Mellahs de Debdou d'autrefois

MELLAH DE DEBDOU D'AUTREFOIS.

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Publié le 03/04/2014 à 09:57 par rol-benzaken
Debdou, groupe d\'habitants.jpg
 
VUE DE LA RUE PRINCIPALE – DEBUT DU XX° SIECLE 
 
 
 

 

Certainement que des juifs marocains originaires de Goulmima, de Rich, de Gourama, de Tinghir, de Debdou, d’Azilal, de Demnate et d’autres localités amazighophones et qui vivent au Canada, aux USA, en Europe ou en Israël se souviennent encore des poèmes qu’ils chantaient ou que chantaient leurs parents et leurs aïeuls.

Il faut sauvegarder et pérenniser ses chants et ses poèmes, car ils font partie de cette mémoire commune et constituent un patrimoine dont il faut qu’être fier. alors sauvegardons ce patrimoine.

 
 
Aujourd'hui le mellah, l’ancien quartier juif, déserté par ses premiers habitants et fondateurs, abrite tout un monde agité.
Les enfants s’amusent dans les ruelles étroites et les adultes regardent passer les rares touristes.
Les portes sont ouvertes, on entend les voix des dames derrière les rideaux qui protègent l’intimité des foyers. 
  
Voici le cimetère Juif de Debdou au pied de la Casbah.
 
DEBDOU.jpg Voici la synagogue de Debdou en ruine.
 

Voici la porte de l'entrée de la synagogue de Debdou en ruine.

 
Les saints vénérés de Debdou:
Ribbi Chélomo Cohen Gadol -Ribbi Daoud Cohen -Ribbi Moché Ben Sultan 
Ribbi Moché Mimoune -Ribbi Mordékhaï Ben Moche Cohen -Ribbi Yits'haq El Qanesi -Ribbi Yaâqov Cohen -Ribbi Yitshak Ben Moché Cohen -Ribbi Yossef Ben Bibi -Ribbi Yossef Bensimon -Ribbi Yossef Tourdjmane 

Une ligne droite, interminable, déroule ses kilomètres depuis Taourirt. Elle coupe la terre ocre, rouge parfois où s’amoncelle la caillasse.

C’est un pays mordu par un implacable soleil. Peu à peu, des bouquets de lauriers s’invitent et parsèment de rose l’étendue désertique. Peu à peu, des bâtisses, comme poussées du sol, se donnent des airs de legos oubliés par un enfant désordonné. Une montagne comme une arène grandit et les arbres gagnent.

Tout au bout, là-bas, c’est Debdou, enclavée, qui laisse l’impression d’achever le monde, blottie qu’elle est au pied du plateau du Rekkam, en bordure du Moyen-Atlas.

Entrer dans Debdou c’est, soudain, remonter le temps, pénétrer une civilisation ancienne, rurale et pauvre, même si l’internet et de belles autos s’affichent. De part et d’autre de la chaussée, cabossée, des échoppes édentent les murs.

 L’une propose des cigarettes, une autre de l’épicerie.

Ici, un cabri écorché, déjà débité, entamé, achève son périple pendu à une esse.

Il tournoie doucement en attendant le chaland. Le boucher chasse les mouches qui tentent de voler leur pitance.

Un vieux tisserand, courbé sur son métier, travaille la laine pour en faire des tapis et autres couvre-lits.

Il est sans âge, le tisserand. Au seuil de son atelier, des écheveaux dodelinent et éclaboussent de couleurs la façade lépreuse.

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