes et des poèmes religieux sur des airs de musique andalouse.

Le poète se veut d'abord porte-parole de sa commu­nauté. Ce sont les douleurs et les nostalgies, les rêves et les difficultés, les blessures et les désillusions, mais aussi, à l'occasion, les dérives et les dérapages de cette commu­nauté en terre d'islam et ses futurs incertains qu'il met en scène.

Ses thèmes ? L'exil, ses interrogations et ses douleurs, déclinées de mille et une façons. La nostalgie permanente de Sion et de Jérusalem. Le monde souvent hostile aux fils d'Israël. L'oubli que Dieu manifeste à l'égard de ses enfants aînés. Des commentaires et des méditations sur le texte biblique de la semaine. Des hymnes consacrés à des héros tels que Joseph, vice-roi d'Égypte. Des questions en débat comme le corps et l'âme, ou encore l'étude et la pratique. Les difficultés de la vie quotidienne face au manque et à la misère. Mais, par-dessus tout, l'espérance en la rédemption. Pas un poème, pas une élégie qui ne s'achève – exercice convenu et répétitif, « rêve infini » – par l'affirmation que la promesse des prophètes sera évidemment accomplie et que le fils de David finira par venir, même si, pour l'instant, il se fait longuement attendre. Et l'élégie elle-même (la kina) se transforme alors en chant de joie et en célébration.

La plupart de ces poètes sont d'abord des disciples des sages. Ils ont, depuis leur enfance, consacré leur vie à des études religieuses. Pour certains, ils ont même occupé de hautes charges rabbiniques ou bien des fonctions simi­laires. Ce sont – c'est bien le moins – des lettrés (Ici, on ne parle pas, ou pas encore, d'intellectuels). Leur hébreu n'a évidemment rien à voir avec celui de Bialik ou d'Amos Oz, ni avec celui enseigné plus tard dans les aca­démies en Israël. C'est encore lechone hakodèche, la langue du sacré. Mais il emprunte sa rhétorique et son génie à tout le passé historique et religieux d'Israël. Aux patriarches bibliques, aux prophètes, à Job, à l'Ecclésiaste et aux Psaumes. On y cite tantôt les maîtres de la Mishna et tantôt les sages du Talmud. On salue avec respect leurs mémoires. On y fait appel à toute la tradition du Midrash, parce que les couches populaires aiment à entendre (et à se répéter, le samedi en fin de journée, dans l'attente que trois étoiles s'allument dans le ciel) les légendes ou les contes de jadis. On se demandera, par exemple, pourquoi l'homme a été créé à la veille du shabbat. Pourquoi l'his­toire des hommes commence-t-elle par un meurtre ? Pourquoi Joseph, le vice-roi d'Égypte est-il appelé le Juste ? On a recours aux proverbes talmudiques même quand ils sont formulés en araméen et que leur signification échappe souvent aux simples fidèles. Il arrive naturelle­ment que les personnages que salue avec solennité le poète soient des rabbins « miraculeux » ou prétendus tels, nés dans le pays et dont tout le monde – population musul­mane naturellement comprise – a entendu célébrer .les actes exceptionnels, quand ce n'est pas la vie de person­nage divin.

הערצת הקדושים -יהודי מרוקו – י. בן עמי

 

הערצת הקדושים בקרב יהודי מרוקו – יששכר בן עמי. 

חשיבותם של הצאצאים במסגרת המשפחתית הדתית והחברתית של החברה המסורתית של יהודי מרוקו מסבירה את הפניות הרבות לקדושים במקרים של עקרות או של העדר צאצאים עקב מותם.העדר תנאי הרפואה המודרנית, בעיקר בכפרים הקטנים השאיר את הקדוש והאמונה בו כמעט כמוצא יחיד לטיפול במצבים אלה. בין הקדושים המפורסמים בריפוי עקרות היו ר׳ אברהם אווריוור, ר׳ אברהם דרעי, ר׳ אברהם ואזאנה, ר׳ עמרם בן־ דיוואן, לאלה ספיה ואחרים. אלה שילדיהם היו מתים היו פונים בין השאר לר׳ דוד הלוי דראע, מולאי איגגי, סידי בועיסא וסלימאן, לאלה סוליכה ואחרים. לסידי מהאסר היו פונות נשים שסבלו מהפלות.

תינוק שנולד בזכות הקדוש היה מקבל את שמו באופן טבעי. על־ידי כך היה נוצר קשר מיוחד בין הקדוש לבין האדם הנושא את שמו, המחייב אותו לשמירת הקשר במשך כל ימי חייו על־ידי ביקורים לקבר של הקדוש, קיום הילולות וכו'.

