ארכיון יומי: 12 בספטמבר 2020


בארץ המהגרים-מואיז בן הראש-קינת המהגר-המשך…

בארץ המהגרים

רוֹאָה אוֹתְךָ בְּתוֹר הַמּוֹנִית הַשְּׂכוּרָה

אַתָּה נִפְלָא מֹשֶׁה מְנַסֶּה לִמְצֹא חֵן בְּעֵינֵי כֻּלָּם

עָיֵף וְעַצְלָן

אֲבָל תָּמִיד נֶחְמָד

אֲנִי רוֹאֶה אוֹתְךָ מַגִּיעַ לְמַרְסֵי

עוֹלֶה שָׁם עַל אוֹטוֹבּוּס

אַבָּא שֶׁלְּךָ מִתְעַצְבֵּן

עַל מְנַהֵל מְלוֹן הַמַּעֲבָר

כָּל הַבִּיּוּב סָתוּם

וּמִכָּל מָקוֹם יוֹצֵא חָרָא

הַכּוֹל נִפְלָא

אֲבָל מִכָּל מָקוֹם יוֹצֵא חָרָא

אַתָּה לֹא יוֹדֵעַ מָה מְחַכֶּה לָרַךְ

אֲנִי רוֹאֶה אוֹתְךָ מֹשֶׁה

נוֹחֵת בְּאֶרֶץ יִשְׂרָאֵל

חֵצִי מַסְטוּל בִּנְמַל הַתְּעוּפָה

לֹא מֵבִין מָה קוֹרֶה

אֲבָל לֹא מְנַשֵּׁק אֶת הָאֲדָמָה

יוֹתֵר נָכוֹן אֶת הָאַסְפַלְט

אֲנִי רוֹאֶה אוֹתְךָ

שָׁבוּעַ בַּפְּנִימִיָּה שֶׁל עֲלִיַּת הַנַּעַר

שָׁבוּעַ בָּכִיתָ לְלֹא הַפְסָקָה

אֲנִי רוֹאֶה אֶת הַמַּדְרִיכָה הַחֲמוּדָה

שֶׁנִּרְאֵית כְּמוֹ מַדְרִיכַת צוֹפִים

אוֹמֶרֶת לְךָ שֶׁאַתָּה כְּבָר גָּדוֹל בִּשְׁבִיל לִבְכּוֹת

וְאַתָּה בּוֹכֶה עוֹד יוֹתֵר

שֶׁזֶּה יַעֲבֹר

וְאַתָּה בּוֹכֶה עוֹד וְעוֹד

אֲנִי רוֹאֶה אוֹתְךָ מֹשֶׁה

וְלִבִּי אֵלֶיךָ

אֲנִי אוֹהֵב אוֹתְךָ מֹשֶׁה

סוֹבֵל אִתְּךָ שָׁם בְּזִכְרוֹן יַעֲקֹב

בארץ המהגרים-מואיז בן הראש-קינת המהגר-המשך…

Said Sayagh-L'autre Juive- le martyre d'une jeune juive marocaine de Tanger, exécutée à Fès en 1834.

SOL est arrivée comme le soleil, lumineuse, ardente dans ses cris, dans la splendeur du lever du jour. Sa naissance a coïncidé avec la fête de Lalla Mimouna qui clôt Pâques. Les youyous de la fête se sont croisés avec ceux de l’accueil de Sol :

La voilà qui arrive

Lalla Mimouna

La voilà qui arrive

Chanceuse et bénie

O Lalla Mimouna

C’est un bon augure pour nous

Dieu exauce nos vœux…

La grand-mère chante en hakétia :

Y habla el sol y dixo

Que no hay mas meyor que mi

El dia que yo no salgo

Todos se atristen de mi

Le soleil parle et dit

Rien n’est au-dessus de moi

Le jour où je ne me lève pas

Tout le monde est triste à cause de moi.

Haïm l’a vue et a crié :

Kimia, Dieu soit loué, Dieu la protège.

