ארכיון יומי: 16 בפברואר 2013


Il etait une fois le Maroc Temoignage du passe judeo-marocain David Bensoussan

il-etait-une-foisIl etait une fois le Maroc

Temoignage du passe judeo-marocain

David Bensoussan

LES BERBERES

Pourrait-on faire une digression et discuter de l'identite et de 1'origine des Berberes?

L'Afrique du Nord ou Maghreb se compose du Maroc, de l'Algerie, dela Tunisie ainsi que dela Libye tous ces pays ont ete peuples a 1'origine par des tribus berberes et ont subi l'influence de colonisations diverses carthaginoise sur le littoral maghrebin, grecque en Cyrenaique, romaine, vandale et byzantine dans toute la partie Nord de l'Afrique jusqu'à    l'Atlantique et enfin l'arabe jusqu'au Sahara  . Rarementla Berberiea ete unie, des gueres tribales uncessantes, ainsi qu'unesprit d'independance faroucheont fait queles tribus  berberes se sont laisse dominer par d'autres puissances tout en maintenant leur autonomie dans les regions interieures; seule l'invasion arabe parviendra a assimiler graduellement les Berberes, quoiqu'incompletement. 

Que sait-on sur leur origine?

De nombreux historiens berberes et arabes (Ibn Khurdabhbih et Ibn Abd Al-Hakam au IXe siecle, Al-Tabari et Ibn Hawqal au X siecle, Idrissi au XIIe siecle et Ibn Khaldoune au XIVe siecle) attribuent aux Berberes une ascendance cananeenne. Les Berberes seraient venus en Afrique du Nord apres que David eut vaincu Goliath. Une hypothese plus ancienne avancee par Moi'se de Corene et Procope voudrait que les habitants du Canaan fussent arrives en Afrique du Nord apres la conquete du Canaan par Josue. Ceci rejoint une hypothese talmudique similaire et encore plus ancienne selon laquelle des peuplades cananeennes auraient emigre en Berberie apres la conquete du Canaan par les Hebreux (Sanhedrin 94-71, Levitique Rabba 17, Tossefta Shabbat 18, Yebamot 63-2, etc.). Certains situent les Berberes au sein de la genealogie biblique: ils descendraient des Kaslouhim, fils de Mitsrai'm fils de Cham fils de Noe (Al-Souli Xe siecle). D'autres (Ibn A-Kalbi, IXe siecle) ont attribue aux branches des Ketama et des Sanhadja une origine yemenite et il est probable que cette hypothese ait germe dans l'esprit de ceux pour qui la legitimite du pouvoir ne pouvait etre accordee qu'a une lignee de nobles. En Espagne medievale, des historiens arabes (dont Ibn Hazm du XIe siecle) rejeterent cette derniere hypothese. Ce debat se tint a l'epoque ou Arabes et Berberes etaient en conflit. Toutes ces theories sont nourries par des legendes locales qu'il est difficile de corroborer avec un degre de certitude satisfaisant.

Qu'en est-il des grandes families berberes?

II faut preciser que dans les recueils historiques, il n'y a pas de filiation unique sur laquelle il y ait unanimite. II faut donc avancer avec precaution dans ce domaine. L'hypothese la plus courante est que les Botr nomades et les Berimes sedentaires descendraient d'un ancetre commun Berr. Aux Botr se rattacheraient entre autres tribus les Zenata, les Nefoussa, les Miknaga, les Mediouna, les Louata et les Maghraoua. Aux Beranes se relieraient les Masmouda, les Aureba, les Ketama, les Sanhadja, les Aurigha, les Mesrata et les Lemta. Ceci est une presentation tres simpliste de la genealogie berbere, car son traitement dans ces pages serait exhaustif. Contentons-nous de cette premiere classification pour l'instant.

Qu'en est-il de la langue berbere?

Ceux qui ont tente de faire des rapprochements entre les langues berberes (kabyle, rifain, tamazigh, chleuh ou targui) et les autres grands groupements linguistiques indo-europeens, semitiques ou chamitiques, n'ont jamais pu aboutir a une conclusion satisfaisante. En fait, la formation de la langue berbere constitue une enigme non resolue.

Que sait-on de la Kahena?

