ארכיון יומי: 25 בפברואר 2016


התמודדותו של הרב יוסף משאש עם כתיבת שמות פרטיים בגיטין

התמודדותו של הרב יוסף משאש עם כתיבת שמות פרטיים בגיטין

 

Norman Stillman L'EXPERIENCE JUDEO-MAROCAINE

Les exilés séfarades vinrent au Maroc en plusieurs vagues aux XlVème et XVème siècles. Beaucoup s'établirent dans les villes côtières sous contrôle portuguais, telles que Arzila, Azemour, Safi, Mazagan et Santa Cruz (Agadir). Les nouveaux venus étaient pour la plupart économiquement et culturellement supérieurs à la population juive indigène, laquelle ils désignaient avec condescendance des noms de forasteros (étrangers) ou berberiscos (berbères ou indigènes). Ceux que nous voyons comme intermédiaires entre les Wattàsides et le Portugal, et à un degré moindre l'Espagne, appartenaient à l'élite intellectuelle et commerçante qui vint vite à dominer la vie communale juive au Maroc.

Les Ouattassides (arabe : waṭāsīyūn, وطاسيون) ou Banû Watâs (arabe : banū al-waṭās, بنو الوطاس, tamazight : Aït Waṭas, ⴰⵢⵜ ⵡⴰⵜⴰⵙ) forment une dynastie berbère marocaine ayant succédé aux Mérinides dès 1472. Ils seront évincés par les Saadiens en 1554.

Comme les Mérinides, dont ils sont souvent décrits comme une branche, les Ouattassides sont berbères d'origine zénète

De leur forteresse de Tazouta, entre Melilla et la Moulouya, les Wattassides ont peu à peu étendu leur puissance aux dépens des Mérinides régnants. Les deux familles étant apparentées, les Mérinides ont recruté de nombreux vizirs chez les Ouattassides ; ces derniers prirent peu à peu le pouvoir, que le dernier sultan Mérinide perdit complètement en 1465. La chute des Mérinidesest suivie par une période de confusion qui dura jusqu'en 1472, au terme de laquelle les Ouattassides deviennent sultans.

À partir de 1528, les princes Saadiens, qui contrôlent le sud du Maroc depuis 1509 et Marrakech depuis 1524, cessent de reconnaître le pouvoir central wattasside. De ce fait, le Maroc se trouva divisé en deux entités. À l'issue du conflit opposant Saadiens et Wattassides, ces derniers sont définitivement vaincus en 1554, permettant aux premiers de réunifier le pays.

 Jacob Ruté par exemple devint le Nagid (chef laïc) de la communauté juive de Fès. De nombreux autres réfugiés appartenaient à la bourgeoisie, y compris des artisans et techniciens qui détenaient de hauts talents militaires et stratégiques.

Une fois encore, on ne doit pas tirer des conclusions hâtives sur la situation des juifs dans la société marocaine de cette époque: la plupart des nouveaux venus semblent avoir préférer vivre dans les villes côtières occupées par les Portugais plutôt que dans celles de l'intérieur islamique. Ils prirent part à la défense de ces enclaves contre les attaques musulmanes et cherchèrent à se retirer avec les colons chrétiens quand les Portugais durent les évacuer. Les raisons de cette intéressante préférence étaient tant sociales qu'économiques. Les Portugais étaient remarquablement tolérants envers les juifs dans leurs possessions africaines malgré la promulgation de l'Edit d'Expulsion de 1497 ou l'établissement de l'Inquisition en 1540. En outre, les ports étaient probablement les entrepôts commerciaux les plus actifs de l'époque et contrairement à la situation qui leur était faite dans les principales villes de l'intérieur, les artisans n'étaient pas exclus par les guildes islamiques.

Les juifs qui servirent les Wattâsides, et ensuite les Saadiens, appartenaient à une élite privilégiée. Comme la plupart des hommes qui évoluaient dans la Cour, une distance considérable les séparait du reste de la population. Certains étaient des chefs de communauté compétents, tandis que d'autres pouvaient être aussi tyranniques et insupportables envers leurs coreligionnaires que n'importe quel autre courtisan. La vie n'était probablement pas très facile pour ceux qui n'appartenaient pas à la classe dirigeante au Maroc, une observation qui, dans une certaine mesure, est encore valable aujourd'hui.