Un bonbon, a dit la grand-mère.

Un diamant, les cinq de la main sur elle, a dit la sage- femme.

Haîm n’a su comment s’y prendre avec cet être nouveau, pur, lumineux, baignant dans la sérénité absolue.

L’embrasser? Alors, qu’il n’était pas sûr que son haleine, à lui, fut si pure. La prendre entre ses gros doigts ?

Il a baissé la tête comme s’il se prosternait devant un roi. Il s’est contenté de respirer son odeur, longtemps, profondé­ment. Ses narines ont frémi d’un plaisir qui s’est propagé au plus profond de lui et s’est transformé en un calme et un recueillement qu’aucun mot ne peut décrire.

Il a retiré le bout de tissu qui tenait lieu de bouchon pour la bouteille d’eau-de-vie de figue de montagne, en a rempli des verres en porcelaine car l’alcool est plus beau dans des coupes en or mais meilleur dans des verres de porcelaine émaillée.

Le visage de Haïm s'est teinté de rouge après avoir avalé quelques verres. Il s’est mis à chanter en direction de la sage-femme :

O sage-femme, toi qui as toutes les faveurs Toi qui apportes les bonnes nouvelles Tu m’en as apporté une, Dieu te gratifie Je te récompenserai amplement.

Le soir, il a mis sa djellaba en lin brodée de fils de soie, son caftan aux motifs floraux et aux feuillages de rosiers en fils dorés. Il s’eét paré de sa sacoche et, a décidé, contrairement aux habitudes, de préparer une shemira leyalad ve leyaldout, une feuille pour la protection de la mère et son nouveau-né. Il a fait venir le rabbin Tolédano qui est arrivé muni de son calame, son encrier et son encre spécifique.

Le rabbin a pris une feuille, l’a pliée en trois parties, celle du milieu étant plus large que les deux autres. Il a inscrit le titre, suivi d’une prière extraite de la Torah dans la partie de droite « Que l’Éternel te bénisse et te protège ». Il a écrit une incantation pour éloigner les démons et les esprits maléfiques Sheddim et Lilim, le mal, les mauvais yeux et toute sorte de sortilèges, maléfice et, pour que le lait ne se tarisse point, Amen. »

Il a poursuivi avec le psaume dit Cantique des degrés : «Je lève mes yeux vers la montagne pour voir d’où me viendra le secours. Le secours me viendra de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre. »

Il a dessiné un poisson avec ses écailles, puis une prière contre le mauvais œil. Tout en écrivant, il dandinait de la tête, ses lèvres murmuraient les prières et les incantations, avec des mouvements du visage qui changeaient ses traits et remuaient sa barbe hirsute : « Que l’Éternel fasse rayonner sa face sur toi et te soit bienveillant ». Il a dessiné ensuite une main, autour de laquelle il a écrit l’histoire d’Eliahou avec Lilith, puis les noms des trois patriarches et leurs femmes : Jacob et Léa, Isaac et Rebecca, Abra­ham et Sarah. Dans un cadre sphérique, il a inscrit les noms d’Adam et Éve et, à l’extérieur du cadre, Lilith et sa cohorte de démons. Dans la troisième partie, il a dessiné l’étoile de David, une couronne suivie d’une prière : « Sois loué Éternel, notre Dieu, roi de l’univers qui a sanctifié le bien-aimé Abraham, bien avant sa naissance, prescrit la circoncision et marqué sa descendance du sceau de la sainteté. Au nom de cette bénédiêtion, épargne-nous toute peine, toi qui as prescrit cette alliance. »

À minuit, il a fermé toutes les portes et les fenêtres pour empêcher Lilith de rentrer, a pris un vieux couteau, l’a promené le long des murs et des issues fermées, puis l’a mis sous l’oreiller de Sol. Après cela, il a dormi, tranquille.