Avant l'arrivee des Arabes, de nombreuses populations berberes etaient christianisees et d'autres judai'sees. Tout d'abord, les tribus christianisees dirigees par Koceila s'opposerent a l'invasion arabe puis ce fut au tour des tribus judai'sees dirigees par la reine judeo-berbere connue sous le nom de Kahena (pretresse) de continuer la lutte contre l'envahisseur arabe. II est possible que l'indifference des tribus christianisees envers les lois antijuives decretees par les Byzantins ait empeche la formation d'un front uni avec les Juifs judaises. La revolte berbere fut longue et ardue. Les Arabes etaient sur le point de se replier lorsqu'une ultime victoire leur permit de conquerir l'Afrique du Nord, puis l'Espagne des Visigoths mais cette fois-ci, avec l'appui des Berberes et des Juifs. Plus que tout autre, la Kahena a incarne l'affirmation berbere et elle continue encore de representer un symbole identitaire des Berberes qui veulent faire reconnaitre officiellement leur langue dans le contexte de plus en plus arabise de l'Afrique du Nord d'aujourd'hui. On peut trouver dans les ecrits du linguiste et historien kabyle Boulifa Si Amar-ou-Sa'id (1865-1931) dont les notes de voyage au Maroc en 1904 ont ete preservees, une lecture berbere de l'histoire de l'Afrique du Nord. Cette derniere contraste tant avec les simplifications et les condescendances des voyageurs et des ecrivains frangais du tournant du XXe siecle qu'avec le discours islamo-arabisant qui a ete celui de nombreux nationalistes nord- africains apresla Seconde Guerre mondiale.

ארמונות ובוסתנים-דויד אלמוזנינו

PALAIS ET JARDINSMIRACLE À RAMADAN

 

Par David Elmoznino  /   Texte  /   Israël • Histoire en français  /   5 décembre 2012

 » Et maintenant, notre âme est desséchée, plus rien ! Si ce n’est la manne pour nos yeux. »
(Nombres 11 : 6)

Les derniers jours de la fête de Ramadan s’écoulaient paisiblement dans la douceur d’un hiver tempéré. La chaleur régnait encore à Eilat et dans toute la péninsule du Sinaï, en ce Temps-là sous contrôle israélien.

Les bédouins, membres de la tribu Tarabin, été probablement Tarabin- Hedjaz, Ils sont venus au Sinaï après les membres Huwas. La tribu a disparu, ou assimiler, après avoir consenti à les accepter dans ses rangs, de mettre en garde contre les incursions des Bédouins d’autres venant du nord. Elles font désormais partie de la grande tribu Tarabin cui vie dans le nord du Néguev d Israel, dans le Sinaï Ils habitaient Surtout dans l’Est au nord de Nuweiba, ils se distinguent ils sont diffèrent du reste des Bédouins dans le Sinaï.

Les gens des tribus croyaient dur comme fer au destin, à la fatalité et étaient persuadés que toute destinée humaine, propice ou néfaste, émanait de la volonté d’Allah. Fidèles à cette croyance, ils s’abstenaient en cas de maladie, de suivre tout traitement thérapeutique et se tournaient instinctivement vers les vertus de la médecine populaire traditionnelle.

Le docteur Maurice, un médecin de famille pratiquant à Eilat et son épouse se portèrent volontaires pour soigner les populations bédouines ; ils réussirent à endiguer la vague de décès qui frappait les nourrissons, enseignèrent aux mères bédouines les règles élémentaires de l’hygiène personnelle et leur firent découvrir les succédanés du lait maternel, sous forme de conserves en boîtes de métal, à donner aux bébés à la place du thé. Les bienfaits de la médecine moderne se répercutèrent également sur la santé des bédouins adultes, sur leur espérance de vie, les amenant à un âge honorable relativement avancé. La population s’agrandit, les besoins aussi, mais les moyens de subsistance restaient très limités. Bien avant que les israéliens ne découvrent le Sinaï, ses vastes étendues et ses paysages fabuleux, il n’y avait tout simplement rien à manger sous la tente des bédouins, si ce n’est quelques poissons malodorants séchés au soleil et des oeufs de la Tnouva*, le plus souvent avariés sous l’action de la lourde chaleur. Dans l’attente d’un miracle divin, les anciens de la tribu se rassemblaient régulièrement sous la tente centrale et priaient. Ils tendaient leurs mains suppliantes vers le ciel et leur appel résonnait au loin :
? Oh Allah Clément et Miséricordieux, donne-nous de la viande, ne serait-ce qu’en l’honneur de la sainte fête de Ramadan. ?

Douze heures après la dernière imploration, les journaux israéliens publièrent le récit circonstancié de Djamal, un enfant bédouin autiste habitant du Sinaï, vivant auprès de ses parents dans des conditions miséreuses et dont un dauphin, qui est devenu son ami, améliora miraculeusement l’état de santé, après l’avoir approché lors d’une rencontre fortuite sur les eaux mythiques de Di-Zahav*, de Dahab.

Djamal était somnambule.
La nuit, il se levait au milieu de son sommeil, quittait la petite cité-dortoir et se retrouvait sur la plage. Il ne se réveillait qu’au contact de l’eau froide caressant la plante de ses pieds. Au dernier moment. Sur le point de s’enfoncer plus en avant, toujours prisonnier de son sommeil, dans les vagues menaçant de l’engloutir.

