ארכיון יומי: 16 באוקטובר 2012


Les juifs de Colomb-Bechar-J.Ouliel

Cette ville est enfouie dans notre mémoire et notre cœur, et il nous semble pouvoir la faire revivre chaque fois que, retrouvant un ou plusieurs de nos amis d'enfance ou d'adoles­cence, nous nous mettons à évoquer le souvenir de ce passé, si lointain et si proche, sans lequel les plus anciens ne parviennent pas à trouver goût à leur vie.

 Fallait-il le raconter ? Je le pensais depuis longtemps et attendais de le voir réaliser par quelque autre, n'étant pas, sans doute, le plus qualifié pour accomplir ce travail. Flora Abehssera la première, en avait eu l'idée dès les années 1980 mais le destin ne l'a pas permis… Je voudrais que cette tentative soit un hommage à la mémoire de cette pion­nière.

Il fallait se décider, de crainte de voir perdu le souvenir de notre vie et de son cadre, désor­mais si lointain, mais aussi parce qu'il nous faut nous rendre compte que nous ne pour­rons rien apprendre de plus sur notre histoire, qu'au contraire, nous allons en perdre tous les jours un peu.

Je me suis donc lancé, pour sauver de l'oubli ce qui fut notre vie, pour contenter tous ceux qui, espérant retourner à Colomb-Béchar, n'ont pas encore eu l'occasion de réaliser leur rêve, et dire aux membres de la communauté ce que sont devenus leur synagogue, leur quartier, leur rue, leur maison…

Conscient de ne pouvoir rendre l'atmosphère du Béchar de notre enfance, j'invite le lec­teur à la recréer, en laissant libre cours à son imagination, en s'aidant des deux cents cartes postales anciennes, des nombreuses photographies et des nombreux témoignages. Mes amis non-Juifs qui ont gardé un attachement, de l'affection pour cette ville, ne doi­vent pas se sentir oubliés, tenus à l'écart, ma démarche n'ayant rien d'exclusif ou de sec­taire, malgré le parti-pris de m'adresser en priorité aux Juifs, les seuls dont l'histoire, à peine effleurée, n'a jusqu'ici jamais été vraiment abordée.

Il m'incombait de faire revivre, autant que je le pouvais et avant qu'elles ne s'estompent définitivement, certaines images de notre passé, celles qu'il ne faut absolument pas perdre, et qui contribueront à fixer notre identité pour les générations suivantes, quand tous les liens se seront définitivement rompus, quand les souvenirs se seront effacés.

Ma démarche, d'une certaine façon, relève de ce qui fut appelé, pour des événements autrement plus graves, le «devoir de mémoire», avec, pourtant la conscience de mes limites, de mon incapacité à rendre les choses à la satisfaction de tous les membres de notre communauté, lesquels inconsciemment, constituent chacun une tranche de notre histoire commune.

 Derrière l'unité apparente, la communauté juive bécharienne fut une sorte de microcosme, ses membres, dépositaires d'un passé fabuleux, descendant qui des Hébreux chassés en 587 av. J-C ou en l'an 70, qui des Cyrénéens, des Judéo-berbères ou de Judéo-espagnols victimes de l'Inquisition, voire de rescapés de la solution finale… La diversité des origines apparaît dans les pages consacrées à l'étude onomastique et aux proverbes…

Les jeunes Juifs «béchariens» nés outre-mer, ont hérité de ce passé, sans toujours mesu­rer le poids de leur responsabilité : s'ils venaient à le laisser perdre, ils seraient dépossé­dés de leur identité. Sans doute, nos parents n'ont-ils pas toujours su – ou osé – nous dire leur histoire ; pour comprendre, les générations actuelles doivent faire le parallèle entre leur statut de citoyens jouissant de tous les droits et l'état de sous-hommes imposé à leurs ancêtres dans certaines régions du Maghreb, moins d'un siècle auparavant, et notamment au Blad es Siba, le Maroc de la dissidence.

Si, parmi ces jeunes, pouvaient se lever demain des chercheurs (historiens, ethno­logues…), je serais heureux de pouvoir leur offrir cette modeste base de travail, afin qu'ils n'oublient rien de ce passé, et qu'ils rendent l'hommage dû à tous les artisans de cette exceptionnelle promotion, à ces pays du Sud où nos ancêtres ont passé de nombreux siècles, longtemps avant et après la conquête arabe, à beaucoup de nos voisins musul­mans, si bienveillants et àla France, dont nous sommes devenus les enfants.