Le lendemain, avant le défilé des visiteurs et, surtout des visiteuses, la grand-mère a allumé les bougies, les a fixées sur les chandeliers, a préparé la table, l’a couverte d’un pain de sucre, d’un bouquet de menthe et, dans une assiette, a mélangé de l’huile, du henné, de la menthe, du sucre, du sel et en a oint le corps de Sol.

La maison n’a pas désempli, une semaine durant. Des porteurs ont amené des sacs de sucre, du thé, des moutons et, surtout, le berceau en bois de cèdre du Rif, une bassine en bois, un panier en osier pour mettre les langes, un séchoir en roseau et des viituailles…

Les préparations de poulets aux amandes, de poulets rôtis au citron confit, du couscous sucré, des salades chakh- choukha de poivrons grillés et autres plats suivis de cornes de gazelles, de mantecados, sablés et autres pâtisseries se sont succédé sans continuer, arrosés d’eau de vie et de thé à la menthe.

À peine la maison vidée de ses visiteurs et la fatigue qui s’en suivit, on aborda le sujet qui n’en finissait pas : Sol ressemble-t-elle à son père ou à sa mère ?

Les comparaisons démarrèrent bon train :

Les cheveux de son père…

Non, ses cheveux sont sombres et denses comme ceux de sa mère…

Ses yeux sont bleus comme ceux de sa grand-mère paternelle…

Elle a les yeux verts… leur couleur change selon la lumière…

Son nez est droit et ses lèvres sont fines…

Tout cela change avec l’âge.

Lorsque le rabbin Tolédano prit la parole, tout le monde se tut :

Trois auteurs participent de la formation de l’être humain : l’Éternel, le père et la mère. Le père apporte sa contribution à l’aide d’une matière blanche de la même origine que le blanc d’œuf. Cette matière développe les os, les muscles, les ongles, le cerveau et le blanc de l’œil. La mère apporte le teint rouge qui colore la peau, la chair, les cheveux, et la pupille de l’œil. Le Créateur Baroukh Hou Baroukh Shemou, donne l’âme, la rondeur du visage, l’ouïe, la vue, la parole, la marche, l’intelligence, le savoir et la raison. A l’heure de la mort, l’Éternel reprend ce qui est à lui et laisse le reste.

Tout le monde se tait, par respect. Mais le sujet ne s’ar­rête jamais. Tout événement qui survient est prétexte à reconstituer Sol, du sommet de la tête aux doigts de pied. Tous ses membres sont revisités méticuleusement, comparés à ceux de ses parents, grands-parents, et même à ceux des oncles et tantes paternels et maternels. Puis on évoque son caraftère, sa chance, sa baraka et on finit par toucher le sujet des toushabim et megourashim… Là, les choses se compliquent. Des querelles vieilles de plusieurs siècles resurgissent. Querelles qui semblaient finies. Le feu couve toujours sous la cendre.

Said Sayagh-L'autre Juive- le martyre d'une jeune juive marocaine de Tanger, exécutée à Fès en 1834.Page 34