Cette nuit-là, une forte tempête de sable se leva sur le Sinaï. Un vent violent chargé de sable jaune souffla sur la mer, soulevant de hautes vagues qui vinrent balayer le rivage avec fracas, laissant derrière elles des rubans d’écume blanche. Les filets tendus mis à sécher par les pécheurs, craquèrent, s’envolèrent et partirent en mille morceaux.
Djamal, pris dans la tourmente, malmenée sur ses flancs par les rafales de la tempête, avance sur la plage, endormi, somnambule. Il atteint le bord de l’eau et commence à s’enfoncer en direction des hautes lames.
Mais cette fois-ci il ne se réveille pas.
Les bras tendus en avant, le pas hésitant, il oscille, portant avec peine le poids de son corps d’une jambe à l’autre. Ses cheveux ébouriffés par la tempête volent dans tous les sens. Alors que, les yeux fermés et à la merci des éléments déchaînés, il est sur le point d’être jeté à l’eau par une vague géante dont la menace se précise, voici qu’une voix ténue se lève tel un écho renvoyé par les monts et les lames, surmontant le fracas et le grondement de la tourmente.
Le dauphin nageait devant Djamal, poussant de petits cris.
Puis, il crie fort, de plus en plus fort, jusqu’à ce que ce dernier ouvre enfin les yeux.

Djamal, passablement sonné, s’accroupit sur le sable et pendant une heure entière observa le dauphin s’élancer hors de l’eau. Il sautait, bondissait tout en émettant une série de sons étranges et variés. Il piquait vers le large et revenait, nageait et revenait. Lorsque les premiers rayons du soleil matinal apparurent au-dessus des monts, Djamal se débarbouilla dans l’eau salée et effleura le dauphin du bout de ses doigts. Ce contact lui procura des sensations nouvelles, troublantes, fortes et vives.

Il ne se passa pas un quart d’heure que la soeur de Djamal, s’élançant au pas de course depuis la grève, fit irruption chez ses parents et les secoua vivement, les tirant de leur sommeil :
? Venez vite ! Venez vite ! Djamal vient de réaliser un miracle ! ?
Toute la tribu se tenait déjà à l’extérieur, lançant vers la mer des regards bouleversés, éperdus. ? Quelques mètres du rivage, Djamal et le dauphin nageaient côte à côte, au milieu de centaines de volailles de choix, proprement déplumées et flottant sur le fil de l’eau.
Une mer de victuailles.
Les anciens de la tribu se rassemblèrent sur-le-champ, rendirent grâce à Allah et Le bénirent. Lui qui a bien voulu répondre à leurs prières, qui a entièrement exaucé leurs voeux et qui leur a envoyé de la volaille pour la fête de Ramadan. Ils racontèrent aux plus jeunes que, de leur côté, les enfants d’Israël avaient également eu droit à un miracle dans cette même péninsule du Sinaï. Pendant que les jeunes de la tribu déployaient les filets pour pécher – pour la première fois dans l’histoire des peuples – de la volaille surgelée, les anciens revinrent sous la tente et « louèrent le Seigneur, qui est Bon. Eternelle est sa Miséricorde. » *
Puis ils mangèrent de cette manne que la mer leur offrait.
Cette année-là à Dahab, la fête de Ramadan fut de loin la plus réussie de mémoire d’anciens de la tribu. Non seulement il y avait de la viande en abondance pour la fête, mais il y eut de surcroît un surplus de nourriture qui fut promptement salé et séché à la manière des premiers ancêtres.

Cinq jours plus tard, le miracle devint un thème d’actualité et fit l’objet d’une vive polémique. Des israéliens débarquèrent à Dahab et affirmèrent aux membres de la tribu qu’en dépit des apparences, le miracle n’en était pas un. Ou alors, peut-être malgré tout, un miracle d’une nature différente ?
Un bateau de transport en provenance de Marseille, chargé de produits français de choix destinés aux riches saoudiens, fut prit dans la tempête de sable jaune et vint s’échouer sur les rocs pointus et acérés aux abords du littoral de Dahab. Le navire se trouvait dans un piteux état. Les mats brisés flottaient sur le pont au milieu d’un enchevêtrement de cordes déliées, de chevrons, pieux et piquets libérés de leurs attaches. Le navire a ensuite sombré lentement, s’engloutissant dans les profondeurs de la mer.
La totalité de son chargement, dont les centaines de volailles, flottait sur l’eau…
Lorsque la nouvelle se répandit parmi les bédouins et qu’ils réalisèrent que ce n’était pas Allah qui leur avait envoyé la volaille, une grande clameur s’éleva parmi eux. Ils se rendirent chez les anciens quêtés leur avis : que faire du surplus de volailles, le garder ou le rejeter à la mer ? Les discussions se prolongèrent trois jours entiers. On remplit des dizaines de verres de thé amer comme de l’absinthe et, pour finir, de la fumée blanche monta des narguilés.
Le destin ! C’est le destin !
Tout ce qui arrive à l’homme dépend de la volonté d’Allah.
? La volaille ne nous est pas parvenue directement d’Allah… ? Tranchèrent les anciens,
? …mais c’est par Sa Volonté qu’elle a pris le chemin de la mer, pour aboutir chez nous et… tout ce qui vient de la mer nous appartient. ?

