ארכיון יומי: 4 ביולי 2020


Benzakar-Benzaquen-Benzebouloun-Benzekri

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BENZAKAR

Nom patronymique arabo-hébraïque, formé de l'indice de filiation arabe Ben et du diminutif du prénom biblique Zécharia ou Zakariahou, qui a pour sens Dieu s'est souvenu, illustré par le grand prophète Zacharie (en français). Ce prénom, très populaire chez les Juifs du Yémen, était rarement donné dans les communautés juives du Maghreb où il n'a subsisté que comme nom patronymique. Ce prénom est également porté chez les Musulmans, sous la forme de Zakaryya, le nom coranique du prophète, particulièrement parmi les Berbères. Sa forme ancienne en berbère est: Izakkar. A rapprocher de Benzikri. Le non ne figure pas sur la liste Tolédano des patronymes usuels au Maroc au XVIème siècle. David Corcos rapporte que la famille Benzakar d'Oran était arrivée du Maroc avant 1830. Autres formes: Zakar, Benzakor. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté essentiellement au Maroc ( Marrakech, Safi, Tanger, Casablanca) et en Algér Alger).

ISAAC: Négociant à Safi fin du XIXème, début du XXème. Il fut président de la communauté dans les années 1860 et vice- consul de France de 1908 à sa mort. IMENAHEM: Notable et membre du Comité de la Communauté de Marrakech dans les années cinquante.

MAURICE: Administrateur et militant communautaire au Canada, originaire de Marrakec. Directeur du bureau de Toronto de la HIAS, l'organisation créée au siècle dernier pour la promotion de l'émigration des Juifs de Russie en Amérique et plus particulièrement au Canada, et qui continue de nos jours à aider dans leurs premiers pas les immigrants au Canada et aux Etats-Unis. Il fut dans les années 1980 président de la Fédération Sépharade du Canada et membre de l'Exécutif de la Fédération Sépharade Mondiale.

BENZAQUEN

Nom patronymique d'origine hébraïque, formé de l'indice de filiation Ben et de zaquen, le vieux, le doyen et par extension le sage, l'expérience et la valeur dans l'ancien temps attendant certainement le nombre des années, les anciens, entourés de respect, étant les dépositaire du savoir et de la sagesse… Dans les communautés juives d'Orient (Irak, Syrie) ainsi qu'en Tunisie le nom est porté sans l'indice de filiation: Zaken. Autre orthographe: Zakin. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Fès, Tétouan, Tanger, Casablanca) et par émigration à Gibraltar et en Argentine; en Algérie (Oran, Tlemcen, Miliana, Biskra, Mascara. Mostaganem) et en Tunisie (Tunis, Béja).

  1. SHEMOUEL (1600-1649): Rabbin à Fès, disciple de rabbi Yéhouda Ouziel. Malgré sa célébrité en son temps, il ne fut pas nommé juge au tribunal. Auteur de "Pri Etz Hagan", commentaire sur la Torah. en deux volumes (Jérusalem, 1904) et "Guefen Poriah" (Jérusalem. 1904). Son troisième livre de Responsa. "Sefer Pri mégadim" est encore manuscrit.

