Notre Maître, le Grand Rabbin Ytshak Abehssera, assassiné pour le Kidouch Hachem

Rav Yaakov Abehssera

L’auteur est l'arrière petit fils de Rabbi Ytshak Abehssera.

Notre Maître, le Grand Rabbin Ytshak Abehssera, assassiné pour le Kidouch Hachem

Comme les plus grands

Notre saint Maître, "Lumière des six jours”, le Rabbin Yaakov Abehssera, célèbre dans le monde entier; laissa à sa mort quatre fils dont voici les noms: L'aîné, Rabbi Massoud, son cadet Rabbi Aharon, son troisième Rabbi Abraham et enfin son quatrième, sujet de notre propos : Rabbi Ytshak. Le Rabbin Yaacov le nomma Ytshak à la mémoire de Ha'ari zal (Rabbi Ytshak Louria Achkénazi) et cela après qu'on lui fit savoir en rêve que cet enfant aura en lui une étincelle de l'âme du Ha'ari zal.

Tel père tel fils

Et en effet, depuis sa plus tendre enfance on put observer en lui des forces spirituelles particulières. Un des faits les plus connus de son enfance eut lieu lorsque Rabbi Yaacov et ses ouailles voulurent réciter la bénédiction de la lune mais en furent empêchés par les nuages qui la cachaient.

Voyant cela, Rabbi Yaacov ordonna qu'on fasse venir son jeune fils Ytshak. Quand vint l'enfant, Rabbi Yaacov lui dit : "Mon fils, vois-tu tous ces fidèles? Ils attendent de bénir la lune mais elle refuse de paraître." L'enfant leva son regard vers le ciel et dit : "Lune, n'as-tu pas honte de te cacher alors que tous ces fidèles t'attendent pour recevoir ta bénédiction?" Tout de suite devant les yeux ébahis des fidèles, la lune fit son apparition dans toute sa splendeur.

Ainsi Rabbi Ytshak devint de plus en plus célèbre. Il s'enfermait jour et nuit dans une mansarde pour se plonger dans l'étude de la Torah.

Laisse aux autres le soin de te louer

Rabbi Ytshak était versé dans l'ensemble de la Torah. Sa piété et sa sainteté allaient de pair avec sa connaissance des écritures. Dans ce paragraphe nous allons présenter ce que d'autres saints ont écrit au sujet de Rabbi Ytshak, sur son étude de la Torah, sur sa piété, sur sa sainteté et sur toutes ses autres qualités.

Rabbi Israël Abehssera – Baba Salé, célèbre dans le monde entier, était le neveu de Rabbi Ytshak. Ce dernier était son parrain-Sandak pour sa circoncision. De plus, Rabbi Ytshak fut son Maître et étudia avec lui la Torah pendant cinq années consécutives.

Baba Salé racontait qu'il acquit de son oncle une grande vertu: celle de ne jamais se fatiguer, de toujours savoir réunir ses forces pendant l'étude de la Torah, car malgré le fait d’être extrêmement sollicité toute la journée par ses fidèles, la nuit il se plongeait dans l'étude et jamais il ne montrait des signes de fatigue ou de lassitude. Baba Salé ajoutait : "Je me fatiguais et lui qui était plus âgé que moi restait frais et dispos." En dehors de cela, Baba Salé, dans sa préface sur les livres de Rabbi Ytshak écrivit les lignes suivantes : "Moi, le plus jeune, j'ai vu ce Gaon, ce grand chêne dans la colline, poussant sur l'eau et la source de la connaissance, qui mettait sa piété au-dessus de son savoir, et qui de plus était simple et droit devant son Créateur. Il était lié par les liens de l'amour du Créateur et sa crainte devant la Présence Divine. Celui-là, c'est le Saint, le Juste, mon Maître le Grand Rabbin Ytshak Abehssera que sa sainte mémoire soit toujours vénérée…

Les actes extraordinaires et les faits incroyables de Rabbi Ytshak sont maintenant connus dans le monde entier. Sa sainteté et sa piété sont les témoins de sa grandeur et de sa personnalité

Et maintenant, voyez et observez l'action d'un Tsadik dont tous témoignent de la grandeur et de la sainteté; un véritable Tsadik dont tous les faits sont accomplis pour la sanctification de Dieu. Tous mes propos sont évidents et je ne fais que mon devoir en les tenants, car j'ai été son disciple et il est mon Maître.. .

De plus, Baba Salé écrivit un Piyout en l'honneur de son oncle Rabbi Ytshak, en voici la première strophe : "Je chante en l'honneur de mon ami ma splendeur, mon oncle auréolé de la force du Haaari״. Dans un autre couplet il ajoutera : ”Il fut absolument parfait, débordant de qualités. ״ Un autre de ses neveux fut Atérét Rochenou, Rabbi David Abehssera, (Que sa mémoire soit vengée) bien connu pour ses jeûnes, et son attitude d'ascète. Lui aussi composa un Piyout en souvenir de son oncle Rabbi Ytshak, en voici une partie :

Mon oncle, ma splendeur, mon témoin, me fut enlevé

 Son cœur était pur envers Dieu et les hommes

Son âme aspirait à l'étude de la Torah…

Le Rabbin Makhlouf Abehssera [Petit fils de Rabbi Aharon] raconte dans la préface de ses livres "Mikhlal Yofi" et "Kohelet Yaacov

 sa propre vie et son attachement à Rabbi Ytshak. On peut voir dans ses propos son admiration et sa timidité devant ce saint homme qu'il dénommait "Le Saint Rabbin".