פרקים בתולדות הערבים והאסלאם-עריכה חוה לצרוס-יפה-היהודים בארצות האסלאם

פרקים בתולדות האסלאם

הקראות

בעוד שהתנועות המשיחיות הכתתיות צצו ובטלו כעבור זמן, נודעה חשיבות לתנועה הקראית, שהתקוממה נגד שלטון הרבנים והתורה שבעל־פה שבידם, וביקשה לבסס את היהדות על התורה שבכתב בלבד, כפי שהם פירשוה. מחולל תנועה דתית זו היה ענן בן דוד (מת בין 790—800) ממשפחת ראשי הגולה. הוא עצמו עתיד היה לרשת את המשרה לאחר מות אחי אביו, אלא שחכמי הישיבות בבבל מצאו פסול בדעותיו ובחרו באחיו הצעיר לראש הגולה, ענן ידע לנצל את המגמות נגד המסורת שבעל־פה המקובלת, שכנראה המשיכו להתקיים מאות שנים לאחר היעלמם של הצדוקים, וגרמו לפילוג ביהדות. השקפותיו מצאו אוזנים קשובות במיוחד באזורים הרחוקים מישיבות בבל ומשם באו גם מנהיגיה של הכת החדשה: בנימין נַהָאונְדי ודניאל אלקוּמִיסִי, שקראו לעצמם בני־מקרא — קראים. אלקרקסאני, שהוא עצמו היה מבני כת הקראים, מרחיב בספרו את הדיבור על החילוקים בין שיטתו של ענן ובין שיטותיהם של ראשי הכת הקראית שלאחריו, ועומד במיוחד על הניגודים הקיצוניים בהלכה למעשה, שנתגלו עקב החופש שניתן לכל אדם לפרש את התורה לפי הבנתו. אך יתכן שדווקא משום כך זכתה הקראות לרכוש מאמינים ולהתפשט בין היהודים בכל ארצות המזרח התיכון, אף באזורים המרוחקים של אפריקה הצפונית ובספרד. בימי תפארתה (במאות התשיעית עד האחת־עשרה) היוותה כת זו סכנה חמורה ליהדות הרבנית. מרכז נכבד של הפלג, שכינה עצמו ״אבלי ציון״, היה בירושלים, אשר בה ישבו הנשיאים שמוצאם מבית ענן, כלומר מזרע ראשי הגולה, וחכמי הקראים שעסקו בתורה ונלחמו ברבנים. עם ירידתה הכללית של ארץ־ישראל במחצית השניה של המאה האחת־עשרה, והשמדת האוכלוסיה היהודית בירושלים על־ידי הצלבנים, נתבטל מרכז זה, ומלחמתו העקבית של רב סעדיה גאון בקראות המעיטה את חשיבותה גם בעיראק. אף כי מרכז הפעולות עבר לביזנץ — נשארו במצרים, בסוריה ובעיראק ואפילו בספרד, עדות נכבדות של קראים. אולם הן פסקו מלהוות סכנה ליהדות הרבנית, והמתיחות שהיתה קיימת במאות הראשונות לאחר הפילוג פגה במידה רבה.

הישיבות בבבל ובארץ־ישראל

עתה עלינו לפנות להערכת מקומם של שני המרכזים הפעילים דאז, בבל וארץ־ישראל, בתהליך ליכודה וגיבושה של החברה היהודית למעור אחד. בשתי הארצות היו אלה הישיבות, שבהן התרכזו המוחות הפעילים והפוריים בעם, והאצילו מרוחם על קרוב ועל רחוק. המשימה העיקרית והראשונית של הישיבות היתד. הרבצת תורה. חלקן של ישיבות בבל בהתפתחות ההלכה וקביעתה גדול היה מחלקה של ישיבת ארץ־ישראל, שבראשית הכיבוש המשיכה לפעול בטבריה ומכאן חזרה לירושלים, אך לעתים נאלצה להעביר את פעולותיה לרמלה. מאידך, נודעה לארץ־ישראל חשיבות־יתר בעניינים שברגש הדתי ובקדושה, באמונות ובכל אותו שטח שהוא מעבר לתחום הראציונאלי. יש להדגיש, כי גם לקראים היה חלק בהתפתחות זו. אל ישיבות בבל נהרו תלמידים — והכוונה לחכמים ולא למתחילים — כדי להעמיק חקר בתלמוד, ומוצאים אנו ביניהם אנשים מביזנץ, ממצרים, מאפריקה, מאיטליה ומספרד, ואף את בנו של אחד הגאונים בארץ־ישראל. אל ארץ־ישראל היו זורמים עולי־רגל מכל הארצות לקיים את המצווה של עלייה לירושלים. בשובם לארצות גלותם היו מביאים עמהם משהו מקדושתה, מפיוטיה, מערגתם של יושביה לגאולה בארץ הקודש.