LEON: Fils d'isaac, fils de Moché. médecin et dirigeant communautaire de premier plan à Casablanca, descendant d'une famille originaire de Tétouan. Après ses études de médecine à Paris, il s’attaqua à son retour au Maroc en 1935. avec grand succès au fléau qui faisait de terribles ravages dans la communauté juive du Maroc: la tuberculose, (causée aussi paradoxal que cela puisse paraître par un manque d'exposition au soleil – mais pour qui connaît les ruelles sombres des mellahs cela n’a rien d'étonnant ). Fondateur de la Ligue Israélite de lutte contre la Tuberculose, il panant après la guerre, avec le généreux soutien de la Joint à éradiquer la maladie au sein de la communauté juive marocaine, en généralisant la vaccination, en créant des centres de dépistage et en édifiant un grand sanatorium, à Ben Ahmed, près de Casablanca. Dans le même souci de l'amélioration de la santé publique, il préconisa l'introduction de l'obligation du certificat médical pré-nuptial qui fut entérinée par le Concile des Rabbins du Maroc au début des années cinquante. Bien que s'éloignant de la politique – et justement pour cela – il fut le premier Juif appelé au poste de ministre. Pour la formation en décembre 1955 du premier gouvernement marocain chargé de négocier avec la France l'indépendance du pays, le sultan Mohammed V avait ordonné d'inclure un ministre juif pour marquer spectaculairement sa politique d'égalité des droits entre tous les habitants du Maroc sans discrimination religieuse et convaincre les Juifs inquiets du départ de la France, que leur place était dans le nouveau Maroc. Mais l'aventure faillit tourner au burlesque devant le nombre de candidats "ministrables" et leurs luttes sans merci, contraignant le premier ministre Si Bekaï à choisir après un mois de vaines consultations, celui qui soulevait le moins d'oppositions: le Dr Benzaquen et à le convaincre , après son refus obstiné, d'accepter le poste des P.T.T. alors qu’il visait la Santé ou l'Habitat, plus conformes à ses talents. Ayant rempli avec brio sa fonction, il fut reconduit à son poste lors de la formation du second gouvernement Bekkaï, le premier de l'indépendance. Mais quand le jeu des partis reprit de plus belle, il perdit son poste et il faudra attendre presque trente ans pour retrouver un ministre juif dans le gouvernement marocain. Conquis par la politique, il brigua au début des années soixante la présidence du Comité de la Communauté de Casablanca, et continua à déployer une grande activité dans la vie communautaire jusqu'à sa mort vers 1970.

  1. SAADIA: Rabbin de la communauté marocaine de Buenos-Aires, né à Tétouan. Avant son installation en Argentine, il fut dans les années quarante et cinquante professeur à l'Institut d'Etudes Rabbiniques de Tétouan.

BENZEBOULOUN

Nom patronymique d'origine hébraïque, formé de l'indice de filiation Ben et du prénom biblique Zebouloun, porté par le dixième fils du patriarche Jacob, le sixième que lui donna sa première femme Léa et qui a pour sens: se lier, s'attacher. A sa naissance, sa mère avait en effet espéré que cette nouvelle naissance attacherait à elle définitivement son mari, toujours plus amoureux de sa soeur Rachel. "Le Seigneur m'a accordée, moi, comme un don précieux: désonnais mon époux fera de moi sa compagne, car je lui ai enfanté six fils. Et elle appela celui-ci Zabulón." (La Genèse, 30: 20). Dans sa bénédiction à ses enfants, Jacob lui prédit un avenir maritime: "Zabulón occupera le littoral des mers; il offrira des ports aux vaisseaux et sa plage s’étendra jusqu'à Sidon." (La Genèse, 49; 13) L’emblème de la tribu était le navire. S'adonnant au commerce maritime, les membres de la tribu de Zabulón subvenaient, selon la tradition, aux besoins de la tribu d'Issakhar qui elle s'adonnait à l'étude, et sur le modèle de ce "contrat", il n'était pas rare dans les communautés marocaines et jusqu'à nos jours de voir de riches négociants financer des rabbins pour étudier à leur place pour qu'eux puissent continuer dans la vie séculaire. Ce prénom qui était rarement donné au Maghreb, sauf dans la région du Sous au sud du Maroc, n'a subsisté que comme nom patronymique. Au XXème siècle, nom très peu répandu, porté au Maroc.

BENZEKRI

Nom patronymique d'origine arabo-hébraïque composé de l'indice de filiation et du diminutif arabo-berbère du prénom masculin biblique Zacharie, qui a pour sens Dieu s'est souvenu, également fréquent chez les musulmans du Maghreb sous la forme de Zakarriya, aussi bien que sous son diminutif. A rapprocher de Benzakar. Le nom figure sur la liste Tolédano des patronymes usuels au Maroc au début du XVIème siècle. Autre forme, sans l'indice de filiation: Zekri. Au XXème siècle, nom peu répandu, porté au Maroc (Tanger, Tétouan, Fès, Marrakech, Meknès, Sefrou, Tafilalet, Casablanca) et par émigration à Gibraltar; et en Algérie (Alger, Oran, Constantine, Sétif).