לא פעם מודיע הקדוש לפונה אליו שאין לו תרופה עבורו ושולח אותו לקדוש אחר. אנשים חולים נשלחו על־ידי אולאד זימור לר׳ אברהם מול אנס ועל ידי ר׳ יצחק ישראל הלוי לר׳ דוד אלשקר: אשה עקרה נשלחה על־ידי ר׳ יהודה ק־ישמעאל לסידי בועיסא וסלימאן וזה האחרון הפנה לר׳ מכלוף ק־יוסף אביחצירא יהודי כדי שיוולדו לו רק בנים ולא בנות: אשה עם בתה החולה נשלחו לר׳ שלמה בךתאמצות על־ידי שומרו של ר׳ חנניה הכהן.

הקדושים היהודים במרוקו ריפאו לא רק יהודים אלא גם מוסלמים ואף נוצרים שפנו אליהם: ר׳ דוד בן־ברוך הציל צרפתי חולה רוח שיהודי הביא אליו: גויה משותקת הובאה לר׳ דוד הלוי דראע והבריאה: רבות העדויות על ביקורים של נוצרים בקברו של ר׳ עמרם בךדיוואן ועל ניסים שקרו להם.

 הערת המחבר : "Praying at graves of 'saints' was customary for barren women", J. Gerber, Jewish Society in 16

Fes: Studies in Communal and Economic Life,ColumbiaUniversity, Ph. D. Thesis, 1972, p. 121

מעניין לציין שהקראי סהל בן מצליח מתקומם כבר במאה העשירית נגד תופעות דומות בארץ ״ואיך

אחריש ודרכי עובדי עבודה ורה בין מקצת ישראל יושבים בקברים ולנים בנצורים ודורשים אל המתים

ואומרים ׳יא ר׳ יוסי הגלילי, רפאני, הבטינני׳(מענה! תן לי הריון), ומדליקים הנרות על קברי הצדיקים

ומקטירים לפניהם על הלבנים וקושרים עקדים על התמר של הצדיק לכל מיני חליים וחוננים על קברי הצדיקים המתים…׳׳. ש׳ פינסקער, ליקוטי קדמוניות, כרך ב׳, ירושלים תשכ״ח, עמי 32

הערת המחבר : המנהג נפוץ מאוד ומחקרנו העלה מספר גדול של עדויות על כך, וכן על המנהג לתת לבנות שמות של נשים קדושות. אחד האינפורמנטים מסר שכמעט בכל משפחה במרוקו יש ילד בשם עמרם על שמו של ר׳ עמרם בן דיוואן. מעניין לציין שהשם הפרטי של הקדוש היה דומיננטי באיזור בו מצוי הקבר. היו הרבה ״אליהו״ בקזבלנקה, ״חיים״ במוגאדור, ״עמרם״ בואזאן, ״חנניה״ במראכש וכוי. הקדוש היה מעניש את אלה שלא קראו לתינוק בשמו. ראה פרק ״היחסים בין הקדוש וחסידיו״ בקובץ זה.

הערצת הקדושים היא תופעה אוניברסלית, שמימדה הדתי עובר דרך כל הדתות המונותיאיסטיות והלא־מונותיאיסטיות. בתופעה זו באים לידי ביטוי אספקטים דתיים, היסטוריים, סוציולוגיים, פולקלוריסטיים, כלכליים, תרבותיים, פוליטיים ואחרים.

ניסי הקדוש

את כושר־הריפוי יכול הקדוש להעביר לאהרב פינטו יוסףדם אחר שהוא מבני משפחתו, אחד מחסידיו או מי שהיה מטפל בו בחייו, או בקברו, לאחר מותו: בתו של ר׳ שלמה בן־יצחק ירשה מאביה את כושר הריפוי והיתה מטפלת באנשים כשהיא יורקת או מעבירה את ידה עליהם! ר׳ יהודה גדול גלעד העביר את כושר הריפוי ללאלה לונה בת־כליפא שטיפלה בו במסירות רבה בחייו ובקברו לאחר מותו: אשה שנרדמה ליד קברו של ר׳ יצחק בן־וואליד חלמה על הקדוש וקיבלה ממנו כד שבתוכו היתה שמה משחות ובעזרתן היתה מרפאת אנשים. אשה אחרת קבלה מר׳ יחייא חיים אסולין, בנסיבות דומות, אבן שבעזרתה היו אנשים מבריאים.