פעמיים בשנה, ב״ירחי כלה״, חדשי כנסים כלליים, הם אדר ואלול, היה מתכנס בישיבות בבל קהל רב של תלמידי־חכמים, שהיו באים כדי לרענן ולחדש את תלמודם ולקחת חלק בדיוניהם של הגאונים ושל גדולי החכמים. לעומת זאת היו מתכנסים ביום ״הושענא רבה״ כל עולי־הרגל בהר הזיתים מול היכל ה׳ כדי להתפלל שם, להתברך מברכותיו של הגאון ראש החבורה הקדושה שבארץ־ישראל, ולשמוע את הכרזותיו בענייני הלכה וקביעת המועדים לשנה הבאה וגם את הקללות שהיו מקללים את הקראים.

שאלות ותשובות

הרבצת התורה של ישיבות בבל והפצתה לא הצטמצמו לשיעורים שניתנו בעל־פה. גדולה לאין ערוך ועצומה ממנה היתה השפעתה של ההוראה וההדרכה שניתנו בכתב, בתשובות על שאלות שנשאלו הגאונים, ראשי הישיבות בבבל. אם לדון על פי החומר אשר הגיע אלינו, שהיה מיועד בחלקו הגדול רק לארץ אחת — לאפריקה הצפונית, והמסתכם (יחד עם השאלות שרק קטעים וקטעי־קטעים הגיעו אלינו) לעשרות אלפי תשובות, היתה דרך הוראה זו מפותחת ביותר והיא הקיפה את כל השטחים בחיי הדת והרוח. נוסף על שאלות מעשיות בדבר פסק הלכה הדרוש לחיי יום־יום על תופעותיהם השונות, הן של היחיד והן של הציבור, הן ביחסים בין אדם לחברו והן בין אדם למקום, שכיחות שאלות עיוניות בפירוש מקראות, בהסבר מלים ומונחים לא מובנים בתלמוד, בשימוש בכלים אסטרונומיים, בבעיות מופשטות משטח האמונה והדת. תנאי התחבורה והתקשורת גרמו שברגיל היו שואלים שורה של שאלות ובהתאם לזה נשתמרו קונטרסים ובהם קבוצות של תשובות שנשלחו בבת־אחת למקום מסוים. את השאלות היו שולחים אל אחת משתי הישיבות, אל סורא או אל פומבדיתא. היה זה בניגוד למנהג המקובל אילו היו מפנים אותן שאלות אל שתי הישיבות, וכשאירע דבר מעין זה נזף הגאון בשואלים. השאלות היו מופנות אל הגאון, ראש הישיבה, שהיה מברר אותן עם החכמים שישבו בקביעות במקום הישיבה, או שהו בה בפרקי זמן קבועים. לאחר הבירור היה הגאון מכתיב את התשובות לסופר הישיבה, מצרף דברי ברכה בראש הקונטרס ובסופו, וחותם עליו. בישיבות היו קיימים ארכיונים, שבהם נשמרו השאלות והתשובות שניתנו עליהן, ודבר זה הקל במידה רבה על עבודתם של הגאונים. בכל זאת הצריכה ההוראה בדרך זו הימצאות סגל קבוע של חכמים, שתורתם תהא אומנותם. לשם כיסוי ההוצאות המרובות של הישיבה היו השואלים מצרפים לשאלותיהם מתנות בכסף.

הערת המחברת: עיין ע׳ 173 על ה״פתוא״ באסלאם, שגם היא תשובת חכם הלכה על שאלה שנשאלה. יש להניח שצורה ספרותית־הלכית זו הגיעה לאסלאם בהשפעת מרכזי ההלכה היהודיים בבבל. אמנם יש הטוענים שהנוהג המוסלמי הוא שהשפיע על חכמי ההלכה היהודים.

פרקים בתולדות הערבים והאסלאם-עריכה חוה לצרוס-יפה-היהודים בארצות האסלאם-עמוד 284

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