R, DAVID: Rabbin à Fès au XlVème siècle, originaire de Marrakech. Il fut en correspondance sur les questions de Halakha avec le grand maître du judaïsme espagnol, rabbi Shélomo Ben Aderet de Barcelone.

  1. SHEMTOB: Un des rabbins expulsés d'Espagne installés à Fès en 1492. Son fils, rabbi Yéhouda fut parmi les rabbins qui autorisèrent les Tochabim à consommer de la viande abattue selon la règle de la Néfiha, ce qui devait provoquer la grande querelle entre les Tochabim et les Mégourachim. D'autres rabbins de la même famille prirent toutefois fait et cause pour les Tochabim.
  2. Mort vers 1545.
  3. HANANIA: Fils de rabbi Moché. Rabbin du XVIIIème siècle, né à Fès et passé à Meknès où il fut un notaire connu, avant de devenir juge au tribunal. Il traduisit de l'arabe en hébreu et édita le livre de rabbi Shémouel de Avila, "Ozen Shémouel" (Livourne, 1726).
  4. MESSOD: Célèbre kabbaliste à Meknès mort en 1742 à l'âge de 90 ans.
  5. MAKHLOUF: Fils de rabbi Hanania. Rabbin à Fès, il termina en 1778 la compilation de toutes les Takanot et Haskamot de sa communauté, en se basant notamment sur les travaux de son illustre prédécesseur, rabbi Yaacob Abensour, compilation qui fut reprise par rabbi Abraham Encaoua dan son célébré recueil "Kerem Hemer".

MESSOD: Grand négociant à Meknès sous le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah, le constructeur du port de Mogador qui favorisa les relations com­merciales avec l'Europe, faisant des recettes du commerce extérieur et des droits de douane la principale ressource du Maghzen en tirant les conséquences de l’échec de l'Etat trop centralisé de son grand-père, Moulay Ismael. Les commerçants juifs dont Messod Benzekri jouèrent un rôle de premier plan dans le succès de cette politique et jamais auparavant un sultan ne fut entouré d'autant de conseillers juifs au point qu'un chroniqueur de l’épo­que a pu écrire: "Il allait partout précédé des montures de ses dix conseillers juifs somptueusement vêtus." Cette place trop visible devait leur attirer la haine farouche de son successeur, Moulay Lyazid qui dès sa montée sur le trône en 1790 s'acharna à tirer vengeance de toute la communauté juive en général et des proches conseillers de son père en particulier. En arrivant à Meknès, il fit arrêter Messod et son frère Abraham qui furent pendus par les pieds à la porte de la ville pour que leur supplice dure plus longtemps. Pendant quinze jours, la foule des badauds venait les insulter et jouir de leur supplice et leurs corps restèrent exposés même après leur mort pendant deux mois avant que le tyran n'autorise leurs familles à les enterrer moyennant le paiement d'une forte rançon.

 ISAAC: Commerçant né Tétouan, seconde moitié du XIXème siècle. Aux alentours de 1900, il immigra avec ses frères Salvador et Abraham au Vénézuela. Ils fondèrent à Caracas en association avec un autre originaire de Tétouan, Alfonso Benmergui une grande maison de commerce. Son frère Abraham fut président de la Chambre de Commerce de Caracas.

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נשים באומנויות ובמלאכות שונות-אליעזר בשן

נשות-חיל-במרוקו

העסקת נערות ונשים בעבודות בית ובמלאכות שונות

בנות או נשים ממשפחות עניות נהגו להשכיר את שירותיהן והיו משרתות יהודים או נוצרים. מלאכה זו לא הייתה מכובדת שכן הבת לא הייתה נתונה להשגחת ההורים, אך מלחמת הקיום חייבה זאת. לעתים התגוררו הנשים בבית המשפחה או האדון, שאותו היה עליהן לשרת(כאשר שימשו כובסות, מנקות, מבשלות וכדומה).