En novembre 1988, soit exactement vingt-cinq ans apres 'l'avoir quittee, je suis revenu dans ma ville natale de Bechar, le coeur serre de me retrouver la, cherchant, des l'aero- port un visage connu. Mais il me sembla que c'etait un espoir vain : un quart de siecle apres l'exode de 1962, le chiffre de la population de la ville ayant triple, et, comme ce fut le cas pour nous, nos anciens camarades de classe ou de jeu ont ete disperses par la vie. Le chauffeur de taxi, tout naturellement, me conduisit a 1'Hotel-Antar, (ex-Hotel- Transatlantique), reserve aux visiteurs etrangers…

En y penetrant, je songeai a ces curieux retournements de l'histoire : autrefois, je n'avais jamais eu acces a cet etablissement luxueux, destine aux hommes d'affaires, aux touristes europeens fortunes. En m'y conduisant aujourd'hui, le taxi, qui ne me reconnaissait pas comme un enfant de Bechar, semblait me designer ma nouvelle place, celle d'un etranger.

 Au petit jour, je me suis depeche d'aller faire une promenade alentour pour revoir dans ce quartier-sud de Bechar, la vraie Porte du Sahara, le vieux stade ou nous venions saluer les exploits des vedettes de football, de la J.S.B., la «Jeunesse» des Bou-Arfa, Abdallah, Sassi…

 Je me rappelle avec precision un dimanche particulier : ce jour-la, tous les spec- tateurs de la rencontre de football deserterent soudain les tribunes, pour se precipiter a quelques centaines de metres, sur le terrain d'aviation ou l'avion du Capitaine Marcassus venait de s'abattre sur la piste…

La ville s'est beaucoup etendue depuis 1962 : tout est constrait jusqu'a la Centrale Electrique, aujourd'hui desaffectee, et je n'ai plus l'impression d'espace quasi infini avec la disparition des immenses terrains vagues.

Enfin, prenant dans l'autre sens la route pour rejoindre le centre-ville, je pus apercevoir, dominant tous les autres edifices, le clocher de la cathedrale, si familier, mais un peu etrange d'allure.

II me semble symboliser l'heureux temps ou, entre les communautes, regnait ce fragile equilibre, impose autant que consenti, et ou se melaient tant de notions contradictoires : la tolerance et le respect mutuel, la mefiance et la crainte, un rien de mepris, quand ce n'etait pas une hostilite declaree de la part de certains refractaires, dont la violence etait surtout verbale…

 II faut bien dire que, si les ecarts etaient reels, ils n'eclataient pas a la vue assez pour exciter la convoitise, la jalousie, l'envie ; d'autre part, chacun ayant un travail, dans un secteur bien defini, acceptait son sort avec plus de facilite. Le fatalisme oriental, sans doute, procurait cette resignation qui faisait tout accepter. Toujours est-il que les trois composantes de la population, si differentes et complementaires, restaient chacune a la place qui lui etait devolue, et de ce fait, n'avaient pas d'occasions de se trouver en concurrence pour les plus defavorises, d'eprouver le moindre sentiment de frustration.

J'entends encore certains de nos amis europeens les plus delicats, et qui ne voulant pas paraitre antisemites, choisissaient pour nous qualifier le terme «Israelites», au lieu du mot «Juif», a leurs yeux desobligeant, voire injurieux. L'aristocratie locale, avait quant a elle, conserve certaines preventions, comme l'a note, du reste, le Commandant Godard : «Alors qu'a Paris les piscines sont accessibles a tous ceux qui acquittent un droit d'entree et justifient de la proprete corporelle requise, on a au Sahara une optique tout, a fait differente sur la question.

La moindre oasis veut une piscine speciale pour les Officiers les sous-officiers, les civils et que sais-je ? On se demande vraiment ou s'arreter dans cette voie. Pourquoi pas une piscine pour les Juifs et une piscine pour les negres ? II y a la, a notre avis, une erreur et une maladresse.

Du cote des Musulmans, certaines expressions, heritees de I'ancien temps, temoignaient d'un mepris ancestral, comme lorsque dans une dispute un Musulman etait amene, supreme injure, a en traiter un autre de Juif ! … Les adolescents reproduisaient les schemas des adultes sous n'importe quel pretexte : un mot malheureux, un incident meme insignifiant, pouvait mettre le feu aux poudres ; ceux de ma generation n'ont pas du oublier ces rendez-vous sur les rives de l'oued, apres l'ecole entre jeunes Arabes sur la rive gauche et Juifs sur la droite, pour relever des defis d'honneur en de violents echanges de galets, dont tous les participants ne sortaient pas indemnes.