Durant le bas moyen-âge et les débuts des temps modernes, les lois régissant la situation des juifs au Maroc étaient parmi les plus sévères de tout le monde arabe. Vers la fin du XVème siècle, un nombre considérable de décisions juridiques concernant le traitement restrictif des juifs avait déjà été accumulé comme on peut le constater dans le Kitâb al-Mi'yâr al-Mughrib (La Pierre de touche merveilleuse), la grande compilation de fatwâs maghrébines éditée par Ahmad al- Wansharlsî, mort à Fès en 1508.

Dans les principales villes et dans les centres religieux du Maroc, l'injonction coranique d'humilier les dhimmîs y était littéralement appliquée tandis que les lois somptuaires y étaient strictement ob­servées. Outre les vêtements distinctifs et les restrictions concernant les montures, les juifs devaient marcher pieds-nus dans les rues de certaines villes et généralement lorsqu'ils passaient à proximité d'une mosquée. Tel était le cas de Séfrou par exemple, jusqu'au règne de Moulay al-Hasan (1873-1894), qui annula cette pratique typiquement maghrébine. Les juifs n'étaient autorisés presque nulle part à porter des chaussures de cuir pour marcher en dehors du mellâh. A Fès, depuis le début du XVIème siècle, les chaussures prescrites aux juifs étaient des sandales de paille.

Cette application très stricte des lois de ségrégation ou shakla (ghiyàr au Moyen-Orient) était très probablement dûe à l'importance socio-politique grandissante de personnalités religieuses charisma­tiques à travers le Maroc durant les dernières années de la dynastie marinide.

[1]        Selon le Rabbin David Ovadia, The Communily of Sefrou, III, Jérusalem 1975, p. 144 (hébreu). Cette pratique fut abolie après un incident dans lequel un juif étranger venu au Maroc pour receuillir des dons destinés aux institutions religieuses de Terre Sainte fut frappé parce qu'il oublia d'enlever ses chaussures devant une mosquée. La victime s'est plainte auprès du son consul qui intervint devant les autorités. Auparavant, les femmes juives avaient été exemptées de cette exigence par Mawlày Sulaymân (1792-1822

פורים בעיתון אל-חורייה שנת 1922

 

פורים-אל חורייאהודעה שהופיעה בעיתון " אל חורייא ב 01/03/1922 במרוקו, עיתון שהופיע בשפה הערבית יהודית. בכלל השיטוט בארכיוני העיתונים מניב ידיעות רבות וחשובות המתארות את חייהם של יהודי כל מרוקו, צרותים שהיו מרובות, חיי המסחר,חדשות מהעולם ובעיקר הקשר לארץ ישראל

האדי לפאיז עאם וואחד. אלעדו דליהוד המן כאן יחאב יפניהום כאלהום לאכן אללאה עמאללהום וואחד אניס כביר ופללתהום, עלא קבאל האד אסי נעמאלו פורים.

 זה מה שקרה שניה אחת. אובי היהודים המן רצה לקבור אותם כולם, אך אלוהים עשה להם נס אחד והצילם, ועל כן אנו חוגגים את חג הפורים

האד למעשה הווא כא יזרא דימא פליהודשי מרראת כא יכונו פרחאנין ושי מרראת פלהנא או שי מרראת מוזידין באס איפנוהום או סידי רבי כא יפכהום מן כול דיקא או אייאמאת מלאח דלפרחא כא יזוי.

מעשה זה קורה תמיד ליהודים, לעתים היו שמחים, לעתים מרותים, ולעתים מוכנים המה לכל צרה, ואדוננו הקדוש מצילם מכל צרה וצוקה והנה באים עליהם ימים טובים של שמחה

זה ההסבר שנותן הכותב לקוראיו, בצורה שטחית ביותר.  בסוף ההודעה הוא מוסיף הטפות מוסר – חתא חנא מלזום עלינא אנכונו יהוד מלאח…שומה עלינו להיות יהודים טובים ( כמובן שכאן הוא התכוון לדרכה של התורה והמצוות…..)

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