בד׳ בחשון ת״ס (1700) נרשם בפנקס בית־הדין בפאס הסכם בין מסעודה לצולטאנה, אשת יהושע סירירו, שעל פיו אמורה אסתר, בתה של מסעודה, לשרת את צולטאנה ואת בעלה במשך שנה, כולל בערבי שבתות ובערבי חגים. פרעון השכר אמור להתבצע בכל שישה חודשים, לראשונה לקראת חג הפסח. בששת החודשים הבאים אמור השכר להיות שונה. כן נאמר בהסכם, שהמעסיקים יעכבו סכום מסוים לפני התשלום הסופי. סכום זה, המכונה פאלטאס, פירושו: ימים שהעובדת השכירה לא עבדה בהם. על השכירה להחזיר סכום זה למעסיקיה. הסכם דומה נערך בד׳ בשבט תס״א (1701) בין אשת אב[רהם] קרדונא, שהשכירה את בתה מרים לצולטאנה, אשת עיוש אדראוי, למשך יג חודשים, כלומר עד אדר הבא. המעסיק צריך היה לשלם לעובדת בכל חודש, ואילו חודש אחד עליה לעבוד בחינם. סכום מסוים יישאר וישמש לרכישת כסות בשבילה. אסור לה להתבטל בשום זמן, גם לא בערבי שבתות וימים טובים.

בי״ג בטבת תס״ג(1703) התחייב שלמה בוטבול בפאס, שבתו תעבוד אצל בילדייא בת יוסף אבאיו. על פי התנאים היה עליה לעבוד גם בערבי שבתות וימים טובים. גם שכרה מפורט בהסכם, אך לא נאמר בו מה סוג העבודה שעליה לבצע(בנטוב, תשכ״ו, תסז. שנת 1703: שם, תעד). על פי מקור משנת תק״א (1741) הייתה לאישה מתיטואן משרתת (אבן צור, תרנ״א-תרס״ג, חלק ב, סימן א). בריטי בשם קיטינג(M. Keatinge), שנסע במשלחת עם הקונסול הבריטי במרוקו בסוף המאה 71־18, ולאחר מכן נסע שוב בשנת 1814, כתב, שהנוצרים מעסיקים משרתים יהודיים בבתיהם. נראה שכוונתו הייתה לנערות או לנשים. הצרפתי רנה קאייה (1799-1838 ,René Caillié), שביקר במרוקו בשנים 1828-1824, כתב, שאצל סגן הקונסול של צרפת בטנג׳יר, יהודי בשם דהלהפורטה (Delaporte), עובדת משרתת יהודייה (שנת 1741: אבן צור, תרנ״ד-תרס״ג, חלק ב, סימן א;,1816 ,Keatinge 1830,11,220 ,298; Caillié). גם בארכיון משרד החוץ הבריטי נזכרות משרתות יהודיות. בתעודה מ־22 באוגוסט 1832 נזכרת משרתת בתיטואן בשם אסתר, שהייתה גם תורגמנית בעת חקירת מוסלמים שפגעו בנוצרים שם.

אישה אנגליה בשם F. Anne Vane, the Marchioness of Londonderry, שביקרה במרוקו בשנת 1839 כתבה, שיהודייה שנלוותה אליה בטנג׳יר לפגישה עם הפחה תרגמה את דבריו מערבית לספרדית. על פי תעודה מ־3 ביולי 1887 היו אצל משפחות אנגליות, שהתגוררו בערי החוף, משרתות יהודיות. הכובסות והתופרות בתיטואן היו ספרדיות ויהודיות. גרמני בשם אדולף קונרינג(Conring), שביקר במרוקו בשנות ה־70 של המאה ה־19, כתב שבמראכש הייתה לו טבחית יהודייה ולצרפתי שביקר בפאס בתחילת המאה ה־20 הייתה כובסת יהודייה (בשנת 1832: F052/37; בשנת 1887: 52/235 F0. 298 ,1844 ,Vane. בתיטואן: 1912 ,Joly. במראכש: 1880,12 ,Conring. בפאס: 306 ,1902 ,Mouliéras. במוגדור לפי דיווח בשנת 1894: 71 ,1988 ,Schroeter. על משרתות יהודיות בדמנאת: 352 ,Laskier, 1982a. בספרות התשובות נזכרות משרתות,