עבודת שורשים לתלמיד-החינוך היהודי – בין מסורת למודרנה

החינוך היהודי – בין מסורת למודרנה

במרבית היישובים הגדולים המשיכה הישיבה להיות בית מדרש פרטי של רב או דיין דגול, שקיים את שיעוריו באחד מאגפי בית הכנסת ״שלו״, ועם זה, בסוף המאה ה-19 החלו לקום ישיבות ממוסדות יותר, מבחינת הארגון ותוכנית הלימודים כאחד. מספר הלומדים בכל אחד ממוסדות אלה לא עלה על שלושים. רובם ככולם היו מבני המקום ומיעוטם בלבד הגיעו מהיישובים הסמוכים או אפילו מקהילות מרוחקות. הלימודים התנהלו במשך השנה, חוץ משבתות וחגים, והתרכזו בארבעה מקצועות עיקריים: תלמוד, הלכה, פרשנות המקרא ופרקי הגות יהודית מימי הביניים (כמו ספר ״הכוזרי״ לר׳ יהודה הלוי ו״שמונה פרקים״

לימוד התלמוד תפס את מרבית זמנם של התלמידים. לאחר שלב ״הגירסא״,שבו מסביר רב הישיבה בערבית את הסוגיה הנלמדת, בא שלב העיון והבנת הטקסט בעזרת רש"י, תוספות ופירושים אחרים, לאחר מכן עוברים התלמידים לשלב ״הפסק״, והם מתרכזים בפסק ההלכה של הסוגיה הנלמדת ונעזרים לשם כך בספרות הגאונים ובחיבוריכגון ״בעל הטורים״, ״בית יוסף״ ו״שולחן ערוך״.

החינוך בכללותו, שניתן בישיבות מרוקו, היה בעל אופי פרגמטי. מטרתו העיקרית היתה להכשיר בעלי תפקידים ציבוריים דתיים — רבנים, דיינים, סופרים, שוחטים ומוהלים — אשר בלעדיהם לא ייתכן קיום יהודי מאורגן ומעוגן היטב בחיי המסורת. אלא שעם הזמן החלו להתעורר ספקות כבדים באשר לרמת בוגרי הישיבות ומידת התאמתם לצרכים החדשים של האוכלוסייה היהודית. על רקע זה נפתח ב-1950 ברבאט הבירה בית מדרש ללימודים עבריים, שנועד להשלים את ההכשרה המקצועית של המועמדים לכס הדיינות. הלימודים במוסד זה נמשכו שש שנים, ובנוסף למקצועות הנהוגים בכל ישיבה לימדו גם צרפתית, ערבית ספרותית וכן את יסודות המשפט הציבורי והכללי.

המשפט העברי בקהילות מרוקו – מ.עמר

מכל מקום המגורשים סמכו על מנהג מקומם לפסוק כהרא״ש שכתב: ״״.שאין סמכות בימינו לתקן תקנה המפקיעה איסור, וקידושין זה ענין דאיסורא, אך מכל מקום יכולים לתקן מכח הפקר בית דין הפקר וכסף קידושין הוי דבר שבממון וכל דמקדש אדעתא דרבנן מקדש. ואפקעינהו רבנן לקידושין מיניה, ונמצא זה קידש בכסף שאינו שלו״. וכן העידו המגורשים על עצמם שנהגו לפסוק כהרא״ש בתקנה נגד הברחות נכסים מפני בעל חובו"… לא יחרוך רמיה צידו ולא תעשינה ידיו תושיה אף אם ימצאו פוסקים סומכים את ידו… כ״ש כי אל אשר יפנה הרא״ש ז״ל אנו הולכים וכדאי הוא לסמוך עליו״ .

בשנת השנ״ב – 1592 חודשה התקנה הקובעת סדרי עריכת הקידושין. ״תקנו החכמים יצ״ו תקנה בענין הקדושין והיא היתה ג״כ מקדמת דנא בעיר הלזו וראו לחדש אותה…״ . בתקנה פורטו האמצעים שינקטו נגד המפירים אותה, סנקציות כספיות וגופניות גם נגד העדים (אם לא יבואו להעיד מיד). התקנה קובעת שעל המקדש לגרש את האישה גם במקרה שהוריה הסכימו לתת אותה לו לאשה,עליו לגרשה ואחר כך יקדשנה בשנית כפי הדין והתקנה, מכל הסנקציות לא נזכרת כאן הסנקציה של הפקעת קידושין שנקבעה בתקנה הראשונה למרות הנאמר ״וראו לחדש אותה״. יתר על כן, נזכר במפורש בתקנה שעליו לגרש בגט, משמע שחזרו בהם מהפקעת הקידושין והם תקפים. וכנראה שהמניע לחזור בהם מההפקעה הוא התפשטות חיבוריו וסמכותו של מרן רבי יוסף קארו , שפסק שאף אם אמנם להלכה קיימת אפשרות של סמכות להפקיע על ידי תקנה, למעשה אין לנהוג כן .