גם לחפציו האישיים של הקדוש ייחסו היהודים כושר ריפוי שנוצר מהמגע האינטימי של החפץ עם הקדוש. היהודים מנשקים את בגדי ר׳ עמרם בן־דיוואן הנמצאים לפי המסורת בסאלי. שאריות תכריכיהם של ר׳ רפאל אנקאווה ושל ר׳ רחמים מזרחי נקנו בכסף רב על ידי היהודים לפני קבורתם; כדי שתלדנה בלידה קלה וללא כאבים היו היהודיות מחזיקות במקל של ר׳ חיים משאש או של ר׳ יצחק בו וואליד, או היו חוגרות את החגורה של ר׳ עמרם בן־דיוואן או של ר׳ יצחק בן וואליד. חולה שענד את הטבעת של ר׳ חיים משאש היה מבריא.

קדושים מספר התפרסמו עוד בחייהם בכושרם לרפא אנשים: ר׳ משה הכהן מל ילד גוסס והילד נשאר בחיים; ר׳ יוסף דהאן היה מרפא חולים עוד בחייו, וכך גם ר׳ משה חאליווה על־ידי מגע ידים ולאלה לונה בת־כליפא בעזרת רוק.

לא רק לשם ריפוי מחלות היו פונים לקדוש אלא גם כדי להיחלץ מצרה כלשהי או למצוא פתרון לבעיה המטרידה את החסיד. בשעת סכנה ובמיוחד בתקופת מלחמה צועק היהודי בשם ר׳ דוד ומשה וניצל: נהג קורא בשמו של ר׳ דוד ומשה או של ר׳ דוד בן־ברוך בשעת תאונת דרכים, והוא ונוסעיו יוצאים ללא פגיעה: יהודי שנתבע על־ידי הסוכנות היהודית בישראל יוצא זכאי במשפט, עקב הדרכתו של ר׳ דוד בן ברוך: מנעולים נופלים ודלת נפתחת כדי שמעריצות תוכלנה להיכנס לחדרו של ר׳ חנניה הכהן, או כדי שיהודים יוכלו לצאת מבית־הקברות בו קבור ר׳ מכלוף בן־יוסף אביחצירא: יהודי שותה הרבה יין ואינו משתכר בגלל אמונתו בר׳ דוד הלוי דראע: לחייל שרוצה להגיע הביתה בלילה שולח ר׳ דוד ומשה מכונית שנעלמת ברגע שהוא יורד ממנה ועוד.

הקדוש מראה את יכולתו גם במסגרת חיי הנשואין של בני הזוג, או בזיווג זיווגים, ונהוג לפנות לקדושים כשרוצים להתחתן או כאשר שלום הבית מעורער: מולאי איגגי ור׳ דוד הלוי דראע מסירים ׳תקאף׳ והבחורה מתארסת זמן קצר אחרי כן: ר׳ חיים פינטו הקטן, מולאי איגגי ור׳ מכלוף דאגוראי מזווגים זיווגים מיוזמתם הם או על־פי בקשת הפונה: ר׳ דוד הלוי דראע ור׳ דוד ומשה משכינים שלום בין בעל ואשה ומביאים לאיחודם מחדש. גם סוחרים מבקשים עזרתם של הקדושים לשם הצלחה בעסקיהם. לא רק היהודי הבודד נהנה מהנס של הקדוש בעת צרה אלא כל הקהילה, כל המלאח או כל העיר ניצלים ומוגנים על־ידיו. גם כאן אין הבדל בין האנשים וניצלים מוסלמים יחד עם יהודים. כאשר ר׳ דוד ומשה הגיע לתאמזרית ומצא את כל האנשים חולים, הוא קיבל את הגזירה מהשמים והקריב את חייו תמורת הבראתם! לאחר פנייה לבורי כיזו ושחיטה לכבודו מציל הקדוש את האיזור ממגיפת טיפוס; הודות להגנתו של הקדוש, אף אחד לא נפגע, כאשר גג החדר שליד קברו של ר׳ דוד הלוי דראע התמוטט בלילה על האנשים שישנו בתוכו.

רבות הן המסורות על התקפת יהודים או כל המלאח, או כל העיר על־ידי מוסלמים, והצלתם על־ידי הקדושים. כאשר אויבים מתקרבים לתיללית יוצאות אבנים מבית הקברות ומגרשות אותם. הקדוש לא רק מציל ומגן נגד המוסלמים אלא גם מתערב כדי לשפר את יחסם של המוסלמים כלפי היהודים.

כוחו העצום של הקדוש ושליטתו המלאה בנעשה באים לידי ביטוי בעונשים שהוא מטיל על אלה שפוגעים בו. אמנם גם יהודים נענשים על־ידי הקדושים, במיוחד אם יש חילול קודש, לרוב מוסב העונש על המוסלמים מסיבות שונות כגון פגיעה בקדוש, בקבורתו, ביהודים וכו'.

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