שהיו מועסקות בבתי נוכרים. ההקשר שהן מוזכרות בו הוא דיני כשרות או התעברות המשרתת מבעל הבית או מאחד מבני הבית.״

במסורת אודות חכם, שהעסיק משרתת יהודייה, מודגש, שהחכם נזהר בכבודה. רבי חיים משאש כתב על כובסת יהודייה, שעבדה אצל אביו. היא שברה כוס זכוכית מוזהבת אך החכם לא כעס עליה. נהפוך הוא; הוא הביא לה מים לשתות. לאחר מכן שברה כלים יקרים, אך מעולם לא גער בה ולא העציבה ואף אמר לה שהכל תלוי בהשגחה. שכרה היה מגורים ומזון בבית החכם. לאותה אישה אירע נס; היא מצאה מטבעות בטיט חוצות (משאש, תש״ט/ב, רלט-רמ).

נשים עוברות, המשאירות את ההכנסות לעצמן

נשים נהגו לעבוד כאשר בעליהן לא היו מסוגלים לפרנס את המשפחה, נעלמו או נפטרו, כמו גם בנישואין שניים או כאשר האישה התגרשה מבעלה. אולם היו גם מקרים שבהם גילתה האישה יזמה ודאגה להרוויח באופן עצמאי, גם כאשר בעלה דאג לפרנסת המשפחה. ספרות התשובות ומקורות אחרים מאשרים הנחה זו. שאלות מסוימות התעוררו בעקבות זאת באשר לבעיית הירושה של ההכנסות ממלאכתה. האישה נהנתה מהכנסות רכושה או עמלה, ונתנה אותן לאחרים או לצדקה. אך היורשים דרשו את חלקם, שכן על פי דין שייכים מעשי ידיה לבעלה והצאצאים יורשים את אביהם (רמב״ם, הלכות אישות, יב, ב, ג, ד, טז; כא, א; שו״ע אהע״ז, סט, ג; אצבאן, תרפ״ט/א, סימן יג) אלא אם הותנה מראש, שרק היא נהנית מעמלה.

רבי אברהם קוריאט דן במעשה הבא: ״ראובן היה נשוי עם לאה ונלב״ע [נפטר או נתבקש לבית עולמו] והניח בן והכתובה כמנהג קאסטיליאנוס אחר שמת ועברו ג׳ שנים רצתה להינשא, והבן תובע לחלוק עמה כמנהג והיא אמרה שלא תחלוק אלא רק מה שהניח בעלה… והנשאר היא הרויחה אחר מות בעלה״ (קוריאט, תרכ״ב, דף עא ע״ב). תשובת החכם הייתה, שהתקנה על החלוקה בין האלמנה לבן מתייחסת רק לרכוש שהניח האב. אם יש ביניהם ויכוח האשה נאמנה לומר מהו הרכוש שהניח בעלה (שם, עא ע״ב). הכלל הוא, שאין לבן זכות במעשה ידי אמו(אביטבול, תרצ״ה, חלק א, סימן כא).

  1. 11. אישה שהלכה לעבוד כמשרתת אצל גויים והתעברה מגוי: בירדוגו, תש״א, אהע״ז, סימן סו. בטנג׳יר על פי מקור משנת תרי״ח (1858): אלבאז רפאל משה, תש״ם, אהע״ז, סימן ט. נשים יהודיות משרתות בבתי נוצרים: יוסף משאש, תרצ״ד, מים חיים, או״ח, סימן קפז. בשנת תרפ״ג (1923) נאנסה בקזבלנקה בתולה, שהייתה משרתת בביתו של יהודי: אנקאווא, תר״ץ, סימן קה; אצבאן, תרצ״ז, אהע״ז, סימן,לא; אביחצירה, תשל״א, אהע״ז, סימן קיט; עטייא, תשל״ג(השמטות), אהע״ז קיב; צבאח, תרצ״ה, חלק א, אהע״ז, סימן כב, דף י ע״ב, דף נג סימן קב; חלק ב, סימן עד, דף לה ע״ב.