דוגמה ב: באמצעים שניתן לנקוט בהם כדי לגבות החוב נאסר על פי ההלכה מאסרו של החייב . שלא מצינו בשום מקום חיוב גוף משום ממון . בספרד היה נהוג שהלווה היה מסכים בשטר חוב שהמלווה יהיה רשאי לאסור אותו אם לא יפרע את החוב . הדים לנוהל זה שהביאו איתם המגורשים אנו מוצאים בתקנה דלהלהן:

״גם כן תקננו כי כל בעל חוב אשר יאסור את בעל נשיו לא יכניסנו תחת מנעול אף אם יהיה כתוב בשטר שיכנס באמסר שירצה , מוציאו. זולת אם גזרו עליו בנידוי שלא יצא מבית הסוהר בלי רשות הנושא בו-ויצא, או אם אמוד לברוח-עד שיתן ערב בעדו שיפרע הוא אם יברח״ .

מלשון התקנה משמע שלא פוסלים לגמרי המאסר באמצעי כפיה לגביית חוב, רק שהמאסר יעשה בצורה קלה ״שלא יכניסנו תחת מנעול״. ולא ברור מלשון התקנה המנעול למי, האם מנעול לדלת בית סוהר, והמאסר היה מעין בית סוהר פתוח, או הכוונה מנעול לרגליו של החייב .

דוגמה ג: תקנות בתחום הירושה, לפי ההלכה הבעל יורש את אשתו . כבר בתקופה קדומה התעוררו קשיים בקיומה של הלכה זו. במיוחד כאשר האשה נפטרה בשנתה הראשונה לנישואיה ולא השאירה זרע. אם הבעל ירש אותה, נמצא האב לוקה בכפלים קובר את בתו ומאבד את ממונו. פגיעה קשה נפשית וגופנית עד שחכמינו ראו בה כאחת מהקללות הכתובות בתורה . מימי הבינים ואילך, הדיון בבעיה זו הלך והתרחב, וחכמי ישראל בארצות השונות השתדלו בתקנותיהם,לרכך את עוצמת הפגיעה במשפחת האישה . במאה הי״ג תיקנו בטולידו שאם מתה האשה והשאירה בנים אחריה מתחלק עזבונה בין הבעל לבין הבנים, ואם אין לה בנים מתחלק העזבון בין הבעל לבין יורשיה על פי הדין . ואילו בתקנת פאס השניה משנת הש״ה – 1545בסימן יט נאמר:

״אנו החתומים, חכמי הקהלות הקדו׳ קהלות פ׳אס וצ״ו. נתקבצנו לישא וליתן בדברי צבור, וראינו תקנת קהלות המגורשים יצ״ו, שצריך לתקן בה קצת דברים. וזהו שנראה לנו לתקן בתקנת הנזכרת בענין הירושה שאם תפטר האשה בחיי בעלה ותניח זרע ש״ק בן שלשים יום כדלעיל סעיף ג ממנו וממנה שיחלוק עם אותו הזרע מחצה במחצה כל העזבון. (פי׳ אעפ״י שיש לה בנים מאיש אחר לא ירשו עם בניו שממנה וכו' כ״ב מוהר״ר יעב״ץ זלה״ה). ואף אם נפלו לה נכסי מלוג יחלוקו גם הם. ואם לא תניח זרע ש״ק ממנו וממנה, אז יחלוק הבעל מחצה במחצה, אחר שיטול מלבושיו של חול עם זרעה בכל גוונא, אפי׳ אינו מתאבל או אביה או אחיה או אחיותיה.

ואם אין לה זרע ולא אב ולא אח ולא אחות. אז יהיו שני שלישי העזבון לבעל והשליש ליורשיה ממשפחת בית אביה. פירש מורינו החכם השלם כמה״ר אברהם עוזיאל ז״ל בהעתקתו לתקנה זו, שראינו מכתב ידו וז״ל: וכן אם יפטר הוא בחיי אשתו, תטול היא בלאות מלבושיה או שוויין, אם לא יהיו לה כי אם חדשים, וכל השאר תחלוק עם זרעו יהיה ממנה או מאשה אחרת. כל הבנים ירשו בשוה גם הבנות שלא נשאו, זולת הבכור כי העדיפה לו התורה חלק בכורה. ואם לא יהיה לו זרע כלל תחלוק עם אביו וכוי. ולראיה חתמנו פה.״.

התקנה רואה באשה במקרה של פטירה, שותפה מלאה עם בעלה בבל רכושם. ולכן במקרה שהיא נפטרת בחייו, הוא מתחלק בכל הרכוש עם בניה או יורשיה. וכן במקרה שנפטר הוא בחייה,היא חולקת את כל העזבון עם בניו או יורשיו. וזה שונה בהרבה מתקנת טוליטולה, שבה דין החלוקה מתבצע רק בעזבונה (= רכוש הפרטי) של האשה – במקרה של פטירתה בחיי בעלה. בבדיקה מתברר שתקנה זו ביסודה היא המשך לתקנה שהיתה נהוגה באחת מקהילות קאשטיליה בספרד. ומובאת בתשובות הרשב״א

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