Et Djamal dans tout cela ?
On lui accola un surnom le qualifiant de :
« Djamal, le Faiseur-de-Miracle-de-Fête-de-Ramadan.

עבודת שורשים לתלמיד

משרד החינוך התרבות והספורט – מנהל חברה ונוער

קהילת יהודי מרוקו – שורשים ומסורת – תשנ"ו – 1996

כתיבה פרופסור יוסף שטרית, ד"ר אברהם חיים, ד"ר שלום בר אשר

עריכה – ד"ר מאיר בר אשר- ד"ר חיים סעדון.

עריכה לשונית עיצוב והפקה – אמנון ששון

אנו מודים למכון בן צבי ולעובדיו על סיועם בכתיבתה ובהפקתה של חוברת זו.

היבטים כלכליים ודמוגרפיים – מקצועות ותעסוקה

19 ־מאפיינים המרכזיים בתולדות יהודי מרוקו הם התערותם של היהודים בכלכלת הארץ : ׳־־ם בכל רחבי מרוקו. אלה היו הסיבות העיקריות להשפעתם הכלכלית. בעת העתיקה ־ב עסקו במידה רבה בעבודת אדמה ומעט במלאכה ובמסחר. לאחר הכיבוש הערבי עברו ־־ז־־ים רבים לערים. סחר הזהב דרך הסחרה והסחר הבינלאומי, עד הודו ועד צפון מזרח -ופה, היה כולו בידי מיעוט מבין היהודים. רובם היו בעלי מלאכה ואומנים: צורפים, מהשתים לתעשיית תכשיטים, חייטים, צבעים, אורגים ורוכלים. בעלי המלאכה התאגדו בסעודות.

־פעילות הכלכלית הגיעה לשיאה במאות ה-19-16. במוקד פעילות זו עמדו המגורשים :!ספרד וצאצאיהם, שבזכות בקיאותם בלשונות רבות שלטו על סחר החוץ בצד סוחרים ::ואים, ספרדים, פורטוגלים ואחרים.

:עורשי ספרד הביאו עמם שיטות מתקדמות בענייני אשראי וסחר בינלאומי ופיתחו יקבי יין, בתי זיקוק לסוכר ומפעלים לייצור שעווה ונשק, חכרו נמלים וריכזו מונופולין על כמה מוצרים. בשל כך נתמנו מקרב היהודים שגרירים וחותמי הסכמים מסחריים עם ארצות אירופה. השפעתם של מעטים התקיימה בד בבד עם דלותם של ההמונים.

תופעה מיוחדת היא קיומם של עובדי אדמה יהודיים. יהודי הרי האטלס עיבדו את העמקים והיו להם משקי בעל, שלחין ומטעים ברשות עצמם או בשותפות עם שכנים ברברים. אחרים סחרו במוצרי החקלאות והיו שהחזיקו בבקר ובצאן. כן עסקו בעצירת שמן בבתי הבד ובמכירתו.

במאה הנוכחית חלו התמורות הבאות:

א. ירידה בשיעור המועסקים במקצועות ה״מסורתיים״ כמו מלאכות יד ומסחר.

ב. עלייה בשיעור השכירים.

ג. גידול במספר הנשים המועסקות מחוץ למסגרת המשפחתית.

ד. היווצרות מעמד ביניים של בעלי מקצועות חופשיים ופקידים.

ה. הופעת החינוך המערבי כקריטריון מרכזי בדפוסי המוביליות החברתית.

יותר ויותר יהודים נמשכו אל המקצועות הטכניים, שדרשו הכשרה מודרנית, כגון מכונאות וחשמלאות. גם מספר בעלי המקצועות החופשיים גדל במידת מה בין 1931 ל-1951 מ- 0.69% ליותר מ-2.5%.

גידול רב עוד יותר חל במספר היהודים שעבדו כפקידים. משיעור אפסי ב-1931 הגיעו לכדי 5.83% מכלל כוח העבודה ב-1951. באשר לחקלאות, היא ירדה מ־3.93% ב-1931 לקצת יותר מ-1% ב-1951. הסיבה לכך נעוצה הן בהגברת תהליך העיור והן בתחילת העלייה לישראל, אשר בשלביה הראשונים משכה אחוז ניכר של כפריים.

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