בעל, שהשאיר לאישתו את ההכנסות מעבורתה

רבי רפאל בירדוגו כתב על ״אשה שסילק בעלה עצמו ממעשה ידיה ומילאה הבית בחפצים״. השניים הסכימו ביניהם, שאין הבעל מקבל את התמורה מעבודתה, ולכן קנתה

האישה בכספה חפצים שונים. במקרה זה בא בעל חוב ורצה לקחת את חפציה. המסקנה הייתה, שאם אמרה ״איני ניזונית ואיני עושה״, כלומר ויתרה על הוצאות הבית מכספי בעלה, כי אז כל ההכנסות מעבודתה שייכות לה ולכן אין בעל החוב גובה מרכושה (בירדוגו, תרנ״א, חלק ב, סימן רכו). במקור מסוף המאה ה־18 או בתחילת המאה ה־19 כתוב: ״אשה שהכניסה לו נדוניא והיה לה ממון אחר והניחה אותו לעצמה ולא הודיעה לבעלה והייתה נושאת ונותנת בהם זמן מרובה והרויחה״(בירדוגו, תש״א, אהע״ז, סימן ס). רבי ידידיה מונסונייגו כתב על אישה שטענה אחרי מות בעלה, שהוא מחל לה כל מה שסיגלה ממעשה ידיה (מונסונייגו, תשי״ב, אהע״ז, סימן פח) ראו: מירון, תשל״ד, 250-225.

אישה שקנתה קרקע ממעשי ידיה

בתשובותיו של רבי יצחק אבן ואליד מתיטואן מסופר על אישה, שקנתה קרקע ממעשה ידיה ואמרה, שאינה ניזונה מכספי בעלה אלא מכספה הפרטי. כך כתבו חכמי צפרו(אבן ואליד, תרט״ו, חלק ב, סימן קפט).

תנאי בכתובה׳ שכל ההכנסות מעבתתה שייבות לאישה בלבד ולא לבעלה

במקור משנת תר״ם (1880) נאמר:

״טופס תנאים שהתנו ביניהם ר׳ חיים בן יעקב הרוס והאשה אסתר בת ר׳ מרדכי אפלאלו שהיו כתובים בשיפולי הכתובה. האשה אסתר הפרישה מממונה סך גדול ושיירה אותם לעצמה כדין נכסי מלוג והתנית על בעלה חיים שיהיו ידיו מסולקות מהם ומפירותיהן ומפרי פירותיהן עד עולם ורשאה איהי ושלטאה לחלק מהם צדקות ומתנות לאביונים ולעשות כאשר תאבה נפשה ולא יכנסו בכלל חלוקה במיתת אחד מהם בשום אופן, אלא תטלם היא או יורשיה״ (אבן דנאן, תרס״ו, סימן ו). לאחר שהאשה נפטרה, אישר החכם את זכות הירושה של אחותה על פני בעלה וילדיה, כי כך רצתה האשה.

נשים שעבדו או סחרו בביתן

רבי פתחיה בירדוגו דן במעשה הבא: ״אשה נושאת ונותנת בתוך הבית״ בכסף שלותה מאחרים. בכסף זה קנתה צימוקים והכינה בביתה שיכר (בירדוגו, תרצ״ח, אהע״ז, סימן פד). אותו חכם דן באלמנה, שהייתה עושה ואוכלת היא ובנה הקטן, ולא נגעה בעזבון בעלה עד עבור כארבע שנים (שם, חו״מ, סימן תלז). אישה אחרת, ענייה, עבדה ״סיגלה ממעשה ידיה עוד ג שנים אחרי מות בעלה״(שם, אהע״ז, סימן קה).

נשים באומנויות ובמלאכות שונות-אליעזר בשן עמ' 54

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