Rabbi Makhlouf qui a été juge au Tafilalet, et le disciple du Atérét Rochenou, Rabbi David Abehssera (Que sa mémoire soit vengée) écrivit également un Piyouî en l'honneur de son oncle : Il étudiait la Torah nuit et jour, il était modestie et piété… Saint, unique…

Rabbi Meir, [Fils de Baba Salé] connu comme Baba Meir ajouta lui aussi un Piyout de son cru : « J'entonne ma chanson, dans le sein de ma communauté de fidèles, en l'honneur du Saint Divin Rabbi Ytshak, Lion fils de Lion, ma force et ma couronne… »

Ces citations d'éminents rabbins démontrent la grandeur de Rabbi Ytshak.

Dieu révèle ses secrets à ceux qui le craignent

Rabbi Ytshak allait constamment de l'avant, une partie de son action incluait la boisson de la Mahia. Boire la Mahia n'était pas à ses yeux une vaine chose, mais plutôt un acte où se cachaient des secrets inouïs, qui lui permettaient d'opérer des Tikounim – réparations inaccessibles à notre entendement.

On raconte qu'une fois, Rabbi Yaakov Abehssera était en compagnie d'un émissaire d'Erets-Israël et ils étaient en difficulté devant un texte très difficile. Rabbi Yaakov fit appeler son jeune fils Rabbi Ytshak et lui soumit le passage en question. Rabbi Ytshak leur dit : « Ne savez vous pas que je ne puis me pencher sur un texte sans la Mahia ? » Le Rabbin envoya chercher de la Mahia. Après avoir bu, Rabbi Ytshak plongea dans le cœur du problème et émit des propos très élevés. L'émissaire d'Erets-Israël était en admiration devant le jeune Ytshak et il dit : « En Erets-Israël, nous n’avons pas des gens de cette valeur! » Même lorsque sa famille voulut l’empêcher de consommer de la Mahia, toutes leurs tentatives échouèrent, et le ciel l'aida à continuer dans la voie qu'il s'était tracée. Voici une histoire à l'appui de ces dires.

Une partie de la famille qui n'appréciait pas le fait que Rabbi Ytshak boive exagérément, le harcelait en exigeant, vainement, qu'il cesse de boire de la Mahia. Lorsqu'ils virent que tous leurs toutes leurs tentatives échouaient, ils escamotèrent l'échelle qui menait à sa mansarde pour qu'ils puissent veiller à ce que nulle personne ne lui livre la boisson. Quand Rabbi Ytshak comprit que dorénavant il n'aurait pas de Mahia à sa volonté il pria Dieu de l'aider. En ce temps là vivait tout près du logis de Rabbi Yaakov une femme qui distillait de la Mahia à base des dattes de palmiers qui poussaient dans sa cour. Sa Mahia était considérée comme la meilleure et lui permettait de vivre dignement de sa vente. Or, juste au moment où Rabbi Ytshak fut privé de la boisson, sa Mahia ne réussit pas et elle en fut très consternée. Elle pria et fit un vœu que si sa Mahia redevenait ce qu'elle était, elle en porterait tous les jours à Rabbi Ytshak son voisin qui tout en se dédiant entièrement à l'étude de la Torah aimait boire de la Mahia.

Et voici que son premier essai après sa prière réussit pleinement. Elle se hâta de remplir un carafon de Mahia et le porta à son voisin. Là, elle s'aperçut que l'échelle de sa mansarde avait été enlevée. Elle l'appela plusieurs fois et quand il l'entendit et comprit de quoi il s'agissait, il lui demanda de poser le carafon sur le bord de sa fenêtre qu'il pouvait atteindre facilement. Il lui recommanda de continuer à déposer des carafons de Mahia sur le bord de sa fenêtre si elle voulait continuer à réussir sa Mahia. Alors que la famille de Rabbi Ytshak se réjouissait d'avoir réussi de l’empêcher de boire à sa guise, la voisine continuait à lui livrer la quantité de boisson dont il avait besoin. Ceci dura ainsi jusqu'au jour où la voisine n'eut plus de carafons chez elle, et vint demander qu'on lui donne les carafons vides qui étaient chez Rabbi Ytshak. Alors tous comprirent que le Ciel aidait Rabbi Ytshak à se procurer de la Mahia et qu'il ne fallait donc pas l’empêcher d'en boire.

 

Notre Maître, le Grand Rabbin Ytshak Abehssera, assassiné pour le Kidouch Hachem

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